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Une Galette des Rois « diabolique »

Posté par francesca7 le 3 novembre 2014

 

 

 
 
images (4)Que met-on dans ces fameuses galettes ? s’interroge Henri Pellier en 1906, du mensuel Mon beau livre, qui se rend chez son pâtissier habituel afin de mener « une interview aussi pittoresque que gentiment intéressante » en vue de glaner quelque détail sur la coutume d’offrir jadis la galette et la substitution de la fève par des objets de toutes sortes

La galette des Rois ! En voici une qui évoque de doux souvenirs avec sa fève. Mais, au fait, ce n’est plus une fève qu’on met aujourd’hui dans la fameuse galette. Qu’est-ce qu’on y a donc mis depuis plusieurs années ? Grave question, et compliquée, à laquelle seul mon pâtissier, c’est-à-dire le pâtissier de ma rue, pouvait victorieusement répondre. Tous les jours, en passant devant sa boutique, je le voyais, le pâtissier de ma rue. Il était tout de blanc vêtu, avec un grand tablier blanc qui couvrait son gros ventre, et sa bonne figure réjouie apparaissait toute rouge et épanouie sous la petite toque blanche qui le coiffait de travers.

On devinait à son air satisfait qu’il venait d’inventer un nouveau gâteau, ou de goûter une sauce réussie. Et il trônait derrière son comptoir, parmi les entremets compliqués, au milieu du marbre, des glaces et des ors qui faisaient étinceler la boutique. Certes, il était imposant, mon pâtissier. J’eus pourtant le courage de l’aborder et de le questionner avec un respectueux intérêt sur la galette des Rois.

Aussitôt, ses sourcils se froncèrent, son sourire disparut, et c’est d’une voix presque fâchée qu’il me répondit :

« Ah ! monsieur, quelle invention diabolique que la galette des Rois ! Si vous saviez ce qu’elle me coûte ! Plus de quatre cents francs d’œufs, sans compter le reste. Songez donc que, huit jours ayant les Rois, de nouveaux clients viennent ici des quatre coins de Paris, qui exigent une galette, « leur » galette, et qu’ensuite je ne revois jamais.

 « Il y a ainsi des malins qui vont chez cinq ou six pâtissiers à l’époque des Rois, et qui s’offrent « gratis » de la galette pour toute une semaine ! Et cela à nos frais ! C’était devenu un tel abus, qu’en 1903, la plupart : des boulangers avaient décidé de donner, à la place de la galette, un petit sac de farine. J’ai voulu faire comme eux.

« Ah, bien oui ! La première cliente à qui j’offris son petit sac de farine était une grincheuse qui me le jeta à la figure. Ma farine m’entra dans la bouche et dans le nez au point que je faillis étrangler.

« – Mais, fis-je doucement remarquer, s’il vous est si pénible de parler de la galette des Rois, causons seulement de ce que l’on met dedans. »

Mon pâtissier devint encore plus rouge. Ses petits yeux disparurent sous ses sourcils froncés, et il brandit une cuiller qui lui servait à arroser de rhum un reluisant baba :

« Ce qu’on met dans la galette des Rois ! s’écria-t-il. Ah ! ça, c’est le bouquet ! Autrefois on se contentait d’une fève qui suffisait bien à désigner le roi ou la reine de la fête. Mais il paraît que c’était trop simple. Et puis, une fève, cela manquait de charme et d’imprévu. Alors, les malheureux pâtissiers durent se creuser la cervelle pour trouver quel objet amusant et délicat ils introduiraient dans la galette des Rois.

« Et, depuis quelques années, cette fève à remplacer, c’est pour moi un terrible problème et aussi, hélas ! l’occasion des critiques les plus acharnées. Car, vous m’entendez bien, le jour où les clients s’avoueront contents et satisfaits, eh bien ! ce jour-là, la terre aura cessé de tourner ! »

Lui, cependant, continuait à tourner autour du baba qu’il inondait d’un rhum doré et capiteux. Comme il me vit attentif à ses explications, il daigna les continuer :

« Je vous disais que les clients ne sont pas raisonnables. Jugez-en plutôt : après la fève, je mis dans mes galettes de petites poupées en porcelaine. Comme elles avaient la tête noire, de mauvais esprits prétendirent que cette peinture pouvait occasionner des troubles dans la digestion. Je remplaçai les poupées par un sabot.

« Il faut croire que ce petit sabot en porcelaine était trop dur, car une dame m’envoya une lettre d’injures avec une de ses dents qui s’était, affirmait-elle, brisée sur le maudit sabot. J’adoptai alors pour mes galettes de petites cartes à jouer, puis de légères médailles sur lesquelles était dessiné un trèfle à quatre feuilles. C’était à la fois porte-veine et très poétique.

« Un de mes clients ne le jugea pas ainsi, car il vint ici se plaindre de ce que j’introduisais du trèfle dans mes galettes, demandant avec ironie si je n’irais pas jusqu’à lui faire manger du foin. Il l’aurait mérité, l’animal !

« Mais, fit remarquer le pâtissier en quittant son baba, il me semble que j’oublie quelque chose dans mon énumération. »

Et il compta sur ses doigts :

« Voyons, après la fève, il y eut la poupée, le sabot, la petite carte à jouer, la médaille avec un trèfle. Ça fait quatre objets. Sapristi ! j’en oublie un. C’est, du reste facile à vérifier. J’ai, dans un carton, au haut de ce buffet, tous les petits objets que je mets dans mes galettes. »

Et, avec une vivacité que je ne lui aurais jamais soupçonnée, le gros pâtissier grimpa sur une des chaises de sa salle à manger et saisit, d’une main sûre, le carton qui se trouvait tout au haut du buffet. Malheureusement la chaise était cannée de façon très légère, et le bonhomme était si lourd que son pied, puis sa jambe, passèrent au travers. Cependant, du carton qui était tombé dans cette dégringolade, venait de s’échapper une pluie de menus objets en porcelaine, poupées, sabots, cartes, médailles… et cochons.

téléchargement (4)En apercevant ces derniers, le pâtissier, malgré sa position critique, ne cessait de crier : « J’ai trouvé celui que j’oubliais, c’est un cochon, un petit cochon ! »

A ce moment, une cliente entrait dans la boutique. Dans sa précipitation à l’aller recevoir, le pâtissier oublia qu’il avait toujours la jambe prise dans la chaise. Il courut et s’étala avec un fracas épouvantable au milieu de la boutique, entraînant deux assiettes remplies de petits fours et le beau baba tout ruisselant de rhum.

Enfin, dégagé après mille efforts : « C’est encore cette maudite galette des Rois qui m’a porté la guigne ! criait-il d’une voix terrible. Mais aussi, quel est l’imbécile qui est venu mettre la conversation sur ce sujet-là ? »

J’avais déjà disparu et je cours encore, conclut Henri Pellier.

 

(D’après « Mon beau livre. Mensuel illustré pour la jeunesse », paru en 1906)

 

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POUR PARLER DES VEHICULES ELECTRIQUES

Posté par francesca7 le 3 novembre 2014

 

 

 

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En 1897, un chroniqueur scientifique de la revue La Science française, observant l’inquiétante prolifération annoncée des véhicules à pétrole, bruyants et polluants, au sein de la capitale, rassure ses lecteurs en leur présentant comme hautement improbable le fait de généraliser ce moyen de transport, l’estimant d’ores et déjà supplanté par la très prometteuse voiture électrique, dont l’essor inéluctable est à ses yeux imminente. « Etonnamment », cet avènement n’aura pas lieu…

Plusieurs grands journaux quotidiens de Paris nous ont annoncé, ces jours derniers, que la capitale allait enfin être dotée de ces fameux fiacres automobiles dont il a été si souvent question depuis plusieurs mois mais dont aucun spécimen n’a été mis jusqu’à ce jour en service régulier à la disposition du public.

Ces mêmes journaux, prenant leurs désirs pour des réalités, annoncent bravement que d’ici peu cinq cents fiacres automobiles seront mis en circulation par les soins de la seule Compagnie générale des Petites Voitures de Paris. Pour peu que d’autres Compagnies de louage aient pris, toute proportion gardée, la même initiative, c’est au bas mot plus d’un millier de sapins automobiles qui muteraient bientôt sur les boulevards.

Que le bon public se rassure, cet événement ne se réalisera pas de sitôt. Pour une bonne raison d’abord, c’est qu’en supposant qu’un type d’automobile ait été définitivement adopté et qu’on pût réquisitionner tous les constructeurs d’automobiles de France et de Navarre, d’Angleterre et d’Amérique pour le mettre sur roues, leur production totale ne fournirait pas d’ici la fin de l’année 1897 les seuls cinq cents fiacres de la Compagnie générale.

Il faut bien se figurer qu’on ne fait pas des automobiles comme on fait des fusils, des montres, et des bicyclettes. On monte et règle, toutes pièces réunies, une bicyclette en quelques heures ; il faut plus d’une semaine pour obtenir ce résultat avec une automobile. D’autre part, si les voitures à moteur à essence minérale font le bonheur du touriste, et, par-ci par-là, celui des magasins de nouveautés, à qui elles servent de réclame, plutôt qu’elles ne rendent réellement service à leurs livraisons à domicile, il faut se pénétrer de cette idée que ces deux types de véhicules ne seront tolérés dans les agglomérations que tant qu’ils seront à l’état d’exception.

Quels qu’aient été les progrès de toute sorte apportés ces temps derniers à la construction de ces automobiles, celles-ci n’en ont pas moins l’inconvénient de faire du bruit et de dégager des odeurs désagréables.

Le jour où des files de véhicules a pétrole feraient la queue aux bifurcations des rues fréquentées, les terrasses des cafés ne seraient plus habitables, les magasins fermeraient leurs portes et les quartiers les plus commerçants de Paris, ceux qui font surtout vivre la grande ville, seraient réduits à fermer boutique, aucune tête ne se montrerait aux fenêtres, ce serait la grève générale des vendeurs, des consommateurs et des locataires.

Nous l’avons dit à plusieurs reprises, la vapeur, jusqu’à nouvel ordre, convient seule aux gros transports, et encore, en parlant des exploits automobiles de la vapeur, ne voyons-nous guère que l’omnibus Weidknecht qui ait fait ses preuves. L’omnibus à pétrole du système Cambier, que nous verrons au concours des gros poids en juillet prochain, lui fera peut-être un heureux pendant. Mais ces types-là sont surtout destinés aux grandes routes : ils ne feront qu’un court séjour dans les villes,

Les voitures électriques sont les seules qui conviennent aux agglomérations populeuses. Celles-là ne dégageront ni fumée, ni odeur, ne feront pas de bruit, s’arrêteront et repartiront sans que le cocher soit tenu de descendre de son siège, et se ravitailleront aux sources d’énergie disséminées à profusion dans tous les quartiers.

Or, il n’existe pas actuellement de voiture électrique légère et économique, mûre pour le trafic des villes. Nous en aurons quelques-unes cet été en essai à Paris, mais si elles donnent des espérances, il n’est pas encore permis de leur prédire le succès à brève échéance. Et en supposant que ce rara avis nous soit bientôt montré, il faudra de longs mois avant que les constructeurs en aient mis des centaines sur le pave de Paris. M. Pierre Giffard pense qu’il faudra deux ou trois années avant que les automobiles fassent couramment le service de place. Nous ne sommes pas loin d’être de son avis.

Donc ce n’est pas au cours de l’an de grâce 1897 que nous assisterons à cette débauche d’automobiles. Et c’est vraiment fâcheux, car le fiacre électrique ferait le bonheur de tous les Parisiens. Ils prendront moitié moins de place que les voitures à chevaux portant le même nombre de personnes, ils iront plus vite, et évolueront plus facilement : tout le monde y trouvera donc son compte, surtout le client, qui fera davantage de chemin et paiera moitié moins cher l’heure, s’il faut en croire les affirmations de M. Rixio, directeur de la Compagnie générale des Petites Voitures.

téléchargement (3)Ces voitures seront sûrement montées sur pneus : on se croira a Venise, dans les gondoles, tellement l’allure sera douce. La transformation se fera sans douleur, deux ou trois journées d’apprentissage suffisant pour transformer le cocher en excellent chauffeur. Le cheval sera envoyé au vert ou à la boucherie, et le fiacre électrique roulera silencieusement sur le pavé en bois qu’il brûlera sans y mettre le feu.

Restera le piéton, qui aura un nouvel apprentissage à faire, car les tramways mécaniques d’une part, les cyclistes et les automobiles de l’autre, tous filant à qui mieux mieux, lui laisseront difficilement le passage au milieu de tous ces démons déchaînés. C’est là où le bâton du sergent de ville sera d’une réelle utilité. Au besoin on électrisera aussi l’un et l’autre, et il suffira au policeman d’étendre le bras pour arrêter net l’élan des automobilistes lancés dans les passages dangereux.

                                                                               (D’après « La Science française », paru en 1897)           

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