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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

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SAUTER DU COQ A L’ANE, d’où ça vient

Posté par francesca7 le 2 janvier 2015

 

SAUTER DU COQ A L’ANE, d’où ça vient dans EXPRESSION FRANCAISE 000000000000000000000000000000000000000000000000000000du-coq-a-lane-300x238Francion dit qu’un jeune Ecossais qui voulait être son soupirant : « Il n’entendoit pas encore bien le français aussi ne faisois je pas son langage corrompu : de manière que nostre entretien fut un coq à l’asne perpétuel » (Sorel).

L’origine de cette locution pose un autre de ces problèmes de parenté quasiment insolubles. « Coq à l’asne – dit Furetière – est un propos rompu, dont la suite n’a aucun rapport au commencement ; comme si quelqu’un, au lieu de suivre un discours qu’il aurait commencé de son coq parloit soudain de son asne, dont il n’étoit point question. Ménage dit que Marot a été le parrain de cette façon de parler, et qu’il fit une épître qu’il nomma du coq à l’asne en suite de laquelle plusieurs Poètes ont fait des Satires qu’ils ont intitulées de ce nom, où ils disoient plusieurs véritez qui n’avoient ni ordre ni suite ».

Or, Ménage se trompait, car si Marot a bien instauré le coq à l’âne comme genre littéraire, créant ainsi une mode qui eut un vif succès au XVIè siècle, il n’a pas inventé l’expression. On disait déjà au XVè « sauter du coq à l’asne » qui paraît être la forme la plus ancienne de l’expression.

Cela dit on n’avne guère ; pourquoi un coq et pourquoi un âne ? Il y a peut-être une allusion à une histoire ou à une réalité oubliées… Faut-il penser par exemple à des pratiques obscures de ce qui était au Moyen Age la Fête des fous, pendant laquelle l’âne, symbole d’ignorance et de perversion, était tout à coup mis en vedette avec des honneurs parodiques qui allient jusqu’à le placer momentanément dans le chœur de l’église ? Alors que le coq était le symbole de Jésus-Christ, de la lumière et de la résurrection ?… Cela ne conduit à aucune conclusion possible.

J’ai longtemps caressé une hypothèse qui pour n’être pas plus fondée qu’une autre me paraît du domaine du possible, et que je livre ici à titre d’élucubration personnelle parce qu’elle me fait plaisir. L’ane est aussi, jusqu’à la fin du XIII è siècle au moins, el mot propre désignant la cane, femelle du canard. Le mot survit dans le « bédane », ce burin de forme évasée, en réalité « bec d’ane » : bec de cane. Le terme s’est peu à peu confondu avec « asne », le baudet, à mesure que le « s » de celui-ci n’était plus prononcé. Dans le Jeu de Robin et Marion, vers 1285, il s’installe un quiproquo volontaire lorsqu’un chasseur cherchant une ane (cane), Marion fait mine de comprendre âne :

  Li chevaliers

Si m’aît Dieu, bele au cors gent,

Cen’est pas ce que je demant.

Mais veïs tu par ci devant,

Vers ceste riviere, nule ane ?

Marion

C’est ne beste qui recane ?

J’an vis hier trois sur ce chemin

Tous chargés aler au moulin.

Est-ce ce que vous demandez ?

 

170px-Rooster_portrait2 dans EXPRESSION FRANCAISEL’origine de l’expression pourrait-elle se situer de façon plus « logique » du côté de ce volatile ?… Il s’agirait alors du rapport incongru d’un coq à une cause. Si l’on considère que le sens premier du verbe « saillir », sauter, du latin salire, est « couvrir une femelle » – sens qu’il a conservé jusqu’à nos jours – on peut se demander s’il n’y aurait pas là une clef possible. Il arrive en effet, dans n’importe quelle basse-cour ordinaire, qu’un coq à l’esprit mal tourné offre soudain ses assiduités, à une femelle parente, telle une dinde ou une cane alanguie par le mal d’amour. Cette saute d’humeur passagère, et que la morale des oiseaux réprouve probablement, est toujours amusante à observer. Le coq, juché sur la femelle, ne sait plus comment s’y prendre et repart souvent sans arriver à ses fins. On peut penser qu’une « saillie du coq en l’ane » ait constitué cette incongruité divertissant au départ, et soit devenue pour nos lointains aïeux le symbole du manque de cohérence et de suite dans les idées !…   

Mis à part le manque d’attestation sérieuse, je reconnais que cette interprétation présente quelques difficultés face à la forme verbale « sallir » du coq en l’ane. En outre les Anglais disent de leur coté a cock and bull story (histoire de coq et de taureau »). C’est donc moi, sans doute, qui ai l’esprit mal tourné.

 

issu du livre : « La puce à l’Oreille » aux éditions Stock 1978

 

Publié dans EXPRESSION FRANCAISE | Pas de Commentaire »

Socrate et les sciences humaines

Posté par francesca7 le 2 janvier 2015

 

téléchargement (1)De nos jours, l’esprit n’est plus accaparé par les dieux mythologiques, ni paralysé par la stricte obéissance aux règles scripturaires. Il est absorbé par I’irrationalité qui persiste toujours et surtout par la spéculation scientifique et par la technologie professionnelle. Les sciences étendent de plus en plus le champ du savoir. La conscience de notre ignorance ne cesse de croître ; chaque découverte fait apparaître d’autres inconnues. L’environnement social pénètre notre corps et notre esprit : le « soi » est parfois négligé.

Martin Heidegger a écrit (1953) : « Aucune époque n’a accumulé sur l’homme des connaissances aussi nombreuses et aussi diverses que la nôtre. Aucune époque n’a réussi à présenter son savoir de l’Homme sous une forme qui nous touche davantage. Aucune époque n’a réussi à rendre ce savoir aussi promptement et aussi aisément accessible. Mais aussi, aucune époque n’a moins su ce qu’est l’Homme ».

La connaissance de ce que nous sommes, de nos possibilités ou de nos incapacités à faire ou à ne pas faire, à dire ou non une chose, à nous perfectionner, à éviter les fautes et l’adversité, à juger les autres, à aider et à être aidé, nous affranchit et nous permet de nous suffire. En se connaissant mieux, on compare ce qui est juste ou injuste en soi, on s’estime ou non, on apprécie son savoir et son ignorance. Si au contraire on se fait des illusions, on apprend un jour que l’on s’est trompé, et on tombe dans le malheur et l’humiliation. L’ignorance de soi fait de l’Homme un être dépendant et esclave.

La connaissance est borgne si elle est limitée à une partie d’un tout. Pascal a écrit :  » Je tiens pour impossible de connaître un tout si je ne connais pas singulièrement les parties, mais je tiens pour impossible de connaître les parties si je ne connais pas le tout ». La première proposition de Pascal est parfaitement entrée dans nos habitudes de pensée et dans notre culture, mais la deuxième est souvent oubliée. E. Morin nous rappelle dans son ouvrage La Méthode : « Le spécialiste (exclusif) est incapable de penser la connaissance dont il ne détient qu’un fragment » et l’hyperspécialisation est une « mutilation de la pensée ». Nul spécialiste ne peut se passer d’une culture plus large que celle de sa discipline.

Les « Sciences de la Nature » : que ce soient les sciences de la matière (mathématiques, physique, électronique, mécanique, chimie) qui décrivent les phénomènes dans un langage chiffré, ou les sciences de la Vie (biologie) qui énoncent des règles et des lois, éliminent systématiquement la personne. Les « Sciences Humaines », au contraire, conduisent à la connaissance de l’Homme dans sa globalité et sa complexité : « Connais l’Homme pour mieux te connaître ». Terence a dit un peu dans ce sens : « Homo sum : nihil humanum alienum a me puto » (Je suis un Homme, et rien de ce qui est humain ne m’est étranger). Comment prétendre exercer notre rôle parmi les hommes sans connaître l’Homme. Les arts, la poésie, la philosophie, les romans, l’anthropologie, la psychologie, l’ethnologie, la sociologie, entretiennent cette connaissance et révèlent davantage l’homme que l’algèbre, la trigonométrie, ou l’informatique…

Les « Sciences Humaines » contribuent à une connaissance complète de l’Homme, corps et esprit, mais ne sauraient satisfaire à elles seules la leçon de Socrate. Elles ne posent pas les questions de la pensée de l’homme de manière fondamentale et globale. C’est à la philosophie qu’il appartient de tenter de réaliser ce qu’implique la maxime delphique de Socrate. Au-delà de son expérience, de ses connaissances, tout homme doit aboutir à la réflexion philosophique et par elle à la vraie connaissance de soi. La philosophie est une médecine préventive de la pensée. Elle ne s’éloigne pas de l’action, comme on lui a reproché. Aristophane avait tort de dire que Socrate s’égarait dans les nuages… Les philosophes classiques, au contraire, ont eu le plus souvent la volonté d’agir. Il n’y a pas opposition entre la pensée et l’action. La pensée précède l’action. La philosophie est un art de vivre.

L’enseignement universitaire ne doit pas être une saturation de la mémoire ; sa mission n’est pas seulement la formation professionnelle, elle est aussi la formation des esprits, la connaissance de la condition humaine et la réflexion sur le destin humain, particulièrement pour les futurs médecins. Comment exercer son rôle vis-à-vis des hommes si on ne connaît pas l’Homme ? Les « sciences humaines » sont l’actualité du « connais toi toi-même » puisqu’elles ont pour objet la connaissance de l’Homme global, de son histoire, de son évolution, de sa constitution, et par la de lui-même. Lorsque j’enseigne l’origine et l’évolution de l’Homme, le corps, l’esprit et l’âme, le cerveau et la pensée, l’innée et l’acquis, l’individu et la personne, le normal et l’anormal, la santé, la maladie et la mort, la tolérance, le civisme,… il m’arrive souvent d’avoir une pensée intérieure, d’être curieux de moi-même. Je m’efforce de transmettre cette curiosité aux étudiants.

Socrate n’est pas seulement l’incitateur à la connaissance de soi-même, il l’est aussi à l’étude de la pensée et de la condition humaines. On le reconnaît comme le père de la philosophie et l’initiateur des sciences de l’Homme.

 

EXTRAIT de  « Connais-toi toi-même » Actualité de l’injonction de Socrate travaux philosophiques de Guy Lazorthes

 

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QUE VEUT DIRE MONTER SUR SES GRANDS CHEVAUX

Posté par francesca7 le 2 janvier 2015

 

image061La langue française doit beaucoup à l’armée. A toutes les armées, d e tous les temps. Si l’on considère que le fond de notre langue vient pour une bonne part, non pas du latin classique des intellectuels romains, mais du « bas latin », sorte d’argot des légionnaires transmis aux peuplades pacifiées, on comprend l’étendue de la reconnaissance que nous devons aux soldats. Le mot tête par exemple, qui en latin testa signifiait « vase de terre cuite »  représente au départ une plaisanterie aussi fine que nos « cafetières », « carafes » et autres « calebasses » pour désigner le siège de nos pensées….

Du Moyen Age jusqu’à nos jours, la langue des militaires, langue du plus haut prestige, n’a cessé de fournir des vocables et des locutions d’autant plus imagées que la guerre était fréquente, active, et souvent glorieuse. Car il n’est rien de tel que le soldat pour distribuer à la ronde le vocabulaire de son métier. Parler boutique lui donne du mystère, lui qui revient toujours du seul de la mort violente ; il en acquiert du charme et de la grandeur.

Sous l’Ancien Régime des armées se débandaient l’hiver ; les troupes prenaient leurs quartiers, tandis que les officiers supérieurs retournaient à la Cour, aux salons et aux dames où ils véhiculaient naturellement les façons de parler, nées de l’excitation du combat et du progrès des techniques guerrières. Ils avaient le verbe haut, mille anecdotes … Ils avaient des muscles, de la hardiesse, des balafres, ils sentaient bon le cheval et le crottin chaud. Les dames émoustillées se suspendaient à leurs lèvres, voulaient savoir, charmantes, comment on tuait. Ces nobles gens racontaient leurs batailles, faisaient des gestes, et employaient les termes techniques pour faire plus vrai, plus comme si vous y étiez… On les comprend ; comme c’était trop tôt dans l’ère quaternaire pour qu’ils puissent rapporter des photos, tout devait passer dans le langage !

MONTER SUR SES GRANDS CHEVAUX aux temps anciens

Il en était des chevaux du temps jadis un peu comme des automobiles du nôtre ; tous n’avaient pas la même taille et la même fonction. En gros, il en existait de trois sortes : les chevaux de parade, ou de voyage, les palefrois « pot chevauchier à l’aise du cors », qui étaient aussi les montures des dames ; les roncins, bêtes porteuses d’armes et bagages, aussi appelés somiers (de somme), qui servaient également aux écuyers et gens de moindre importance ; enfin les destrier s, étaient ainsi nommés pas que l’écuyer les conduisaient de la main droit (la dextre) quand ils allaient « à vide ».

Mes sires Gauvains fu armez,

Et si fist a deus escuiers

Mener an destre deus destriers

(Le Chevalier de la charrette, XIIè)

C’étaient les chevaux de combat, de belle race et de haute taille – plus le cheval est grand, mieux on domine son adversaire – les grands chevaux.

Or sachiez que, quant ils monterent,

il i ot ploré maintes lermes

trois somiers a robes et armes

orent, et grandz chevax de pris.

(Guillaume de Dole, XIIIè)

 

Monter sur ses grands chevaux c’est donc le signe de la bataille : « Atant guerpissent [abandonnent ) les palefrois, si sont es destriers montés » (XIIIè). Naturellement ce n’est pas une action que l’on entreprend l’esprit calme et serein, il y faut de la fougue et de l’arrogance. « On dit aussi – dit Furetière – qu’un homme monte sur ses grands chevaux ; pour dire qu’il parle en colère et d’un ton hautain ».

issu du livre : « La puce à l’Oreille » aux éditions Stock 1978

 

Publié dans EXPRESSION FRANCAISE | Pas de Commentaire »

 

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