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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Le métier de Gantiers parfumeurs

Posté par francesca7 le 26 août 2014

 

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« A Paris, dit Savary, les maîtres gantiers parfumeurs forment une communauté considérable » ; il faut ajouter : et ancienne, car leurspremiers statuts remontaient au règne de Philippe-Auguste, à 1190. Ces statuts furent rajeunis en mai 1656.

Paris était la ville, non seulement de France, mais d’Europe, où il se fabriquait le plus de gants. Après Paris venaient Vendôme, Grenoble, Avignon, Blois ; Montpellier et Grasse, qui arrivaient ensuite, en produisaient beaucoup moins. Une grande partie de ces gants, surtout des gants en peau, se consommaient dans le royaume. Le reste était emporté dans les pays du Nord. Les contrées méridionales, loin d’être un marché pour nous, faisaient concurrence à notre commerce, l’Espagne en particulier.

Au dix-septième siècle, un proverbe populaire disait qu’un gant, pour être bien fait, devait être tanné et préparé en Espagne, taillé en France et cousu en Angleterre. Mais au dix-huitième siècle les ouvriers français faisaient mentir le proverbe, et nos gants étaient préférés sous tous rapports.

On reprochait aux gants parfumés d’Espagne de sentir trop fort. Nos dames en souffraient. Les Espagnoles et les Italiennes, s’il faut en croire un assez grand nombre de voyageurs, ont toujours usé des odeurs avec une certaine indiscrétion. Les parfums les plus employés en France, comme partout, étaient le musc, l’ambre et la civette.

Les gants se portaient autrefois plus longs qu’aujourd’hui, surtout ceux des femmes. Le gant masculin avait un rebord qui couvrait parfaitement le poignet ; celui des dames montait jusqu’au coude. On se servait des mêmes peaux qui sont encore en usage, sauf que les gants en peau de buffle, de daim, de cerf, avaient alors beaucoup plus de débit : on les portait à la guerre, à la chasse, ou simplement quand on allait à cheval. Il y avait un gant de fauconnier, et que les griffes du faucon, en effet, ne pouvaient pas déchirer.

On faisait plus de gants d’étoffes, et avec une plus grande variété d’étoffes. Il y en avait de tissés en soie, en fleuret, en coton, en lin, en laine, en fil de chanvre, en poil de castor. Il y en avait en velours, en satin, en étamine, en drap, en simple toile. Ils étaient aussi plus ornés. On les brodait d’or, d’argent, de soie ; on les garnissait de rubans, de franges d’or, d’argent et de soie.

Je ne sais quand on commença à confectionner des gants de canepin, dits aussi gants en cuir de poule. Il s’en faisait assez autrefois pour l’usage des femmes durant l’été. Le prétendu cuir de poule n’était que de la peau de chevreau, ou plutôt c’était seulement l’épiderme de la peau du chevreau. Enlever cet épiderme constituait une opération assez délicate, qu’on ne réussissait qu’à Paris et à Rome. Il y avait de ces gants en canepin si minces que la paire tenait dans une coquille de noix.

17-4

Jean Chabert

Le portrait ci-contre est celui de Jean Chabert, parfumeur à Lyon au dix-septième siècle. Il est ici représenté d’après une gravure qui formait, sans doute, le frontispice d’un livre publié par lui sur le métier, disons, pour ne pas fâcher son ombre, sur l’art de la parfumerie. Au-dessous de la gravure, on lit cette réclame :

AU JARDIN DE PROVENCE
Chez Jean Chabert, marchand parfumeur,
se font et vendent toutes sortes
de cires d’Espagne, essences, parfums,
savonnettes, et rossolis de Turin,
sur les Terreaux, à Lyon.

Ces quelques lignes sont d’autant plus précieuses que le livre de Jean Chabert, si livre il y a, nous fait défaut. Elles prouvent qu’à Lyon et à Paris l’industrie des parfumeurs, sous le même nom, n’était pas du tout la même. Ils étaient en possession de vendre, à Lyon, des objets qui à Paris leur étaient formellement interdits : le rossolis, par exemple, « ainsi nommé d’une plante qui porte ce nom et qui entrait autrefois dans sa composition ; cette liqueur est à présent composée d’eau-de-vie brûlée, de sucre et de cannelle, et de quelques parfums. Le meilleur rossolis vient de Turin, mais il y en a beaucoup de contrefait et falsifié ; il n’y entre plus de cette plante qui lui a donné son nom. » Mme de Montespan avait la passion du rossolis. Jean Chabert se fût fait à Paris, s’il y eût transporté son commerce, de graves affaires avec les limonadiers, qui avaient le privilège de vendre les liqueurs.

En revanche, il ne paraît pas que les parfumeurs de Lyon vendissent des gants, du moins cet objet n’était pas essentiel dans leur commerce, comme à Paris au dix-septième siècle.

 (D’après « Le Magasin pittoresque », paru en 1867)

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