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  • > Archives pour le Samedi 31 janvier 2015

Les Chênes célèbres

Posté par francesca7 le 31 janvier 2015

 

 
 
le-chene-leguay-1Emblème de la force, le chêne a toujours régné en maître dans les forêts, et l’imagination des peuples s’est complu à attribuer à cet arbre-roi de secrètes vertus et une mystérieuse puissance

Aussi de quel respect, de quelles sollicitudes ne fut-il point entouré ! En Grèce les chênes étaient gardés par des nymphes qui établissaient domicile sous l’écorce ; elles n’abandonnaient l’arbre qu’après sa mort. Jupiter lui-même, dit-on, n’avait point dédaigné de faire du chêne son emblème : c’est pour cela que les chênes de la forêt de Dodone, en Epire, rendaient des oracles.

Ne parlons point des Gaulois, qui eurent pour le chêne un culte pieux, au grand mécontentement de l’Eglise qui lança, à diverses reprises, des mandements furieux contre cette superstition. Ne nous arrêtons point non plus à l’Allemagne qui protégea les chênes par des peines si atroces qu’on a peine à y croire. Quiconque coupait un chêne et se laissait prendre en flagrant délit, subissait une espèce de talion, car on lui coupait la tête sur la souche, où elle devait rester jusqu’à ce qu’il se formât de nouvelles tiges. Celui qui enlevait l’écorce à un chêne portant fruit, si on pouvait le prendre sur le fait, la loi autorisait à lui ouvrir le ventre, et après lui avoir tiré hors du corps l’intestin, dont on attachait l’extrémité sur la plaie, on lui faisait faire le tour de l’arbre jusqu’à ce que la place écorchée fût entièrement recouverte.

On voit encore dans la forêt de Saint-Germain des chênes auxquels sont attachés des rubans, des fleurs, des statuettes, des couronnes, quelquefois même des flambeaux et de pieuses invocations. En allant aux Loges on rencontre sur la lisière de la forêt, le chêne de Sainte-Geneviève. On cite en outre le chêne de la Vierge, le chêne des Anglais, le chêne de Sainte-Anne, le chêne de Sainte-Barbe, les chênes de Saint-Joseph et de Saint-Fiacre. Leurs légendes seraient difficiles à établir, car ces arbres n’ont pas un grand âge ; mais ils ont remplacé d’autres arbres plus anciens, et comme ils ont la même forme, comme le lierre est remonté à sa place, les traditions se perpétuent. C’est ainsi que ces arbres touchent aux temps païens par le côté même qui semble les en éloigner.

En Bretagne, les bûcherons appellent encore leurs beaux arbres, les arbres de Dieu ; dans la Mayenne, le grand chêne du carrefour est un des plus célèbres monuments de la dévotion populaire. En Seine-Maritime, le chêne d’Allouville est enfoui sous des ex-voto. Son énorme tronc est une chapelle ; au-dessus de ce sanctuaire creusé dans ce que le druidisme avait de plus saint, se trouve une cellule qu’un ermite habiterait, et le tout est surmonté d’un clocher et d’une croix. Au lieu d’être des exceptions, les chênes privilégiés de la forêt de Saint-Germain ne sont que des passages d’une longue histoire.

Voyons maintenant ce que deviennent et à quel sort ont été voués les chênes illustrés par de grands événements, par leurs hauts faits ou par leur caractère. Le fameux chêne d’Autrage, dans l’arrondissement de Belfort, près duquel se rassemblaient autrefois les Partisans, a été abattu en 1858, vendu aux enchères 400 francs, et revendu 600 francs. Vanités de la gloire ! On faisait remonter son origine aux temps druidiques. Il avait 5 mètres de diamètre, et plus de 14 mètres de circonférence à sa base. Une des grosses branches avait 5 mètres de circonférence, une autre 3 mètres 50. Les menues branches ont donné 40 stères de bois façonné, et la bille promettait 126 stères de bois marchand. La cavité du tronc était de 2 mètres environ.

En parcourant la route de Saragosse à Madrid, on voit à 4 kilomètres d’éloignement un chêne vert qui élève sa tête énorme au milieu d’un plant d’oliviers ; il faut, dit-on, quatorze hommes se tenant par la main pour l’embrasser.

Le chêne d’Allouville, dans l’arrondissement d’Yvetot, auquel des historiens et des naturalistes donnent huit à -neuf siècles de durée, existe toujours. Son tronc n’est qu’un tube creusé par les ans ; il n’en reste que l’écorce, et cependant il se couvre chaque année de feuillage et de glands. Depuis 1696 une chapelle est établie dans l’intérieur de cet arbre.

Les assemblées de la Biscaye se tenaient sous un chêne qui s’élève près de la petite ville de Guernica, à 28 kilomètres à l’est de Bilbao. C’est le plus vénéré des monuments naturels de la Péninsule, et les républicains de la Convention, lorsqu’ils pénétrèrent jusque dans la Biscaye, le saluèrent avec admiration et respect en lui rendant les honneurs militaires, et l’appelant le père des arbres de la liberté. Le chêne actuel est un arbre corpulent, descendant direct du chêne primitif, car on conserve toujours à côté de l’arbre un ou deux rejetons destinés à le remplacer quand l’âge l’aura fait succomber.

Le dernier, tombé de vieillesse le 2 février 1811, existait, d’après la tradition, depuis le milieu du quatorzième siècle. C’était sous son ombre que les rois catholiques, Ferdinand et Isabelle, assis sur le banc de bois qui en entourait le tronc, avaient juré de maintenir les fueros basques. Dans les temps anciens, cinq hérauts montaient dans, les branches du chêne, et sonnant de leurs trompes, convoquaient les Biscayens à la calzarsa ou assemblée générale. Les délibérations eurent lieu d’abord sur ce banc de bois ; puis la population étant devenue plus grande et ses délégués plus nombreux, on abandonna peu à peu la coutume patriarcale, et les assemblées se firent dans l’ermitage de Nuestra Senora de la Ansigna, très ancien sanctuaire, situé tout auprès du chêne. Aujourd’hui il s’est élevé à côté de l’ermitage un vaste édifice. Le vieux chêne est loin d’être abandonné ; un trône magnifique se dresse sous l’arbre vénéré. L’arbre et le trône sont entourés d’une grille de fer.

Il y a plus d’un chêne célèbre en Grande-Bretagne. On sait que Charles II, après la bataille de Worcester, ne dut son salut qu’à la vitesse de son cheval, et qu’ayant atteint Boscobel-Grové, en Shropshire, il se réfugia dans l’épais feuillage d’un vieux chêne énorme, qu’on appela depuis chêne du roi Charles. Les hommes qui poursuivaient le prince choisirent précisément l’ombrage de ce chêne pour y bivouaquer, tandis que le malheureux Charles y était encore caché.

Quant au Fairlop Oak, le chêne de la forêt de Hainault en Essex, c’était le rendez-vous de chasse de nombreux monarques, et sous le feuillage de cet arbre vénérable il se tient encore une très belle foire annuelle.

En fait d’autres chênes fameux, on comptait le chêne de Herne le Chasseur, qui s’élevait près Elisabeth’s Walk, dans Horne Park, au fond de la forêt de Windsor. Les restes de cet arbre ont été abattus en 1863. Une partie du tronc était tombée vingt ans auparavant, et on l’a conservée soigneusement depuis au château royal de Windsor. Pour préserver les restes de cet arbre, on les avait entourés de pieux, à l’un desquels était placée l’inscription suivante, tirée des Joyeuses commères de Windsor, de Shakespeare, et gravée sur une plaque de cuivre :

C’est une vieille histoire que Herne le Chasseur,
Autrefois l’un des gardes de la forêt de Windsor,
Pendant tout le temps de l’hiver, et toujours à minuit
Se promène autour d’un chêne.

Une légende se rattachait à cet arbre. Herne avait été garde-chasse durant la seconde partie du règne d’Elisabeth, Ayant commis un méfait par suite duquel il perdit son emploi, il se pendit à ce chêne. Depuis ce temps, on dit que l’ombre de Herne revient chaque nuit. Toutes les horreurs de cette légende ont été retracées dans un roman d’Harrisson Ainsworth qui a pour titre le Château de Windsor. Un plan de la ville et du château de Windsor, publié à Eton, en 1742, indique l’arbre et lui donne le nom de chêne de Falstaff.

(D’après « Musée universel », paru en 1877)

 

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Quand le monde paysan est à bout de nerfs

Posté par francesca7 le 31 janvier 2015

 
 
téléchargement (2)Délocalisations de productions, concurrence à bas coût social au sein de l’UE, excès de normes, image dégradée : les agriculteurs diront leur ras-le-bol dans les rues le 5 novembre

C’est l’histoire du premier kilo de pomme de terre (primeur) déterré cette année en France des sols fertiles du Sud-Ouest le 6 juin. Prix proposé au producteur : 20 centimes. Prix en rayon dans un hypermarché à Angers et Lyon, les deux villes test : 1,20 €. Quinze jours plus tard, le tarif imposé au paysan a chuté à 8 centimes. L’Égypte, la Belgique, la Grèce ont abondé le marché. Les cours s’effondrent. Les producteurs français sont contraints d’enterrer des milliers de tonnes pour soutenir les cours. Le prix en rayon à Angers et Lyon n’a lui baissé que de deux centimes (1,18 €).

Patates enterrées
« La pomme de terre alsacienne, champenoise ou lorraine qui arrive deux mois plus tard n’a aucune chance. Et on a aussi jeté des tomates. Comment le producteur de tomates français peut-il lutter avec sa palette quand les centrales d’achat des hypermarchés se concertent pour acheter un cargo du Maroc, d’Espagne, voire de Pologne ? Il leur permet ensuite d’imposer leur prix à 0,20 € le kilo pour les fournisseurs français » dénonce Raymond Girardi, secrétaire général du syndicat agricole Modef.

L’histoire de ces pommes de terre et de ces tomates jetées illustre les maux et malaises de l’agriculture française en 2014. La guerre des prix dans l’agroalimentaire avec la grande distribution, l’arrivée massive de produits d’importation low cost, la machine à réglementer qui multiplie les contraintes administratives et environnementales dépriment les 610 000 exploitants de la première puissance agricole d’Europe. Rétrogradée de deuxième à cinquième sur le marché mondial. En plus, cette année toutes les productions, toutes les régions, sont sinistrées.

Concurrence discount
Comme l’industrie dans les années 1980, les produits alimentaires subissent la mondialisation. Les poulets thaïlandais et brésiliens arrivent 25 % moins cher que ceux de Bretagne. Comme les tee-shirts du Bangladesh, conditions de production et salaires expliquent la différence que ne compensent pas les taxes.

Mais la concurrence européenne provoque autant de dégâts. Dans les abattoirs allemands, où le salaire horaire est à 5,20 € (8,5 en 2017), la viande découpée sort à des prix inférieurs de 17 % à 22 % par rapport à un établissement français. Le nouveau conquérant agricole, la Pologne, très en retard en 2005, prend de l’avance : ce pays compte 6 000 unités de méthanisation en bout d’étable contre 50 en France qui permettent au paysan de traiter nitrates et rejets en revendant de l’énergie !

images (2)Face à ces concurrents qui organisent leur filière autour de 3-4 grandes productions pour être ultra-compétitifs sur le marché mondial, l’agriculture française avec sa grande diversité de production et ses petites coopératives ne peut s’aligner lors des grands appels d’offres des hypermarchés ou de la restauration collective : 75 % de la viande et des légumes consommés dans les six milliards de repas servis par les trois grands de ce secteur (Elior, Sodexo, Compass) ne sont pas « made in France ». « Si les grandes surfaces et les consommateurs pouvaient être plus patriotes » dit Thomas Diemer, le président des jeunes agriculteurs.

Désamour du pré
Il part en chasse contre l’excès de normes. Trois cents nouvelles en quatre ans : « La paperasserie ne décourage pas seulement les plus âgés. Les jeunes n’en peuvent plus de passer leurs dimanches à remplir des papiers et à calculer le coût des emprunts sur la prochaine mise aux normes d’une installation ». Les discours qui les montrent du doigt comme pollueurs, les modes du végétalisme… ajoutent un sentiment d’injustice sociale aux difficultés économiques. Le bonheur n’est pas dans le pré.

Pascal Jalabert
Le Bien Public

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