Des chats de gouttières partout
Posté par francesca7 le 27 janvier 2015
Le chat de gouttière vit de façon plus ou moins indépendante des humains mais il se distingue du chat errant, ou chat haret, qui est retourné tout à fait à l’état sauvage.
Le chat de maison est souvent confondu avec le chat de race european shorthair, plus communément appelé européen. Il existe en Europe de nombreux chats de gouttière dont la morphologie ressemble à celle de l’european shorthair pour les néophytes. Cette confusion se retrouve pour d’autres races, un chat gris uni étant improprement appelé« chartreux » ou un colour point « siamois ».
Les chats aiment se promener sur les hauteurs. Il n’est pas rare que des chats se promènent, se rencontrent, voire copulent dans lesgouttières des maisons. Les chatons nés de ces rencontres, dont on ne connaît pas le père, ont pris le nom de chat de gouttière.
Par extension on appelle chat de gouttière tout chat dont on ne connaît pas avec certitude les ascendants.
Les origines du chat de gouttière sont celles du chat domestique de façon générale. On ne connaît pas de façon certaine l’origine du chat domestique actuel mais il est probablement le fruit de croisement entre le chat orné asiatique, le chat sauvage africain puis le chat sauvage européen.
Le nom « chat de gouttière » était utilisé par les parisiens pour désigner les chats errants se promenant sur les toits.
Aujourd’hui, en France, la grande majorité des foyers ayant des chats possèdent des chats de gouttière.
Ils sont également autorisés à participer aux expositions sous conditions. Il faut qu’ils soient neutrés (Stérilisation ou castration) et enregistrés auprès d’une association.
Aucun standard n’existe pour le chat de gouttière puisqu’il n’est pas une race et donc n’a aucune caractéristique physique particulière. Toutes les tailles, robes, couleur et variétés existent.
Il n’existe pas non plus de caractère commun aux chats de gouttière. Il est principalement influencé par les conditions de vie, d’éducation et de sevrage.
Un chat de gouttière ou chat de maison est un chat domestique qui n’a pas de race précise. Le chat de gouttière est comparable par analogie au chien bâtard.
A LA RECHERCHE D’UN CHEZ-SOI PUBLIC
Au café de Margaux, «on n’est pas dans le « tout chat ».» Canapés cosy, lumières tamisées, chocolat chaud (du vrai, du lourd, «avec du lait et du chocolat fondu» dixit Margaux). Ambiance intimiste et réconfortante. Un peu comme à la maison finalement. «On retrouve l’esprit de ces cafés, comme Starbucks, où l’on veut retrouver l’esprit familier de notre intérieur mais dans un lieu public», analyse Jérôme Michalon, chercheur au Centre Max Weber à Saint-Etienne et spécialiste des relations humain-animal. «En ville, on n’a ni le temps ni l’espace pour s’occuper d’un chat, mais beaucoup le souhaiteraient. En venant dans ce type d’établissements on a l’intérieur idéal pendant une heure.» D’ailleurs sur son site, le Café des chats ne s’en cache pas, il veut offrir à ses clients un refuge temporaire à la jungle parisienne. Le parallèle avec les bars à sieste est tentant.
Les chats comme objet de notre bien-être ? C’est la source d’une pétition circulant sur Internet, ainsi que les reproches faits, plus tôt dans la semaine, par la Fondation Bardot. Si Margaux s’en défend de façon catégorique, pour Jérôme Michalon «ce n’est pas parce qu’il y a objectification qu’il y a dégradation» de l’animal. L’association Stéphane Lamart soulève quant à elle une autre critique : utiliser les chats pour appâter la clientèle. «Dans ce cas, le chat est public donc la relation de base entre l’humain et l’animal est mercantile, concède le chercheur stéphanois. Il y a sectorisation de la vie du félin. Les coulisses ne font pas partie du concept. Là on va juste caresser les chats ou les observer.» Et pour cause. L’expérience qui implique de changer la litière de Khaleesi, entre la quiche lorraine et le café, attirerait sans doute bien peu d’amateurs.
source : http://www.liberation.fr
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