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Gratuité de la galette des Rois aux temps jadis

Posté par francesca7 le 5 janvier 2015

La Galette des Rois jadis était offerte par les boulangers

  
images (8)Du XVIIe siècle aux années 1910, la coutume voulait que les boulangers offrissent gratuitement une galette des Rois à leurs clients, non sans quelques velléités des artisans confectionnant alors ce traditionnel mets de l’Epiphanie d’y mettre un terme, certains chiffrant l’usage à un mois de bénéfice de leur commerce. Aujourd’hui « commerciale » la galette se trouve être désormais de surcroît un produit de fabrication majoritairement industrielle…

Comme tous les ans, les cris éclateront encore, dans toutes les familles où la galette du boulanger sera la bienvenue, chaque fois que les favoris du sort porteront leur verre à leurs lèvres : « Le roi boit ! la reine boit ! », se rassure un journaliste de La Tradition en 1904. Il faut bien le dire, d’ailleurs, les boulangers ne verraient pas, eux, sans un certain plaisir la disparition d’une coutume qui leur est fort onéreuse, s’empresse-t-il d’ajouter.

Certains nous l’avouaient, ajoutant qu’il avait été question de remplacer le gâteau offert au client par un don au bureau de bienfaisance. Mais l’accord n’avait pu se faire, les uns craignant de mécontenter leur clientèle, les autres faisant remarquer que la remise de la galette des Rois est le prétexte donné aux porteuses de pain pour recevoir leurs étrennes.

L’intérêt du maintien ou de la suppression de la tradition est sérieux pour les boulangers, car l’un d’eux nous disait que le gâteau ainsi offert, et dont le volume est proportionné à l’importance du client, lui revient de 1 franc à 3 francs. Bien entendu, la dépense totale est d’autant plus considérable que la clientèle est plus nombreuse. En résumé, il nous déclarait que cet usage lui coûtait les bénéfices d’un mois de son commerce.

La suppression de la galette offerte par les boulangers n’entraînerait pas la disparition du gâteau des Rois, mais elle porterait assurément un coup sensible à cette tradition qui s’est déjà sensiblement modifiée à travers les siècles. La « fève » depuis longtemps, on le sait, n’est plus une fève, mais le plus souvent un petit baigneur en porcelaine, transformation dont, seuls, se sont plaints les gens qui avalaient sans sourciller la légumineuse afin de ne pas payer « quelque chose ».

Puis, la galette n’étant pas du goût de tout le monde voulant néanmoins tirer les Rois, les pâtissiers ont depuis longtemps pris l’habitude de glisser une fève – en porcelaine, toujours – dans les gâteaux de diverses sortes. Et comme certaines personnes trouvent dans le renouvellement de la fête une aimable distraction, ce n’est plus seulement la veille et le jour de l’Epiphanie que les gâteaux en sont garnis, mais encore durant tout le mois de janvier.

Le gâteau des Rois, qui a connu bien des vicissitudes dont il a triomphé, subsistera longtemps encore, n’en doutons pas. Depuis la charte de 1311, où il se trouvait officiellement nommé, il eut des fortunes diverses ; après avoir été l’occasion de réjouissances, aussi bien parmi le peuple qu’à la cour du Roi-Soleil, il fut l’objet des délibérations du grave Parlement qui, en 1711, à cause de la famine, le proscrivit afin que la farine, trop rare, fût uniquement employée à faire du pain.

Son nom même était un danger quand vint la Révolution et Manuel, du haut de la tribune de la Convention, tenta d’obtenir que le gâteau des Rois fût interdit ; mais la galette triompha du tribun. Il est vrai que, peu après, un arrêté de la Commune ayant changé le jour des Rois en jour des sans-culottes, le gâteau n’avait plus sa raison d’être, mais cette disparition ne fut que momentanée, et il reparut sur toutes les tables familiales dès que les temps furent moins troublés, conclut le chroniqueur de La Tradition.

Galette-RoisEn 1909, les boulangers parisiens n’avaient toujours pas réussi à obtenir de ne plus offrir gratuitement la galette, puis le journal Le Petit Parisien, dans un entrefilet paru le 7 janvier, nous apprend que décidément, rien ne prévaut contre la tradition. Et c’est heureux, ajoute-t-il. Les Parisiens ne se consoleraient point de la suppression de la galette des rois, appétissante, croustillante, que les boulangers leur offraient, de temps immémorial, en manière d’étrennes.

L’an dernier, poursuit Le Petit Parisien, invoquant les charges nouvelles et notamment l’application du repos hebdomadaire dans les fournils, la chambre syndicale de la boulangerie avait décidé de supprimer la galette des rois. Ce fut là une grosse déception, si grosse même que les boulangers n’ont point voulu pour la plupart renouveler la tentative.

Les porteuses y trouveront leur profit, et ce sera justice ! s’exclame le journaliste. Les rudes travailleuses tôt levées, qui chaque jour, sans relâche, gravissent mille étages pour livrer notre pain quotidien, bénéficiaient de largesses provoquées par l’offre de la mirifique galette. Les salaires ne sont pas gros, en revanche, les temps bien durs et l’hiver bien rigoureux.

(D’après « La Tradition » paru en 1904 et « Le Petit Parisien » du 7 janvier 1909)

 

 

Publié dans Epiceries gourmandes, HUMEUR DES ANCETRES | Pas de Commentaire »

VŒUX A la nouvelle année

Posté par francesca7 le 5 janvier 2015

 

 
 
téléchargement (6)Le 31 décembre 1913, le Figaro nous livre l’hypothétique dialogue entre un pessimiste et un optimiste au sujet du passage d’une année à l’autre et des réjouissances auxquelles ce triste ou heureux instant donne lieu

LE PESSIMISTE. — Alors, vous trouvez ça drôle, vous ?

L’OPTIMISTE. — Drôle, quoi ?

LE PESSIMISTE. — Le passage d’une année à l’autre ! Vous trouvez cela risible, la constatation mathématique du temps révolu par le grossissement du millésime ? Ça vous donne envie de souper, de chanter, de danser, d’entendre de la musique, de vous agiter comme une petite folle, et d’échanger dans des restaurants de nuit des peaux d’oranges et des croûtons de pain ?

L’OPTIMISTE. — N’est-il pas d’usage immémorial de célébrer par une fête ce passage d’une année à l’autre ?

LE PESSIMISTE. — Ça y est ! J’attendais le grand mot ! J’attendais l’ « usage immémorial » !… Qu’appelez-vous d’abord un usage ?

L’OPTIMISTE. — Un usage, c’est, je pense, une ancienne coutume logique ou agréable, qui, née du consentement du plus grand nombre, se prolonge à travers les âges par l’approbation tacite de la majorité des gens

LE PESSIMISTE. — Non, monsieur ! Un usage, c’est la plupart du temps une bêtise qui a pris du ventre ! C’est une imbécillité pour laquelle il y a prescription ! C’est neuf fois sur dix le mouvement perpétuel appliqué à une manifestation de la sottise humaine !

L’OPTIMISTE. — Vous êtes pessimiste.

LE PESSIMISTE. — Et je m’en vante ! Je m’en vante parce que, dans ce bas monde, être pessimiste c’est réfléchir… Le pessimiste est le lynx de la réflexion, dont l’optimiste est la taupe… Et la devise de tout homme tant soit peu observateur et philosophe devrait être : « Je pense donc je suis… pessimiste ! »

L’OPTIMISTE. — Vous broyez du noir !

LE PESSIMISTE. — Le noir est la vraie couleur de la vie, couleur qui vous sauterait aux yeux sans vos lunettes roses !

L’OPTIMISTE. — Alors, hourra pour les lunettes roses !… Mais pourquoi ce débordement de mauvaise humeur juste au moment où il est d’usage de montrer de la joie ?

LE PESSIMISTE. — Précisément à cause de l’imbécillité de cet usage ! Vous ne trouvez pas ridicule de se réunir pour fêter joyeusement l’éloignement progressif de sa jeunesse ? De manger du boudin pour célébrer l’avènement d’une ride supplémentaire ? D’applaudir son vieillissement avec ses deux pattes d’oie ? De choquer des coupes en signe de deuil ? Et de manger des crêpes quand on aurait tant de raisons d’en mettre à son chapeau ?

L’OPTIMISTE. — A ce compte-là il faudrait considérer chaque minute de l’année comme un bout de l’an, puisque chacune d’elle est, en somme, un anniversaire qui vous éloigne de vos dents de lait…

Ce serait par heure soixante occasions de se désespérer, et par jour quatorze cent quarante prétextes à se couvrir la tête de cendre. S’il fallait vivre constamment dans cette affliction, la terre ne serait bientôt plus peuplée que de suicidés !

LE PESSIMISTE. — Hé bien, j’admets que nous nous bouchions les oreilles et les yeux, vous conviendrez que de là à tirer un feu d’artifice à l’occasion de ce qui n’est, malgré tout, qu’une sorte d’enterrement moral, il y a de la marge !

L’OPTIMISTE. —Tout dépend de la façon de regarder. Chaussez nos lunettes roses, et ce que vous prenez pour une cérémonie funèbre prendra l’aspect d’un baptême ! Au moment précis où trépasse la vieille année, une année jeune vient au monde. Pourquoi choisissez-vous d’être le pleureur de celle-là plutôt que le parrain de celle-ci ? Si votre qualité de pessimiste vous oblige à choisir le plus triste des deux cortèges légendaires qui se sont rencontrés au carrefour des calendriers, c’est votre affaire ! Souffrez que nous préférions, nous autres, le biniou aux lamentations et les dragées aux condoléances !… Nous prenons un an de plus le trente et un décembre ? D’abord cela n’est vrai que si nous sommes précisément né ce jour-là ! Et puis, en admettant même ?… Une année de plus ; ça ne se voit pas : il n’y a que plusieurs années ensemble qui vous vieillissent… Et nous n’en enterrons jamais qu’une à la fois !

images (7)LE PESSIMISTE. — Soit. Mais si votre réveillon échevelé ne fête pas une étape vers votre décrépitude, il n’en souhaite pas moins la bienvenue à une année qui sera peut-être abominable par une explosion de gaieté !

L’OPTIMISTE. — Libre à vous de vous désoler d’avance ! Libre à vous de célébrer l’avènement de la jeune année par des réveillons de trappistes, de porter entre le brouet clair et les pois chiches un toast à l’eau de citerne, avec « Frères, il faut mourir ! » comme leitmotiv. Nous autres, nous préférons faire du premier jour de l’an la grande fête de l’Optimisme ! Ce jour de l’an n’est pas pour nous un coup de pioche du Temps démolisseur, c’est la pose d’une première pierre et une inauguration. Nous ne soupons pas sur des ruines mais sur des fondations. Et il nous plaît de supposer que la jeune année arrive avec, sous son bras, la boîte de Pandore où l’Espérance est prisonnière ; qu’elle nous apporte des présents de toutes espèces : des rubans, des lauriers, de la poudre d’or, des provisions de gloire et des réserves de santé.

Nous l’accueillons par des vivats parce que nous voulons croire qu’elle arrive exprès du fond de l’éternité pour équilibrer enfin nos budgets et nos bilans, combler nos déficits, multiplier nos profits, guérir nos rhumatismes et arranger nos affaires de cœur !… Peut-être aussi un peu de superstition inconsciente accroît-elle encore notre enthousiasme. Nous espérons peut- être nous rendre favorable par nos fleurs, nos : chants et nos tangos, la Divinité au visage de Sibylle qui s’avance un doigt sur les lèvres. Et peut-être ne me faut-il voir dans la consommation immodérée de Champagne que nous faisons ce soir-là une réminiscence des libations par quoi l’on s’attirait adis la sympathie des dieux infernaux.

LE PESSIMISTE. — Tout cela ne constitue pas une justification péremptoire du grand chahut paradoxal de fin d’année. A peine en est-ce une excuse subtile et laborieuse !… Enfin, et pour aller jusqu’aux extrêmes limites des concessions, j’admets encore qu’avant de sauter dans le gouffre de l’inconnu au fond duquel vous attendent, au petit malheur, des héritages ou des faillites, des accidents d’autos ou des guérisons miraculeuses, des fiançailles ou des trahisons, des croix à accrocher ou des croix à porter, j’admets, dis-je, que vous aspiriez une bonne bouffée d’insouciance et savouriez pendant vingt- quatre heures une ivresse optimiste, vous conviendrez bien que le réveil du premier janvier vous replongera dans l’odieuse réalité ?

L’OPTIMISTE. — Pourquoi odieuse ?

LE PESSIMISTE. — Parce que le premier janvier, c’est le jour maudit des étrennes forcées et des visites obligatoires ! Le jour où l’on donne sans agrément et où l’on embrasse sans plaisir ! Où l’on est condamné à-jeter les pièces de cent sous par les fenêtres, et à distribuer des poignées de main et des baisers au coin des rues ! Où l’on passe son temps à vider son porte-monnaie, à s’arracher les bons souhaits de la gorge, et à s’essuyer les joues avec dégoût !

L’OPTIMISTE. — Ça, c’est là version, que dis-je, l’aversion du pessimiste. C’est la définition désolante du jour de l’an par celui qui distribue contraint et forcé. Mais il y a la cloche et le son de ceux qui donnent avec joie, et surtout de ceux qui reçoivent !

LE PESSIMISTE. — L’optimisme est facile à ceux qui reçoivent !

L’OPTIMISTE. — Il l’est aussi à ceux qui donnent sans rancune, et avec la notion exacte des nécessités sociales et sentimentales. Le tout, c’est de savoir prendre son plaisir où i ! n’a pas l’air de se trouver, et de se dire que de l’or que l’on sème germeront toutes sortes de choses agréables ou utiles.

Il faut supposer que vos domestiques, gorgés d’étrennes, conduiront moins au bal l’anse du panier. Que vos concierges, émus par votre offrande, vous ouvriront plus vite quand il gèlera et sauront mieux quand vous serez sortis. Que votre femme, vos enfants, votre bonne amie, vos neveux, vos nièces, vos filleuls, vos protégés, amis, connaissances, employés, manucures, masseurs, maîtres d’armes, maîtres d’hôtel, gardes-chasse, garçons coiffeurs, garçons de restaurants, et ouvreurs de portières, sentiront croître leur affection ou leur estime, selon le cas, en raison directe de votre générosité.

LE PESSIMISTE. — Vous avez décidément la bosse de l’optimisme !

L’OPTIMISTE. — Oui ! Et quel dommage que vous ne l’ayez pas, vous verriez comme elle est légère à porter !

(Extrait du « Figaro » du 31 décembre 1913)

 

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