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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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ANCIENS METIERS ; SERRURIERS

Posté par francesca7 le 25 décembre 2014

 

téléchargement (8)Le portrait que nous reproduisons orne la première page d’un petit atlas de gravures aujourd’hui fort rare. Le personnage représenté, maître Robert Davesne, s’était vraisemblablement rendu célèbre par l’élégance et la richesse de ses ouvrages de serrurerie. C’était plutôt un artiste qu’un mécanicien. Sa clientèle se composait probablement de seigneurs, et sans doute il travailla pour le roi. La dédicace de son livre semble l’indiquer. Elle est adressée à M. Bruand, architecte ordinaire des bâtiments du roi, et on y sent l’honnête reconnaissance de l’ouvrier pour le protecteur qui lui a procuré de belles « commandes. »

Nous n’avons trouvé aucun renseignement sur le caractère et la vie de cet artisan. Mais il n’est peut-être pas impossible de tirer de son livre quelque lumière. Il est probable que Davesne était riche. La fortune a dû suivre chez lui la réputation, d’autant qu’il vivait à une époque où l’on eut le goût, la manie même des jardins, et la coutume de les entourer, de les diviser par de riches balustrades. Or c’était précisément en cette sorte d’ouvrage que Davesne excellait. Sa fortune est encore prouvée par la publication de son livre.

La dédicace, dont j’ai déjà parlé, trahit le défaut d’éducation première. On y voit un homme ignorant des choses étrangères à son art, qui n’a acquis dans les relations avec sa belle clientèle qu’une bien légère idée de la littérature et du goût : « Monsieur, dit-il à Bruand, l’admirable et renommée qui vous appelle et donne le titre glorieux du plus sublime perscrutateur des choses nécessaires à la conservation et embellissement des bâtiments de Sa Majesté, me fait craindre de vous présenter ce petit ouvrage, quoique de soy trop indigne et trop rampant pour être mis au nombre de ceux qui s’offrent journellement à votre grand esprit. »

On s’attendrait, d’après le titre, à trouver dans le corps du livre des recettes, des secrets, des descriptions de pièces plus ou moins compliquées. Il n’en est rien. Le livre se compose uniquement de douze planches représentant ses serrures, des clefs, des panneaux, des grilles, des balustrades, dont le dessin a été inventé par maître Robert, qui confirme le jugement que nous avons énoncé plus haut sur son genre de mérite.

L’ornementation de quelques-unes de ces pièces est très remarquable. Leur caractère est une richesse un peu lourde, un peu massive. L’élément principal consiste en rinceaux à feuilles larges et développées. Les figures d’hommes et d’animaux n’y ont qu’une place secondaire, et fort heureusement, car l’infériorité de notre artiste, comparé à ceux de la renaissance, est surtout sensible en ce point. Il y a quelque mauvais goût, du reste, commun à tous les artistes du temps. On peut leur reprocher, par exemple, certains pots à feu et pots à fleurs qu’ils plantent ordinairement sur les grilles et qui n’ont rien d’heureux.

Tout le texte se compose de la dédicace, dont nous avons cité le commencement, d’une autre au public, conçue à peu près dans la même langue, et d’une table explicative des planches, où chaque pièce (même la plus compliquée) finit invariablement par ces mots : « Fort agréable et facile à vuider et à graver. »

Ajoutons, pour être tout à fait exact, un quatrain qui se trouve à la dernière page, sous une rampe d’escalier d’un dessin très léger, par exception, et très réussi. Voici ce quatrain. Il ne dit pas grand chose sur la vie de Davesne ; mais il témoigne de l’esprit, des habitudes et de l’orthographe de l’époque.

Quatrain sur l’ouvrage, par Claude Prieurs.
Entre tous les ouvrages que produict la nature,
Je n’en é jamais veu un qui fust parfait.
La pointe du burin é les traicts d’écriture
Ensemble n’ont forgé ce que Davesne a faict.

Profitons de l’occasion de maître Davesne pour dire quelques mots sur la corporation des maîtres serruriers à Paris. Elle datait sans doute du quinzième siècle, puisque les premiers statuts qu’on rencontre, et qui suivirent de près probablement la formation de la communauté, sont du mois de novembre 1411. Ces statuts, corrigés et augmentés, furent confirmés par Louis XIV, en 1652.

676LkXVjZn0gSV84uCiuq4eHZnQComme dans presque toutes les corporations de Paris, la surveillance des travaux du métier est confiée à quatre jurés élus par tous les maîtres pour deux années. Ce qu’il y a de particulier à ce métier, c’est que les visites des jurés y sont rares. Ils ne font que cinq inspections par an, tandis que dans certains autres métiers, notamment dans celui des tailleurs, il y avait des inspections chaque semaine.

Ce qui est particulier encore, c’est la durée de l’apprentissage, cinq ans en moyenne, et celle du compagnonnage, autres cinq ans, dix ans en tout avant d’être admis à faire son chef-d’œuvre et à demander la maîtrise. Mais ce qui malheureusement n’est pas particulier, ce qui est commun à ce métier et à presque tous les autres, c’est la disposition assez peu équitable par laquelle les fils de maîtres, et même les gendres de maîtres, sont dispensés de tout apprentissage. « Ils ne sont tenus que d’une simple expérience », disent les statuts.

Il ne faut pas croire, d’après leur nom, que les serruriers fissent surtout des serrures. Il en était déjà de cette profession comme aujourd’hui. La plupart des serrures étaient faites hors Paris ; on tirait les meilleurs de Picardie, principalement de la ville d’Eu, dont les habitants étaient presque tous voués à la serrurerie, et les plus communes du Forez.

Les quincailliers de Paris les achetaient en gros dans ces deux pays et les revendaient au détail aux ébénistes, aux serruriers, etc. Ces derniers ne faisaient eux-mêmes que les serrures commandées, ou les serrures à dix fermetures pour les coffres-forts, les caisses des négociants et des joailliers. C’était généralement une serrure de cette espèce qu’on donnait à faire, comme chef-d’œuvre, aux compagnons qui demandaient la maîtrise.

Les véritables ouvrages des serruriers étaient les pièces nécessaires aux charpentes, ancres, crampons, boulons, etc. ; les ustensiles de ménage en fer, les loquets, gonds, pivots et pièces de même genre ; mais surtout les grilles et balustrades, que le goût du temps voulait aussi riches et ornementées que possible.

Un autre ouvrage, qui devait plus tard être assez lucratif pour les artisans de ce métier, était à peine connu en France à la fin du siècle dont nous parlons : c’est l’espagnolette. On fermait les volets, les fenêtres et les contrevents avec des verrous ou même avec des serrures. L’espagnolette, qui, grâce à sa barre de fer longitudinale, a l’avantage de fermer plus également, plus complètement, nous fut apportée d’Espagne à la suite de la guerre qui mit sur le trône de ce pays Phillipe V, fils de Louis XIV. Elle devint bientôt d’un usage général. Au reste, on peut dire que l’espagnolette est ce que nous avons gagné de plus clair dans cette guerre de la succession d’Espagne, qui nous coûta si cher et nous mit assez longtemps à deux doigts de notre perte.

(D’après un article paru au XIXe siècle)

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