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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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  • > Archives pour le Dimanche 21 décembre 2014

La Sorcière, le Chenapan et le Korrigan

Posté par francesca7 le 21 décembre 2014

24359460Un Conte Moderne par Gwenael

il était une fois, dans une ville pas bien grande, une sorcière d’âge moyen, de taille moyenne, d’intelligence moyenne, de beauté moyenne… Bref, une femme qui ne cassait pas des briques mais dont les connaissances, plus que le physique, semblaient attirer la gent masculine. Par une soirée de pleine Lune, cette sorcière prit connaissance des textes d’un homme, un homme charmeur, que l’on aurait nommé «prince charmant» dans un autre temps. Mais autre temps, autre moeurs. 

Cet homme était certes très agile de la plume et semblait sortir de son ordinaire, peuplé de guerriers, de chamans, de scientifiques ou de mâles bassement pragmatiques… Un corbeau, oui, on aurait pu le surnommer ainsi ; sage mais espiègle et à la mémoire terriblement efficace. Après quelques semaines d’échanges de mots intelligents, bien que parfois inintelligibles pour le commun des mortels, étranger à leurs jeux de lettres, ils décidèrent qu’il était temps pour eux de faire plus ample connaissance. Ils se rencontrèrent donc le lendemain autour de quelques bières ; une agréable soirée, pendant laquelle cet homme, au doux nom de Chenapan, profita de l’ivresse de la sorcière et de quelques tours de cartes ayant impressionné la Dame, pour lui soutirer quelques secrets… Et un baiser.  

Satisfait d’avoir réussi ce joli tour de passe-passe, il se dit qu’il serait sans doute amusant de jouer avec elle, comme il avait l’habitude de le faire avec les Dames. Mais il oubliait qu’elle était une sorcière, une suivante de la Déesse et de ce fait, l’amie des Korrigans. Elle-même avait parfois tendance à l’oublier ou préférait ne pas prêter  attention aux avertissements de ces derniers. 

Quelques jours plus tard, elle se rappela que Chenapan lui avait proposé de la revoir et que c’était à elle de le rappeler. Ce qu’elle fit, se disant qu’elle avait apprécié leurs discussions et qu’il serait intéressant de prolonger l’expérience entamée quelques jours auparavant. Ils se donnèrent donc rendez-vous la semaine suivante. Dans les jours qui précédèrent, notre sorcière se mit à perdre régulièrement sa bague et sa montre qui réapparaissaient là où elle les avait cherchés quelques minutes auparavant. Pas de doute, les Korrigans essayaient de lui faire passer un message… Son article les concernant sans doute, qui tardait à être écrit ? 

Elle resta dubitative et s’en alla donc demander conseil à son ami, un chouette viking de Bretagne ; après analyse des faits, ce dernier lui dit «les Korrigans ne volent jamais sans raison ; c’est un message pour te prévenir que ton prochain rendez-vous sera vraiment foireux. Un conseil, évite d’y aller». Elle préféra ne pas écouter ce conseil, y alla… Et se fit gentiment poser un beau lapin. Moralité, il faut toujours être attentif aux messages que tentent de nous faire passer les Korrigans, surtout lorsqu’on est l’une des suivantes de la Déesse-Mère…

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La Chasse Sauvage ou la Chaussée d’Arthur

Posté par francesca7 le 21 décembre 2014

Par Lapetite

Aux portes de l’hiver grandes ouvertes, la grande cavalcade des esprits, appelée la chasse sauvage, parcourt les cieux. Ils chevauchent pour  amasser les âmes des morts perdues et errantes, et les conduire chez elles.

A leur tête chevauche un illustre chasseur : Arthur. 

images (7)Légende ancienne connue sous de nombreuses versions, «Chasse-Gallery», «Chasse Artu», «Mesnie Hennequin», la chasse sauvage, sous son aspect «arthurien» date très certainement de Robert de Boron (XIIème siècle), mais il n’est pas interdit de penser que les auteurs de la période arthurienne se sont inspirés d’un mythe déjà présent et bien vivant, résurgence de mythes normands ou celtes beaucoup plus anciens. C’est du moins ce que propose Joseph Loth. La chasse sauvage est «animée» par des chasseurs un peu particuliers : des revenants, plus tardivement des démons, piégeant les âmes solitaires ou égarées pour les ramener dans l’Autre Monde. Plusieurs «explications» sont proposées : pour certains, il s’agit d’une chasse aux âmes par des démons avides de tortures et de souffrance, pour d’autres de l’accompagnement de Guenièvre (Gwenhwyfar : blanc fantôme) par Arthur ou sa cour. Pour d’autres encore, il s’agit de Cernunos assumant ici son rôle de guide vers l’Autre Monde, vers la forêt. Ainsi, dans toutes les suppositions, le caractère quelque peu macabre et presque «chamanique» est toujours rappelé. Le plus souvent, la chasse sauvage a lieu en forêt, lieu magique par excellence, par une nuit de pleine lune ou une nuit particulière, telle que celle du solstice d’hiver. La version «arthurienne», quant à elle, présente Arthur comme un collecteur d’âmes, qui se trouvant entre le monde des vivants et celui des âmes depuis la bataille de Camlan, aide celles-ci à rejoindre l’Autre Monde. 

Incontestablement, il s’agit bien là d’un mythe qui, à de nombreuses reprises, a évolué, où l’imaginaire et la créativité populaire ont finalement pris le pas sur l’écriture. Ainsi, l’Arthur «chasseur» qui dans le «Gauvain»   tombe dans une profonde «rêverie» durant une chasse et rêve de diverses choses surnaturelles et magiques reprend bien cet esprit. Dans une autre partie, Gauvain est lui-même présent dans l’Autre Monde (Continuation-Gauvain vers la fin du XIIème siècle et Mort Artu, estimé au XIIIème siècle). 

On retrouve bien là une caractéristique propre à la légende arthurienne : celle de se recréer, de se renouveler et de «fusionner» les anciens mythes et les nouveaux, démontrant un processus créatif propre au corpus de la légende. Dans certaines légendes (voir Paul Sébillot), la chasse traverse les mondes et les époques… La chasse de Gascogne mélange ainsi la messe et la chasse, la police de la chrétienté au monde sauvage de la forêt et du lièvre, lequel en fin de chasse entraîne Arthur vers l’Autre Monde, au-delà de la forêt. « Dans la brume nordique, les gens redoutaient d’entendre les cris des oies sauvages au-dessus d’eux. Peut-être était-ce les glapissements des chiens des chasseurs qui, comme tous les autres animaux de l’Autre Monde, ont un corps blanc et des oreilles rouges. Ils chevauchent [souvent] vers l’Ouest, vers le vent, vers Tir-Na-Nog», vers Avalon.  

Ce mythe faisait peur, l’on craignait l’Autre Monde, plus encore ses habitants, et pourtant, bien souvent, la chasse n’est pas si dangereuse. Ainsi une version raconte comment une épouse reconnut son mari disparu à la guerre et put ainsi le rejoindre. Façon de «raconter», de «créer» l’immortalité, la chasse sauvage propose une alternative à la version chrétienne, au moins aussi forte dans l’esprit de la personne de l’époque et certainement beaucoup plus proche du légendaire local. Ainsi, la chasse est au Royaume-Uni bien souvent menée par Cernunos lui-même, chassant le cerf, ou plus tardivement la jeune fille des bois, sauvage et belle. La version de Gascogne fait d’Arthur un roi qui renia la messe pour le lièvre flairé par ses lévriers. 

Si les formes les plus anciennes des légendes ne pouvaient se résoudre à tuer le roi, car avec lui mourrait tout espoir d’unification politique de la «Bretagne» du haut MoyenÂge, elles le décrivaient alors comme endormi dans l’attente d’un nouvel appel, en Avalon, soigné par sa sœur Morgane. Dès lors, Arthur demeure dans l’Autre  onde, le «Tir-na- Nog», où les âmes après leur départ du monde physique sont conduites pour trouver repos et félicité durant ce que l’on nomme la Chasse Sauvage, menée tour à tour par Gwynn ap Nudd, roi de l’Annwn – l’Autre Monde, accompagné par des chevaux et des Cwm – les chiens de l’Autre Monde, tous aux couleurs blanche et rouge, ou bien par Cernunos, ou par Arthur lui-même. L’épouse même d’Arthur, Guenièvre, Gwenhwyfar en gallois, évoque une personne envoûtante et nébuleuse ni réellement vivante, ni réellement morte. Si l’on admet qu’il pût y avoir une ou plusieurs Guenièvre, son nom en tout cas, évoque le «Blanc Fantôme» pouvant verser à nouveau vers une interprétation d’Arthur comme un «collecteur d’âmes» allant vers l’Autre-Monde, l’Avalon, pour être soignées et régénérées. C’est du moins la version courante dans les environs de Glastonbury. 

téléchargement (2)«L’île aux Pommes que les hommes appellent l’Ile Bienheureuse, est ainsi appelée parce qu’elle produit toutes choses par elle-même. Là les champs n’ont nul besoin de paysans pour les labourer et Nature seule pourvoit à  toute culture… Là, après la bataille de Camlann, nous amenâmes Arthur blessé… Et Morgane nous reçut avec les honneurs requis. Elle plaça le roi Arthur dans sa propre chambre, sur un lit doré, de sa noble main découvrit elle-même la blessure et la contempla longuement. Enfin, elle dit que la santé pourrait lui revenir s’il restait avec elle longtemps et souhaita qu’elle fît usage de son art de guérir. Nous en réjouissant, nous lui confiâmes donc le roi, et au retour abandonnâmes nos voiles aux vents favorables». Voilà, comment en un rapide paragraphe, une «obscure» fresque historique (au sens propre du terme puisque jamais la présence du roi Arthur ne fût prouvée, ni le lieu de sa tombe) se transforme par la magie du verbe, des bardes et troubadours. Le processus de création du récit et de transformation du verbe prend ici tout son sens et toute sa perspective dans le temps : la roue des saisons de la Chasse Sauvage ne se fait pas au hasard, et la chasse «d’hiver et celle «d’été» n’est pas égale.

Le monde animal est lui aussi bien représenté dans la chasse sauvage. Les versions plus proches de la France ou de l’Espagne racontent que Arthur chassait en réalité un lièvre à la messe de Pâques au lieu d’assister à la cérémonie (version de Gascogne). Le cerf figure également en bonne place, chassé par l’homme sauvage, dans les forêts profondes.  

Le sanglier est l’un des animaux les plus ancrés dans le mythe des premières versions, si l’on accepte que «la Chasse Sauvage» médiévale et celtique puissent être rapprochées à la fois dans le légendaire et à la fois dans le «récit». Ainsi, le Twrch Trwyth est l’animal royal par excellence défendant son royaume et son roi à travers l’Irlande et le Pays de Galles. On peut noter, dans ce mythe, la présence d’Arthur et de Gwynn, fils de Nudd (donc Gwynn Ap Nudd, seigneur de l’Anwnn). Ce qui peut être interprété est également le caractère «intermédiaire» de la «disparition» du Twrch Trwyth dans le Mabinogion de Kulhwrch et Olwenn. Comme Arthur, le sanglier disparaît dans la mer, vers l’Ouest, et personne ne sut jamais où il était allé. 

Comme Arthur, il est dans un «Autre Monde» auquel il appartient déjà et peut donc attendre d’être rappelé. Ensemble, au cours de l’histoire et à son achèvement, ils traversent une étendue d’eau, symbole d’un passage d’un état à un autre, uniques témoins de ces passages où seuls sont appelés certains bardes et troubadours par la force du mythe, de sa création et de son évolution.  

Ce texte est l’introduction d’une étude plus large (en cours) sur «la Chasse Sauvage» qui s’inscrit dans le cadre du projet Avalon. Le texte complet sera présenté avec le corpus global rendu par l’ensemble des participantes du projet.

Par choix, les références exactes ne sont pas insérées mais seront présentes dans le texte final.

 

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