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    !!!!
    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Comment Vieux-Père et Vieille-Mère cachèrent le secret de la vie

Posté par francesca7 le 6 février 2015

 

images (7)Sachez qu’aux premiers temps Vieux-Père et Vieille-Mère, après avoir créé animaux et forêts, se mirent en devoir de pétrir l’être humain. Ils façonnèrent un corps doué de quatre membres, un visage à sept portes par où entendre, voir, sentir et savourer, ils lui donnèrent un cœur, un esprit conquérant.

Quand tout fut comme il faut : Voilà, dit Vieille-Mère, un admirable enfant.

Mais il n’est pas complet.

Il nous faudrait placer quelque part dans son corps sa conscience divine.

Où la mettrons-nous, Vieux-Mari ?

Vieux-Père un long moment se gratta la crinière, puis il grogna et répondit :

Mieux vaudrait la cacher. Certes, l’homme est un dieu, puisqu’il est né de nous.
Mais le savoir divin est précieux et fragile. Je crains de le laisser au turbulent caprice de notre premier fils et des fils de ses fils. Tels que je les pressens,
ils le gaspilleront, l’abîmeront peut-être. À bien y réfléchir, je préfère cacher leur conscience divine à la cime du mont le plus haut d’ici-bas. Ainsi elle
sera protégée des mauvais usages possibles, et nous pourrons dormir sans souci excessif.

Vieille-Mère se prit à rire : Oh Vieux-Père ! Oh naïf ! Je connais mes enfants, mon cœur sait tout déjà de leurs folies futures ! Ils grimperont un jour sur tous
les monts du monde.

Avant qu’il soit midi dans la vie de la Terre, ils la découvriront, leur conscience divine ! Vieux-Père soupira, puis il grogna deux fois et répondit enfin : Femme, tu as raison. Il nous faut un abri moins venteux, moins visible. Je déposerai donc cet infini savoir au fond le plus profond du plus vaste océan, chez les poissons aveugles.
Nos fils n’iront jamais dans ces trous sans soleil.

- Mon pauvre vieux mari répondit Vieille-Mère, quel candide tu es ! J’ai porté nos enfants, je connais leur grandeur. Un jour, ils bâtiront des vaisseaux prodigieux.
Il n’est pas une pierre au fond de l’océan qu’ils ne retourneront pour voir ce qu’elle cache. Ils la découvriront leur conscience divine ! Vieux-Père fit la moue, demeura silencieux quatre ou cinq millénaires, enfin grogna trois fois, l’œil soudain allumé.

- Au cœur le plus brûlant du désert le plus nu, dit-il, content de lui. Là ils ne viendront pas. Là leur divinité pourra vivre tranquille, intacte, inexplorée.

- As-tu donc réfléchi si longtemps pour cela ? répondit Vieille-Mère. Oh, fou attendrissant ! Connais-tu bien tes fils ? Un jour, dans le désert ils planteront des tours, des cités, des jardins, des télescopes bleus, des arrosoirs géants !

Ils domestiqueront le sable et le soleil. Un marmot trouvera un matin, sous son pied, leur conscience divine, et tu seras le seul à t’en éberluer !

Vieux-père se sentit soudain désemparé. Il resta rechigné quelques années-lumières, enfin leva le front, et que vit-il, à l’est, par la lucarne ouverte ? Le soleil qui sortait des brumes de la nuit. Un arbre s’ébroua dans le matin naissant, une feuille tomba dans le ruisseau fringant qui traversait le pré. Vieux-Père rit enfin.
Il dit à Vieille-Mère : Regarde la lumière. Sait-elle qu’elle brille ? Regarde le ruisseau. Que sait-il de la soif ? Dans le souffle et le sang de tes fils, vieille femme, au tréfonds de leur être, au plus chaud de leur cœur je dissimulerai leur conscience divine. Et comme le soleil ignore son éclat, comme l’eau ne sait pas qu’elle donne vie au monde, nos fils ignoreront cette divinité lumineuse et féconde dont je les ai pétris.

Vieille-Mère un moment resta le regard vague, puis elle hocha la tête et répondit pincée : La cachette est subtile. J’avoue que pour le coup nos fils auront du mal à trouver son chemin. Et tandis que Vieux-Père allait à son jardin, elle cogna l’air du poing sur le pas de la porte et dit pour elle seule, avec une vaillance à nouveau jubilante : Oh, ils y arriveront. Je connais mes enfants, c’est moi qui les ai faits.

Il leur faudra du temps, mais confiance, confiance !

Henri Gougaud – Contes clés

 

Mordu par le virus du conte, plus ancienne culture humaine, il nous le transmet sans scrupule et même avec jubilation. Dernier ouvrage paru : Le livre des chemins : Contes de bon conseil pour questions secrètes , éd. Albin Michel.

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