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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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  • > Archives pour le Mardi 9 décembre 2014

Expression : Les dés sont pipés

Posté par francesca7 le 9 décembre 2014

 

images (11)Autre vieille technique de chasse ; imiter le cri des animaux pour les attirer vers soi. « Le braconnier – dit P.Vialar – se sert aussi des appeaux, des chanterelles. Il faut s’y connaître bien pour faire venir à soi en les appelant certains gibiers afin de les tuer ensuite au fusil, et imiter à la perfection la caille comme la perdrix, ou mieux, la chevrette afin qu’accoure le mâle ».

Autrefois on attirait les oiseaux sur des branches d’arbres que l’on avait préalablement enduites de glu. On prenait ainsi les oiseaux « à la pipée » – le mot étant de la famille de pipeau. « La saison de piper au bois as oyseaulx si commence après la Saint Michel archange et dure tant que les feuilles sont as arbres », dit un texte du XIVè siècle.

Furetière explique plus tard comment la méthode est passée à d’autres domaines : « Au figuré il s’emploie communément pour dire tromper, et particulièrement au jeu. Les filous font métier de piper les dés, de les charger de mercure ou de plomb, d’y marquer de faut points. Ils pipent les cartes en y faisant quelques marques pour les connaître ou en les escamotant ». Scarron, visitant la foire de Saint Germain, commente à ce propos :

Icy le bel art de piper

Très-impunément sa pratique :

Icy tel se laisse attraper

Qui croit faire aux pipeurs la nique.

 

Un pipeur est un filou. Ils abondent. « On peut dire au féminin pipeuse – dit Littré qui ne doute de rien – et, dans le style un peu élevé ou poétique, piperesse ». 

Si l’on considère tous les pièges où l’on peut tomber, les embûches de la vie courant, les traquenards qui nous attendent, si l’on songe à tous les appeaux vers lesquels on court, les leurres, miroirs aux alouettes, attrape-nigauds de tous bords – sans parler des peaux de bananes et des planches pourries – on se dit qu’un homme averti en vaut une bonne demi-douzaine !

 

issu du livre : « La puce à l’Oreille » aux éditions Stock 1978

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FAIRE DES GORGES CHAUDES

Posté par francesca7 le 9 décembre 2014

 

téléchargement (4)Expression venant de la fauconnerie – on le sait, elle consistait à faire capturer le gibier par des oiseaux de proie particulièrement dressés à cet exercice. C’était un loisir princier, pour ne pas dire royal, tant l’entretien des faucons réclame un personnel abondant et hautement qualifié ; les fauconniers et leurs aides.

La fauconnerie a eu ses heures de gloire jusqu’au XVIIIè siècle. Chasse d’hiver, débutant après la Sainte Croix, elle a connu son apogée dans les cours fastueuses du XVIè.

J’emprunte à nouveau à Paul Vialar la description de ces réjouissances d’antan : « Dames et seigneurs mêlés, galants faisant l’hommage de leur prise à leur maîtresse après avoir suivi l’oiseau lâché au bon moment, l’avoir soutenu de la voix, lui avoir arraché la proie des serres, l’avoir repris  en le faisant revenir au leurre et le rapportant alors plein d ‘orgueil, enchaperonné, pour le remettre sur le poing de leur belle. Tout le monde chassait et prenait ardent plaisir à la chasse. Les dames portaient sur leur poing petit, ganté de cuir et de velours, un épervier ou un émerillon et derrière Catherine de Médicis la petite  bande, faisait merveille.

« C’était aussi une marque fortune et de naissance et chaque gentilhomme voulait être suivi de fauconniers à cheval portant ses oiseaux, parvenant même parfois à obtenir permission de garder leur préféré sur leur poing à la messe. Un homme suivi d’un chien ou d’un oiseau montrait ainsi qu’il n’était pas du commun et qu’il lui était de cette manière permis à tout instant de sa promenade ou de son voyage, de se livrer à son sport favori »

Bien entendu, dans cette catégorie-là aussi il faut encourager l’animal ; Rien de plus efficace que de lui faire goûter quelques morceaux de sa proie immédiatement après la capture – ou encore le détourner de cette proie en la remplaçant par un « leurre » un pigeon par exemple, que le faucon déchire à sa guise. (Ce qui a peut-être renforce le sens d’être un pigeon), une dupe, usuel déjà au XVIè siècle avec le verbe pigeonner).

Donc, « Gorge, en terme  de fauconnerie, est le sachet supérieur de l’oiseau, qu’ailleurs on nomme poche ; et lorsque l’oiseau s’est repus, on dit qu’il s’est gorgé. On appelle gorge chaude la viande chaude qu’on donne aux oiseaux du gibier qu’ils ont pris », explique Furetière. C’est en somme l’équivalent de la curée pour les chiens. La Fontaine rapproche d’ailleurs les deux mots dans La Grenouille et le Rat.

[la Grenouille]

S’efforce de tirer son hôte au fond de l’eau,

Contre le droit des gens, contre la foi jurée ;

Prétend qu’elle en fera gorge chaud et curée ;

C’était, à son avis, un excellent morceau.

 

Cependant, il existait dans l’ancienne langue un mot « gorge », ou « gorgie », qui signifiait « insulte, raillerie piquante » (ne li fist ire ni gorge). Il en a résulté une superposition de sens, et l’expression vorace s’est trouvée vouée à la moquerie. « On dit aussi par une double figure, quand quelqu’un a fait une sottise, ou imprudence, qu’on en a fait une gorge chaude dans les compagnies ; c’est-à-dire, qu’on s’en est raillé ». (Furetière). Saint Simon emploie déjà ce sens figuré : « Le duc de Saint Aignant trouve l’aventure si plaisante qu’il en fit une gorge chaude au lever du roi ».

Quelle que soit la transposition, les motifs de nos hilarités ne sont pas innocents ; faire des gorges chaudes de son prochain revient souvent à le déchirer à belles dents !

issu du livre : « La puce à l’Oreille » aux éditions Stock 1978

 

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Les tailleurs d’images

Posté par francesca7 le 9 décembre 2014

 

livre-1-chapitre-3-5Si tout le monde connait la manière de procéder des imagiers enlumineurs ou peintres qui appliquaient leurs couleurs à la détrempe sur les feuilles d’un missel, les murailles d’une église ou quelque panneau de bois; si tout le monde a vu un sculpteur procéder avec un marteau et un ciseau ç la confection d’un relief sur pierre, marbre ou bois, il n’en est pas de même du métier de verrier, voile à des pratiques spéciales de couleur, de dessin, de reproduction.

Les grands artistes en vitraux des siècles derniers, pour habiles et extraordinaires qu’ils fussent, ne s’estimaient point supérieurs aux   cordouaniers ; leur grande modestie enfantait cependant des chefs-d’ceuvre par les moyens les plus simples. A en croire le moine Théophile, toute la malice du procédé verrier consiste à se choisir une table suffisante pour pouvoir y dessiner le sujet entier d’une verrière.

On enduit ensuite la table de craie détrempée et, quand ce vernis blanc est sec, l’artiste y dessine le sujet à traiter sur le vitrail, en employant un trait rouge vigoureux faisant puissamment ressortir les lignes. On place alors des feuilles de verre sur cette esquisse et on la reproduit par un véritable calque, en promenant un pinceau enduit de couleur vitrifiable sur la surface. Aux IIIè siècle, les contours s’obtiennent par des traits; plus tard, on emploiera les tons, et on en arrivera aux merveilleuses peintures sur verre, égales aux tableaux en fraicheur de coloris et en souplesse de contours.

Vers le milieu du VIe siècle, les tailleurs d’images, qui avaient perdu quelques-uns de leurs privilêges, surtout dans les villes du centre de la France, Orléans, Bourges, Angers, se joignirent aux imagiers-verriers pour revendiquer certains de cos droits. Henri Merlin de Bourges, leur mandataire, porta directement leurs dokances en cour royale et obtint gain de cause. Par ses lettres (lat-es de Chinon le 3 janvier 1130, Charles VII accorda ce qu’on lui demandait, et les imagiers sculpteurs peintres ou  verriers continuèrent a être quittes et exempts de toutes tailles, Aydes, subsides, garde des portes, guets, arrière-guets, etc. ». .

Plus tard, en 1496, les Imagiers de Lyon réclament à leur tour, et cette fois on assiste a une réelle constitution de compagnie, de cette confrérie de Saint-Luc, qui est la transition certaine entre l’ancien métier manuel des tailleurs d’images et les académies modernes de peinture et de sculpture.

Le roi Charles VIII confirma les privil6ges des verriers tailleurs d’images et peintres de Lyon.; sur leur demande ii ordonna que désormais la fête de ces métiers serait célébrée le jour de Saint Luc, et it en régla avec Mails toutes les cérémonies.

Les statuts, qui étaient une copie amplifiée des anciens règlements de Boileau, enjoignaient aux peintres de ne travailler qu’huyle Ou destrempe, cole, gosme ; ils pouvaient, d’ailleurs, avoir autant de valets qu’ils le voulaient.  

La particularité la plus curieuse de ces réglements était assurément le chef-d’ceuvre nécessaire aux maitres pour faire partie de la confrérie; c’était la quelque chose comme ce que nous appelons aujourd’hui le prix de Rome, — moins le concours qui n’existait pas, — avec le choix du sujet par les juges.

Le peintre sera tenu de faire chef-d’oeuvre, en tableau de bois de deux pieds  et demi de hault et de deux de large, et non pas plus petit, mais plustot plus grand, si le compagnon le veut, et lui bailleront en escript……..

Extrait des anciens métiers avant le 18è.

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