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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

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Papier d’Arménie, laissez parler la p’tite fumée

Posté par francesca7 le 27 janvier 2015

 
 
250px-Papier_d'ArménieMontrouge. Par beau temps on se repère à l’odeur. Les effluves sucrés, épicés et poivrés conduisent jusqu’à une rue tranquille de Montrouge aux portes de Paris, d’où sort depuis 1885 le Papier d’Arménie.

Car cette petite feuille parfumée 100% Made in France, qui libère tout son esprit en se consumant, ne doit à l’Arménie que son nom – et un petit supplément d’âme inscrit à jamais dans un refrain écrit par Serge Gainsbourg et chanté par Régine.

La recette, tenue secrète (elle est enfermée dans un coffre-fort), évoque les longues caravanes et les grands voyageurs sur la Route de la Soie, aux confins des empires d’Europe et d’Asie, autant que les armoires de grand-mère. Un répertoire exotique et familier à la fois. C’est l’arrière-petite-fille du créateur, Mireille Schvartz, qui veille aujourd’hui au destin singulier du « petit papier ». « Le benjoin », lâche-t-elle pour qualifier la note dominante du papier d’Arménie.

Tout juste consent-elle à citer encore « la vanille », en passant devant les cuves où macère la formule magique imaginée par Henri Rivier, pharmacien voyageur, associé à l’époque à un autre curieux, Auguste Ponsot, qui l’avait entraîné à l’aventure dans les monts d’Arménie. « Ils en ont rapporté le souvenir de ces résines qui brûlaient dans les maisons arméniennes pour les désinfecter », raconte son héritière.

Les petits cahiers rouge foncé de l’arrière-grand-père gardent la mémoire des premiers essais, consignés d’une écriture serrée. Les formules raturées attestent des nombreuses corrections pour parvenir au produit rêvé. Plus tard les deux hommes vont se séparer, mais Henri Vivier va poursuivre l’aventure et trouver de nouvelles déclinaisons, Papier d’Orient, Papier Suprême et Papier Souverain. Il lança aussi des boissons aux fruits, les « Naranjina, essences et jus de fruits » avant de passer aux masques à gaz pendant la Première Guerre mondiale.

Mais seul le Papier d’Arménie a trouvé un destin à travers les siècles, toujours fabriqué selon les préceptes de son inventeur, comme au premier jour. Tout est question de temps dans la tiédeur des ateliers de Montrouge.

Le benjoin
Le benjoin, une résine tirée du Styrax et importée du Laos, macère dans l’alcool à 90°C pendant deux à trois mois. De même pour la formule exclusive composée de « vanille et autres parfums », glisse rapidement Mireille Schvartz, qui infuse simultanément dans des cuves séparées. Ensuite les deux jus sont mélangés et restent en cuve pour quelques semaines supplémentaires.

Seule concession à la modernité, les antiques cuves de cuivre ont cédé la place aux cuves d’inox. En sort un jus brun-rouge, comme caramélisé, « sauvage et fauve » aurait dit Baudelaire s’il l’avait croisé.

Les feuilles buvard sont alors mises à tremper dans la solution une douzaine d’heures au moins (d’où leur teinte), plus si nécessaire, séchées, compressées avant d’être massicotées et pliées en petits carnets de douze feuillets prédécoupés. « A chaque étape on prend le temps », note la patronne : six mois se passent au minimum avant la mise en vente. Un véritable produit de luxe.

L’unique « Arménien » de la bande rejoint l’aventure en 2006 : le parfumeur Francis Kurkdjian (né à Grasse, en bon parfumeur) se présente à l’occasion de l’Année de l’Arménie en France en 2006 et propose une édition spéciale habillée de bleu, rehaussée de myrrhe et d’encens, légèrement boisée. Le succès est immédiat. Pour le coup, « c’est lui qui garde le secret de cette formule » inscrite finalement au catalogue maison.

téléchargementEn 2009, Kurkdjian suggère une version du papier à « La Rose », enrichie d’huiles essentielles de roses cueillies en Iran et en Turquie. Le parfumeur va ensuite se charger de l’adaptation des bougies déclinées pour les trois familles de Papier d’Arménie : « Le benjoin était trop lourd pour la cire, il lui a fallu reconstituer le parfum de la formule », note la directrice avec une pointe d’admiration.

Quand Mireille Schvartz est arrivée en 1993 en succession de sa mère, 4e génération aux commandes, l’entreprise était en train de mourir. « On vendait 250.000 carnets par an, on en fait plus de 2 millions ». Sous sa direction, le Papier d’Arménie a reconquis les cœurs. Aujourd’hui « la plus vieille entreprise de Montrouge » (le brevet trône, encadré dans l’entrée) emploie onze personnes. Mais seules deux en connaissent la formule secrète : la patronne et son chef d’atelier.

(Source : 20 Minutes)Accédez à l’article source

Publié dans ARTISANAT FRANCAIS, Paris | Pas de Commentaire »

Des chats de gouttières partout

Posté par francesca7 le 27 janvier 2015

 

220px-DachhaseLe chat de gouttière vit de façon plus ou moins indépendante des humains mais il se distingue du chat errant, ou chat haret, qui est retourné tout à fait à l’état sauvage.

Le chat de maison est souvent confondu avec le chat de race european shorthair, plus communément appelé européen. Il existe en Europe de nombreux chats de gouttière dont la morphologie ressemble à celle de l’european shorthair pour les néophytes. Cette confusion se retrouve pour d’autres races, un chat gris uni étant improprement appelé« chartreux » ou un colour point « siamois ».

Les chats aiment se promener sur les hauteurs. Il n’est pas rare que des chats se promènent, se rencontrent, voire copulent dans lesgouttières des maisons. Les chatons nés de ces rencontres, dont on ne connaît pas le père, ont pris le nom de chat de gouttière.

Par extension on appelle chat de gouttière tout chat dont on ne connaît pas avec certitude les ascendants.

Les origines du chat de gouttière sont celles du chat domestique de façon générale. On ne connaît pas de façon certaine l’origine du chat domestique actuel mais il est probablement le fruit de croisement entre le chat orné asiatique, le chat sauvage africain puis le chat sauvage européen.

Le nom « chat de gouttière » était utilisé par les parisiens pour désigner les chats errants se promenant sur les toits.

Aujourd’hui, en France, la grande majorité des foyers ayant des chats possèdent des chats de gouttière.

Ils sont également autorisés à participer aux expositions sous conditions. Il faut qu’ils soient neutrés (Stérilisation ou castration) et enregistrés auprès d’une association.

Aucun standard n’existe pour le chat de gouttière puisqu’il n’est pas une race et donc n’a aucune caractéristique physique particulière. Toutes les tailles, robes, couleur et variétés existent.

 Il n’existe pas non plus de caractère commun aux chats de gouttière. Il est principalement influencé par les conditions de vie, d’éducation et de sevrage. 

Un chat de gouttière ou chat de maison est un chat domestique qui n’a pas de race précise. Le chat de gouttière est comparable par analogie au chien bâtard.

CHAT

A LA RECHERCHE D’UN CHEZ-SOI PUBLIC

Au café de Margaux, «on n’est pas dans le « tout chat ».» Canapés cosy, lumières tamisées, chocolat chaud (du vrai, du lourd, «avec du lait et du chocolat fondu» dixit Margaux). Ambiance intimiste et réconfortante. Un peu comme à la maison finalement. «On retrouve l’esprit de ces cafés, comme Starbucks, où l’on veut retrouver l’esprit familier de notre intérieur mais dans un lieu public», analyse Jérôme Michalon, chercheur au Centre Max Weber à Saint-Etienne et spécialiste des relations humain-animal. «En ville, on n’a ni le temps ni l’espace pour s’occuper d’un chat, mais beaucoup le souhaiteraient. En venant dans ce type d’établissements on a l’intérieur idéal pendant une heure.» D’ailleurs sur son site, le Café des chats ne s’en cache pas, il veut offrir à ses clients un refuge temporaire à la jungle parisienne. Le parallèle avec les bars à sieste est tentant.

Les chats comme objet de notre bien-être ? C’est la source d’une pétition circulant sur Internet, ainsi que les reproches faits, plus tôt dans la semaine, par la Fondation Bardot. Si Margaux s’en défend de façon catégorique, pour Jérôme Michalon «ce n’est pas parce qu’il y a objectification qu’il y a dégradation» de l’animal. L’association Stéphane Lamart soulève quant à elle une autre critique : utiliser les chats pour appâter la clientèle. «Dans ce cas, le chat est public donc la relation de base entre l’humain et l’animal est mercantile, concède le chercheur stéphanois. Il y a sectorisation de la vie du félin. Les coulisses ne font pas partie du concept. Là on va juste caresser les chats ou les observer.» Et pour cause. L’expérience qui implique de changer la litière de Khaleesi, entre la quiche lorraine et le café, attirerait sans doute bien peu d’amateurs.

source : http://www.liberation.fr 

 

Publié dans FAUNE FRANCAISE | Pas de Commentaire »

 

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