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Les Epingliers – métier d’antan

Posté par francesca7 le 3 décembre 2014

epinglier3-275f05aCe métier est également cité dans le livre  de Claude Dunetton : La puce à l’oreille aux éditions Stock de 1978 

On a connu les épingles de tout temps : la civilisation apporta, il est vrai, un raffinement à leur fabrication, mais le principe resta le même. Au moyen âge, les dames en usèrent et en abusèrent : les légers ornements de coiffures nécessitaient l’emploi de milliers d’épingles. Jean de Meung, dans son Testament, se plaint de cette profusion de pointes aiguës qui hérissent les gracieux habillements des dames. Il s’écrie :

Més il y a d’espingles une demie escuelle !

Et le plus souvent ces dards ne se contentent point de menacer les voisins ; ils piquent.

. . . plus c’ortie ne chardon !

Indépendamment de cette exagération malencontreuse, l’usage des épingles avait quelque chose de plus désagréable encore pour les maris. A cette époque, elles coûtaient un gros prix, et « l’escuelle » représentait une somme de deniers assez ronde : aussi la fabrication allait-elle grand train dès le XIIIe siècle.

En ce temps même, les épingliers avaient leurs statuts propres, leur communauté, leurs privilèges et leurs sanctions pénales. Dans le Livre des métiers, on voit qu’ils devaient laisser leur travail accompli en toutes saisons. Leurs apprentis devaient avoir au moins huit ans, et chaque maître ne pouvait en employer plus d’un. L’apprenti bénéficiait de tous les avantages des autres corporations ; son maître lui devait protection et aide, et ne pouvait le mettre à un travail sérieux qu’après une année d’exercice et de pratique manuelle. En tant que communauté, les maîtres élisaient deux jurés chargés de l’inspection des fabriques et de l’examen des produits : ceux-ci découvraient-ils quelque fraude, ils en référaient au prévôt, auquel ils soumettaient les objets défectueux.

Le métier d’épinglier comportait des maîtres et des maîtresses, qui payaient 5 sols d’amende pour toute infraction à la prohibition du travail les jours fériés. Ils étaient de même soumis à diverses sanctions pénales lorsqu’ils employaient « du fer clier », ou lorsqu’ils prenaient à leur service des ouvriers étrangers à la ville. Cette dernière restriction était une mesure d’ordre général appliquée à tous les corps de métiers au moyen âge, et c’était l’une des plus propres à maintenir le bon ordre dans les villes d’alors, privées de police et souvent livrées à tous les coups de main. Les statuts définitifs des épingliers furent homologués en 1336 et confirmés en 1601, sous Henri IV. A cette époque, ils différaient de ceux des aiguilliers, formés en corporation dès 1557. Depuis, en 1695, les deux communautés furent réunies ; mais la fabrication demeura distincte. La patronne commune était Notre-Dame.

L’épingle se composa, dès les temps les plus anciens, d’une tige de laiton appointée et terminée à l’opposé de la pointe par une tête tournée et fixée. Il n’est pas rare de nos jours de retrouver des épingles ayant plus de six cents ans, maintenant entre eux les parchemins d’un dossier d’archives. Ces épingles, plus grossières que ne le sont les nôtres, ont pourtant tout ce qu’ont celles de notre temps : la tige polie, la pointe, et la tête de cannetille.

Vers la fin du XIVe siècle, les dames portaient une attache de coiffe de dimension plus grande et à tête plate, comme sont encore certaines épingles de fabrication anglaise. C’est d’une de ces pointes acérées que parlent les Quinze Joyes du mariaige lorsqu’elles nous en montrent une tombée d’un voile : le mari doit la ramasser aussitôt, car la dame se « porroit affoler ou blecier ».

Au XVIIIe siècle, à l’époque où la fabrication des épingles prit une plus grande extension, l’épinglier ne se trouvait plus enfermé dans les statuts étroits du XIIIe siècle. Les fabriques de la ville de l’Aigle avaient pris une importance considérable, et ne confectionnaient plus exclusivement des épingles, mais aussi des grilles pour portes de bibliothèques, et des petits clous. Les ateliers, qui employaient alors plus de six mille personnes, hommes et femmes, produisaient, bon an mal an, de douze à quinze cent mille livres. L’écoulement des marchandises, qui, dans le principe, se faisait sur les marchés de la ville de Caen, avait pris une extension très grande, et les épingliers fournissaient leurs produits à toute l’Europe et jusqu’en Amérique.

La fabrication n’était pas sans danger, comme nous allons l’expliquer en décrivant les diverses opérations de ce travail. Le laiton, acheté en écheveaux, était calibré, ou mis au point par une opération de tréfilage destinée à lui donner la grosseur voulue : c’est ce qu’on appelait aussi raire. Le calibre une fois obtenu, un ouvrier spécial décapait le métal et le nettoyait. Un troisième ouvrier faisait passer le laiton ainsi préparé dans une série de trous pour le redresser. L’empointeur venait ensuite, qui préparait les pointes sur une meule, et qui les donnait au repasseur pour les terminer.

Un ouvrier d’un autre ordre préparait la cannetille, c’est-à-dire un fil de laiton plus fin, qu’il roulait en spirale au moyen d’une roue, et qu’il découpait ensuite en parties égales pour faire les têtes ; ces têtes étaient ajustées par un bouteur, qui les fixait solidement. Après cette série d’opérations, on blanchissait l’épingle à l’étain, et elle était livrée.

téléchargement (1)Le danger était surtout pour l’empointeur et le repasseur, qui faisaient une poussière de laiton fort nuisible à leur santé. Les hommes blonds voyaient leurs cheveux se teindre en vert. La réunion de ces opérations constituait une manipulation délicate, pénible et peu propre. Comme nous l’avons dit, l’épinglier ne se bornait pas à la fabrication de l’épingle, et, outre les clous et les grillages, il faisait aussi des broches ou aiguilles à tricoter dont le débit était très grand avant les métiers si employés de nos jours dans la fabrication des bas. Mais, en dépit de tout ce travail les ouvriers de l’Aigle gagnaient peu ; les fabricants spéculaient sur leur situation d’habitants de la campagne pour ne leur donner que le strict nécessaire, et si tel d’entre eux arrivait à épointer, par exemple, 72 000 épingles en un jour, il ne gagnait guère que 20 sols pour cette besogne ingrate et meurtrière.

 (Extrait de Histoire anecdotique des métiers, paru en 1892
Cet ouvrage a été réédité dans la collection « La France pittoresque ». 
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LES EPINGLES et TIRER SON EPINGLE DU JEU

Posté par francesca7 le 3 décembre 2014

 

téléchargementUne histoire moralisante remportait naguère un franc succès sur les bancs des écoles : celle des débuts édifiants du célèbre banquier Laffitte, pauvre jeune homme engagé dans son premier emploi après avoir essuyé un refus poli, parce qu’il avait pris la peine en sortant, tête haute, de ramasser dans la cour une épingle et de l’accrocher au revers de son veston. L’employeur qui le suivait machinalement du regard avait été séduit par ce geste d’épargne d’excellent augure et l’avait rappelé sur le champ : « Jeune homme, je vous engage » !

Evidemment les temps ont bien changé. On se demande ce que la jeunesse actuelle pourrait bien ramasser par terre pour éviter le chômage et tirer aussi brillamment son épingle du jeu.

Tirer son épingle du jeu

Jeu de mots mis à part c’est du côté des petites filles qu’il faut chercher l’origine de cette expression. Vers le XVè siècle les fillettes jouaient à placer des épingles dans un rond au pied d’un mur et à les faire sortir à l’aide d’une balle qui devait d’abord frapper le mur avant de ricocher dans le cercle. Une joueuse habile parvenait au moins à récupérer sa mise, c’est à dire à retirer son épingle du jeu. Le sens figuré en découle très tôt, comme en témoigne d’Aubigné au XVIè : « Mais, ne pouvant rien contre vents et marée, il tira son épingle du jeu ».

Cela dit, les épingles ont eu autrefois dans la vie des femmes une importance dont on ne se doute guère. C’était apparemment un objet d’un certain luxe, dont la fabrication était strictement réglementée. Au XIIIè siècle, le Livre des métiers précise : « Que nul maître ni maîtresse ne puisse acheter fil cher pour faire espingles, si ce n’est à ceux du dit métier (les épingliers), sous peine de l’amende ». On offrait des épingles aux dames et les testaments du XIVè et du XVè siècle disposaient parfois de legs particuliers destinés à leur achat, en particulier pour les « longues espingles à la façon d’Angleterre ». Du reste, le pécule que les maris accordaient à leur épouse pour leurs menues emplettes personnelles ou bien le sommes qu’elles pouvaient amasser d’elles-mêmes par un truchement quelconque s’appelaient tout bonnement les « épingles ». « Madame d’Etampes prend de pension, pour ses épingles, cinq cents livres ».

Il s’agit là, semble-t-il d’un trait de civilisation occidentale car l’anglais connaît aussi l’expression pin-money qui désigne l’argent de poche des femmes et des jeunes filles. Témoin ce dialogue d’une comédie classique de Vanbrugh où une jeune fiancée se réjouit ingénument de la munificence de son futur époux : « Dis-moi, nourrice, s’il me donne deux cents livres par an pour m’acheter des épingles, qu’est-ce que tu crois qu’il me donnera pour acheter des beaux jupons » ? – Ah ma chérie, il te trompe vilainement ! Ce que ces Londoniens appelle l’argent des épingles c’est pour acheter à leurs femmes tout ce que peut offrit le vaste monde, et jusqu’aux lacets de leurs chaussures ».

La pratique des « épingles » a duré longtemps, et s’il faut en croire Littré, jusqu’à l’époque de nos arrière-grand-mères, où le mot désignai tune sorte de pourboire particulier à l’intention des femmes : « C’est pour les épingles des filles, se dit de ce que l’on ajoute en payant une marchandise ou un ouvrage au prix convenu… Ce sont les épingles de madame ».

Monter en épingle

On comprend dès lors que l’on puisse être tiré à quatre épingles – ajusté sans aucun faux pli. Et aussi naturellement qu’il vaille parfois la peine de monter une chose en épingle, afin de la mettre en valeur. Tout est dans la tête, si j’ose dire, et dépend de la grosseur et du prix de celle-ci. On peut monter une émeraude en épingle par exemple, et faire d’une simple épingle de cravate ou d’une épingle à chapeau un véritable bijou.

Que l’on en juge par cette description somptueuse, extraite d’un traité des émaux du XVIè siècle : « Un saphir enchâssé à jour, sur un espingle d’or, garni de douze petites perles ». Pas du tout le genre que vous iriez chercher dans une meule foin » !

issu du livre : « La puce à l’Oreille » aux éditions Stock 1978

 

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