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Une histoire de goût Fauchon, Hédiard, etc.

Posté par francesca7 le 29 janvier 2015

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téléchargement (2)Ce qui fait le succès de l’épicerie fine à la française

Distributeurs de produits culinaires d’exception, proposant un choix riche et rare provenant aussi bien du terroir le plus classique que des pays les plus exotiques, les épiceries fines fournissent à une clientèle aisée le fleuron du luxe culinaire. Secteur de niche, réservé à des consommateurs exigeants, le marché sait s’adapter aux évolutions de la consommation tout en restant garant d’une certaine gastronomie à la française. Identité forte, savoir-faire historique et stratégie marketing oscillant entre tradition et contemporanéité : telles sont les clefs du succès des grandes épiceries parisiennes.

 

Place de la Madeleine, le Bon Marché rive gauche : deux lieux synonymes de trois adresses qui résonnent aux oreilles de tout gourmet averti. Hédiard, Fauchon, la Grande Epicerie : ces maisons parisiennes sont les figures de proue de l’épicerie fine à la française. Avec un chiffre d’affaires estimé à 5,1 milliards d’euros en 2011, le secteur s’assure une place confortable dans les dépenses des Français et se ménage une croissance stable qui prévoit de se prolonger jusqu’en 2015, malgré la crise et la baisse de la consommation. Il faut dire que l’épicerie fine et l’alimentaire haut de gamme se détachent des simples courses alimentaires réalisées au quotidien : plus qu’un besoin, elles contentent un achat plaisir. “L’épicerie fine propose à la fois un produit et une ambiance, explique Alexandre Boutoille, directeur de la Grande Epicerie de Paris, fleuron culinaire du groupe LVMH. La crise notamment a eu un impact fort sur les modes de consommation : l’achat de produits alimentaires haut de gamme est devenu un dérivatif.” Les clients sont loin du besoin alimentaire, ils sont là pour le plaisir de regarder et de s’offrir un produit d’exception. Ce que confirment les enquêtes satisfaction menées par l’épicerie située rive gauche. 95 % de la clientèle disent ainsi “éprouver du plaisir” en faisant leurs courses à la Grande Epicerie. Au-delà du produit, l’enseigne vend en effet une expérience magasin, axée sur l’hédonisme. Une valeur phare, mise en avant également par Hédiard. “Nos clients viennent acheter nos produits dans une double optique : faire plaisir et se faire plaisir”, confirme Jean-Guillaume Marquaire, responsable marketing de la maison à la signature rouge et noire. Cette notion de plaisir partagé se retrouve dans les offres cadeaux que proposent les grandes épiceries fines. Corbeilles de produits, paniers de dégustation, pour les particuliers et les entreprises, sont en effet un créneau porteur pour ces enseignes.

“En ayant fait le choix du multispécialisme, Fauchon s’est constituée comme une marque de cadeaux idéale”, indique quant à elle Isabelle Capron, directrice générale de Fauchon.

Au-delà de ce type d’offre, l’univers de l’épicerie fine se dessine surtout autour des identités de marques fortes portées par les maisons emblématiques du secteur. Des univers de marque retravaillés et accentués face aux évolutions du marché. “A la fin des années 1990 le paysage de l’alimentaire a connu de grands bouleversements”, observe Isabelle Capron. Jusqu’à cette date, les deux grandes maisons de la place de la Madeleine avaient la mainmise sur le marché parisien. Or sont soudain arrivés de nombreux acteurs, tous sur des domaines différents. Monoprix et Picard qui modifiaient la façon de cuisiner, Lafayette Gourmet qui, dans la lignée de la Grande Epicerie, faisait évoluer l’approche de l’alimentaire ou encore les spécialistes et nouveaux créateurs comme Pierre Hermé qui ont changé la donne. Le tout en parallèle d’un mouvement de masse premium dans les Monoprix et autres Carrefour Market. Les grandes marques historiques ont alors pris un coup de vieux. “Reste que leur réputation était intacte, avec une image puissante et prestigieuse”, tient à souligner Isabelle Capron.

Une histoire…

images (8)Fauchon, créé en 1886, avait besoin d’un nouveau souffle. Le propriétaire Michel Ducros le lui a apporté avec une toute nouvelle stratégie marketing lancée en 2004, après que l’enseigne a frôlé la faillite en 2003. “L’atout de l’enseigne a été son potentiel de marque : Fauchon est perçu par la clientèle comme une grande marque de luxe appartenant au patrimoine français, telle une grande maison de couture”, explique la directrice. La métamorphose de l’enseigne s’est alors déroulée autour de grands axes, renouvelant l’identité Fauchon dans une ultra-contemporanéité, nouvelle sur le secteur. “Nous avons choisi les couleurs noir, blanc et rose fushia pour moderniser la marque et la faire repérer par les nouvelles générations”, décrypte Isabelle Capron. Du logo au packaging en passant par l’esthétique même des produits, l’enseigne s’est positionnée comme leader moderne de la gastronomie à la française. “Nous nous sommes ainsi recentrés autour de trois axes : le luxe, la modernité et l’origine France.” De l’autre côté de la place de la Madeleine, l’autre maison emblématique fondée en 1854, axe quant à elle sa stratégie de marque autour de l’authenticité. “Cette valeur phare est le fil conducteur historique du développement de la maison”, affirme Jean-Guillaume Marquaire. Autre signe distinctif de l’enseigne : la découverte. “Ferdinand Hédiard a fondé sa maison en faisant découvrir aux Parisiens les fruits et autres produits exotiques et Hédiard reste fidèle à cette tradition de découvreur de saveurs.” La marque mise ainsi sur la continuité de la qualité et l’idée d’une offre des produits d’exception perpétuée au fil du temps. Quant à la Grande Epicerie de Paris, l’enseigne a un positionnement tout à fait différent, de par sa nature historique. Le Bon Marché a créé une épicerie fine en 1923, qui prendra le nom de Grande Epicerie de Paris en 1978. “La Grande Epicerie est le fruit d’une alchimie entre les produits, le savoir-faire des hommes et le lieu”, se plaît à raconter Alexandre Boutoille, le directeur de l’enseigne. Très ancrée dans son quartier chic du VIIe arrondissement de Paris, l’épicerie distribue à la fois des produits de distribution classique ainsi que des produits haut de gamme, dans une logique de commerce de proximité de luxe. “Nous touchons à la fois une clientèle de proximité mais également une clientèle étrangère qui représente entre 15 et 20 % de notre clientèle, indique Alexandre Boutoille. Depuis deux, trois ans nous constatons également une ouverture vers une clientèle rive droite avec des clients réguliers occasionnels.” 

Le profil de cette clientèle est majoritairement constitué de CSP+, même si certaines enseignes captent de plus en plus une clientèle au pouvoir d’achat moins élevé, qui se rend dans ces épiceries fines pour s’offrir des petits plaisirs. Certains ont par ailleurs une politique de développement à l’international. C’est le cas de Fauchon, qui réalise 80 % de ses ventes en dehors du marché français. “Si nous sommes une marque d’origine française, avec un magasin emblème à Paris, nous avons à cœur de nous positionner comme un exportateur des goûts français dans le monde”, souligne Isabelle Capron. L’enseigne travaille ainsi sur des tendances alimentaires mondiales. “Le sucré est ainsi un grand dénominateur commun dans le monde : il est plus transversal, explique la directrice générale. Il y a des produits extrêmement régionaux, comme le foie gras, et d’autres, mondiaux comme la pâtisserie ou le chocolat…” Ainsi, la confiserie représente 18 % du chiffre d’affaires de la maison. Fauchon travaille ainsi sur des catégories de produits et de concepts qui ont une résonance internationale. Dans la même lignée, la Grande Epicerie fait la part belle aux produits étrangers. “Cette notion est très importante”, note Alexandre Boutoille qui explique que les consommateurs voyagent de plus en plus et ont un esprit plus ouvert sur l’extérieur, notamment en matière de gastronomie. “Nos clients ont envie de retrouver dans leur épicerie fine des produits spécifiques glanés au fil de leurs voyages.”

Les tendances

images (9)Savoir repérer et devancer les grandes tendances de la gastronomie, comprendre les évolutions des modes de consommation tout en ayant les ressources et le savoir-faire pour dénicher les produits les plus exceptionnels qu’offrent les producteurs : tel est le défi de l’épicerie fine. Parmi les tendances prégnantes du moment, les enseignes sont toutes d’accord pour souligner l’importance grandissante du retour aux sources et de l’émergence des produits du terroir. “Avant la crise, les consommateurs étaient plutôt séduits par la cuisine facile, surtout à Paris, analyse Alexandre Boutoille. Suite à la crise nous avons observé un retour aux valeurs de la gastronomie française : cela s’est traduit par un engouement pour des produits bruts à cuisiner, ainsi qu’un développement des produits d’assaisonnement.” Analyse que partage Jean-Guillaume Marquaire chez Hédiard : “Nous avons observé une demande accrue d’un retour à des valeurs fortes comme l’authenticité.” Une demande de fond traduite par l’essor du bio ou de ce que l’on appelle le “nouveau terroir”. Cette évolution s’est accompagnée d’un envol très net du volet santé, avec ce que les analystes qualifient de “trend healthy” : les consommateurs se tournent ainsi vers le mieux manger, en achetant des produits bons pour leur santé et en privilégiant la provenance et la qualité des ingrédients et des recettes. “Les consommateurs portent une attention particulière à l’environnement et à leur propre bien-être, et cela passe désormais par la gastronomie”, confirme Alexandre Boutoille. Dans cet esprit, Fauchon développe par exemple des thés “bien-être” avec des composants minceur et beauté… “Nous proposons des produits également moins gras, moins sucrés et moins salés”, indique Isabelle Capron. Autre tendance émergente : le service traiteur. Qu’ils prennent le nom de “take away”, de prêt-à-manger ou encore de “snacking chic”, les plats à emporter deviennent le prêt-à-porter de l’épicerie fine, avec des recettes inédites. “Chez Hédiard ce service est développé depuis les années 1990, mais reste une activité saisonnière, qui connaît son essor lors des fêtes de fin d’année”, commente Jean-Guillaume Marquaire.

 

Le sourcing

Pour dénicher ces tendances et développer tous les jours de nouveaux services et produits, les équipes sont conséquentes. “Nous comptons plus de 370 salariés sur le site”, confirme Alexandre Boutoille. Avec en tout une soixantaine de métiers au sein de la maison. “Il est essentiel de montrer le savoir-faire de la Grande Epicerie, que ce soit par rapport à la sélection des produits et au savoir-faire des collaborateurs.” Pour ce faire, une armada de sélectionneurs, dégustateurs, équipes marketing et cuisiniers collabore. “En outre, nous voyageons le plus possible et participons à des salons internationaux afin de trouver de nouveaux produits, explique Alexandre Boutoille. Reste qu’il est difficile de mettre la main sur un produit exclusif face à la concurrence”, admet-il. Le sourcing, ou la recherche des producteurs et produits répondant le mieux aux exigences des épiceries fines sont devenus des pôles essentiels. Les chefs chez Fauchon sont ainsi formés dans des écoles de chefs, et travaillent avec des batteries de dégustateurs. Le directeur de la gastronomie à la Grande Epicerie, Jean-Jacques Massé, est meilleur ouvrier de France. Sous les ordres de ces chefs, les équipes élaborent et développent des recettes exclusives, propres à chaque maison. “Par ailleurs nous développons des gammes et produits spécifiques : nous avons par exemple une unité de conditionnement de thé pour maîtriser nos recettes de thé parfumé”, rappelle Isabelle Capron chez Fauchon. Chez Hédiard, fortement sollicité par les producteurs, un travail d’audit qualité méticuleux est mené à chaque demande, afin de déterminer lesquels de ces produits auront le privilège d’être distribués par la maison. Les épiceries fines ont ainsi le triple rôle de producteur, sélectionneur et éditeur.

 

Autre point commun des grandes enseignes : le choix très large qu’elles proposent. “Hédiard propose plus de 5 000 références, réparties selon de grands univers tels le fruit ou encore la cave”, explique par ailleurs Jean-Guillaume Marquaire. Quant à la Grande Epicerie, ce sont plus de 25 000 références qui sont présentées. Ainsi se côtoient au sein de l’enseigne des stands traditionnels qui mettent en avant un savoir-faire, comme la boucherie ou la boulangerie, et des stands d’épicerie fine tels que la confiserie ou les épices.

Autre paramètre essentiel : l’esthétique. Chez Fauchon on mise ainsi beaucoup sur la valeur ajoutée du packaging et de l’emballage, “la trace de la marque restante une fois le produit consommé”. L’épicerie fine porte également une attention particulière à la façon dont le produit est présenté dans les vitrines. “Nous proposons un voyage sensoriel, des produits d’exception dans un environnement d’exception avec un service de qualité.”

e-commerce, ou pas ?

images (10)L’importance et la richesse de l’environnement dans lequel sont proposés ces produits les ont d’ailleurs longtemps prédisposés au mode de distribution de l’alimentaire haut de gamme. D’où les nombreuses questions soulevées par la nouvelle voie offerte par l’e-commerce. Les enseignes d’épicerie fine sont en effet partagées sur ce sujet, oscillant entre une approche réfractaire et un enthousiasme réel face aux opportunités apportées par Internet. Ainsi à la Grande Epicerie, qui a lancé son site de vente en ligne il y a deux ans, on reconnaît volontiers qu’avec une sélection de produits limitée à 400 références, l’activité reste anecdotique. “Mais nous avons des projets de développement à l’avenir”, souligne Alexandre Boutoille. De même, chez Hédiard, Internet est loin d’être une priorité. “Par rapport à la tendance du marché, il s’agit encore d’un canal de distribution qui a besoin de temps pour arriver à maturité”, estime Jean-Guillaume Marquaire. Chez Fauchon, le positionnement est tout à fait différent. “L’une des expressions concrètes de la stratégie de luxe alimentaire contemporain est de s’adapter aux modes de consommation”, rappelle Isabelle Capron.

 

Il était impensable pour la marque d’ignorer l’e-commerce, qui est entre autres un canal idéal pour s’adresser à une nouvelle génération de clients. “Par ailleurs, étant donné que Fauchon n’est pas disponible partout en France, le site répondait à cette nécessité d’être présent.” Ainsi l’enseigne pratique le e-commerce de façon décomplexée avec 1 000 références en ligne, et un site qui connaît une croissance de 40 % et qui représente aujourd’hui 5 % du chiffre d’affaires du magasin de la Madeleine. “Par ailleurs la marque peut être perçue comme intimidante : l’idée du site Web est de fournir une expérience qualitative, tout en rendant plus abordable le luxe alimentaire”, souligne la directrice. Garder son exclusivité sans que la marque ne soit pour autant excluante : une vision de l’épicerie fine qui tente de s’adapter aux évolutions du marché et des consommateurs avec les mêmes armes que le secteur du luxe en général.

Source de l’article http://www.lenouveleconomiste.fr/lesdossiers/fauchon-hediard-etc-une-histoire-de-gout-12056/

 

 

Publié dans Epiceries gourmandes, FONDATEURS - PATRIMOINE, Paris | Pas de Commentaire »

ARBRES FRUITIERS A FRUITS PROPRES AUX BOISSONS FERMENTÉES

Posté par francesca7 le 29 janvier 2015

 

images (4)Les espèces principales qui appartiennent à ce groupe sont, en France, la vigne, le pommier et le poirier.

Vigne. Cet arbre paraît originaire de l’Asie comme la plupart de nos végétaux alimentaires les plus utiles. Dès la plus haute antiquité, on le trouvait à l’état sauvage en Sicile et en Italie ; mais ce furent les Phéniciens qui en introduisirent la culture, d’abord dans les îles de l’Archipel, dans la Grèce, puis en Sicile et en Italie. Nous voyons dans la Bible que la Palestine renfermait d’excellents vignobles, entre autres ceux de Sorec, de Sébama , de Jazer, d’Abel et de Chelbon. A l’époque de la guerre de Troie, les Grecs tiraient déjà un profit considérable de leurs vins, et particulièrement de ceux de Maronée, de Cos, de Candie, de Lesbos, de Smyrne et de Chio. En se rapprochant des contrées moins brûlantes, les produits de la vigne se sont progressivement améliorés. Le climat tempéré la France est assurément le plus favorable à la production des bons vins : aussi cette culture y a-t-elle pris un développement tel qu’elle occupe aujourd’hui une surface de 2 000 000 d’hectares, produit près de 40 000 000 d’hectolitres de vin, et occupe le second rang dans l’échelle des richesses territoriales de notre pays.

Il est probable que la vigne était assez anciennement cultivée chez les Gaulois, puisque Domitien en fit arracher tous les pieds, dans la crainte, dit-on, que la passion du vin n’attirât les Barbares. Probus et Julien réparèrent cet acte sauvage en faisant replanter la vigne dans les Gaules.

Quant au raisin de table, lorsqu’on le cultive en plein air dans le centre, et à plus forte raison dans le nord de la France, il n’acquiert souvent qu’une maturité imparfaite et une qualité médiocre, faute d’une chaleur suffisante et assez prolongée pendant l’été. Pour remédier aux circonstances défavorables résultant du climat, on cultive la vigne en treille, et on lui applique une série d’opérations qui ont pour résultat de rapprocher le terme de sa végétation annuelle.

C’est à Thomery, village situé à 8 kilomètres de Fontainebleau, que furent établies les premières treilles, il y a environ cent vingt ans, par un cultivateur appelé Charmeux. Les habitants du pays trouvèrent tant d’avantage à cette culture qu’ils l’étendirent peu à peu jusqu’au point où nous la voyons aujourd’hui. Elle occupe maintenant plus de 120 hectares, et produit, en moyenne, un millier de kilogrammes de raisin. Ce sont les excellents produits de ces treilles que l’on vend à Paris sous le nom de chasselas de Fontainebleau. Du reste, il existe, au château même de Fontainebleau, une treille de près de 1 400 mètres de longueur, qui fut créée il y a environ un siècle, et restaurée en 1804, sous la direction de M. Lelieur.

Le pommier commun et le poirier commun ont une importance presque aussi grande que celle de la vigne ; un grand nombre de nos départements trouvent dans leurs abondantes récoltes des produits alimentaires bien précieux, tant pour la table que pour les boissons (cidre, poiré) que l’on en extrait. Ils donnent un bois très recherché, soit pour le chauffage, soit pour la gravure en relief, la menuiserie et l’ébénisterie. On peut affirmer, d’après les divers auteurs qui se sont occupés de ces recherches, que ces deux arbres ont été trouvés à l’état sauvage, tant dans les parties tempérées de l’Asie que dans celles de l’Afrique et de l’Europe.

Quant à la préparation d’une boisson fermentée avec les dit pommier et du poirier, elle parait remonter à la plus haute antiquité dans l’Asie mineure et en Afrique. Les Hébreux l’appelaient sichar, nom que la Vulgate a traduit par celui de sicera, qui a une certaine ressemblance avec celui de cidre. Il paraît que les Grecs et les Romains ont aussi fait du vin de pomme. Dès 587 on voit, d’après Fortunat de Poitiers, le jus fermenté de la pomme et de la poire apparaître sur la table d’une reine de France, sainte Radégonde. Il est probable que l’on en fabriquait depuis longtemps en Gaule. Suivant le savant Huet, évêque d’Avranches, les Normands ont appris cet art des Basques, avec lesquels la grande pêche côtière les mettait en relation. Ce qui est certain, c’est que, dans les provinces du nord de l’Espagne, la culture des arbres à cidre est encore très développée aujourd’hui. Les Capitulaires de Charlemagne mettent au nombre des métiers ordinaires celui de cicerator, ou faiseur de cidre.

La culture des fruits à cidre a presque entièrement atteint, en France, le développement dont elle était susceptible. Arrêtée vers le sud par la culture de la vigne, et vers le nord par la rigueur de la température, elle s’est établie sur une zone du centre de la France et celui de l’extrême nord, où l’orge et le houblon fournissent aux habitants les éléments d’une autre boisson fermentée, la bière.

D’après M. Odolant-Desnos, 36 départements s’occupent de la fabrication du cidre et du poiré. Ils en produisent plus de 8 millions et demi d’hectolitres, qui ont une valeur réelle de plus de 64 millions de francs.

La culture du poirier comme arbre à fruits de table paraît être presque aussi ancienne que celle du poirier à cidre, On sait, en effet, que les Romains cultivaient trente-six variétés de poires dont plusieurs font encore partie de nos collections, mais sous d’autres noms. Une partie notable des noms que portent les diverses variétés de poires sont ceux des localités d’où elles proviennent, ou des individus qui les ont fait connaître. Ainsi la poire de Saint-Germain aurait été trouvée dans la forêt de ce nom ; la virgouleuse vient du village de Virgoulée, près de Limoges ; le bon-chrétien nous a été donné par François de Paule :

L’humble François de Paule était, par excellence
Chez nous nommé le bon chrétien ;
Et le fruit dont le saint fit part à notre France
De ce nom emprunta le sien.

images (6)Quant au pommier, il est souvent question de son fruit dans l’histoire sacrée et dans l’histoire profane. Les hommes les plus célèbres de l’ancienne Rome ne dédaignèrent pas sa culture, et, parmi les vingt variétés que l’on y cultivait, les noms de manliennes, declaudiennes, d’appiennes, indiquaient les personnages qui les avaient fait connaître. La pomme d’api a, sans doute, perpétué jusque chez nous le nom d’un de ces patriciens.

LES FRUITS A PÉPINS
(poiriers, cognassiers, pommiers, orangers, citronniers, grenadiers)

Le cognassier est encore un des arbres fruitiers dont la culture est la plus ancienne. Son nom, chez les anciens (Cydonia) est tiré de celui de la ville de Cydonie, en Crète, près de laquelle il croissait spontanément. Les Grecs avaient dédié son fruit à Vénus, et en décoraient les temples de Chypre et de Paphos. Pline et Virgile font l’éloge de cet arbre, dont les Romains paraissent avoir possédé des variétés moins âpres que celles que nous connaissons. Aujourd’hui on cultive le cognassier surtout pour en obtenir de jeunes sujets destinés à recevoir la greffe d’autres espèces, et notamment du poirier. Toutefois on le cultive encore comme arbre fruitier dans quelques localités du centre et du midi de la France. Dans ces contrées, les fruits sont confits, ou bien on en forme diverses sortes de conserves connues sous les noms de cotignac ou codognac, de pâte de coing, de gelée de coing, etc., et qui sont aussi saines qu’agréables. Les pépins de coing sont également employés à divers usages, à cause du mucilage abondant qui recouvre leur surface.

La célébrité des orangers comme arbres fruitiers remonte aux siècles héroïques et fabuleux. Si l’on se reporte aux temps historiques, on voit, d’après M. de Sacy, que l’oranger à fruit amer, ou bigaradier, a été apporté de l’Inde postérieurement à l’an 300 de l’hégire ; qu’il se répandit d’abord en Syrie, en Palestine, puis en Egypte. Suivant Ebn-el-Awam, cet arbre était cultivé à Séville vers la fin du douzième siècle. Nicolaüs Specialis assure que, dans l’année 1150, il embellissait les jardins de la Sicile. Enfin on sait qu’en 1336 le bigaradier était un objet de commerce dans la ville de Nice.

L’oranger à fruit doux croît spontanément dans les provinces méridienales de la Chine, à Amboine, aux îles Marianes et dans toutes celles de l’océan Pacifique. On attribue généralement son introduction en Europe aux Portugais. Gallesio affirme, toutefois, que cet arbre a été introduit de l’Arabie dans la Grèce et dans les îles de l’Archipel, d’où il a été transporté dans toute l’Italie.

D’après Théophraste, le citronnier ou cédratier existait en Perse et dans la Médie dès la plus haute antiquité, il est passé de là dans les jardins de Babylone, dans ceux de la Palestine ; puis en Grèce, en Sardaigne, en Corse, et sur tout le littoral de la Méditerranée. Il formait, dès la fin du deuxième siècle de l’ère vulgaire, un objet d’agrément et d’utilité dans l’Europe méridionale. Son introduction dans les Gaules paraît devoir être attribuée aux Phocéens, lors de la fondation de Marseille.

Le limonier croît spontanément dans la partie de l’Inde située au delà du Gange, d’où il a été successivement répandu par les Arabes dans toutes les contrées qu’ils soumirent à leur domination. Les croisés le trouvèrent en Syrie et en Palestine vers la fin du onzième siècle, et le rapportèrent en Sicile et en Italie.

Les diverses espèces d’orangers sont des arbres qui, dans le midi de l’Europe, peuvent atteindre une hauteur de huit à neuf mètres. Naguère encore ils étaient l’objet d’une culture assez importante, soit pour leurs feuilles employées sous forme d’infusion, soit pour leurs fleurs dont on fait l’eau de fleurs d’oranger, soit enfin pour leurs fruits qui sont servis sur nos tables, et dont on extrait aussi des huiles essentielles et de l’acide citrique.

Mais depuis peu de temps une maladie spéciale, dont la cause est complètement ignorée, a envahi les orangers de la plaine d’ Hyères, et en a fait succomber plus des trois quarts. La plupart de ceux qui survivent sont atteints de la maladie et périront avant un an ou deux. Dans toute cette plaine, qui a une étendue d’environ 68 hectares, et qui, régulièrement plantée à 4 mètres en tous sens, comprend 42 800 pieds d’orangers de tout âge, on en compterait à peine un dixième tout à fait sains. L’opinion générale des agriculteurs est que ce faible reste aura le sort des autres. Depuis deux ans, ces arbres leur servent de bois de chauffage.

La culture de l’oranger disparaîtra bientôt de la plaine d’Hyères, si le mal continue ses ravages le remède à lui opposer ne saurait être immédiat. Il est impossible de replanter maintenant ; quelques propriétaires l’ont tenté, et déjà leurs jeunes arbres périssent attaqués de la maladie. Il est nécessaire qu’un certain laps de temps s’écoule avant que l’on songe à mettre de nouveaux orangers à la place des anciens. M.-V. Rendu, inspecteur général de l’agriculture, auquel nous empruntons ces détails, a décrit avec soin les deux maladies distinctes dont les orangers d’Hyères lui paraissent atteints. Il pense que les germes pestilentiels de ces maladies doivent être détournés au moyen d’un changement radical de culture. « Transformer en prairies arrosables les jardins d’oranger, ou les convertir en jardins fruitier ou maraîchers, dont les produits s’élèveraient à plus de 600000 francs par an à Hyères, serait, dit-il, une bonne opération. »

images (7)Originaire de l’ancienne Carthage, d’où il fut importé en Italie par les Romains, lors des guerres puniques, le grenadier s’est répandu dans tout le midi de l’Europe, où il est aujourd’hui cultivé comme arbre d’ornement, pour faire des haies d’une grande solidité, on comme arbre fruitier, à cause de la saveur douce, légèrement acidule, de la pulpe qui entoure chacune des semences.

Le grenadier supporte difficilement les hivers du nord de la France. Il peut fleurir et fructifier dans le centre, s’il est placé en espalier, aux expositions les plus chaudes ; mais ses fruits ne mûrissent complètement que dans le midi.

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Au Prieuré de Saint-Thibault

Posté par francesca7 le 29 janvier 2015

 

250px-Prieuré_Saint-Thibault_-_Voûte_du_choeur_-1Situé dans l’Auxois, à proximité de Vitteaux et sur le territoire de la commune du même nom, le prieuré de Saint Thibault est un témoignage du développement monastique en Bourgogne durant les xie, xiiie et xive siècles. L’église fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1840.

Historique

Créé à la fin du xie siècle et dédié à Notre Dame, le prieuré de Saint-Thibault-en-Auxois naît de l’abbaye bénédictine Saint-Rigaud, de type érémitique, sise dans le Brionnais. Celle-ci, par la médiation de l’évêque d’Autun, Aganon de Mont Saint Jean, fut fondée en 1071 sur un ermitage déjà existant, par la bulle du cardinal Pierre Damien au nom du pape Alexandre II, deux partisans actifs de la réforme grégorienne. Les partenaires laïcs en furent les seigneurs locaux de la famille des Bosonides, souche parentale de Saint Thibault, très présente dans la région (Abbaye de Charlieu, Autun). Fondation confirmée quelques années plus tard par Grégoire VII, le réformateur de l’Eglise du xie siècle. En 1251 Innocent IV assouplit la Règle de l’abbaye érémitique.

Le plus ancien texte conservé concernant le prieuré de Saint-Thibault, en Auxois, date de 1249. On ne sait rien de précis sur la translation dans cet Auxois giboyeux du xiiie siècle des reliques de Saint Thibaut (ouThibaut de Provins), jeune saint du xie siècle de Champagne bourguignonne, ni à quelle date exacte celles-ci arrivèrent là (deux côtes) ni par qui elles furent apportées pour honorer le prieuré Notre-Dame de Fontaine, près saint-Beury, en Auxois, pour faire démarrer un pèlerinage d’envergure (changement de nom du village en « Saint-Thibault ») par le culte rendu à ce célèbre guérisseur thaumaturge, comme aux Blaise de Sébaste, Gilles l’Ermite, saint-Beury, autres célébrités du sanctuaire qui attiraient là, sur la route de Compostelle, foules, pélerins, ménestrels . Ce sont les éléments du décor de l’extraordinaire église prieurale actuelle Notre-Dame de Saint-Thibault qui permettent de supposer que la dédicace de celle-ci fut adressée à ce damoiseau de la famille de Champagne, pèlerin de Compostelle, ermite, jeune prêtre, jeune moinecamaldule la dernière année de sa vie (1066), canonisé en 1073 par le pape Alexandre II à la demande du Cardinal Pierre Damien, ces deux hommes contemporains de saint Thibault, dont ils connaissaient l’apostolat dans l’ermitage de Vicence (Italie). Et, au même moment, le bourguignon Hugues de Semur-en-Brionnais, l’abbé de Cluny, pouvait jeter un regard amusé sur la jeune abbaye Saint-Rigaud, sa voisine toute fraîche émoulue, en même temps que sur le minuscule prieuré de Fontaine près Saint-Beury, chez les Comtes de Thil, que celle-ci venait juste de fonder au-delà d’Autun, en Auxois, et dont il ne pouvait prévoir, ni même se figurer, le long destin que celui-ci allait être appelé à jouer au long du millénaire, et même outre …

Image illustrative de l'article Prieuré de Saint-ThibaultOnt été conservés des legs faits au prieuré. En 1257, Hugues de Quincy, vicomte de Tonnerre, fait un leg de 40 sous, en 1263, Jean de La Roche-en-Brenil promet 100 sous, puis un autre membre de sa famille fait un don de 5 sous par an. En 1298, c’est le duc de Bourgogne, Robert II, qui prévoit un legs de 100 livres. Guillaume de Bourgogne-Montagu lègue 60 sous viennois en 1299. Puis en 1323, la duchesse Agnès de France prévoit de donner 100 sous dijonnais.

La seigneurie de Fontaine-Saint Thibault appartenait à une branche de la maison de Thil, mais en 1270, Hugues de Thil l’engage pour 1000 livres au duc de Bourgogne alors régnant Hugues IV (1218-1272), sûrement l’initiateur du mouvement pèlerin à saint Thibault avec son épouse Béatrice de Champagne, fille de Thibaut le Chansonnier, comte de Champagne et roi de Navarre. Les ducs en resteront les seigneurs jusqu’en 1310. C’est surtout la noblesse locale qui participa à sa construction après les ducs de Bourgogne. On a d’autres documents mentionnant des dons de la famille ducale en 1345, 1372, 1375.

Le prieuré bénéficie donc à l’origine du soutien des puissants seigneurs de Thil et connaît, à partir du xiiie siècle, une réelle importance avec l’arrivée de reliques de Saint Thibaut de Provins, qui en font le lieu d’un pèlerinage réputé, remarquablement enjolivé et développé par l’architecture, la sculpture et la peinture de l’église prieurale à partir de 1272 par le duc de Bourgogne Robert II (1272-1306), fils d’Hugues IV, son épouse Agnès fille de Saint Louis et leur descendance directe.

Ces différentes dates permettent de préciser les campagnes de construction du bâtiment tel qu’il subsiste :

  • bras nord du transept, vers 1200,
  • portail nord, vers 1260,
  • chapelle Saint-Gilles sur le bras nord du transept, vers 1290,
  • chœur, au début du xive siècle,
  • prolongement d’une travée droite de la chapelle Saint-Gilles vers le transept et les voûtes du chœur, au xve siècle,
  • reconstruction de la nef et du clocher au xviiie siècle.

Son essor décline au xive siècle, du fait des difficultés financières de l’abbaye mère et des troubles de la guerre de Cent Ans. Au xve siècle, il n’y a aucune trace de donation. Puis, à partir de 1540, le prieuré est déserté et l’église sert pour le service paroissial.

Au Prieuré de Saint-Thibault dans EGLISES DE FRANCE 1024px-Saint-Thibault_-_Retable_2La décadence s’accélère avec l’instauration de la commende au xvie siècle. En 1616, des réparations sont nécessaires. Des réparations sont faites en 1682. Puis un orage détruit la charpente et les vitraux du chœur en 1701. En 1712, une partie de la nef s’écroule ne laissant couverts que le chœur et le sanctuaire. En 1723, on commence à entreprendre la restauration de l’église sous la direction de Charles Élie Le Jolivet, architecte et voyer de Dijon, grâce aux résultats d’une loterie. Un incendie se déclare en 1728, l’effondrement d’une autre partie de la nef en 1734. Finalement, en 1736, le clocher s’effondre. Jolivet propose alors de démolir le prieuré et d’en reconstruire un nouveau.
C’est le prieur de l’époque, Charles-François Piget, qui refuse de démolir et souhaite garder les anciennes parties subsistantes. Un autre architecte est alors choisi : Jean-Baptiste Caristie, de Saulieu. Le devis des travaux est présenté en 1748 à l’intendant de Bourgogne qui l’accepte en 1750. Le premier acompte est payé en 1752. Il conserve le chœur, la chapelle Saint-Gilles sur le bras nord du transept, le portail et reconstruit la nef et le clocher.

Remarqué par Prosper Mérimée, le prieuré fait l’objet d’une restauration en 1844 par Eugène Viollet-le-Duc. Les travaux sont faits entre 1848 et 1850.

Une nouvelle restauration de l’église a eu lieu en 2010 et 2011 sur l’extérieur du chœur. La toiture est refaite et les murs sont nettoyés.

Architecture

L’église comporte sur le côté nord un remarquable portail du xiiie siècle, avec une statue de saint Thibaut en son centre, revêtu d’habits sacerdotaux, surmontée de scènes de la vie de la Vierge (Dormition, Assomption, Couronnement). Les quatre statues qui l’encadrent sont identifiées comme étant des représentations de l’adolescent Thibault, de son mentor Gauthier, de sa mère Willa et de son arrière-grand-oncle Thibault, archevêque de Vienne (957-1101), qui prophétisa très à l’avance la naissance du saint (lecture de droite à gauche). Les niches du bas, dégradées, ont pu représenter au xiiie siècle et suivants la famille ducale de Bourgogne qui lança la construction de la nouvelle Prieurale, dédiée à saint Thibault, l’actuelle, c’est-à-dire les ducs Hugues IV et Robert II et leurs épouses respectives Béatrice de Champagne et Agnès de France.

L’abside de la nef, datant de la fin du xiiie siècle, est un chef d’œuvre du style gothique avec quatre élévations décorées de fines colonnettes.

L’autel est surmonté de retables en bois du xive siècle. Un gisant du xiiie siècle est identifié comme celui de Guy de Thil.

La chapelle Saint-Gilles abrite une grande chasse de saint Thibaut du xive siècle, qui a notamment connu les dévotions de la reine Jeanne, épouse de Jean le Bon, et de la duchesse de Bourgogne Marguerite.

 

 

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