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    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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LE Musée de l’Image à Épinal

Posté par francesca7 le 27 novembre 2014

 (Vosges)

images (1)

 

  
Un printemps au musée, le nouveau programme du Musée de l’Image / Ville d’Epinal vient de voir le jour ! Conférences, visites, animations enfants, nocturnes.

Vivre le Musée de l’Image au fil du temps, des saisons… Des fins de semaine où Anecdotes et petites histoires émaillent le parcours de la salle permanente… Des Chroniques du soirqui racontent le contexte des images, un Week-end indien printanier qui conclue l’exposition temporaire… Une Nuit des Musées en compagnie de l’École supérieure d’Art de Lorraine, des vacances de Pâques qui permettent aux enfants de connaître le Musée comme leur poche… Le printemps est le temps du renouveau, des projets, des collaborations et des découvertes… et ce programme en est le symbole.

Printemps indien (23 avril 2011)
Que vous soyez déjà sensible aux charmes de l’Inde, ou curieux de découvrir d’autres horizons, amateur de saveurs lointaines, ou simplement passionné de cinéma, cette programmation est faite pour vous… Dans le cadre de l’exposition Connivence 1, un cinéma « from india » s’installe au cœur du musée. Avec Swades, l’un des rares films indiens contemporains à donner une vision (presque) exacte de l’Inde, vous verrez de sublimes paysages et découvrirez un village indien qui s’éveille à la modernité. Et pendant l’entracte, un encas sucré/salé aux saveurs épicées…

 

Dîner insolite du patrimoine (13 mai 2011)
Organisé par le Pays d’Épinal Cœur des Vosges. Le principe des dîners insolites ? 24 repas théâtralisés dans 12 sites, musées et monuments historiques qui s’ouvrent au public le temps d’une soirée. À Épinal, la Cité de l’Image participe à l’opération et vous accueille pour une visite à la nuit tombée du Musée de l’Image, suivie d’un repas au cœur des ateliers artisanaux de l’Imagerie.

Nuit des Musées (14 mai 2011)
Le Musée de l’Image « à l’envers » ! Profitez de conférences à chaque heure et d’une intervention originale des étudiants de l’École Supérieure d’Art de Lorraine qui mettent en scène leur vision desMondes renversés dans un parcours animé. Un avant-goût de l’exposition d’été du musée…

À ne pas manquer pendant la soirée : 4 mini-conférences, 4 horaires, 4 images qui n’auront plus de secrets pour vous… L’équipe de conservation du Musée de l’Image met en lumière quelques oeuvres de sa collection et vous fait partager son amour des images.

images (2)Et les enfants : Pendant que les adultes parcourent le musée, les enfants sont invités à rejoindre les animateurs, pour des ateliers sens dessus-dessous !

Les Chroniques du soir (les vendredis 13 mai, 20 mai, 27 mai, 3 juin 2011)
Pendant une heure, des cycles courts (chaque semaine pendant un mois), pour approfondir un sujet, en savoir plus sur les images et leur contexte… Une image n’existe qu’avec ses circonstances… Les images type Épinal sont avant tout des images de société : de la société qui les a faites et pour laquelle elles ont été faites. Quatre soirées en compagnie d’Alexandre Laumond, historien, pour entrer dans l’histoire de ce 19e siècle qui a vu les images s’épanouir puis peu à peu disparaître. Des interventions accompagnées d’images populaires mais aussi d’autres iconographies.

Anecdotes et petites histoires (tous les samedis et dimanches à partir du 9 avril 2011)
C’est nouveau au musée ! Chaque week-end, enfants, parents, grands-parents sont invités à suivre une visite guidée des collections. À cette occasion, le Musée de l’Image vous dévoile les anecdotes, secrets, trouvailles et petites histoires qui accompagnent la vie des images. Histoires et jeux invitent à l’observation, à la réflexion et au dialogue durant cette visite ludique et étonnante. Autant de détails qui permettront aux petits comme aux plus grands de voir, en moins d’une heure, que les images en disent plus qu’il n’y paraît…

Le Musée comme ma poche (26, 27, 28, 29 avril 2011)
Pour les vacances de printemps, place à l’exploration ! Un thème différent chaque jour pendant une semaine. Les enfants visitent les lieux et observent les images pour en comprendre les codes, les usages ainsi que les procédés d’impression. Une découverte en amenant une autre, les visites impromptues dans les salles d’exposition servent de point de départ à la création dans les ateliers du Musée… Toute une journée, ou deux, ou même la semaine entière, une chose est sûre, le Musée de l’Image n’aura plus de secrets pour vos enfants !

Site internet : http://www.museedelimage.fr
E-mail : musee.image@epinal.fr
Coordonnées postales : 42 quai de Dogneville, 88000 ÉPINAL
Coordonnées téléphoniques : 03 29 81 48 30

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Les Lupercales

Posté par francesca7 le 27 novembre 2014

 

Ancêtre de la Saint Valentin

37Le 14 Février, c’est la fête des amoureux. Bouquets de fleurs, petits cadeaux, soirée au restau­rant… Plein de petites attentions seront échangées. Sans pour autant que l’on sache d’où vienne cette fête annuelle.

Il existe un grand nombre d’explications et de légendes entourant la Saint Valentin. J’ai choisi de vous donner l’explication officielle, non pas par conformisme, mais parce qu’elle concerne le monde romain.

es Lupercales se déroulaient chaque année les 14 et 15 février. Elles étaient organisées par les Luperques, les prêtres du dieu Faunus. Le 15 février, ils couraient, entièrement nus. La nudité n’était alors pas aussi choquante qu’aujourd’hui, les athlètes notamment pratiquaient leur sport nus. La nudité des prêtres était symbolique, ils cherchaient à rappeler la nudité du dieu Pan :

Le dieu, qui est nu, veut que ses servants soient nus

Et un vêtement serait bien incommode pour courir

(Ovide, Les Fastes, Livre 2, vers 2,285-2,286)

En effet, même s’ils vénéraient le dieu Faunus, toute la cérémonie des Lupercales était consacrée au dieu Pan :

Là [chez les anciens Arcadiens], Pan était le dieu du bétail, Pan était le dieu des cavales,

il recevait une offrande pour assurer le salut des brebis.

Evandre amena avec lui ces divinités sylvestres :

là où est la Ville [Rome] actuelle n’était que son emplacement.

C’est pourquoi nous célébrons ce dieu et les rites amenés par les Peslages.

(Ovide, op. cit, vers 2,277-2,281)

Une autre explication existe sur la nudité des Luperques, donnée elle aussi par Ovide, un peu plus loin dans ses Fastes :

Faunus croisa un jour Hercule, ayant alors accompli ses douze travaux mais pas encore dieu, et son amante Omphale, reine de Lydie et dont il était l’esclave, suite à un crime. Faunus tomba immédiatement amoureux de cette femme à célébrer les fêtes du dieu Pan, Faunus décida de les suivre jusqu’à la grotte où ils avaient décidé de se retirer. La nuit en l’honneur de Pan devait être chaste en attendant les festivités. Hercule et Omphale décidèrent alors d’inverser leurs vêtements, et s’endormirent l’un à côté de l’autre. Faunus entra discrètement dans la grotte, plongée dans la pénombre. Il s’approche de la couche d’Omphale, mais elle porte la peau de lion de son amant, et il s’en détourne pour se diriger vers les tenues bien plus délicates dans l’autre couche. En les soulevant, il voit les jambes poilues d’Hercule, s’en effraie et tombe dans sa précipitation à fuir.

L’histoire est très vite répandue, grâce aux servi­teurs d’Omphale, et Faunus devient l’objet de la risée générale. Depuis, il éprouve un certain dé­goût pour les vêtements et exige des Luperques la nudité.

Pour honorer le dieu Pan, donc, et son dérivé Faunus, les Luperques couraient nus dans les rues, et bénissaient ainsi la fertilité des passants et des foyers en flagellant les spectateurs avec des lanières de peau de bouc sanguinolentes. Ceux (et surtout celles) qui étaient touchées par ces lanières étaient assurées d’être purifiées et de bénéficier de la générosité du dieu.

Les lanières de peau de bouc venaient d’un sacrifice, réalisé juste avant dans une grotte sacrée, le Lupercal. Ce rite est lui bien romain, puisqu’il a été établi en commémoration d’une anecdote arrivée aux jumeaux Romulus et Rémus. il était de coutume de sacrifier une chevrette au dieu Pan, et alors que les prêtres préparaient le festin qui devait suivre le sacrifice, les jumeaux et quelques amis s’adonnaient aux joies du sport sur une colline. L’un de ces amis déclara bientôt à Romulus et à Rémus qu’on voyait des brigands voler leurs boeufs. Sans attendre et sans prendre la peine de se vêtir, les jumeaux coururent à la poursuite des voleurs. Ce fut Rémus qui ramena les bêtes dans leur champ, et, une fois sur les lieux du festin, s’arrogea la belle part du repas en récompense.

La grotte du Lupercal est elle aussi liée aux jumeaux qui fondèrent la ville de Rome : ce serait là en effet que la louve les aurait protégés et allaités après leur abandon sur les rives du Tibre. C’est d’ailleurs en l’honneur de cette louve que la grotte s’appelle “Lupercal” (loup en latin se dit lupus).

Le rite complet était l’un des plus originaux des rites alors pratiqués par les romains. On offrait au dieu différentes offrandes, allant de la virginité d’une jeune fille au sacrifice de plusieurs animaux. La jeune fille était placée sur l’attribut masculin du dieu pendant toute la cérémonie. Ainsi, le symbole de la nouvelle fécondité était accompli. Pour la purification, puisque c’est aussi le but des Lupercales, on choisissait deux jeunes hommes, qu’un prêtre marquait de sang sacrificiel sur le front grâce à la lame dont il s’était servi, puis lavait ce sang avec une éponge de laine imbibée de lait, symbolisant la renaissance. Les deux jeunes gens, pour montrer leur fierté et leur joie, devaient alors éclater de rire.

On peut se demander quel rapport on peut trouver entre cette fête de la fécondité, assez primitive, même pour les romains (qui n’hésitaient pas, les derniers siècles, à dénigrer cette cérémonie pourtant très suivie) et la fête des amoureux célébrée aujourd’hui.

téléchargementIl vient tout simplement du banquet, organisé à la fin des Lupercales. La tradition demandait que toutes les jeunes filles inscrivent leur nom sur un parchemin et le déposent dans une urne. Les jeunes hommes venaient alors tirer au sort le nom de leur compagne d’un soir, avec la bénédiction de Junon, déesse du mariage. Parfois, on assistait ainsi à la naissance d’un couple.

C’est cette tradition amoureuse et plutôt “civi­lisée” que le pape Gélase premier choisit de conserver en 494 lorsqu’il interdit définitivement les Lupercales, trop païennes et débridées au goût de l’Eglise. Il choisit alors un Saint, et ce fut Valentin qui se retrouva alors saint patron de tous les amoureux.

Retrouvez les articles de Gwenn sur le site : Les Mondes de Gwenn, mythes, légendes et magie : http://darboriasworld.wordpress.com/

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Les Fées : enquête

Posté par francesca7 le 27 novembre 2014

Mythologies, Contes et Apparences

S’il y a des êtres qui nous accompagnent depuis notre enfance, au travers des histoires, des légendes, des romans et des films, ce sont bien les fées. Partenaires des sorcières et des mages, des artistes et des chamans, leurs relations sont souvent intenses, toujours imprévisibles.

Mais qui sont les fées ? D’où viennent-elles ? A quoi ressemblent-elles ?

Cette première partie tentera de répondre de fa­çon résumée à ces trois questions. La seconde traitera plus en avant de la magie des fées selon un point de vue pratique. Enfin, une troisième partie viendra étayer ce dossier en abordant l’aspect spirituel d’une relation avec les fées.

les-fees• Qui sont les fées ?

Il semblerait, tout d’abord, que ces êtres qu’on nomme fées n’aiment pas être appelés ainsi. A juste titre d’ailleurs. C’est en réalité tout un peuple aux races et moeurs différentes qui porte cette appellation. Leur seul point commun réside dans la capacité à se fondre dans l’invisible. Certains elficologues en ont déduit que ces êtres appartenaient au monde éthérique (situé entre le monde physique et le monde astral) et n’étaient discernables qu’avec la vision psychique (par le 3ème OEil ou double vue). Bien que la plupart des fées ne sont pas censées discerner le bien du mal de la même façon que les humains, elles aimeraient se faire appeler plutôt « les bonnes gens » ou « le bon petit peuple » – même si certains membre sont bien plus grand qu’un humain.

Le plus souvent, les fées sont consi­dérées comme ou associées aux esprits de nature (esprit des fleurs, des arbres, esprits des éléments…). Elles sont parfois confondues avec certaines divinités voire avec les anges et ont bien sou­vent été diabolisées par les cultures patriarcales répressives.

D’où viennent les fées ?

Si nous sommes familiers, en France des contes de fées, des légendes et des lieux portant leur nom (la roche aux fées, ainsi que tous les noms comportant fées, fey, fay, fata, fada, fae…), la plupart des cultures de par le monde font aussi allusion à leur consoeurs et leurs confrères. Ainsi, avec quelques différences dans l’apparence et les moeurs, nous retrouvons largement en Europe les Fées (Fatas, Fairies…), les Elfes (Elves, Elben…), différentes sortes de Lutins (Korrigan, Kobold, Leprechauns, Brownies…), les Ondines et Sirènes (Nymphes, Néréïdes, Naïades, Mary Morgan, Selkie…) etc.

En Inde, il est souvent question des Dévas pour parler d’esprits des bois. Le terme, cependant, désigne un être lumineux et spirituel, une description qui n’est pas souvent utilisée pour dépeindre les fées en occident. Les amérindiens, eux, les appelaient, dans certaines nations, les Kachinas. De façon générale, chaque culture anciennes fait référence aux esprits de la nature. Certaines mythologies sont même principalement basées sur eux. Quant aux autres, nous trouvons fréquemment une divinité1, un saint ou un avatar qui y est rattaché. Et lorsque ce n’est pas le cas, les fées prennent alors l’apparence de démons2.

Les sceptiques verront une personnalisation des forces inexpliquées de la nature par les humains d’antan, peu au fait des manifestations physiques de la nature. Certains considéreront qu’il s’agit en réalité d’énergies conscientes, capables de se jouer des formes et des époques. D’autres enfin, ont pris le parti de croire que les fées telles que dépeintes par les contes, les mythes et les légendes existent vraiment. Mais, hormis les clairvoyants ou les personnes chanceuses – ou malchanceuses selon les cas – ayant pu les rencontrer, d’où nous viennent les images des fées telles que nous les connaissons ?

La Mythologie : dans le monde occidental, l’image des fées est clai­rement influencée par la mythologie celtique et celle nordique.

→ Dans la mythologie celtique, les fées prennent principalement deux aspects. Tout d’abord, nous trouvons le mythe des Tuatha de Danan (les enfants de la Déesse- Mère Terre Dana – Anu ou Eriu comme l’Irlande, aussi nommée Eire). Ce peuple considéré tantôt comme des dieux, demi-dieux ou des mages aurait repoussé et vaincu les Formoires et Fir Bolgs, anciens habitants de l’Irlande, prenant leur place et instaurant la paix dans ce pays. Lorsqu’arrivèrent ensuite les Gaëls (autre peuple celte venu d’Espagne), les Tuatha de Danan s’exilèrent sous terre et se fondirent dans la nature, devenant ainsi des esprits de l’Irlande.

Une autre vision des fées, alimentée par la mythologie celtique serait les Dames-Fée. En dehors des esprits et consciences qui animent chaque chose (animisme), il est souvent fait allusion à des femmes aux pouvoirs étonnants, habitant les bois et étant reliées à l’Autre-Monde. Outre leur grâce exceptionnelle et leurs pouvoirs semi divins, nous pouvons bien sûr songer que ces femmes se révélaient, en réalité, des sorcières, magiciennes ou guérisseuses ayant impressionné des esprits simples. Toutefois, ces récits ont continué de se multiplier. Avec le christianisme et l’image négative de la femme, les Dames-Fée ont souvent laissé la place à des esprits féminins séduisants mais violents et démoniaques. Autre fait intéressant concernant ce type de fées : il est très rarement fait allusion à des représentants mâles contrairement aux Elfes dans la mythologie nordique3.

→ Dans la mythologie nordique : parmi les neuf mondes soutenus par l’Arbre/ Axe cosmique de vie (Yggdrasill), nous trouvons le royaume des Elfes lumineux (Ljosalfheim) et celui des Elfes ténébreux (Svartalfheim). La notion de lumière et d’obscurité peut être largement discutée. Ainsi, les Elfes lumineux seraient tout simplement ceux qui vivent à la lumière du jour (les grands Elfes tels que nous les connaissons). Les Elfes ténébreux seraient ceux qui vivent sous terre (les Nains pour une bonne part)4.

 

Les contes et Légendes

wcztz2l5Sur la base de croyances et d’expériences, d’inspiration et d’intuition (n’oublions pas que l’imagination est fortement reliée tant à l’inconscient personnel et collectif qu’à l’intuition qui perçoit le vrai et l’invisible), les contes de fées naquirent. Des histoires de plus en plus nombreuses furent écrites et racontées sur les Fées et les êtres féeriques. Les images se multiplièrent. Avec le développement des communications, de nombreuses informations devinrent accessibles, occasionnant – hélas – des canulars et occultant parfois les données les plus essentielles. Néanmoins, nous retrouvons certains traits et aspects, moeurs et attitudes dans les histoires sur les Elfes et les Fées.

→ Les Contes de fées : malgré leur nom, ces derniers seraient bien loin d’être les plus réalistes concernant nos amies. Toutefois, l’aspect initiatique et symbolique est un élément clé de la tradition féerique. Ainsi nous retrouvons les notions de quête d’identité, l’importance des choses simples (celles naturelles), les valeurs sûres (la pureté, la confiance, l’amitié…) et la nécessité de voir au-delà des apparences.

→ Les légendes du terroir : bien que les témoi­gnages évoluent avec les époques, il s’agit d’une source importante d’informations sur les fées. Toute légende comporte une part de fabulation, de symboles mais aussi de vérité. Il est d’ailleurs amusant d’observer que certaines croyances se perpétuent dans plusieurs pays aux cultures différentes. Ainsi, on retrouve régulièrement la croyance qu’une offrande de beurre, de lait ou de miel (voire de chocolat pour les Brownies) est une offrande appréciée par les esprits féeriques.

→ Les récits actuels : avec les ouvrages fantastiques et l’avènement en puissance de la Fantasy, les fées ont vu leur portrait dessiné sous tous les angles et toutes les couleurs. Ainsi certains auteurs réinventent les moeurs et apparences des fées (selon leur fantaisie ou leur expérience), d’autres tentent d’être fidèles à la tradition ainsi qu’à leurs lectures et le reste se livrent à un mélange joyeux entre les deux principes. De cette façon, il devient difficile de s’y retrouver. A moins, bien sûr de partir de l’idée que les fées se jouent des apparences5.

 

Apparences des différentes fées :

A travers les mythes, les récits, les témoignages et les romans, voici une possible distinction des fées par race (la liste n’est qu’une partie émergée de l’iceberg) :

¤ Les Fées ou Dames-Fée ressemblent à de splendides femmes. Elles habitent les bois. A l’instar des êtres féeriques, elles possèdent de nombreux pouvoirs et peuvent se rendre invisibles ou non.

¤ Les Pixies sont les petites fées ailées, parfois assimilées aux libellules et papillons dont elles possèdent les ailes. Vulgarisées à l’époque victorienne, elles ont souvent l’apparence de fillettes joueuses.

¤ Les Elfes sont de taille humaine (souvent plus grands), avec des cheveux longs et les oreilles pointues (propres à la plupart des êtres féeriques). Créatifs et sages, ils sont d’une grande habileté.

¤ Les Lutins mesurent généralement de 10 à 50 cm. Cependant il en existe de toutes sortes. Souvent jovials et facétieux, ils jouent parfois des tours pendables.

¤ Les Dryades sont souvent considérées comme étant les esprits des arbres. Elles sont omniprésentes dans les bois.

 

¤ Faunes et Satyres sont des musiciens joueurs. S’ils ne sont pas particulièrement beaux, ils se révèlent de gais compagnons et des artistes inspirés. 

¤ Les Nains sont travailleurs. D’un caractère souvent bougon ils font néanmoins preuve d’une  force exceptionnelle. A l’instar des Lutins et d’autres fées, on trouve de petits et de grands nains. 

¤ Les Gnomes sont souvent travailleurs. Reliés à l’élément terre, il en existe de nombreuses races. ¤ Les Ondines sont sensuelles et délicates. Si les fées des eaux sont réputées pour leur humeur changeante, elles n’en restent pas moins d’une beauté sans pareille. 

¤ Les Salamandres se révèlent les moins connus des élémentaux. Liés au feu, ils possèdent d’étonnants pouvoirs magiques. 

 ¤ Les Sylphes sont gracieux et plein de sagesse. Ces fées de l’air sont souvent associées aux esprits des fleurs.

 

Résumé

Pour conclure cette brève présentation, nous pouvons remarquer que les fées sont souvent associées aussi aux esprits des morts (Dames blanches, Banshees…), aux aliens (cercles de fées et agroglyphes) ou à des phénomènes tout simplement physique (exemple des lucioles). Toutefois écarter leur existence par simple scepticisme serait faire acte de mauvaise volonté. L’une des meilleurs façons de comprendre et découvrir ce que sont les fées est justement d’aller à leur rencontre.

————————

1 Déesses et Dieux liés aux fées : Cernunnos, Dagda, les Dakinis, Epona, Faunus, Frey et Freya, l’Homme Vert, les Khadromas, Inanna, Pan…

2 Le terme démon, vient du grec « daemon », cor­respondant en réalité au génie, la part divine présente en chaque être.

3 On peut penser que les fées sont et ont été des transpositions du mythe de la princesse charmante tout comme les vampires (créatures souvent associées aux fées) ont parfois pris la place du mythe du prince charmant à l’heure actuelle.

4 Dans cette mythologie, nous retrouvons aussi les dragons et les géants parmi d’autres êtres magiques et féeriques.

5 La glamour, ou voile magique utilisé par certaines fées, consiste justement à tromper les apparences.

Pour aller plus loin :

Elfes et Fées, de Sirona Knight, éditions Marabout

Enquête sur l’existence des Fées et des Esprits de la nature, d’Édouard Brasey, éditions J’ai Lu ; Histoires de Fées, de Doreen Virtue, éditions Exergue

SOURCE : Texte issu du Mag des Païens d’Aujourd’hui

Publié dans Bretagne, LEGENDES-SUPERSTITIONS | Pas de Commentaire »

 

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