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    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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L’Eléphant de la Bastille

Posté par francesca7 le 22 janvier 2015

 

téléchargement (2)S’il fut question, au lendemain de la Révolution française, d’élever place de la Bastille un monument commémoratif à la place de la vieille forteresse, c’est Napoléon qui opta en 1810 pour le projet d’y dresser un éléphant, dont l’Empire n’accouchera pas et auquel on préférera une colonne « des immortelles journées » de juillet 1830

Des préoccupations plus graves faisant ajourner le projet ajournèrent le projet d’implantation d’un monument en lieu et place de la défunte prison, Napoléon le reprit et voulut y ériger l’Arc de Triomphe de la Grande-Armée, avant que l’Institut ne l’en dissuadât : dans une lettre écrite de Saint-Cloud le 9 mai 1806 à Champagny – ministre de l’Intérieur de 1804 à 1807 –, Napoléon explique qu’ « après toutes les difficultés qu’il y a à placer l’Arc de Triomphe sur la place de la Bastille, (il consent) qu’il soit placé du côté de la grille de Chaillot, à l’Étoile, sauf à remplacer l’Arc de Triomphe sur la place de la Bastille par une belle fontaine, pareille à celle qu’on va établir sur la place de la Concorde. »

La pensée de l’empereur se précise dans le décret du 9 février 1810 : « Il sera élevé sur la place de la Bastille, une fontaine de la forme d’un éléphant en bronze, fondu avec les canons pris sur les Espagnols insurgés ; cet éléphant sera chargé d’une tour et sera tel que s’en servaient les anciens ; l’eau jaillira de sa trompe. Les mesures seront prises de manière que cet éléphant soit terminé et découvert au plus tard le 2 décembre 1811. » Napoléon ignorait, semble-t-il, le projet de Ribart en 1758 : « L’éléphant triomphal, grand kiosque à la gloire du roi (Louis XV) ».

Faut-il penser, avec Gourlier, que « lors de son entrée à Berlin, il aurait été frappé d’une pendule composée sur ce motif, et placée dans le cabinet du roi de Prusse ? » Il est plus naturel de voir dans ce monument un souvenir de la campagne d’Orient, une allusion à des rêves de conquêtes aux Indes, et une réminiscence classique. Voici, à ce sujet, une autre lettre de Napoléon, en date du 21 décembre 1808 : « Monsieur Cretet (ministre de l’Intérieur de 1807 à 1809, posa la première pierre de la fontaine, le 2 décembre 1808), j’ai vu par les journaux que vous avez posé la première pierre de la fontaine de la Bastille. Je suppose que l’éléphant sera au milieu d’un vaste bassin rempli d’eau, qu’il sera très beau et dans de telles dimensions qu’on pourra entrer dans la tour qu’il portera. Qu’on voie comme les anciens les plaçaient et de quelle manière ils se servaient des éléphants. Envoyez-moi le plan de cette fontaine. » Il recommande ensuite que les architectes « se mettent d’accord avec les antiquaires et les savants ».

A l’Institut, les avis étaient divisés sur ce nouveau projet. Denon l’approuvait, Fontaine le combattait. Les travaux furent cependant commencés dès 1806, sous la direction de l’architecte Cellérier. Alavoine, qui le remplaça en 1808, s’adjoignit le sculpteur Pierre-Charles Bridan et lui fit exécuter en plâtre un modèle de l’éléphant, qui mesurait 50 pieds de long et 45 de haut. Un décret du 24 février 1811 ordonna d’employer au monument les canons pris dans la campagne de Friedland. On allait entreprendre la fonte, quand survint la Restauration. L’éléphant, emblème impérial, fut aussitôt condamné. Le 4 juillet 1815, le ministre de l’Intérieur ordonna à Alavoine de suspendre les travaux, et à Bridan de lui soumettre de nouveaux projets pour l’embellissement de la place de la Bastille, devenue place Saint-Antoine. Bridan proposa successivement :

1. L’enlèvement d’Europe par Jupiter, entourés de l’Amour, qui les conduit, et d’un triton, qui annonce aux habitants de la mer leur bonheur.
2. Latone, avec ses deux enfants, changeant des paysans en grenouilles, pour l’avoir empêchée de se désaltérer.
3. Sa Majesté Louis XVIII, sur son trône, distribuant des couronnes et des récompenses aux sciences, à l’industrie et au commerce.

Il y avait encore onze autres projets de ce genre. Le ministre les refusa l’un après l’autre. Alavoine fit, de son côté, trente et un plans ou projets, qui ne surent pas mieux plaire, et finit par proposer de reprendre l’éléphant. Si on l’exécutait, disait-il, non plus en bronze, mais en cuivre repoussé, « à l’instar du quadrige de Berlin », le devis total monterait à la somme de 389 716 fr. 16, sur lesquels 91 000 francs étaient déjà dépensés. Le ministre refusa encore et, le 7 décembre 1825, abandonna la fontaine à la Ville de Paris, à charge d’achèvement. De Chabrol, préfet de la Seine, accepta, car il avait son idée, qui était d’élever une statue de Paris, entourée de six vaisseaux et de six fleuves. On réduisit des crédits : il supprima les vaisseaux et se contenta de quatre fleuves. Pradier fut chargé d’exécuter leRhône, Roman la Garonne, Petitot la Seine et Nanteuil la Loire. Quatremère de Quincy dirigeait l’ensemble. Alavoine restait l’architecte. Le 5 juin 1830, la maçonnerie fut adjugée. Un mois après, la révolution de Juillet remettait tout en question.

téléchargement (3)Après la chute des Bourbons, les souvenirs de Napoléon redevinrent de mode, et avec eux l’éléphant. Le ministre du Commerce, d’Argout, s’y intéressait particulièrement. Le préfet, les ministres, le roi recevaient en sa faveur des lettres pressantes ; elles émanaient, pour la plupart, d’un sieur Hervier, qui se disait artiste peintre, élève de feu David et de l’Académie royale des Beaux-Arts. Il avait exposé au Salon de 1833 un projet de sa composition, et prétendait l’exécuter par une souscription nationale volontaire de 50 centimes et au-dessous.

« Un tel monument, lisons-nous dans son prospectus, sera loin d’être stérile ; il concourra au bonheur de tous… Que l’aspect de la place mémorable, sur laquelle il repose encore inachevé, s’anime d’un noble et pur enthousiasme. A ce tableau éclairé par le pur flambeau de la concorde, Français ! votre coeur palpitera d’un noble orgueil. » Vient ensuite la description du monument : « Sur le front du colosse se trouve une étoile de quinze pieds de circonférence éclairée par le gaz ; elle ferait jaillir la lumière pendant la nuit, et, alternativement avec le dieu du jour, présiderait à la conservation de nos institutions constitutionnelles. » Tour à tour lyrique, sublime, ému, au bout de dix pages l’auteur conclut par cette véhémente apostrophe : « Et toi, colossal représentant de la noble et puissante union des Français, majestueux géant de la création que nous voulons laisser à la postérité, comme l’ambassadeur de 1830, préside à jamais à ce sentiment sacré ! » L’enthousiasme du citoyen Hervier ne trouva pas d’écho. Le 20 mars 1833, une loi ordonna d’ériger sur la place de la Bastille une colonne commémorative des immortelles journées. Alavoine était encore l’architecte ; il exécuta tous les plans, mais il mourut à l’œuvre, le 14 novembre 1834. Instruit par son exemple, Duc, son successeur, poussa les travaux avec une telle activité qu’il les acheva avant la révolution suivante.

Inspirée par la colonne Trajane, celle de la Bastille fut inaugurée le 28 juillet 1840. Son fût en bronze, sur lequel sont gravés les noms des 504 victimes des journées de juillet 1830, est surmonté d’une statue dorée, le Génie de la liberté, œuvre d’Augustin Dumont. Le soubassement de la colonne abrite les restes des victimes de juillet 1830 auxquels ont été ajoutées celles des journées de février 1848 qui menèrent au départ de Louis-Philippe et à la naissance de la IIe République.

Cependant, depuis 1814, l’éléphant modèle en plâtre (installé sur l’emplacement du futur Opéra) attendait qu’on décidât de son sort. Victor Hugo place dans ses flancs une des scènes des Misérables. D’après les guides du temps, cet édifice faisait l’admiration des provinciaux de passage à Paris. Mais il ne plaisait guère aux propriétaires voisins, qui lui reprochaient de servir d’asile aux voleurs. Pour mettre un terme à leurs plaintes, M. de Chabrol nomma un gardien de l’éléphant.

Ce fonctionnaire, qui s’appelait Levasseur, touchait 800 francs par an. Après la révolution de 1830, il s’empressa d’écrire au préfet du nouveau régime : « Monsieur le Préfet, permettez à un citoyen qui s’est distingué dans les journées de juillet 1830, notamment en préservant le monument de l’éléphant de la place Saint-Antoine de l’incendie qui aurait pu endommager les quartiers environnants, de faire valoir près de vous, Monsieur le Préfet, ses dix-neuf années dans les travaux publics pendant lesquelles il a été blessé au doigt annulaire de la main droite. » Cette lettre se termine par une demande de pension. Levasseur ne reçut pas de réponse. Il eut du moins, paraît-il, la consolation de garder l’éléphant une quinzaine d’années encore, jusqu’au 19 juin 1846, date à laquelle le Préfet en ordonna la démolition, parce qu’il menaçait ruine et qu’il ne servait plus que de refuge aux rats du canal Saint-Martin. Au mois de septembre suivant, il n’en restait plus trace. La vente des matériaux rapporta 3 883 fr. 50.

Si l’on conserva si longtemps le modèle de l’éléphant, c’est qu’on ne renonça jamais à l’achever. On lui cherchait seulement une place. En octobre 1839, Visconti indiqua l’Esplanade des Invalides. En 1840, Huyot, membre de l’Institut, proposa le sommet de l’Arc de Triomphe. Le 13 août 1841, le Conseil municipal choisit la barrière du Trône. Le projet fut renvoyé à une commission ; il n’en est pas encore revenu. Qui peut dire qu’on n’en reparlera pas un jour ?

(D’après « Le Magasin pittoresque » paru en 1904)

Publié dans AUX SIECLES DERNIERS, HUMEUR DES ANCETRES, Paris | Pas de Commentaire »

Expression : Je l’ai connu un peu plus poirier

Posté par francesca7 le 22 janvier 2015

 
téléchargement (1)En parlant d’un parvenu orgueilleux

Cette expression est venu d’une ancienne historiette que la fabuliste, poète et académicien Antoine-Vincent Arnault raconte ainsi : « Il y avait, dans une chapelle de village aux environs de Bruxelles, un saint Jean fait en bois, auquel les paysans portaient une grande dévotion. Ils y venaient en pèlerinage de dix lieues à la ronde. Le tronc qui lui servait de piédestal, quoique vide souvent, se remplissait toujours.

« Cette statue vermoulue étant tombée, le curé, qui l’avait fait restaurer plusieurs fois, prit le parti de la remplacer par une statue nouvelle, à la confection de laquelle il sacrifia son plus beau poirier. Maluit esse Deum (il préférait être Dieu). Le nouveau saint, peint et repeint, est remis à la place du vieux. En rajeunissant l’effigie, le curé crut raviver la piété des fidèles. Il en fut tout autrement : plus de pèlerinages. Les habitants du lieu même semblaient avoir oublié la route de la chapelle de Saint-Jean.

« Le pasteur, ne pouvant concevoir la cause de ce refroidissement, y rêvait, quand il rencontra un vacher qui, très dévot au vieux saint, n’était pas moins indifférent que les autres pour le nouveau. — Est-ce que tu n’as plus de dévotion à saint Jean ? lui dit-il. — Si, monsieur le curé. — Pourquoi donc ne te revoit-on plus à la chapelle ? — C’est qu’il n’y a plus là de saint Jean, monsieur le curé. — Comment ? il n’y a plus de saint Jean ! Ne sais-tu pas qu’il y en a là un tout neuf ? — Si fait, monsieur le curé ; mais celui-là n’est pas le vrai comme l’autre. — Et pourquoi ça ? — C’est que je l’avons vu poirier. »

Publié dans EXPRESSION FRANCAISE | Pas de Commentaire »

Le Basilic ou l’Herbe Royale

Posté par francesca7 le 22 janvier 2015

 

290px-Basil-Basilico-Ocimum_basilicum-albahacaLe Basilic (Ocimum Basilicum) appartient à la famille des Lamiacées. Originaire d’Inde, où elle était considérée comme sacrée car symbolisant la puissance protectrice, cette herbe est depuis longtemps cultivée en Europe et particulièrement sur le pourtour du bassin méditerranéen.

 

Une herbe protectrice

Le pénétrant parfum de l’Herbe Royale modifie la conscience et incite à un état méditatif.

Sous nos climats, le basilic est surtout connu en cuisine, mais ailleurs dans le monde, il est très utilisé à des fins médicinales. Les Indiens et les Africains se frictionnent la peau à l’aide de feuilles de la plante pour faire fuir les insectes. La protection du basilic s’étend aussi aux lieux habités car, cultivé sous les fenêtres d’une maison, il fait rempart contre les moustiques.

 

Ses lieux préférés

L’Herbe Royale est d’origine Sud-Asiatique ; elle préfère le plein soleil pour bien développer ses principes odoriférants, un sol léger et moyennement irrigué. Il est conseillé de couper la majorité des épis floraux dès qu’ils se forment de manière à favoriser l’émission de nouvelles pousses latérales feuillues.

 

Utilisation en magie

Genre : masculin

Planète : Mars

Élément : Feu

Divinité : Vishnu, Erzulie

 

Pouvoirs attribués : amour, purification, protection, richesse.

«Le parfum du basilic provoque une sympathie immédiate entre deux personnes ; c’est pour cette raison qu’il était utilisé dans les rites d’amour ou pour calmer les tensions entre les amoureux» S. Cunningham Cette plante porte bien son nom d’Herbe Royale (du grec «basileus», le roi et «basilikos», royal) car en elle circulent les énergies jupitériennes et solaires transmises par la sphère mercurienne. L’Eau y jouant un grand rôle, ainsi que l’Air et le Feu, on dira du Basilic qu’il réunit dans sa texture un électromagnétisme parfait.

 

Cette nature particulière lui donne de grands pouvoirs :

Purification, destruction des parasites éthériques notamment

dans les canaux subtils du corps humain (appelés «nadis» en sanskrit), affaiblissement sinon dislocation des larves générées par les humains. 

Ainsi s’explique son utilisation dans les rites de divination (éclaircissement des canaux éthériques permettant une meilleure réceptivité), de guérison psychique (action sur le système sympathique, destruction des larves individuelles…), de détente et de restructuration d’un système nerveux perturbé, d’où, inspiration, action sur l’intellect, concret et abstrait. 

Le Basilic, du fait de son rayonnement extrêmement puissant, est réputé indiquer la qualité vibratoire des auras humaines en ayant des réactions à leur contact dans certaines conditions. En d’autres termes, il montre si la personne en question est malade ou non, ou si sa nature psychique est sombre, ou au contraire, claire et relativement purifiée. 

Enfin, les Anciens Grecs attribuaient au Basilic des propriétés érotiques. Conception essentiellement grecque de l’Eros plus précisément, donc de nature désincarnée, alliant une certaine froideur mentale à la célébration de la beauté mâle de mise chez les Hellènes. Dépourvu de passion, c’est un amour calme et «raisonnable» dont on parle ici. 

images (2)Les Romains aussi, pour apaiser les querelles des amoureux, leur faisaient manger du Basilic en salade. Les aliments préparés avec du basilic sont ainsi réputés générer des sentiments d’amour.

En visualisant de manière appropriée, le basilic s’ajoute à la liste des ingrédients concernant la protection ou favorisant la richesse… 

Autres histoires et légendes autour du Basilic A Byzance, raconte-t-on, seul le souverain était autorisé à cueillir cette plante sacrée à l’aide d’une faucille d’or ; et même après l’abolition de cette loi, la récolte de basilic a continué à donner lieu à des rituels complexes et rigoureusement codifiés. 

La plante est associée à l’au-delà et à la communication entre les mondes dans de nombreuses cultures : les  Hindous en placent une feuille sur la poitrine des défunts et les Egyptiens en répandent des fleurs sur les sépultures. La plante portée sur soi permettrait aussi de se protéger du pouvoir de l’animal portant le même nom, sorte de petit dragon né d’un coq et couvé par un crapaud, dont le regard pétrifie comme celui de la Gorgone.

 

Méthode divinatoire

Jeter deux grandes feuilles de basilic dans le foyer et observer la façon dont elles se comportent : le présage est excellent si elles se consument ensemble. Il est plus inquiétant si elles sautillent et s’éloignent ! 

Astuces relaxantes à base d’Huile Essentielle de Basilic Bain Magique

Préparer un bain chaud dans lequel on verse un peu d’huile de basilic pour détendre les muscles et réduire la tension. 

Décoction

Préparer une décoction de feuilles de basilic ou verser quelques gouttes d’huile essentielle dans de l’au bouillante et respirer les vapeurs en plaçant son visage au-dessus du bol fumant, la tête couverte d’une serviette. 

En cuisine avec le Basilic

Tisane de Basilic

Verser 10 à 12 g de feuilles fraiches dans un litre d’eau bouillante pour soulager les maux de tête ou encore pour faciliter la digestion.

 Recette : Soupe au Pistou de Provence

Mettez dans une casserole des haricots verts, haricots blancs écossés, quelques pommes de terre épluchées et coupées en dés, 3 ou 4 carottes coupées en rondelles, ainsi que 2 courgettes épluchées coupées en morceaux et hachées. 

Ajoutez la quantité d’eau nécessaire, du sel, du poivre et faites cuire doucement…

Un quart d’heure avant la fin de la cuisson, ajoutez 2 ou 3poignées de gros vermicelles.

 

Pendant la cuisson des légumes, préparez le pistou :

Dans un mortier, pilez 2 ou 3 gousses d’ail avec des feuilles fraiches de basilic. Ajoutez ½ verre d’huile d’olive et délayez le tout en incorporant petit à petit du fromage râpé (de préférence moitié gruyère, moitié hollande sec). Versez la soupe dans une belle soupière, ajoutez-y la «pommade» de plante Royale en mélangeant bien. 

Servez et présentez en même temps du fromage râpé supplémentaire que chaque convive pourra ajouter dans son assiette s’il le désire. Quelques tranches de pain de campagne grillées feront de

cette soupe un véritable repas complet pour réchauffer vos soirées d’hiver.

 
Bibliographie :

Le Pouvoir des plantes

James.A Duke

The Encyclopedia

of Magical Herbs

S.Cunningham

De l’Usage des Herbes,

Poudres et Encens

en Magie

M. d’Estissac

Jardin de Sorcière

Erika Lais

Herbier Féerique

A.Labarre

Publié dans FLORE FRANCAISE | Pas de Commentaire »

 

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