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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

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  • > Archives pour le Jeudi 16 octobre 2014

Volaille réglementée par l’Eglise

Posté par francesca7 le 16 octobre 2014

 

 
 
téléchargement (4)Dès le IVe siècle, les Chrétiens ont regardé les volatiles et la volaille comme un aliment maigre, et se sont permis l’un et l’autre dans les temps de l’année où la viande était défendue. Ils distinguaient la chair des quadrupèdes, de la chair des oiseaux ; et cette douce erreur avait pour eux une autorité respectable, celle des livres saints eux-mêmes

La Genèse, parlant de la création, dit que, le cinquième jour, Dieu commanda aux eaux de produire les poissons et les oiseaux qui volent sur la terre. Ce texte, mal entendu, paraissait donner une même origine à deux espèces d’animaux si différents : on leur supposa en conséquence une même nature, et l’on crut pouvoir user également des uns et des autres, les jours de jeûne et d’abstinence.

En France, cette décision fut regardée comme un principe incontestable ; même dans les ordres religieux les plus austères, dans ceux qui se dévouaient à un carême éternel. En certains temps de l’année, on y accordait aux moines du gibier et de la volaille. Saint Colomban nourrit ainsi les siens dans un moment de disette. On lit que depuis sa promotion à l’épiscopat, saint Eloi avait renoncé à la viande ; mais qu’un jour il se permit de manger une volaille avec un hôte qui lui était survenu.

Grégoire de Tours raconte que mangeant à la table de Chilpéric, et n’usant point de viande non plus, le roi lui dit : « Mangez de ce potage ; il est pour vous, on l’a fait avec de la volaille ». Enfin, dans un grand nombre d’anciennes vies de saints ou de saintes, il est remarqué d’eux, comme une mortification particulière, qu’ils s’abstenaient, non seulement de chair, mais encore de volaille et de gibier bipède.

Il était assez consolant pour les moines de ces temps reculés de se mortifier en mangeant tous ces oiseaux délicats, domestiques ou autres. Cependant l’Eglise à la fin trouva qu’un pareil aliment était une sensualité, peu faite pour des gens qui, par voeu, se dévouaient à une vie austère. En 817, le concile d’Aix-la-Chapelle le leur interdit, excepté pendant quatre jours à Pâques, et quatre jours à Noël ; encore permit-il à ceux qui, par pénitence, voudraient même alors s’en abstenir, de le faire à leur gré. Jusqu’à ce moment, il y avait eu, dans le royaume, des monastères de fondation royale, auxquels nos rois, par une pieuse concession, avaient accordé une certaine quantité de volailles à prendre dans leurs domaines. Mais, par le règlement du concile, les contributions cessèrent ; ou, si elles se payèrent encore, elles n’eurent plus lieu désormais qu’aux fêtes de Noël et de Pâques. Quand les rois, postérieurement, en établirent de nouvelles, ils les fixèrent à ces deux époques. C’est ce que fit, par exemple, Charles le Chauve en 858, pour les filles de Notre-Dame de Soissons, et en 868, pour le monastère de Saint-Denis. Il règle qu’annuellement, aux solennités susdites, les maisons royales payeront à l’un et l’autre monastère un certain nombre de volailles.

Au reste, le Canon du concile d’Aix-la-Chapelle ne fut qu’un pur règlement de réforme, fait uniquement pour les Réguliers. Il ne changea point la façon de penser sur les oiseaux. On continua de les regarder comme poissons ; et l’on trouve des preuves que ce préjugé a subsisté encore, même chez les moines, quelques siècles après le règlement du concile.

Tel est, entre autres, ce fait rapporté dans la vie de saint Odon, abbé de Cluny : « Un moine de cette abbaye était allé voir ses parents. En arrivant, il demande à manger ; c’était un jour maigre. On lui dit qu’il n’y a au logis que du poisson. Il aperçoit quelques poules dans la cour, prend un bâton, et en assomme une, en disant, voilà le poisson que je mangerai aujourd’hui. Les parents lui demandent s’il a la permission de faire gras : non, répond-il ; mais une volaille n’est point de la chair. Les oiseaux et les poissons ont été créés en même temps, et ils ont une même origine, comme l’enseigne notre hymne ».

Actuellement encore (XVIIIe siècle), les Espagnols et les Portugais, tant en Europe qu’en Amérique, mangent, pendant le carême, les abbattis d’oiseaux ; quoiqu’ils se croient défendus de manger l’oiseau même. Il est vrai qu’ils en achètent tous les ans la permission ; et que cette permission est attachée à une Bulle, nommée Bulle de la Croisade, dont le roi est devenu propriétaire, et qui entre autres privilèges accorde celui-ci.

Chez nous, lorsque l’Eglise crut devoir interdire aux Fidèles la nourriture dont nous parlons, elle fit grâce à quelques oiseaux amphibies, et même à deux ou trois espèces de quadrupèdes de même nature, qu’elle ne comprit point dans la proscription générale ; ceci par une forte condescendance qui paraissait respecter encore l’ancien préjugé.

A consulter l’homme du peuple sur la cause d’une exception aussi bizarre en apparence, il vous répondra, sans hésiter, que ces animaux tolérés ont le sang froid. Mais, pour l’homme éclairé qui sait que le sang d’une loutre ou d’une macreuse n’est pas plus froid que le sang d’un canard ou d’un mouton, il reconnaîtra dans toute cette discipline une empreinte des vieilles erreurs qu’avaient accréditées la bonne foi ignorante.

La macreuse pourtant avait été défendue en maigre par un concile de Latran que tint au XIIIesiècle Innocent III. C’est Vincent de Beauvais qui nous l’apprend. Mais le préjugé prévalut. De ce préjugé naquirent même, par la suite, toutes ces opinions ridicules qu’on eut sur l’origine des macreuses : les uns les faisant naître de la pourriture des vieux vaisseaux ; les autres des fruits d’un arbre de la Grande-Bretagne, lorsqu’ils tombaient dans l’eau ; ceux-ci, de la gomme des sapins, d’où, disent-ils, elle furent nommées sapinettes ; ceux-là enfin, d’une coquille, comme les huîtres et les moules, coquille qu’ils distinguaient sous le nom de conqua anatisera. Pour Pâris, si l’on s’en rapporte à Gontier, dans son De sanitate tuenda, les macreuses n’y furent connues et recherchées que vers le milieu du XVIIe siècle.

images (7)D’après le préjugé qui y faisait regarder la macreuse comme un aliment maigre, on y regarda, comme tel aussi, le pilet, le vernage, le blairie, et autres oiseaux aquatiques de même nature. Cependant, au commencement du XVIIIe siècle, il y eut des religieux qui se firent quelque scrupule d’user de ces derniers. Ils consultèrent à ce sujet la Faculté de Médecine. Celle-ci nomma huit docteurs qu’elle chargea « de méditer et d’examiner cette matière. Enfin, toute réflexion faite, et après de sérieux examens, la Faculté assemblée le 14 décembre 1708, écouta le rapport de ces docteurs : on délibéra, et il fut décidé que les pilets, etc., ne pouvoient passer pour poissons. »

(D’après « Histoire de la vie privée des Français », paru en 1782)

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la salive humaine fait mourir les vipères

Posté par francesca7 le 16 octobre 2014


 

téléchargement (3)Enracinée depuis plus de deux millénaires et relayée plus récemment par Voltaire, une opinion populaire répandue voulait que la salive humaine fît mourir les vipères…

Si vous avez des serpents ou des vipères dans votre jardin, consultez Aristote et Claude Galien, ils vous diront que rien n’est plus facile que de vous en délivrer. Il suffit de cracher dessus avant déjeuner ; Galien prétend en avoir fait l’expérience à la satisfaction d’un grand nombre de personnes qui en furent témoins. Suivant Avicenne, la salive de l’homme tue non seulement les reptiles mais tous les animaux qui portent aiguillon.

Varron et Pline attestent que de leur temps on a vu des hommes qui faisaient mourir des vipères avec leur salive ; plus proche de nous, Voltaire rapporte un certificat de son chirurgien Figuier, lequel dit : « Je certifie que j’ai tué, en diverses fois, plusieurs serpents, en mouillant un peu avec ma salive un bâton ou une pierre, et en donnant sur le milieu du corps du serpent, un petit coup qui pouvait à peine occasionner une légère contusion. »

Le poète Lucrèce est du même avis que le chirurgien Figuier ; il affirme dans on quatrième livre : « Crachez sur un serpent ; en sa douleur extrême / Il se roule, s’agite et se mange lui-même. » Personne avant Lucrèce n’avait dit que les serpents se mangeassent eux-mêmes ; mais tout est permis aux poètes.

Voltaire observe à ce sujet qu’il est triste que notre mère Eve n’eût pas au connaissance de ce secret ; que de peines elle aurait épargné au pauvre genre humain, si au lieu d’écouter le mauvais propos du serpent, elle lui eût craché au nez.

La tradition affirme que le consul romain Marcus Atilius Regulus fut obligé de faire en règle le siège d’un gros serpent long de 37 mètres, qui menaçait son armée se dirigeant vers Carthage lors de la Première Guerre punique (qui se déroula de 264 à 241 avant J.-C.). Si Regulus eût seulement ordonné à ses soldats de cracher dessus, il n’aurait eu besoin ni de balistes, ni de catapultes, ni de toutes les machines de guerre qu’il employa pour le réduire.

Le savant Redi a voulu vérifier les expériences d’Aristote, de Galien et du chirurgien Figuier. Il a craché à jeun et dans un temps de rhume, sur une multitude de vipères que le grand duc de Toscane avait fait rassembler pour composer la thériaque ; mais à la grande confusion de ce savant, toutes les vipères se sont moquées de ses crachats, et pas une seule n’a fait semblant de s’en apercevoir. Il semble qu’on puisse tuer les vipères avec un peu de salive, pourvu qu’on ait soin d’y ajouter… un bon coup de bâton.

Ce qu’on a prétendu de la salive de l’homme, on l’a également dit de sa transpiration. C’était une opinion populaire qu’un morceau de pain placé sous l’aisselle d’une personne en sueur devenait un poison mortel et qu’il suffisait de le donner à manger à un chien pour que celui-ci devînt aussitôt enragé. Mais la sueur de l’homme ne tue personne, pas plus que sa salive.

(D’après « Des erreurs et des préjugés répandus
dans la société » paru en 1810)

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Le Dronte ou Dodo

Posté par francesca7 le 16 octobre 2014

 

(D’après un article paru en 1834)

images (4)La terre que nous habitons a été plusieurs fois travaillée d’horribles convulsions, qui en ont chacune modifié plus ou moins la surface, tantôt élevant au-dessus des eaux des espaces jusque-là submergés, tantôt submergeant au contraire des parties depuis longtemps découvertes, et déjà peuplées de plantes et d’animaux.

Ces diverses catastrophes ont non seulement amené la destruction d’un grand nombre d’individus, mais elles ont fait disparaître des espèces entières, qui n’ont laissé d’autres traces de leur existence que quelques débris enfouis dans les couches dont se compose l’enveloppe extérieure du globe. Ces débris, en général si incomplets, si insignifiants en apparence, et qui n’avaient été longtemps qu’un objet de stérile curiosité ou de folles conjectures, tombant enfin aux mains d’un homme de génie, ont été pour lui autant de précieuses médailles, à l’aide desquelles il a pu établir sur des bases certaines l’histoire des temps anciens, l’histoire des temps antérieurs à la naissance de l’homme.

Les Hollandais qui abordèrent les premiers à l’Ile-de-France, alors déserte, y virent un oiseau d’une très grande taille et d’une figure singulière, auquel ils donnèrent le nom de dronte ou celui de dodo. Plusieurs naturalistes du commencement du XVIIe siècle en parlèrent d’après les descriptions et les dessins des voyageurs, et firent connaître, outre ses formes externes, quelques points de son organisation intérieure.

En 1626, le dronte existait encore à l’Ile-de-France, et Herbert assure l’avoir vu à cette époque. « Cette île, dit-il, nourrit un grand nombre d’oiseaux, parmi lesquels il faut compter le dodo, qui se trouve aussi à Diego Roys (île de Rodriguez), mais n’a été vu, que je sache, en aucun autre lieu du monde. On lui a donné ce nom de dodo en raison de sa stupidité, et s’il eût vécu en Arabie, on aurait tout aussi bien pu lui donner celui de phénix, tant sa figure est rare.

Son corps est tout rond, si gras et si gros, que d’ordinaire il ne pèse pas moins de cinquante livres : cette graisse et cette corpulence sont dues à la lenteur de ses mouvements ; s’il n’est pas agréable à la vue, il l’est encore moins au goût, et sa chair, quoique ne rebutant pas certains appétits voraces, est un aliment mauvais et répugnant. La physionomie du dodo porte l’empreinte d’une tristesse profonde, comme s’il sentait l’injustice que lui a faite la nature en lui donnant, avec un corps aussi pesant, des ailes tellement petites, qu’elles ne peuvent le soutenir en l’air, et servent seulement à faire voir qu’il est oiseau, ce dont, sans cela, on serait disposé à douter.

Sa tête est en partie coiffée d’un capuchon de duvet noir, et en partie nue, c’est-à-dire seulement couverte d’une peau blanchâtre presque transparente. Son bec est fortement recourbé et incliné par rapport au front : les narines sont situées à peu près vers le milieu de la longueur du bec, qui, à partir de ce point jusqu’à l’extrémité, est d’un vert clair mêlé de jaune pâle.

Tout le corps est couvert d’un duvet très fin, semblable à celui qui revêt le corps des oisons. La queue est ébouriffée comme une barbe de Chinois, et formée de trois ou quatre plumes assez courtes. Les jambes sont fortes, épaisses, et de couleur noire ; les ongles sont aigus. »

Herbert donne une figure très grossière du dodo ; celle qui est placée en tête de notre article a été faite d’après une peinture appartenant originairement au prince Maurice de Nassau. Peu de temps après le voyage d’Herbert, les îles de France et de Bourbon devinrent le siège d’établissements considérables, formés par des Européens, et l’espèce du dronte en disparut complètement. On conçoit très bien comment cet oiseau peu agile, et trop volumineux pour se cacher aisément, n’a pu échapper aux poursuites de l’homme. Ce qu’il y a de certain, c’est que malgré les recherches très actives faites par les naturalistes, surtout au XVIIIe siècle, on n’a pu se procurer aucun renseignement à son égard.

Quelques auteurs ont été même jusqu’à prétendre que le dronte n’avait jamais existé, et que les descriptions qui en avaient été données se rapportaient au manchot et au pingouin ; mais cette opinion était tout à fait insoutenable, car, outre les figures dont nous avons parlé, et le témoignage de naturalistes qui parlaient de l’oiseau comme l’ayant vu, il en existait encore des restes bien reconnaissables, et dont l’origine était connue.

Ray, qui fit paraître en 1676 et 1688 deux éditions de l’ouvrage de Willughby, dans lequel se trouve une description et une figure du dodo, prises du livre de Bontius, ajoute en note qu’il a vu cet oiseau empaillé dans le cabinet de Tradescant. De ce cabinet, l’oiseau passa dans le Musée Ashmoléen d’Oxford, et il est porté sur le catalogue comme y existant en 1700. Il y resta jusqu’en 1755, où les inspecteurs le trouvant en trop mauvais état, le firent jeter, et l’on n’en conserva que le bec et une patte. Une autre patte, provenant des collections de la société royale, se trouve aujourd’hui dans le Muséum britannique.

images (5)C’était là tout ce qui restait du dronte, lorsqu’en 1830 notre Muséum reçut une collection de débris organiques, trouvés en Ile-de-France sous une couche de laves, et envoyés par M. Desjardins. Dans le nombre, figuraient quelques os d’oiseaux, consistant en un sternum, une tête, un humérus et un cubitus. Toutes ces parties furent reconnues par M. Cuvier, pour appartenir au dronte, et lui prouvèrent que cet oiseau devait être rangé parmi les gallinacées. Un voyage que cet illustre naturaliste fit peu de temps après à Londres, lui permit d’examiner le pied qui existe au Muséum britannique, et même les parties conservées au Musée Ashmoléen, les directeurs de cet établissement ayant bien voulu les lui envoyer d’Oxford. Le résultat de ce nouvel examen confirma la première détermination, mais montra en même temps qu’il avait dû exister une seconde espèce un peu différente de la première.

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