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LA VENERIE ou L’ART DE LA CHASSE

Posté par francesca7 le 30 novembre 2014

 

ChasseMeuteLa chasse a toujours été la distraction favorite des hommes de guerre en temps de paix – c’est-à-dire dans les périodes plus ou moins brèves où la chasse à l’homme n’est pas ouverte. En fait, s’il reste quelques cerfs, daims, chevreuils, sangliers, et même des lièvres sur la planète, c’est que le gibier a toujours fait l’objet d’une protection toute particulière et d’une surveillance pointilleuse. Par exemple il a presque toujours été interdit au commun des mortels de chasser. La chasse, comme le port de l’épée, était autrefois l’apanage de la noblesse qui en faisait son principal loisir de plein air. Louis XI, chasseur passionné du XVè siècle, avait établi, déjà, des réserves de chasse, et se souciait beaucoup de la reproduction et de la protection des espèces. Il adorait les animaux cet homme, au point qu’il fut le premier à se constitue rune ménagerie privée.

LA VENERIE – La vénerie – autrefois « venaison » – est l’art de chasser le gibier à poil, généralement le gros  gibier, à l’aide de chiens courants, et de chevaux pour courir après les chiens. Un veneur est un chasseur en cet équipage. La chasse à courre –  » courre » est ni plus ni moins l’ancienne forme du verbe courir – est la chasse par excellence, la « mère de la chasse , « la chevauchée fantastique », selon les auteurs. C’est un sport d’origine et d’usage hautement aristocratiques, une survivance dans les temps modernes des mœurs de la chevalerie. On n’y emploi que des termes d’ancien français, sorte d’argot huppé qui exprime des codes, des lois, des traditions presque immuables depuis quatre ou cinq siècles.

Sans l’ancien Régime ces gens qui chassaient en grande pompe tout en interdisant aux autres de le faire avaient suscité une telle haine, et probablement une telle frustration que ce fut – jointe à quelques autres vexations, bien sur – une des causes les plus épidermiques de la fureur populaire lors de la révolution de 1789. La rage était si interne que les paysans profitèrent de l’occasion pour massacrer méthodiquement les chiens de chasse – les pauvres bêtes elles, n’avaient pas pu émigrer. Ils exterminèrent ainsi toutes les meutes de France, au point que la race des lévriers venue du Moyen Age se trouva éteinte. C’est un fait peut connu, mais le génocide fut si complet que lorsque, par la suite, certains s’avisèrent de constituer des meutes, il leur fallut importer des chiens de l’étranger, principalement d’Angleterre.

Décidément les bonnes choses ont toujours provoqué des excès … Je me demande d’ailleurs – c’est une parenthèse – quelle sorte de ressentiment peut produire aujourd’hui en Afrique l’habitude  de certains aristocrates des ex-colonies anglaises de choisir, faute de gibier convenable un indigène jeune, résistant et léger, et de le chasser à courre sous le soleil des savanes avec meutes, musique, uniformes, tout le cérémonial féroce que l’on réserve aux renards et aux loups…

Si dans le détail de son déroulement, la chasse à courre exige une habileté et une science des animaux et des terrains assez extraordinaire, son principe est simple : il consiste à débusquer un animal choisi, et au lieu de le tuer tout de suite, ce qui rendrait la plaisanterie un peu trop courte et ne vaudrait guère le dérangement, on le traque avec des chiens et des chevaux jusqu’à ce que la bête haletante et totalement épuisée s’offre sans résistance au couteau de son saigneur qui la « sert » – c’est le terme technique – d’un coup au cœur.

Ce divertissement d’une très grande noblesse, et qui s’apparente du reste un peu à la corrida espagnole, occupe largement une journée entière, d e l’aube au crépuscule ; Il arrive aussi parfois que la nuit tombe sans que l’animal ait été rejoint, qu’il réussisse à échapper à la vigilance de tout le monde et sauve ainsi sa peau et le reste ; Cette éventualité ne rend l’aventure que plus palpitante.

Un fin limier.

La première phase de l’entrepris e consiste donc à déterminer qui sera le héros de la journée. Pour cela la « quête » est organisée dès la veille au coir afin de repérer les bêtes dignes d’intérêt. Elle est effectuée par les « valets de limiers » qui se livrent à un premier repérage dans les bois. Elle st repris eau petit matin pas les piqueurs qui localisent alors avec précision les « enceintes » où se tiennent les êtes, afin que le « maître d’équipage »= puisse faire un choix définitif. (On ne court qu’un seul animal par chasse , et le même du matin au soir, quelles que soient les péripéties).

images (11)Le limier – de «liem », lien – est un chien en laisse. « Il ne doit pas être un chien comme les autres. Sa première qualité est d’être haut de nez, mais il doit également être obéissant et secret, c’est à dire ne donner de la voix, et encore de façon discrète, qu’à bon escient ». Mais c’est son maître qui, tel un Sioux, utilisant différents indices (traces au sol, branches froissées, etc…) détermine, sans l’avoir vu , la nature, l’emplacement, et même l’âge de l’animal à traquer ; Le limier au bout de sa laisse lui sert pour ainsi dire de pifomètre avancé !

Aller sur les brisées.

L’endroit où l’animal a passé est marqué par une branche brisée. Ces repères, disposés d’une façon particulière font penser aux flèches des jeux de piste. Un piqueur averti suivra ce conseil du XIVè siècle :  « Où tu en perdras la vue [du cerf] guette une branche brisée, quand  tu t’en iras »

Les brisées, dit Furetière, sont les « marques que laisse un chasseur dans un chemin on a passé le gibier, qui sont ordinairement des branches d’arbres qu’il brise ou qu’il coupe, et qu’il jette aux chemins dans l’étendue des « quêtes ». Il ajoute : « On dit figurément, marcher sur les brisées de quelqu’un pour dire, suivre ses traces, imiter son exemple. On le dit aussi de ceux qui entreprennent le même dessein, qui écrivent sur le même sujet, quoi qu’ils le traitent diversement ».

Le petit Poucet n’avait sûrement pas eu le temps vu sont jeune âge, de s’initier aux subtilités de la chasse à courre … Les brisées, appliquées à lui-même, lui auraient évité bien des déboires.

Faire buisson creux.

Au Moyen Age cette première partie de la chasse s’appelait « buissonner ». U buisson était alors non seulement n’importe quel arbuste, mais aussi un taillis. En 1228 le jeune et bel empereur du Guillaume de Dole, voulant se débarrasser des maris gêneurs et des fiancés pointilleux pour festoyer avec leurs dames, organise au petit jour une grande chasse où il envoie gaiement toute le monde à l’exception de lui-même et de quelques joyeux compagnons :

Aux jalous et aux envieux

faisoit bailler épées et cors …

aux uns a prié qu’ils allassent

buissonner avec les archers ;

et li autres aux liemiers

poursuivre, qui sont bons aux cerfs.

 

Faire buisson creux c’est donc venir à l’enceinte alors que l’animal a déjà déguerpi. « On dit aussi – précise Furetière – qu’on a trouvé buisson creux lorsque qu’on n’a pas trouvé en une affaire ou en un lieu, ce qu’on espéroit d’y rencontrer. Ce proverbe est figuré. Et tiré de la chasse, où on dit qu’on a trouvé buisson creux, quand on n’a rient trouvé, ou qu’un cerf s’en est allé de l’enceinte ».

 

images (13)Mettre sur la voie

C’est tout de même une déconvenue exceptionnelle ; Dès que le cerf est lancé, «on arrête les chiens d’attaque et l’on met la meute sur la voie ». Une petite sonnerie de fanfare, puis : « Tous les chiens alors empaument la voie, c’est à dire partent sur la piste, en poussant des clameurs magnifiques. Cette voie, sur laquelle le cerf les a précédés, il sen suivent, au nez, tous les détours, où qu’elle les mène, pendant des heures ». (P.Vialar).

Le problème est que la meute peut s’égarer momentanément, tomber dans une des ruses du gibier, il faut alors que les veneurs la « remettent sur la voie ». La locution, comme on peut le constater, est plus ancienne que le chemin de fer.

issu du livre : « La puce à l’Oreille » aux éditions Stock 1978

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LES MATS DE COCAGNE ET EXPRESSIONS

Posté par francesca7 le 30 novembre 2014

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Il faut parler du pays de cocagne, fabuleuse contrée qui, depuis le Moyen Age, a alimenté les rêves de générations entières de ventres ceux, de pauvres hères, hanté les siècles de famine. Cocagne, archétype de toutes les terres promises où il n’est qu’à tendre la main pour se gorger des friandises les plus douces au palais – où la fortune vient en dormant !

        Li païs a nom coquaigne

        Qui plus i dort, plus i gaigne.

dit un fabliau du XIIIè siècle, lequel présente à l’envie des maisons dont les murs sont faites de sucreries, des rivières charriant de l’excellent vin, ainsi que des pluies bienfaisantes de galettes chaudes plusieurs fois la semaine.

Décrocher la timbale.

Il faut parler des mâts de cocagne, ces anciens jeux des villages en fête. On dressait sur les places publiques un mât haut et lisse, enduit de suif ou de savon noir pour le rendre plus glissant ; Un cerceau fixé au sommet offrait des victuailles ; jambons, pâtés, bouteilles d e champagne se balançaient en guirlande, aguichant les grimpeurs qui devaient aller les cueillir à la force des bras et des jambes pour la plus grande joie des spectateurs. Dans certains cas, vers le milieu du siècle dernier, on plaçait à la cime du mât une timbale, sans doute en argent, que le plus valeureux champion allait « décrocher » sous les applaudissements de la foule.

Bien sûr les jeux forains sont toujours le reflet naturel des préoccupations ordinaires d’une société, et ces grimpettes des dimanches en fête sont sorties de l’usage. Nous avons des supermarchés, des kilomètres de rayons pliant sous des montagnes de nourriture, des chariots débordants pour la quinzaine … Cocagne cette illumination d’affamés chroniques, nous en venons ! – a panse lourde, du cholestérol plein les vaines, les yeux bouffis… Nous avons beaucoup peiné pour ça, grimpé à des cordes raides, et usé nos reins, blessés nos genoux, accepté bien des peaux de bananes – et peu dormi.

Certes, nous avons décroché la timbale, sous les regards avides et les rires jaunes des peuples immenses et mal nourris du tiers monde … Qui sait ? Ils nous attendent peut-être au pied du mât.

issu du livre : « La puce à l’Oreille » aux éditions Stock 1978

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Préparer Samhain (halloween )

Posté par francesca7 le 29 novembre 2014

 

Samhain – à prononcer «So-weîn» – est le Sabbat le plus important de l’année. Dans le monde celtique, il marquait la fin d’une année et le commencement d’une autre. On le fête le 31 octobre, voire le 1er novembre. Il se trouve à mi-parcours entre bonne-nuit-lune-imgl’équinoxe d’automne, Mabon, et le solstice d’hiver, Yule. Il correspond aux fêtes chrétiennes de la Toussaint.

 

Ce jour si particulier marque la mort du Dieu et le retour au monde souterrain de la Déesse. Celle-ci s’y confine pour la saison hivernale, symbolisant ainsi l’infertilité et la gestation de la Terre jusqu’au printemps. On retrouve ce principe dans la légende de Déméter et Perséphone. Saison de Calliach

(«vieille femme» en gaélique écossais), elle se rapporte à l’aspect de vieille femme de la Déesse qui fait passer les gens de la vie à la mort. Parmi les autres noms attribués à Samhain, on retrouve : Halloween, la Veille de la Toussaint, Samonios, Veille de novembre, Fête des pommes ou encore Old Hallowmas. Ce Sabbat se célèbre autour de la mort et de son éternel mystère, mais aussi et surtout comme une continuité de la vie, à laquelle on attribue une valeur positive.

 

UNE PORTE TRÈS MINCE

C’est à cette période de l’année que la porte entre les mondes est la plus mince. Le moment est idéal pour sortir runes, tarots et autres afin de délivrer une pensée affectueuse à ses défunts. On honore les ancêtres avec des prières et des festins. Les rêves deviennent plus fréquents et significatifs. On peut en profiter pour développer ses facultés psychiques, pour apprendre à accepter la destruction de tout ce qui est matériel, y compris nos propres corps.

 

CÉLÉBRATIONS POSSIBLES POUR SAMHAIN

Vous pouvez disposer des souvenirs de bienaimés sur l’autel ou à l’ouest du cercle, laisser une assiette de nourriture dehors pour les âmes errantes, enterrer des pommes afin de conduire les esprits sur le chemin de la renaissance, laisser une place à table pour les défunts. Samhain doit se célébrer dans la joie car, une fois le chagrin soulagé, vous la faites revenir. N’oublions pas que ce qui meurt revient à la vie. À ce titre, plusieurs activités s’offrent à vous : fabriquer des lanternes en citrouille, une bougie pour les esprits, préparer les bougies rituelles que vous utiliserez au cours de l’année, vous embrasser sous le gui (pratique du nouvel an celte que l’on retrouve à Noël), raconter des histoires de fantômes en mangeant de la tarte à la citrouille, ou encore vous amuser avec l’apple-bobbing (jeu qui consiste à attraper des pommes flottantes avec les dents).

 

POUR LA FABRICATION DE LA BOUGIE DESTINÉE AUX ESPRITS

Il s’agit d’une bougie blanche ointe avec de l’huile de patchouli. Dites «Que la lumière de cette bougie vous souhaite la bienvenue, Âmes célestes, venez en paix en cette nuit de Samonios». Placez la bougie à l’intérieur d’une lanterne. Samhain est aussi l’occasion de prendre des bonnes résolutions. Écrivez-les sur un parchemin et brûlez-le à une bougie noire votive placée dans le chaudron sur l’autel (à noter que, si vous n’avez pas de chaudron, vous pouvez utiliser un faitout). Le noir est la couleur de la protection et du bannissement. Elle est associée à la face sombre de la vie, à ses épreuves, ses souffrances et au mal. Vous pouvez rédiger votre testament, payer vos dettes et régler les conflits, distribuer des sucreries aux enfants pour célébrer leur jeunesse, honorer vos ancêtres en déposant fleurs et offrandes sur leurs tombes. Et n’oubliez pas de fabriquer votre roue de l’année.

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PRÉPAREZ VOTRE ENCENS DE SAMHAIN

Ingrédients:

- des copeaux de cyprès

- des copeaux de bois de cannelle

- des aiguilles de pin

- huile essentielle de thuya

- une bougie

- Écrasez dans un mortier quatre parts de bois de  cyprès, ajoutez une part de bois de cannelle, une part d’aiguilles de pin, et malaxez le tout avec dix gouttes d’huile essentielle de thuya.

- Faites chauffer un petit charbon en le mettant en contact avec la flamme d’une bougie, puis placez-le dans une coupe ou sur une petite assiette.

- Mettez un peu de l’encens confectionné pour Samhain et laissez-le diffuser son arôme magique.

 

Qu’est-ce qu’on mange à Samhain ?

 Chaque Sabbat est l’occasion de passer derrière les fourneaux, et que ça fasse du bien aux papilles et au corps. Pour Samhain (plus fréquemment appelée Halloween), la citrouille et le potiron (à ne pas confondre) sont de mise. Voici de quoi constituer un succulent repas

 

PAIN À LA CITROUILLE

Ingrédients

Mélange 1 :

- 1 tasse (200 g) de cassonade bien tassée

- 1/2 tasse (125 ml) d’huile

- 2/3 tasse (425 ml) de citrouille râpée

- 2 oeufs

Mélange 2 :

- 1 tasse (440 g) de farine

- 1 cuillère à soupe (10 g) de poudre à pâte (levure chimique)

- 1/2 cuillère à café (2,5 g) de sel

- 1/2 cuillère à café (1,5 g) de gingembre

- 1/2 cuillère à café (1,2 g) de clou de girofle moulu,

- 1 cuillère à café (2,5 g) de cannelle

Garniture :

- 1/4 tasse (50 g) de cassonade

- 1/4 cuillère à café (0,7 g) de cannelle.

Préparation

Dans un bol, bien mélanger ensemble les ingrédients du premier mélange. Dans un autre bol, mélanger ensemble les ingrédients du second mélange. Incorporer le second mélange au premier en brassant légèrement. Cesser de brasser dès que les ingrédients secs sont humectés.

Verser la pâte dans 2 moules à pain.

Mélanger ensemble les ingrédients de la garniture. Verser sur les pains.

Chauffer au four à 350°F (180°C) pendant 1 heure.

Les pains sont prêts dès qu’un cure-dent inséré en ressort sec.

 

CONFITURE DE CITROUILLE

Ingrédients

- 1 kg de chair de citrouille

- 1,2 kg de sucre

- 2 verres de vin blanc sec

- 2 à 3 cuillères à soupe de cognac

- 1 gousse de vanille

Préparation

Coupez la chair de citrouille en cubes, retirez les graines et faites-la cuire soit à la vapeur, soit couverte d’eau dans une casserole jusqu’à ce qu’elle soit bien tendre. Egouttezla.

Faites fondre le sucre avec le vin blanc, puis maintenez sur feu vif jusqu’au perlé, c’est-à-dire jusqu’à ce que des bulles se forment à la surface du sirop.

Ajoutez la chair de citrouille et la gousse de vanille fendue, portez à ébullition et laissez cuire 30 min en remuant de temps en temps.

La confiture est cuite lorsque la citrouille est devenue translucide et le jus épais.

Hors du feu, ajoutez le cognac. Mettre dans les bocaux et fermer aussitôt.

 

GRATIN DE CITROUILLE

Ingrédients

- 2 oignons moyens

- 125 g de poitrine fumés en petits dés

- 1 kg de citrouille en petits cubes

- 100 g de riz

- 1 oeuf

- 1 brique de crème fraîche

- 100 g de gruyère râpé

- curry

- sel et poivre

Préparation

Faire revenir les oignons émincés puis les lardons et ajouter les cubes de citrouille avec 5 cl d’eau.

Saler poivrer et faire cuire 5 minutes.

Ajouter le riz et remettre à mijoter environ

40 minutes (le riz aura absorbé le liquide).

Laisser tiédir.

Mettre dans un plat à gratin avec l’oeuf, la crème fraîche, une pincée de curry, du gruyère râpé. Bien mélanger le tout et recouvrir avec le reste de gruyère râpé.

Mettre au four thermostat 5/6 pendant 30 minutes environ.

Vous pouvez le servir avec quelques rondelles de tomates et de la salade.

 

LONGE DE PORC RÔTIE

Ingrédients

- 1 longe de porc

- 1 gousse d’ail émincée

- un peu de persil frais

- 1/2 feuille de laurier émiettée

- 1/2 cuillère à café de graines de céleri

- 1 cuillère à café de bouillon de boeuf

- un peu de thym

- 4 clous de girofle

- un peu de sel et de poivre

Préparation

Pliez deux grandes feuilles d’aluminium en double et placez la longe de porc dessus. Percez ensuite la longe avec les clous de girofle et saupoudrez-la avec les ingrédients restants. Enveloppez la longe garnie avec l’aluminium et laissez cuire dans un four préchauffé à 200°C, 1h30 par kilo. Servez chaud, accompagné de légumes.

 

BISCUITS EN CROISSANT DE LUNE

Ingrédients

- 250 ml d’amandes finement émincées

- 300 ml de farine

- 125 ml de sucre

- 2 gouttes d’essence d’amandes

- 125 ml de beurre ramolli

- 1 jaune d’oeuf

Préparation

Mélanger les amandes, la farine, le sucre et l’essence d’amandes. Incorporer le beurre et le jaune d’oeuf au mélange.

Travailler la pâte avec les mains. Laisser refroidir 30 minutes au réfrigérateur.

Prendre des morceaux de pâte de la taille d’une noix et les façonner en croissants.

Déposer sur une plaque graissée et cuire environ 20 minutes à 175 °C. Servir lors des pleines lunes.

 

TRESSE AUX POMMES ET AUX NOIX DE SAMHAIN

Ingrédients

- 375 ml de cidre de pommes

- 2 sachets de levure

- 60 ml de miel

- 2 oeufs

- 125 ml d’huile d’olive3120853695_1_5_TUp4kR67

- un peu d’extrait de noix

- 2 cuillères à soupe de cannelle moulue

- 2 cuillères à soupe de muscade moulue

- 1/2 cuillère à café de fleur de muscade

- 1/2 cuillère à café de poivre de la Jamaïque

- 1/2 cuillère à café de sel

- 750 ml de farine tout usage non blanchie (magasins bio)

- 750 ml de farine de blé complet

- 600 ml de compote de pommes

- 180 ml de noix finement hachées

Préparation

Déposer la levure dans le cidre. Mélanger les ingrédients secs, les couper avec l’huile et l’essence de noix à l’aide d’un mixeur.

Ajouter la compote de pommes, les noix, les oeufs, le miel, et le mélange de levure.

Pétrir en ajoutant de la farine. Couvrir et laisser reposer jusqu’à ce que la pâte ait doublé (environ une heure et demie). Aplatir la pâte et la diviser en trois.

Rouler chaque pièce pour en faire une sorte de corde épaisse et tresser les trois pièces ensemble, en commençant par le milieu et en repliant les bouts pour qu’ils se touchent.

Couvrir et laisser lever de 30 à 45 minutes.

Préchauffer le four à 190 °C et faire cuire de 45 à 50 minutes.

 

CHOU FARCI

Ingrédients

- 300 g de chair à saucisse

- 150 g de lard de poitrine

- 150 g de crépine de porc

- 1 chou vert pommé

- 2 tomates

- 2 carottes

- 2 oignons hachés

- 2 gousses d’ail

- 50 g de beurre

- 2 oeufs

- sel, poivre

Préparation

Lavez les feuilles de chou. Plongez-les dans 1,5 litre d’eau bouillante salée. Portez à ébullition et laissez cuire 5 minutes à découvert. Egouttez et rafraîchissez soigneusement à l’eau glacée.

Placez en croix dans le fond d’une cocotte en fonte passant au four 2 grandes longueurs de ficelle de cuisine en laissant dépasser les extrémités. Garnissez le fond et les parois de la cocotte de crépine de porc soigneusement étalée et disposez dessus 10 belles feuilles de chou. Salez et poivrez.

Préparez la farce. Hachez grossièrement oignons, ail, carottes et tomates. Ajoutez la chair à saucisse, le lard coupé en dés. Salez et poivrez, incorporez le beurre et les oeufs.

Éventuellement rectifiez l’assaisonnement : il doit être relevé.

Étalez la farce sur le lit de feuilles de chou, intercalez une couche de chou, une couche de farce, pour finir avec une couche de chou, rabattre la crépine de façon à obtenir un chou reconstitué. Liez les ficelles pour bien maintenir l’ensemble.

Couvrez la cocotte sans la fermer hermétiquement, enfournez dans un four préalablement chauffé à 180°C et laissez cuire 45 minutes à température 180°C.

Servir dans la cocotte à la sortie du four.

 

HYDROMEL

Ingrédients

- 1 litre de miel clair

- 2 litres d’eau chaude

- 2 cuillères à café de levure de bière vivante (ou

de boulanger)

- quelques grains de cardamome

- 2 clous de girofle

- 3 grains de poivre de Cayenne

Préparation

Faire fondre le miel dans un chaudron jusqu’à ébullition. Ajouter l’eau chaude, remuer, faire bouillir pour réduire au quart.

Verser dans un grand récipient, laisser tiédir, ajouter la levure.

Pour parfumer, mettre toutes les épices dans un petit morceau de toile fine, le fermer, et laisser macérer dans le mélange.

Couvrir sans boucher, car la fermentation va se produire pendant deux ou trois jours.

Placer dans un endroit tiède.

Filtrer le liquide et le verser dans des cruches pour une consommation rapide, ou l’embouteiller comme un vin.

PETITS GÂTEAUX DU SABBAT

Ingrédients

- 375 ml de farine

- 1 sachet de levure chimique

- 1 cuillère à café de sel

- 75 ml de raisins secs

- 65 ml de beurre mou

- 1 banane

- 65 ml de lait

Préparation

Préchauffer le four à 190 °C.

Mélanger ensemble les 5 premiers ingrédients.

Ajouter le beurre et mélanger jusqu’à ce que le mélange commence à se lier.

Couper la banane et l’ajouter à la préparation.

Mélanger en ajoutant graduellement le lait. La pâte devra être humide, mais pas liquide.

Sur une plaque à biscuits non graissée, former des gâteaux plutôt plats d’environ 5 cm de diamètre.

Cuire environ 15 minutes.

Et la citrouille, alors ?

L’histoire prend sa source en Irlande : un homme nommé Jack, buveur et tricheur invétéré, réussit à baratiner le diable et à le faire grimper dans un arbre. Jack grava alors une image de la croix sur le tronc, empêchant ainsi le diable de descendre. Pour que Jack le délivre, le diable s’engagea à ne plus le tenter. 

Lorsque Jack mourut, on le refusa au Paradis à cause de ses mauvaises habitudes et on l’envoya en Enfer. Mais le diable, mécontent d’avoir été trompé, le réexpédia au Paradis. Il lui donna une braise pour se guider dans le noir entre les deux et plaça la braise dans un navet pour qu’elle dure plus longtemps. Les irlandais utilisaient des navets pour faire les lanternes d’Halloween, afin de faire peur aux morts et de les éloigner. Ceux qui émigrèrent aux États- Unis trouvèrent que les citrouilles faisaient de bien plus jolies lanternes. C’est ainsi que la tradition évolua.

 

LA BONNE ADRESSE

Ne vous limitez pas à Samhain pour cuisiner de la citrouille. Et si vous vivez près de Marchiennes

(Nord), n’hésitez pas à passer aux Cucurbitades, la fête de la courge et de la sorcellerie.

Festivités uniques en France, des fêtes poétiques, culturelles, envoûtantes avec des spectacles de rue, animations diverses, créations musicales et chorégraphiques se succèdent et se terminent en apothéose le soir avec le spectacle de clôture, suivi de l’embrasement du bûcher d’exécution des sorcières. 59375 MARCHIENNES http://www.cucurbitades.fr/

Par Terhi Schram sur http://lunebleuezine.files.wordpress.com

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La Fête de la Lune – une tradition ancestrale

Posté par francesca7 le 29 novembre 2014

 

 

 

fete-lune-2011la fête de la Lune est une fête traditionnelle célébée en Chine () mais aussi au Japon (O-tsukimi), Vietnam (Têt Trung Thu) et en Corée du Sud (Chuseok). Elle est également connue sous les noms de «fête de la mi-automne», «fête des lanternes», «fête de la réunion», «fête des enfants», ou encore de «fête des gâteaux de lune».

 

Cette habitude de fêter la lune remonte loin, jusqu’aux dynasties Xia, Shang et Zhou (-2000 à -221), mais c’est sous la dynastie Tang (VIIè – Xè s) que le festival devient officiel. Elle se déroule  habituellement le quinzième jour du huitième mois du calendrier lunaire, qui est toujours une nuit de pleine lune. C’est plus ou moins entre la mi-septembre et la mi-octobre de notre calendrier solaire. Cette année elle tombe le 19 septembre 2013.

 

Fête lunaire

Depuis des millénaires, le cycle lunaire a déterminé le rythme de vie des sociétés chinoises et aujourd’hui encore, à l’heure de la mondialisation, le  calendrier lunaire garde en Asie un rôle structurant important.

 

Ce jour-là, la pleine lune est la plus ronde et la plus lumineuse de l’année, ce qui symbolise l’unité de la famille et le rassemblement. La légende populaire rapporte l’existence d’une déesse nommée Chang’e , d’un lapin et d’un bûcheron vivant sur la lune.

Légende de la fête de la lune

Dans la haute antiquité, il y avait dix soleils dans le ciel. La chaleur torride détruisait les jeunes pousses de céréales et le peuple croupissait dans la misère. Un héros herculéen du nom de Hou Yi monta au sommet du mont Kunlun. Il tira à l’arc neuf soleils et ordonna au dernier soleil de se lever et de descendre régulièrement tous les jours. Grâce à ses exploits héroïques, le peuple commença à mener une vie heureuse, le respectait et lui vouait une affection respectueuse. Beaucoup de gens venaient le reconnaître pour maître. Peng Meng en était un. 

La belle femme de Hou Yi s’appelait Chang E. Un jour, Hou Yi alla au mont Kunlun pour visiter son ami. En route, il rencontra l’impératrice Wang céleste. Cette dernière lui donna un sachet de remède miraculeux en lui disant qu’après avoir pris ce remède, on pourrait devenir immortel. Hou Yi refusa de se séparer de sa femme et lui remit le remède. Chang E cacha le remède dans une boîte, mais Peng Meng s’en aperçu. Un jour, Hou Yi sortit de la maison. Profitant de cette occasion, Peng Meng, une épée dans la main, força Chang E à lui donner le remède. Face à la menace, Chang E n’avait d’autres choix que d’avaler le remède. Résultat, elle s’envola et rejoignit la lune tandis que Peng Meng s’enfuit. 

En rentrant chez lui, Hou Yi se prolongea dans une affliction extrêmement profonde. Il cria sans cesse au ciel le nom de sa femme. Puis, il aperçut étonnamment que ce soir la lune était particulièrement claire et brillante et qu’il y avait une silhouette ressemblant à Chang E qui remuait dans la lune. Il courut de toutes ses forces après la lune, mais ne put l’attraper. Hou Yi pensait à sa femme tous les jours, surtout dans la nuit. Il installa dans le jardin derrière la maison une table à encens sur laquelle il mit des sucreries et des fruits que Chang E aimait manger, pour exprimer la nostalgie de sa femme dans la lune. Après avoir appris cet événement, les villageois mirent aussi en place une table à encens pour prier Chang E de bénir leur bon augure et leur bonheur. Dès lors, présenter ses vœux à la lune en mi-automne est devenu une coutume populaire qui s’est transmise jusqu’à nos jours. 

Légende du lapin de jade

Un jour, trois vieux magiciens décidèrent de se déguiser en vagabonds et allèrent mendier de quoi manger auprès d’un renard, d’un singe et d’un lapin. Le renard et le singe donnèrent ce qu’ils avaient, mais le lapin démuni fit don de sa propre chair en se jetant dans le feu. Pour le récompenser de son sacrifice, ils lui réservèrent une chambre dans un palais sur la lune (quelle idée !). Il devint alors le “lapin de jade”. 

Fête des femmes et des couples

Liée à l’énergie yin du couple Yin-Yang, la lune est un symbole féminin. Des documents mentionnant l’antique culte lunaire prétendent qu’il était rendu exclusivement par les femmes. D’autre part, selon la tradition, les amitiés se font et se défont sous le regard de la lune, et les mariages sont arrangés dès la

naissance par un personnage mythique appelé le vieil homme sous la lune . C’est un vieil homme à barbe blanche tenant dans la main gauche le registre des mariages et dans la droite une canne. Il détermine les alliances matrimoniales en fabriquant les effigies en terre des futurs époux, qu’il relie ensuite par un fil de soie rouge. Tous ces facteurs s’unissent pour faire de la fête de la mi-automne un soir propice aux entreprises romanesques. Dans la société rurale d’autrefois, les jeunes filles partaient dans les champs et potagers obscurs arracher à tâtons un plant de légumes. Certains types, la ciboule (cong) par exemple, auguraient particulièrement favorablement de l’avenir matrimonial.

 

Des rendez-vous romantiques ont remplacé de nos jours cette coutume, appelée «vol de légumes» (touguacai).

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Fête des moissons

C’est également l’époque de la fin des moissons avant l’arrivée de l’hiver, il y a donc de la nourriture en abondance. On célèbre l’anniversaire du Dieu du Sol, le «fonctionnaire divin» local, et les paysans en profitent pour solliciter sa bienveillance pour l’année à venir. La tradition veut que l’on se rende pour un piquenique nocturne en famille dans un parc, sur une colline ou une plage pour contempler la lune. Les enfants se procurent des lanternes colorées de toutes formes, animaux ou avions par exemple. La nuit tombée et la pleine lune bien installée, les familles allument les lanternes et les regardent s’envoler vers la lune en dégustant des gâteaux. Des festivités publiques peuvent être organisées, avec danses de dragons, festival de lanternes, musique, chansons… La fête de la mi-automne est l’occasion de déguster les célèbres gâteaux de lune (yue bing), gâteaux ronds assez ouvragés, fourrés d’une farce sucrée: aux fruits, aux graines de melon ou de lotus, aux noix, à la pâte de haricot rouge… La surface est décorée de motifs en relief en relation avec les légendes lunaires ou de sinogrammes auspicieux, et plus récemment de caractères indiquant prosaïquement le contenu des gâteaux pour faciliter le choix des clients devant  leur diversité croissante.

 

Par Siannan Sources

http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%AAte_de_la_mi-automne

http://pascal.delahaye1.free.fr/taiwan/09mooncake/index.htm

http://www.chine-nouvelle.com/chine/fetes/mi-automne.html

http://www.chine-informations.com/guide/fete-de-la-lune_5.html

http://www.legastronomeparisien.fr/paris/paris-75013/la-fete-de-la-lune-et-ses-gateaux

http://www.lepetitjournal.com/hong-kong/culture/123395-fete-de-la-lune-une-parenthese-enchantee.html

http://www.familles-franco-chinoises.com/fetelune.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/Chang%27e

 

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LE Musée de l’Image à Épinal

Posté par francesca7 le 27 novembre 2014

 (Vosges)

images (1)

 

  
Un printemps au musée, le nouveau programme du Musée de l’Image / Ville d’Epinal vient de voir le jour ! Conférences, visites, animations enfants, nocturnes.

Vivre le Musée de l’Image au fil du temps, des saisons… Des fins de semaine où Anecdotes et petites histoires émaillent le parcours de la salle permanente… Des Chroniques du soirqui racontent le contexte des images, un Week-end indien printanier qui conclue l’exposition temporaire… Une Nuit des Musées en compagnie de l’École supérieure d’Art de Lorraine, des vacances de Pâques qui permettent aux enfants de connaître le Musée comme leur poche… Le printemps est le temps du renouveau, des projets, des collaborations et des découvertes… et ce programme en est le symbole.

Printemps indien (23 avril 2011)
Que vous soyez déjà sensible aux charmes de l’Inde, ou curieux de découvrir d’autres horizons, amateur de saveurs lointaines, ou simplement passionné de cinéma, cette programmation est faite pour vous… Dans le cadre de l’exposition Connivence 1, un cinéma « from india » s’installe au cœur du musée. Avec Swades, l’un des rares films indiens contemporains à donner une vision (presque) exacte de l’Inde, vous verrez de sublimes paysages et découvrirez un village indien qui s’éveille à la modernité. Et pendant l’entracte, un encas sucré/salé aux saveurs épicées…

 

Dîner insolite du patrimoine (13 mai 2011)
Organisé par le Pays d’Épinal Cœur des Vosges. Le principe des dîners insolites ? 24 repas théâtralisés dans 12 sites, musées et monuments historiques qui s’ouvrent au public le temps d’une soirée. À Épinal, la Cité de l’Image participe à l’opération et vous accueille pour une visite à la nuit tombée du Musée de l’Image, suivie d’un repas au cœur des ateliers artisanaux de l’Imagerie.

Nuit des Musées (14 mai 2011)
Le Musée de l’Image « à l’envers » ! Profitez de conférences à chaque heure et d’une intervention originale des étudiants de l’École Supérieure d’Art de Lorraine qui mettent en scène leur vision desMondes renversés dans un parcours animé. Un avant-goût de l’exposition d’été du musée…

À ne pas manquer pendant la soirée : 4 mini-conférences, 4 horaires, 4 images qui n’auront plus de secrets pour vous… L’équipe de conservation du Musée de l’Image met en lumière quelques oeuvres de sa collection et vous fait partager son amour des images.

images (2)Et les enfants : Pendant que les adultes parcourent le musée, les enfants sont invités à rejoindre les animateurs, pour des ateliers sens dessus-dessous !

Les Chroniques du soir (les vendredis 13 mai, 20 mai, 27 mai, 3 juin 2011)
Pendant une heure, des cycles courts (chaque semaine pendant un mois), pour approfondir un sujet, en savoir plus sur les images et leur contexte… Une image n’existe qu’avec ses circonstances… Les images type Épinal sont avant tout des images de société : de la société qui les a faites et pour laquelle elles ont été faites. Quatre soirées en compagnie d’Alexandre Laumond, historien, pour entrer dans l’histoire de ce 19e siècle qui a vu les images s’épanouir puis peu à peu disparaître. Des interventions accompagnées d’images populaires mais aussi d’autres iconographies.

Anecdotes et petites histoires (tous les samedis et dimanches à partir du 9 avril 2011)
C’est nouveau au musée ! Chaque week-end, enfants, parents, grands-parents sont invités à suivre une visite guidée des collections. À cette occasion, le Musée de l’Image vous dévoile les anecdotes, secrets, trouvailles et petites histoires qui accompagnent la vie des images. Histoires et jeux invitent à l’observation, à la réflexion et au dialogue durant cette visite ludique et étonnante. Autant de détails qui permettront aux petits comme aux plus grands de voir, en moins d’une heure, que les images en disent plus qu’il n’y paraît…

Le Musée comme ma poche (26, 27, 28, 29 avril 2011)
Pour les vacances de printemps, place à l’exploration ! Un thème différent chaque jour pendant une semaine. Les enfants visitent les lieux et observent les images pour en comprendre les codes, les usages ainsi que les procédés d’impression. Une découverte en amenant une autre, les visites impromptues dans les salles d’exposition servent de point de départ à la création dans les ateliers du Musée… Toute une journée, ou deux, ou même la semaine entière, une chose est sûre, le Musée de l’Image n’aura plus de secrets pour vos enfants !

Site internet : http://www.museedelimage.fr
E-mail : musee.image@epinal.fr
Coordonnées postales : 42 quai de Dogneville, 88000 ÉPINAL
Coordonnées téléphoniques : 03 29 81 48 30

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Les Lupercales

Posté par francesca7 le 27 novembre 2014

 

Ancêtre de la Saint Valentin

37Le 14 Février, c’est la fête des amoureux. Bouquets de fleurs, petits cadeaux, soirée au restau­rant… Plein de petites attentions seront échangées. Sans pour autant que l’on sache d’où vienne cette fête annuelle.

Il existe un grand nombre d’explications et de légendes entourant la Saint Valentin. J’ai choisi de vous donner l’explication officielle, non pas par conformisme, mais parce qu’elle concerne le monde romain.

es Lupercales se déroulaient chaque année les 14 et 15 février. Elles étaient organisées par les Luperques, les prêtres du dieu Faunus. Le 15 février, ils couraient, entièrement nus. La nudité n’était alors pas aussi choquante qu’aujourd’hui, les athlètes notamment pratiquaient leur sport nus. La nudité des prêtres était symbolique, ils cherchaient à rappeler la nudité du dieu Pan :

Le dieu, qui est nu, veut que ses servants soient nus

Et un vêtement serait bien incommode pour courir

(Ovide, Les Fastes, Livre 2, vers 2,285-2,286)

En effet, même s’ils vénéraient le dieu Faunus, toute la cérémonie des Lupercales était consacrée au dieu Pan :

Là [chez les anciens Arcadiens], Pan était le dieu du bétail, Pan était le dieu des cavales,

il recevait une offrande pour assurer le salut des brebis.

Evandre amena avec lui ces divinités sylvestres :

là où est la Ville [Rome] actuelle n’était que son emplacement.

C’est pourquoi nous célébrons ce dieu et les rites amenés par les Peslages.

(Ovide, op. cit, vers 2,277-2,281)

Une autre explication existe sur la nudité des Luperques, donnée elle aussi par Ovide, un peu plus loin dans ses Fastes :

Faunus croisa un jour Hercule, ayant alors accompli ses douze travaux mais pas encore dieu, et son amante Omphale, reine de Lydie et dont il était l’esclave, suite à un crime. Faunus tomba immédiatement amoureux de cette femme à célébrer les fêtes du dieu Pan, Faunus décida de les suivre jusqu’à la grotte où ils avaient décidé de se retirer. La nuit en l’honneur de Pan devait être chaste en attendant les festivités. Hercule et Omphale décidèrent alors d’inverser leurs vêtements, et s’endormirent l’un à côté de l’autre. Faunus entra discrètement dans la grotte, plongée dans la pénombre. Il s’approche de la couche d’Omphale, mais elle porte la peau de lion de son amant, et il s’en détourne pour se diriger vers les tenues bien plus délicates dans l’autre couche. En les soulevant, il voit les jambes poilues d’Hercule, s’en effraie et tombe dans sa précipitation à fuir.

L’histoire est très vite répandue, grâce aux servi­teurs d’Omphale, et Faunus devient l’objet de la risée générale. Depuis, il éprouve un certain dé­goût pour les vêtements et exige des Luperques la nudité.

Pour honorer le dieu Pan, donc, et son dérivé Faunus, les Luperques couraient nus dans les rues, et bénissaient ainsi la fertilité des passants et des foyers en flagellant les spectateurs avec des lanières de peau de bouc sanguinolentes. Ceux (et surtout celles) qui étaient touchées par ces lanières étaient assurées d’être purifiées et de bénéficier de la générosité du dieu.

Les lanières de peau de bouc venaient d’un sacrifice, réalisé juste avant dans une grotte sacrée, le Lupercal. Ce rite est lui bien romain, puisqu’il a été établi en commémoration d’une anecdote arrivée aux jumeaux Romulus et Rémus. il était de coutume de sacrifier une chevrette au dieu Pan, et alors que les prêtres préparaient le festin qui devait suivre le sacrifice, les jumeaux et quelques amis s’adonnaient aux joies du sport sur une colline. L’un de ces amis déclara bientôt à Romulus et à Rémus qu’on voyait des brigands voler leurs boeufs. Sans attendre et sans prendre la peine de se vêtir, les jumeaux coururent à la poursuite des voleurs. Ce fut Rémus qui ramena les bêtes dans leur champ, et, une fois sur les lieux du festin, s’arrogea la belle part du repas en récompense.

La grotte du Lupercal est elle aussi liée aux jumeaux qui fondèrent la ville de Rome : ce serait là en effet que la louve les aurait protégés et allaités après leur abandon sur les rives du Tibre. C’est d’ailleurs en l’honneur de cette louve que la grotte s’appelle “Lupercal” (loup en latin se dit lupus).

Le rite complet était l’un des plus originaux des rites alors pratiqués par les romains. On offrait au dieu différentes offrandes, allant de la virginité d’une jeune fille au sacrifice de plusieurs animaux. La jeune fille était placée sur l’attribut masculin du dieu pendant toute la cérémonie. Ainsi, le symbole de la nouvelle fécondité était accompli. Pour la purification, puisque c’est aussi le but des Lupercales, on choisissait deux jeunes hommes, qu’un prêtre marquait de sang sacrificiel sur le front grâce à la lame dont il s’était servi, puis lavait ce sang avec une éponge de laine imbibée de lait, symbolisant la renaissance. Les deux jeunes gens, pour montrer leur fierté et leur joie, devaient alors éclater de rire.

On peut se demander quel rapport on peut trouver entre cette fête de la fécondité, assez primitive, même pour les romains (qui n’hésitaient pas, les derniers siècles, à dénigrer cette cérémonie pourtant très suivie) et la fête des amoureux célébrée aujourd’hui.

téléchargementIl vient tout simplement du banquet, organisé à la fin des Lupercales. La tradition demandait que toutes les jeunes filles inscrivent leur nom sur un parchemin et le déposent dans une urne. Les jeunes hommes venaient alors tirer au sort le nom de leur compagne d’un soir, avec la bénédiction de Junon, déesse du mariage. Parfois, on assistait ainsi à la naissance d’un couple.

C’est cette tradition amoureuse et plutôt “civi­lisée” que le pape Gélase premier choisit de conserver en 494 lorsqu’il interdit définitivement les Lupercales, trop païennes et débridées au goût de l’Eglise. Il choisit alors un Saint, et ce fut Valentin qui se retrouva alors saint patron de tous les amoureux.

Retrouvez les articles de Gwenn sur le site : Les Mondes de Gwenn, mythes, légendes et magie : http://darboriasworld.wordpress.com/

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Les Fées : enquête

Posté par francesca7 le 27 novembre 2014

Mythologies, Contes et Apparences

S’il y a des êtres qui nous accompagnent depuis notre enfance, au travers des histoires, des légendes, des romans et des films, ce sont bien les fées. Partenaires des sorcières et des mages, des artistes et des chamans, leurs relations sont souvent intenses, toujours imprévisibles.

Mais qui sont les fées ? D’où viennent-elles ? A quoi ressemblent-elles ?

Cette première partie tentera de répondre de fa­çon résumée à ces trois questions. La seconde traitera plus en avant de la magie des fées selon un point de vue pratique. Enfin, une troisième partie viendra étayer ce dossier en abordant l’aspect spirituel d’une relation avec les fées.

les-fees• Qui sont les fées ?

Il semblerait, tout d’abord, que ces êtres qu’on nomme fées n’aiment pas être appelés ainsi. A juste titre d’ailleurs. C’est en réalité tout un peuple aux races et moeurs différentes qui porte cette appellation. Leur seul point commun réside dans la capacité à se fondre dans l’invisible. Certains elficologues en ont déduit que ces êtres appartenaient au monde éthérique (situé entre le monde physique et le monde astral) et n’étaient discernables qu’avec la vision psychique (par le 3ème OEil ou double vue). Bien que la plupart des fées ne sont pas censées discerner le bien du mal de la même façon que les humains, elles aimeraient se faire appeler plutôt « les bonnes gens » ou « le bon petit peuple » – même si certains membre sont bien plus grand qu’un humain.

Le plus souvent, les fées sont consi­dérées comme ou associées aux esprits de nature (esprit des fleurs, des arbres, esprits des éléments…). Elles sont parfois confondues avec certaines divinités voire avec les anges et ont bien sou­vent été diabolisées par les cultures patriarcales répressives.

D’où viennent les fées ?

Si nous sommes familiers, en France des contes de fées, des légendes et des lieux portant leur nom (la roche aux fées, ainsi que tous les noms comportant fées, fey, fay, fata, fada, fae…), la plupart des cultures de par le monde font aussi allusion à leur consoeurs et leurs confrères. Ainsi, avec quelques différences dans l’apparence et les moeurs, nous retrouvons largement en Europe les Fées (Fatas, Fairies…), les Elfes (Elves, Elben…), différentes sortes de Lutins (Korrigan, Kobold, Leprechauns, Brownies…), les Ondines et Sirènes (Nymphes, Néréïdes, Naïades, Mary Morgan, Selkie…) etc.

En Inde, il est souvent question des Dévas pour parler d’esprits des bois. Le terme, cependant, désigne un être lumineux et spirituel, une description qui n’est pas souvent utilisée pour dépeindre les fées en occident. Les amérindiens, eux, les appelaient, dans certaines nations, les Kachinas. De façon générale, chaque culture anciennes fait référence aux esprits de la nature. Certaines mythologies sont même principalement basées sur eux. Quant aux autres, nous trouvons fréquemment une divinité1, un saint ou un avatar qui y est rattaché. Et lorsque ce n’est pas le cas, les fées prennent alors l’apparence de démons2.

Les sceptiques verront une personnalisation des forces inexpliquées de la nature par les humains d’antan, peu au fait des manifestations physiques de la nature. Certains considéreront qu’il s’agit en réalité d’énergies conscientes, capables de se jouer des formes et des époques. D’autres enfin, ont pris le parti de croire que les fées telles que dépeintes par les contes, les mythes et les légendes existent vraiment. Mais, hormis les clairvoyants ou les personnes chanceuses – ou malchanceuses selon les cas – ayant pu les rencontrer, d’où nous viennent les images des fées telles que nous les connaissons ?

La Mythologie : dans le monde occidental, l’image des fées est clai­rement influencée par la mythologie celtique et celle nordique.

→ Dans la mythologie celtique, les fées prennent principalement deux aspects. Tout d’abord, nous trouvons le mythe des Tuatha de Danan (les enfants de la Déesse- Mère Terre Dana – Anu ou Eriu comme l’Irlande, aussi nommée Eire). Ce peuple considéré tantôt comme des dieux, demi-dieux ou des mages aurait repoussé et vaincu les Formoires et Fir Bolgs, anciens habitants de l’Irlande, prenant leur place et instaurant la paix dans ce pays. Lorsqu’arrivèrent ensuite les Gaëls (autre peuple celte venu d’Espagne), les Tuatha de Danan s’exilèrent sous terre et se fondirent dans la nature, devenant ainsi des esprits de l’Irlande.

Une autre vision des fées, alimentée par la mythologie celtique serait les Dames-Fée. En dehors des esprits et consciences qui animent chaque chose (animisme), il est souvent fait allusion à des femmes aux pouvoirs étonnants, habitant les bois et étant reliées à l’Autre-Monde. Outre leur grâce exceptionnelle et leurs pouvoirs semi divins, nous pouvons bien sûr songer que ces femmes se révélaient, en réalité, des sorcières, magiciennes ou guérisseuses ayant impressionné des esprits simples. Toutefois, ces récits ont continué de se multiplier. Avec le christianisme et l’image négative de la femme, les Dames-Fée ont souvent laissé la place à des esprits féminins séduisants mais violents et démoniaques. Autre fait intéressant concernant ce type de fées : il est très rarement fait allusion à des représentants mâles contrairement aux Elfes dans la mythologie nordique3.

→ Dans la mythologie nordique : parmi les neuf mondes soutenus par l’Arbre/ Axe cosmique de vie (Yggdrasill), nous trouvons le royaume des Elfes lumineux (Ljosalfheim) et celui des Elfes ténébreux (Svartalfheim). La notion de lumière et d’obscurité peut être largement discutée. Ainsi, les Elfes lumineux seraient tout simplement ceux qui vivent à la lumière du jour (les grands Elfes tels que nous les connaissons). Les Elfes ténébreux seraient ceux qui vivent sous terre (les Nains pour une bonne part)4.

 

Les contes et Légendes

wcztz2l5Sur la base de croyances et d’expériences, d’inspiration et d’intuition (n’oublions pas que l’imagination est fortement reliée tant à l’inconscient personnel et collectif qu’à l’intuition qui perçoit le vrai et l’invisible), les contes de fées naquirent. Des histoires de plus en plus nombreuses furent écrites et racontées sur les Fées et les êtres féeriques. Les images se multiplièrent. Avec le développement des communications, de nombreuses informations devinrent accessibles, occasionnant – hélas – des canulars et occultant parfois les données les plus essentielles. Néanmoins, nous retrouvons certains traits et aspects, moeurs et attitudes dans les histoires sur les Elfes et les Fées.

→ Les Contes de fées : malgré leur nom, ces derniers seraient bien loin d’être les plus réalistes concernant nos amies. Toutefois, l’aspect initiatique et symbolique est un élément clé de la tradition féerique. Ainsi nous retrouvons les notions de quête d’identité, l’importance des choses simples (celles naturelles), les valeurs sûres (la pureté, la confiance, l’amitié…) et la nécessité de voir au-delà des apparences.

→ Les légendes du terroir : bien que les témoi­gnages évoluent avec les époques, il s’agit d’une source importante d’informations sur les fées. Toute légende comporte une part de fabulation, de symboles mais aussi de vérité. Il est d’ailleurs amusant d’observer que certaines croyances se perpétuent dans plusieurs pays aux cultures différentes. Ainsi, on retrouve régulièrement la croyance qu’une offrande de beurre, de lait ou de miel (voire de chocolat pour les Brownies) est une offrande appréciée par les esprits féeriques.

→ Les récits actuels : avec les ouvrages fantastiques et l’avènement en puissance de la Fantasy, les fées ont vu leur portrait dessiné sous tous les angles et toutes les couleurs. Ainsi certains auteurs réinventent les moeurs et apparences des fées (selon leur fantaisie ou leur expérience), d’autres tentent d’être fidèles à la tradition ainsi qu’à leurs lectures et le reste se livrent à un mélange joyeux entre les deux principes. De cette façon, il devient difficile de s’y retrouver. A moins, bien sûr de partir de l’idée que les fées se jouent des apparences5.

 

Apparences des différentes fées :

A travers les mythes, les récits, les témoignages et les romans, voici une possible distinction des fées par race (la liste n’est qu’une partie émergée de l’iceberg) :

¤ Les Fées ou Dames-Fée ressemblent à de splendides femmes. Elles habitent les bois. A l’instar des êtres féeriques, elles possèdent de nombreux pouvoirs et peuvent se rendre invisibles ou non.

¤ Les Pixies sont les petites fées ailées, parfois assimilées aux libellules et papillons dont elles possèdent les ailes. Vulgarisées à l’époque victorienne, elles ont souvent l’apparence de fillettes joueuses.

¤ Les Elfes sont de taille humaine (souvent plus grands), avec des cheveux longs et les oreilles pointues (propres à la plupart des êtres féeriques). Créatifs et sages, ils sont d’une grande habileté.

¤ Les Lutins mesurent généralement de 10 à 50 cm. Cependant il en existe de toutes sortes. Souvent jovials et facétieux, ils jouent parfois des tours pendables.

¤ Les Dryades sont souvent considérées comme étant les esprits des arbres. Elles sont omniprésentes dans les bois.

 

¤ Faunes et Satyres sont des musiciens joueurs. S’ils ne sont pas particulièrement beaux, ils se révèlent de gais compagnons et des artistes inspirés. 

¤ Les Nains sont travailleurs. D’un caractère souvent bougon ils font néanmoins preuve d’une  force exceptionnelle. A l’instar des Lutins et d’autres fées, on trouve de petits et de grands nains. 

¤ Les Gnomes sont souvent travailleurs. Reliés à l’élément terre, il en existe de nombreuses races. ¤ Les Ondines sont sensuelles et délicates. Si les fées des eaux sont réputées pour leur humeur changeante, elles n’en restent pas moins d’une beauté sans pareille. 

¤ Les Salamandres se révèlent les moins connus des élémentaux. Liés au feu, ils possèdent d’étonnants pouvoirs magiques. 

 ¤ Les Sylphes sont gracieux et plein de sagesse. Ces fées de l’air sont souvent associées aux esprits des fleurs.

 

Résumé

Pour conclure cette brève présentation, nous pouvons remarquer que les fées sont souvent associées aussi aux esprits des morts (Dames blanches, Banshees…), aux aliens (cercles de fées et agroglyphes) ou à des phénomènes tout simplement physique (exemple des lucioles). Toutefois écarter leur existence par simple scepticisme serait faire acte de mauvaise volonté. L’une des meilleurs façons de comprendre et découvrir ce que sont les fées est justement d’aller à leur rencontre.

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1 Déesses et Dieux liés aux fées : Cernunnos, Dagda, les Dakinis, Epona, Faunus, Frey et Freya, l’Homme Vert, les Khadromas, Inanna, Pan…

2 Le terme démon, vient du grec « daemon », cor­respondant en réalité au génie, la part divine présente en chaque être.

3 On peut penser que les fées sont et ont été des transpositions du mythe de la princesse charmante tout comme les vampires (créatures souvent associées aux fées) ont parfois pris la place du mythe du prince charmant à l’heure actuelle.

4 Dans cette mythologie, nous retrouvons aussi les dragons et les géants parmi d’autres êtres magiques et féeriques.

5 La glamour, ou voile magique utilisé par certaines fées, consiste justement à tromper les apparences.

Pour aller plus loin :

Elfes et Fées, de Sirona Knight, éditions Marabout

Enquête sur l’existence des Fées et des Esprits de la nature, d’Édouard Brasey, éditions J’ai Lu ; Histoires de Fées, de Doreen Virtue, éditions Exergue

SOURCE : Texte issu du Mag des Païens d’Aujourd’hui

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Superstitions et usages dans les Vosges

Posté par francesca7 le 24 novembre 2014

 

(D’après un article paru en 1866)

SabotierQuelqu’un vient-il à mourir à Saulxures, à Rochesson, à Raon-aux-Bois et dans quelques autres communes voisines, on s ’empresse de changer le lit du mort, et l’on emporte la paille sur un grand chemin pour y être brûlée. On remarque avec la plus vive anxiété de quel côté va la fumée de ce feu ; celui vers lequel elle se dirige doit mourir le premier. Dans quelques villages de l’arrondissement de Remiremont, lorsqu’un enfant meurt, on invite ses petits camarades à le veiller et, à minuit, on leur sert un riz au lait. Un malade n’y meurt qu’avec un cierge allumé qu’on lui a mis dans la main ; on lui ferme ensuite la bouche et les yeux ; sans cette précaution, quelqu’un des assistants ou de ses parents ne tarderait pas à le suivre.

Une femme enceinte qui servirait de marraine, en certains endroits, mourrait dans l’année et son filleul également. Un chien perdu qui aboie près d’une maison présage la mort d’une des personnes qui l’habitent. Il en est de même des cris d’une chouette sur une maison. On interprète différemment, selon les lieux, le bruit que font les meubles en se disjoignant. Ici ce bruit annonce qu’une âme en souffrance dans le purgatoire demande une prière ; là, il présage la mort prochaine d’une personne de la maison. Il est du plus fâcheux augure, dans une foule de localités, que la cloche de l’horloge vienne à sonner pendant l’élévation. On croit qu’il y aura bientôt un mort dans le village. Dans un grand nombre on dit encore, lorsque la Noël tombe le vendredi, que le cimetière en aura sa part ; ce qui signifie que l’autorisation de faire gras un tel jour doit amener une grande mortalité pendant l’année.

Quand un chef de famille décède, on est dans l’usage, dans presque toute la contrée, de suspendre aux ruches une étoffe noire ; les abeilles, sans cela, partiraient dans les neuf jours. Dans quelques endroits, on leur met aussi un morceau d’étoffe de couleur, un jour de mariage, pour leur faire partager la joie.

Une jeune fille désire-t-elle connaître l’époux qui lui est destiné ? Il faut qu’une de ses amies glisse, tout à fait à son insu, dans son sac à ouvrage et le jour de la Saint André, une pomme de l’année. La jeune fille la doit manger en se couchant et en ayant soin de dire avant de dormir : « Saint André, faites-moi voir celui qui m’est réservé ! » et le jeune homme lui apparaît dans un songe. La jeune fille qui se marie avant ses soeurs aînées, leur doit donner à chacune une chèvre et un mouton le jour de son mariage ; déroger à cette coutume serait s’attirer de grands malheurs. Celle qui envoie un chat à son amant, lui donne congé.

Quand un mariage a lieu, celui des deux époux qui, après avoir reçu la bénédiction nuptiale, se lèvera le premier, sera le maître dans la maison. Il est rare que la mariée se laisse prévenir. La jeune fille qui a mis la première épingle à la fiancée doit elle-même se marier dans l’année ; il n’en est pas ainsi de celle qui marche sur la queue d’un chat. L’épingle que les jeunes filles jettent dans une fontaine, située près de Sainte-Sabine, lieu de pèlerinage, dans les forêts de Saint-Étienne, arrondissement de Remiremont, leur annonce, si elle surnage, un mariage prochain.

Bien des personnes pensent que si elles ont de l’argent sur elles la première fois qu’elles entendent, au printemps, le chant du coucou, elles ne manqueront pas d’en avoir toute l’année. Une étoile qui file annonce qu’une âme entre dans le purgatoire ou qu’elle vient d’en être délivrée : dans ce doute, on lui doit une prière. Rencontrer, au départ, deux brins de paille ou deux morceaux de bois placés par hasard en croix, est d’un très mauvais augure. Cela suffit quelquefois pour faire suspendre un voyage à bien des gens. Deux couteaux mis de la sorte sur la table, par la maladresse d’une domestique, ne sont pas vus d’un meilleur oeil.

Une poule qui imite le chant du coq, annonce la mort du maître ou de la maîtresse : aussi l’on ne fait faute de la tuer et de la manger, comme unique moyen de prévenir le malheur qu’elle présage. Homme ou femme qui veut avoir sept jours de suite de beauté, doit manger du lièvre. La bûche que l’on a mise à l’âtre la veille de la Noël est retirée soigneusement du feu avant qu’elle soit entièrement consumée. On l’éteint avec de l’eau bénite, et on la conserve toute l’année comme préservatif contre le tonnerre. Ceux qui se lèvent de bonne heure le jour de la Trinité, peuvent, s’ils sont en état de grâce, voir lever trois soleils. Des malheurs inévitables sont attachés aux voyages entrepris ce jour-là.

L’hirondelle est regardée comme portant bonheur à la maison où elle a construit son nid. Aussi l’on a soin de laisser ouvertes nuit et jour les fenêtres des chambres où elle a établi sa demeure. On croit aussi que la bénédiction du ciel descend sur les foyers où le grillon fait entendre son chant. Il est accrédité, dans quelques endroits, que le soir, dans l’été, on entend parfois, dans les airs, une troupe de musiciens qu’il est fort dangereux de rencontrer. On l’appelle Mouhiheuken ; il faut, pour ne pas en être mis en morceaux, se coucher le ventre contre terre.

mjk44x4hsRFOyhVmt_ufjJwIl y avait, dit-on, autrefois dans l’église de Remiremont les statues de trois saints, nommés saint Vivra, saint Languit, saint Mort. Lorsque quelqu’un était malade, on faisait brûler un cierge devant chacune d’elles. Le dernier qui s’éteignait annonçait si le malade guérirait, languirait longtemps ou mourrait. Ces statues n’existent plus aujourd’hui. La croyance aux follets, aux esprits se reproduisant la nuit sous la forme humaine, aux loups-garous, est encore généralement répandue dans la campagne. Quant aux sorciers, on en admet de deux espèces, de bons et de mauvais, qui donnent des maléfices ou qui en délivrent. Une lutte s’établit entre eux pour cela ; le plus savant est celui qui triomphe de l’autre. Il est encore plusieurs villages où l’on parle d’un chasseur mystérieux qui, depuis des milliers d’années, parcourt avec une nombreuse meute les vastes forêts de la contrée. Cette chasse se renouvelle à diverses époques de l’année et dure plusieurs nuits de suite. Malheur à l’homme qu’il rencontre sur son passage ! Bien des voyageurs égarés ont été, dit-on, la proie de ses chiens affamés.

On croit encore, en certains endroits, au pouvoir des fées, et plusieurs localités ont conservé des noms qui attestent combien elles y étaient en vénération. Dans la commune de Bresse est une ferme dite des Fées. Sur la montagne d’Ormont se trouve le porche des Fées. Un hameau de la commune d’Uriménil est nommé Puits des Fées. Le pont des Fées, situé près de Remiremont, est une vaste construction en pierres sèches, que le peuple attribue à ces divinités du Moyen Age.

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LA GASTRONOMIE LORRAINE

Posté par francesca7 le 24 novembre 2014

 

images (2)La cuisine lorraine ne se résume pas à la seule quiche qui porte son nom.

Derrière ce grand classique se cache aussi le baba au rhum, inventé par Stanislas ou les bouchées à la reine, qui ravissaient ce dernier. La Lorraine culinaire est riche de dons naturels et de talents humains. Le terroir s’y prête il est vrai, offrant aux chefs artistes ses trésors. Trésors que l’on retrouve sur les tables des restaurants de haute gastronomie, des fermes-auberges ou des tables d’hôtes. Dans la montagne vosgienne on retiendra aussi le repas marcaire, toujours servi dans les fermes d’altitude. Au menu : viandes fumées, tourtes, Munsters, tarte à la myrtille…

La région, qui compte pas moins de 250.000 mirabelliers, assure à elle seule 90 % de la production mondiale. Un climat idéal, un sol argilo-calcaire : voilà le secret qui explique pourquoi la petite prune jaune s’épanouit aussi bien sur notre terroir…

A visiter
La Maison de la Mirabelle  à Rozelieures

Autre spécialité incontournable, la Potée Lorraine 

C’est un plat convivial où la saveur naturelle des produits du terroir, carottes et poireaux, se mèle à celle des charcuteries fumées. 

Autrefois, les femmes la mettaient sur le feu dès le matin. Taillant un bon morceau de lard maigre au jambon salé, elles le plaçaient celui-ci dans la cocotte en fonte. De l’eau froide, des haricots blancs, plusieurs poignées, qu’il faut laisser cuire un moment avant d’ajouter une saucisse fumée. 

Ensuite, elles laissaient libre cours à leur imagination, et mettaient tous les légumes en leur possession. Un oignon, quelques navets, un poireau, une botte de carottes beaucoup de choux, de pommes de terre pour remplir la cocotte… 

Vaillantes, elles allaient travailler aux champs, et la potée cuisait lentement pendant ce temps. C’était tout un art de bien régler le feu pour longtemps, et de trouver ce mets juste à point en rentrant. 

 

Le Fumé Lorrain 

Dès le XVIIème siècle, la Lorraine avait maîtrisée l’art de conserver la viande de porc ; l’utilisation de l’échalote, de l’oignon et du sel garantissant les produits, après fumage. 

Les historiens racontent que, bien avant l’ère industrielle, les « chaircutiers » lorrains avaient acquis une solide réputation de savoir « mayencer » le jambon et la saucisse, mayencer signifiant saler et fumer. 

Cette renommée ne tarde pas à franchir les frontières de la province, et les chalands sont nombreux qui viennent se ravitailler en FuseauxMagots,Chaudins et autres rondelles. 

téléchargementLe pâté lorrain 

Le pâté lorrain est une spécialité culinaire originaire de Baccarat (ville du cristal).
C’est la plus ancienne recette réputée être une spécialité lorraine, sous le nom de petits pâtés lorrains. 

Il est composé principalement d’échine de porc et de noix de veau entourés par une pâte feuilletée. Son arôme provient de la marinade de la viande, préalable à la cuisson et faite de vin (rouge ou blanc selon les recettes), échalote, persil, thym etlaurier. 

Il est généralement consommé en hors-d’œuvre accompagné d’une légère salade verte. 

La recette : 
Ingrédients :
– 280g de pâte feuilletée,
– 220g de pâte brisée,
– garniture : 1dl de vin blanc (côtes de toul), 250g de noix de veau, 250g d’échine de porc, 2 échalotes, 2 gousses d’ail, 1 bouquet de persil, 1 oeuf pour la dorure.

Faire mariner la veille la viande qui aura été taillée en lanière (taille d’une frite) avec le vin blanc, l’ail et les échalotes ainsi que le persil, le sel, le poivre. Filmer au réfrigérateur 12 heures. Etaler la pâte feuilletée et brisée et brisée à 5 milimètres d’épaisseur. Tailler 2 rectangles: l’un de 35cm de longueur sur 20cm de largeur (avec la pâte feuilletée). L’autre de 30 cm de longueur sur 15cm de largeur (pâte brisée). Egoutter la farce et la disposer sur la pâte brisée. Laisser 3cm sur les bords pour pouvoir fermer la pâte de la façon suivante: passer la dorure avec le pinceau sur les bords. Recouvrir de la pâte feuilletée puis souder les deux parties. Ensuite, avec le dos d’un couteau, marquer la pâte tous les 2 milimètres, dorer celle-ci. Reposer au frais 1 heure. Cuisson 45 minutes à 180°c puis 15 minutes à 170°c.

Autour du 6 décembre en Lorraine on célèbre la Saint-Nicolas. 
Le patron des enfants et des écoliers, Saint-Nicolas gratifie les enfants sages de chocolats et de pain d’épices alors que le Père Fouettard distribue des « triques » aux enfants désobéissants. De nombreux défilés sont organisés dans les rues des villes et villages meusiens. 
A cette occasion le pain d’épice prend la forme du Saint-Patron. 

La recette : 
Ingrédients : 
250g de farine, levure, 250g de miel, 50g de cassonade, 2 œufs, 1 orange, poudre de cannelle, gingembre,anis en poudre, noix de muscade (1/2 cuillère à café), 1 pincée de sel. 

Préchauffez votre four à 150°, beurrez un moule à cake. 
Versez le miel dans une casserole, posez-la sur le feu doux et laissez le miel se liquéfier. Ajoutez-y le beurre. Retirez du feu. 
Lorsque le beurre est bien fondu, ajoutez-y la cassonade et mélangez le tout. Cassez vos œufs et battez-les en omelette dans un bol. Mélangez le tout dans la casserole en continuant à tourner. 
Tamisez la farine et la levure dans une terrine, ajoutez toutes les épices et le sel. Râpez finement la moitié du zeste de l’orange et mélangez. 
Versez le contenu de la casserole dans la terrine en mélangeant sans cesse, jusqu’à ce que tout se mèle intimement. Versez le mélange dans votre moule. Glissez au four et laissez cuire 1h10 environ. 
Vérifiez que le pain d’épices est bien gonflé et qu’il a une belle couleur dorée. 
Attendre avant de démouler et déguster le lendemain si vous pouvez attendre jusque là. 

CONSULTEZ le site : http://www.tourisme-meuse.com

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HISTOIRE DU PAIN ET GATEAUX

Posté par francesca7 le 23 novembre 2014

 

téléchargement (3)La farine tient une place très importante dans la cuisine populaire lorraine. La maîtresse de maison met un point d’honneur à confectionner des aliments nourrissants et savoureux. Ceux-ci  permettent à la fois de donner de la consistance aux repas quotidiens, souvent dépourvus de viande, et de leur apporter une certaine fantaisie gustative qui rompt la monotonie des menus. Elle fabrique des produits à base de pâte à pain qu’elle pétrit et façonne elle-même mais elle aime également faire de la pâtisserie. Elle confectionne enfin des pâtés, appelés de nos jours « pâtés lorrains ».

Quand sa cuisson à domicile n’est pas interdite, le pain est cuit sur place, à la maison. La farine de blé compose l’essentiel du pain lorrain même si, en Moselle ou en cas de disette, l’orge et le seigle sont aussi utilisés. On distingue plusieurs sortes de pain au blé : les plus connues sont le pain blanc et le pain bis, équivalent du pain complet actuel. A la campagne, on mêle souvent un peu de seigle à la farine de blé afin que le pain se conserve plus longtemps, jusqu’à quinze jours. La consommation quotidienne de pain a longtemps été élevée et atteignait une à deux livres par jour. Dès 1863, des boulangers font des tournées dans les plus gros villages puis dans chaque commune. Ils proposent des pains en forme de couronne, plus légers et plus petits que les miches de 6 à 12 livres que les habitants peuvent cuire eux-mêmes. Par conséquent, la fabrication du pain à la maison a tendance à se raréfier voire disparaître car, de plus en plus, les gens préfèrent acheter du pain frais chez le boulanger. Ainsi, on trouvait en 1876 1 four par ménage ; 30 ans plus tard, il ne restait plus que 1 ou 2 fours à pain par commune.

Traditionnellement, le pain garde un caractère sacré. La Lorraine est une région très pratiquante et, au quotidien, certains rituels sont associés au pain : on fait un signe de croix en le fabriquant, le père de famille fait également un signe de croix sur la croûte d’une miche avant de l’entamer et chaque membre de la famille respecte le pain : il est hors de question de le gâcher, d’en perdre le moindre morceau ou d’enfoncer la pointe d’un couteau dans une miche. On ne doit pas non plus poser le pain à l’envers, côté croix, sinon on risque de manquer de pain un jour. Entre les repas, le pain est enveloppé dans une nappe à pain posée sur une table du poêle, le côté entamé tourné vers la porte.

Les pains non entamés sont, quant à eux, conservés dans une huche  (sorte de coffre) ou à la cave. Enfin, les familles pratiquantes font bénir le dimanche leur pain de la semaine.

Les gâteaux servent à rompre la monotonie des repas, mais certains, plus élaborés ou coûteux, agrémentent seulement les menus de fête. Tant que l’âtre fut le seul mode de cuisson, les douceurs étaient cuites dans des poêles, des gaufriers ou des cocottes en fonte. On mangeait donc des crêpes, des gaufres, des clafoutis… Pour mardi gras, on faisait aussi des beignets « de carnaval », d’abord cuits et dorés dans la poêle.

Il faut en revanche porter au boulanger les tartes et gâteaux de fête pour qu’ils soient cuits. Enfin, on profite du jour où on cuit le pain familial pour « quichotter », c’est-à-dire faire des « quiches ». Ce mot est issu de l’alsacien « Kuche » qui signifie « gâteau ». Par conséquent, à l’origine, on appelait « quiches » en Lorraine toutes sortes de tartes. Les premières furent téléchargement (4)garnies de prunes puis, selon les saisons et l’inspiration de la cuisinière, on mit tout ce qu’on voulait ou pouvait mettre sur la pâte. Les plus célèbres sont la tarte aux mirabelles et la fameuse « quiche lorraine » (seule à avoir gardé son nom d’origine). Outre la brioche, les gâteaux les plus typiques sont « l’oriquette », sorte de gâteau de Noël, et le « pain galu ». Le premier est également appelé« cougneux » (= gui neuf) car il est servi lors des fêtes de fin d’année.

C’est un gâteau constitué de triangles de pâte à la levure de bière, très riche en œufs et en beurre, étalé entre les couches de pâte. Le « pain galu » (ou « raima » au Val-d’Ajol) est, quant à lui, une douceur à base de pâte à pain faite à partir de farine de seigle et de miel, truffée de quartiers de pommes, de poires, et de fruits secs (noix et raisins). Cette recette est typique des Vosges où l’influence de l’Alsace fait que certaines ménagères font aussi des « kouglofs ». En plaine, depuis Stanislas, on mange du baba même si le baba lorrain, proche du savarin, diffère du baba polonais qui est au seigle et au vin doux.

http://www.musee-lorrain.nancy.fr 

 

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