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    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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FONTAINE Brigitte – la poétesse particulière

Posté par francesca7 le 24 décembre 2014

 

 Brigitte la renarde, la belle abandonnée, nous avait appris que plus jamais on ne mettrait de la terre dans la bouche de ceux qui parlent. Elle aura donc tant parlé, tant déliré que nous ne savons plus qui a dit quoi, mais nous savons que ses mots sont mêlés à notre sang. Mélange de quotidien fait de poussière et hasard, de dits de petite fille de l’autre côté du miroir, les chansons de Brigitte sont un monde en feu. Elle, l’étoile noire, nous dit que nous ne serons plus chacun pour soi, mais ensemble dans nos cendres, dans nos utopies, dans nos toupies. Et les saisons en enfer reverdiront, et les festins couleront.

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https://www.youtube.com/watch?v=zyQzKHGdO8c#t=21

Dans sans doute sa plus belle chanson, « Les Vergers », elle n’oublie rien des colonisations qui nous terrassent , mais avec le drapeau noir des délires, des pleurs et des sourires, elle parle de libération. Elle nous dit que dans cette vie, cruelle pourtant, personne ne marche vers nulle part et que personne n’est hall de gare. Sa déraison est notre rosée, notre liberté. Elle est la fée Mélusine, elle qui a dû être la part magique des rosées des forêts de Morlaix qu’elle foulait enfant. Elle sait les mots de passe et les comptines qui font des herbes des harpes, elle nous apprend aussi que le bonheur ne saurait avoir de mémoire.
Brigitte chante en lévitation, les portes ont des ailes, nous avons tous des grains de sable dans les yeux sans son armoire faite de lavande et de fumées.

Extrait du site : http://www.espritsnomades.com/sitechansons/fontainebrigitte.html

21044082_20130925181436812.jpg-cx_160_213_x-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxxBrigitte Fontaine (née le 24 juin 1939 à Morlaix) est une auteur-compositeur-interprète, comédienne, dramaturge et écrivain française. Fille d’instituteurs, Brigitte Fontaine développe très tôt son goût pour l’écriture et la comédie. Son enfance, qu’elle déclare globalement heureuse, se déroule à Plouyé, une petite commune du Finistère, puis à Morlaix. Son bac littéraire en poche, elle se rend à Paris à 17 ans, pour devenir comédienne. Elle joue notamment au Théâtre de la Huchette dansLa Cantatrice chauve d’Eugène Ionesco.

L’audience de Brigitte Fontaine s’est notablement élargie depuis le début des années 2000, et ses apparitions télévisuelles ne sont jamais banales. Humaniste et libertaire, Brigitte Fontaine l’est aussi depuis toujours dans ses engagements, comme lorsqu’elle signe le manifeste des 343 (en 1971 et en 2011), s’exprime (dès 1990) contre les guerres en Irak, soutient les étrangers en situation irrégulière et se prononce contre les prisons.

En marge des hit-parades (1969 – 1979

Brigitte Fontaine devient alors une figure de l’underground français. En une demi-douzaine d’albums publiés pour la plupart par le label indépendant Saravah, Brigitte Fontaine explore, sans se soucier des hit-parades, différents mondes poétiques. Renonçant aux rimes, usant parfois du talk-over, elle enregistre, avec très peu de moyens et souvent sur deux pistes, des chansons qui abordent avec humour ou gravité, selon l’humeur, des thèmes aussi divers que la mort (« Dommage que tu sois mort »), la vie (« L’été, l’été »), l’aliénation (« Comme à la radio », « Où vas-tu petit garçon »), la folie (« Ragilia »), l’amour (« Je t’aimerai ») ou encore l’injustice sociale (« C’est normal »), l’inégalité des sexes (« Patriarcat »), l’idéologie et le crime (« Le 6 septembre »), le faux engagement politique (« L’Auberge (Révolution) »), le racisme (« Y’a du lard »), voire elle-même et son compagnon (« Brigitte », « La harpe jaune », « Nous avons tant parlé »)… Le couple construit une œuvre foisonnante et cohérente à la fois, à l’écart des programmateurs de radio et de télévision, dans une liberté totale – sauf cas de censure, mentionnés par Benoît Mouchart dans sa monographie de Fontaine.

Parce qu’ils voguent entre pop, folk, électro et world music, les albums L’incendie et Vous et nous par exemple, du tandem Areski-Fontaine, figurent parmi les disques les plus inclassables de la scène française. Près de trente ans plus tard, l’audience internationale de ces 33-tours (réédités depuis en CD) a pris de l’ampleur, notamment grâce aux propos enthousiastes que tiendront à leur sujet dans la presse anglo-saxonne les membres du groupe Sonic Youth. Les disques « Brigitte Fontaine est folle » et « Comme à la radio » sont même réédités pour la première fois à destination des États-Unis en décembre 2013 par le label indépendant Superior Viaduct. Mais ils ne sont pas encore parvenus aux oreilles du grand public francophone, pour qui le travail de Brigitte Fontaine reste beaucoup moins connu que ses apparitions médiatiques.

Les prestations scéniques de Brigitte Fontaine et Areski Belkacem ne sont pas à cette époque des tours de chant traditionnels : mêlant improvisation théâtrale et chansons, leurs performances s’inscrivent davantage dans le genre du « happening » que dans celui du concert au sens propre. Les instrumentations sont d’ailleurs réduites à leur plus simple expression, les artistes n’hésitant pas à chanter a capella lorsqu’ils ne s’accompagnent pas eux-mêmes à la guitare, aux percussions, au mélodica ou à l’accordéon. De 1973 à 1979, ils seront seuls en scène, sans être soutenus par un orchestre. Ils se produisent alors principalement en France, mais aussi dans toute la francophonie et en Algérie. Ils donnent également de nombreux spectacles dans des prisons et des hôpitaux pyschiatriques.

Disques d’or (2001-2004)

Disques d’or, ses albums Kékéland (2001) et Rue Saint Louis en l’Île (2004) ont bénéficié de collaborations prestigieuses (Noir Désir,Sonic Youth, Archie Shepp, -M-, Gotan Project, Zebda, etc.) et se présentent comme des bouquets variés, comprenant tangos (PipeauRue Saint Louis en l’Île) et rock (Bis Baby Boum Boum), trip hop (God’s NightmareEloge de l’hiver) et reggae (Je fume), mêlant amour (Profond) et voyages (GuadalquivirFréhel), Betty Boop et la série noire (Rififi), Simone de Beauvoir et Rabelais… Il aura fallu attendre 2001, Y’a des zazous, un duo avec -M- et une reprise (un comble) pour que Brigitte Fontaine accède à une certaine popularité, mais pour cela il a fallu aussi qu’elle s’illustre dans une poignée de talk shows à la télévision, souvent de mauvaise foi, qui fixent pour longtemps son image de « folle ». Des tubes potentiels sont ignorés par les diffuseurs auprès du grand public, Fontaine est assez connue mais insuffisamment pour son oeuvre..

Depuis 2001, Brigitte Fontaine est en tournée dans toute la France (avec des escales en Belgique, en Suisse et même à Londres et Barcelone), accompagnée sur scène des mêmes musiciens (le bassiste Bobby Jocky, le guitariste Yan Péchin, le pianiste Dondieu Divin, le batteur Patrick Baudin, le violoncelliste Frédéric Deville et bien sûr le percussionniste Areski Belkacem).

En mars 2011, Brigitte Fontaine publie trois nouveaux recueils de textes aux Belles-Lettres/Archimbaud, parmi lesquels figure une anthologie de chansons et de poèmes intitulée « Mot pour mot ». Le cahier « Livres » du quotidien Libération salue cette parution le 31 mars 2011  en consacrant deux pages à l’œuvre écrite de Brigitte Fontaine, « une alternance de mélancolie anxieuse et d’enragement social que l’école rangerait sans difficulté au panthéon romantique ». Son nouvel album intitulé L’un n’empêche pas l’autre paraît le 23 mai 2011. Le 29 juin 2011, elle chante sur la scène du Bataclan avec Mathieu Chédid, Jacques Higelin, Grace Jones et Areski Belkacem. En juillet 2011, elle tourne dans Le Grand Soir, nouveau film de Benoît Delépine et Gustave Kervern, où elle interprète la mère des personnages joués par Benoît Poelvoorde et Albert Dupontel tandis qu’Areski interprète leur père. Le 30 janvier 2012, Bertrand Cantat rejoint Brigitte Fontaine sur la scène du Trianon pour interpréter en duo « Les Vergers », une chanson de 1975 reprise en duo sur L’un n’empêche pas l’autre, ainsi que le très rock « Bis baby boum boum », un autre duo Fontaine-Cantat extrait de Kékéland, et, lors du rappel, pour « Soufi » (albumProhibition) où il se substitue à Grace Jones.

Brigitte_Fontaine_-_Lydia_MetralEn octobre 2012, les éditions Actes Sud publient « Portrait de l’artiste en déshabillé de soie », où Brigitte Fontaine dévoile ses pensées intimes sans jamais céder à l’exercice des « mémoires » : point d’anecdotes au fil du texte, mais plutôt une suite de révélations et d’illuminations poétiques qui prolongent sous une forme nouvelle le travail de l’écrivain. En attendant la sortie de son prochain disque, Brigitte Fontaine fait une prestation remarquée sur scène, aux côtés de Christophe Miossec, Kent et Albin de la Simone, à l’occasion de plusieurs concerts hommages à Alain Bashung (le spectacle « Dernières nouvelles de Frau Major ») sous la direction musicale de Yan Péchin. Elle partage la même année avec l’accordéoniste Patrick Fournier une des Nuits de Nacre du festival de Tulle.

En septembre 2013, Fontaine assiste à la Gaîté Lyrique à la première projection publique du documentaire Reflets et Crudités qui lui est consacré (sorti au cinéma le 2 octobre) et publie son album J’ai l’honneur d’être avec la collaboration d’Areski et de Jean-Claude Vannier, dont le premier extrait, « Crazy Horse », fait l’objet d’un clip signé Enki Bilal. Les Inrocks se fendent d’un nouvel article élogieux quoique maladroit, mais pas d’une couverture. Elle effectue ensuite une tournée qui passe en novembre par le Bataclan. Elle provoque la surprise en reprenant à cette occasion la chanson « Je suis décadente (la concierge gamberge) » qu’elle n’avait plus jamais interprété sur scène depuis 1965. Le 11 avril 2014, elle est une des têtes d’affiche, avec Grand Corps Malade, du festival Porte-Voix d’Oloron. Elle présente trois spectacles différents aux Bouffes du Nord les 5, 6 et 7 juin 2014, alternant concert acoustique, lecture musicale et concert avec son groupe au grand complet (Yan Péchin, Patrick Baudin, Dondieu Divin, Bobby Jocky et Areski Belkacem). En novembre 2014, elle publie chez Flammarion Les Hommes préfèrent les hommes (titre d’une des chansons – polar et hymne homosexuel – de son dernier album), un recueil de seize histoires dont, outre la nouvelle titre, la première et la plus longue, « Nuit d’hiver », « Le Prépuce », « La Classe », « Les Sardines », « Gravissimo », « Aladdin et les Quarante Voleurs », « Les Brunes préfèrent les blondes », « Les Sacs », « Interview comme les autres », « Un coma impossible », « Le Matin de la fatalité », « Boucle d’or », « Futur », « Les Tickets de restaurant », « Enki et Miss Fatma, conte de Noël » – cette dernière écrite en alexandrins ; la couverture est un portrait de l’écrivain par Enki Bilal.


La “folle” de l’île Saint-Louis nous lit ses écrits, mélange de douce démence teintée de poésie brute.

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Aura-t-elle un bonnet d’aviateur sur la tête ? Des mini-couettes ? Une robe de bure ? En tout cas, la surprise ne viendra pas — ou pas seulement — de sa tenue. Elle viendra de sa prestation. Car si personne n’ignore qu’elle est une authentique rockeuse, iconoclaste comme on n’en fait plus et comme on n’en entend pas assez, on oublie trop souvent que Brigitte Fontaine est aussi poétesse, romancière et conteuse. Auteure d’autant de livres que de disques, et toujours aussi subversive. La plume pile dans le mille, toujours bien enfoncée pour remuer le cocotier des idées convenues et des tabous en tout genre. Démonstration in vivo cette semaine : l’insaisissable s’apprête à lire des extraits de son dernier ouvrage fraîchement paru, images (1)Les hommes préfèrent les hommes (Flammarion). Un recueil d’histoires teintées polar, sexe et sang, qui content, entre autres, les (més)aventures de Viandox et Spontex… L’entendre dire ses textes sur scène, assise à sa petite table, faussement sage, entourée de musiciens, est une expérience rare : l’embarquement intellectuel et sensoriel vers un surréalisme cruel et juste, une drôlerie acide, une pertinence implacable. On a beau savoir qu’elle est capable de tout, Brigitte Fontaine n’a pas fini de nous surprendre. Intelligence politique et poétique étourdissante.

 

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