La Moselle Gourmande
Posté par francesca7 le 27 juillet 2014
La Moselle Gourmande regroupe une quarantaine de restaurateurs, de l’auberge traditionnelle au restaurant gastronomique salué par les meilleurs guides et critiques. Des opérations spéciales sont régulièrement menées pour faire découvrir les bonnes tables à tous… (ex : menu pour les 18-35 ans)
Bergamote, mirabelle, macaron, chardon Lorrain… Découvrez ces merveilleux produits du terroir qui font la spécificité de la Meurthe-et-Moselle. Accueilli chez nos producteurs locaux pour une dégustation ou un déjeuner à la ferme, nul doute que vous succombiez à notre célèbre quiche lorraine. Et pour vous désaltérer, nous proposons : vin AOC des côtes de Toul, eau de vie et liqueur de mirabelle, bière artisanale… à consommer avec modération bien sûr. Il vous reste un petit creux ? Baba au rhum, madeleine et autres gourmandises vous attendent pour vous surprendre !
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Dégustations et repas clôtureront ce savoureux moment et régaleront vos papilles !
Alors laissez-vous séduire par ce moment de convivialité et inscrivez-vous sans plus attendre!
Renseignements : Moselle Tourisme
Tél. : 03 87 37 57 80 – E-mail :info@moselle-tourisme.com
Les gourmandises, comme par exemple : Le macaron
Le macaron apparaît en Europe au Moyen Âge où il va se diversifier et trouver de nouvelles formes et saveurs. D’Italie, il passe en France à la Renaissance. C’est en effet Catherine de Médicis qui a fait découvrir au xvie siècle les « maccherone » aux Français. Curieusement, cependant, il n’est pas mentionné dans le Traité des confitures et fardements publié par Nostradamus en 1552. Il apparait, la même année, pour la première fois en français, sous la plume de Rabelais, dans le Quart livre1, sous la définition « petite pâtisserie ronde aux amandes », sans que l’on puisse déterminer avec précision à quelle recette il fait référence.
On trouve des écrits qui présentent la recette du macaron sous le nom de Louzieh d’une confiserie omeyyade qui fut offerte à un calife ottoman au xve siècle en Syrie.
Au Moyen Âge, le « macaron » désignait deux produits différents : le gâteau, mais aussi un potage avec des éléments en farine qu’on mangeait avec du fromage râpé, de la cannelle et du safran et que l’on a appelé « macaroni » à partir, seulement, du xviie siècle. D’où la difficulté, parfois, de savoir à quels produits les sources historiques font référence.
Avant de s’unir deux à deux, ce petit gâteau à base d’amandes, de sucre et de blancs d’œufs, croquant à l’extérieur et moelleux à l’intérieur se présentait tout seul. S’il est cité par Rabelais, son origine reste obscure. Pourtant bon nombre de villes en ont revendiqué la paternité et bon nombre de légendes se sont créées.
Certains prétendirent que ce « nombril du moine (Larousse gastronomique) » fut créé en 791 dans un couvent près de Cormery, d’autres que Catherine de Médicis l’apporta d’Italie quand elle entra dans la famille royale française. La première recette de macaron figure dans un ouvrage du début du xviie siècle.[réf. nécessaire]
À Joyeuse en Ardèche il apparaît en 1581 rapporté de la cour du roi Henri III où Catherine de Médicis, mère du roi, le fit servir lors des noces du Duc Anne de Joyeuse. Le Macaron de Joyeuse est à base d’amandes et entièrement craquant.
En Bretagne, une recette issue de Lannion correspond à un croisement entre le macaroni et l’oublie avec une moindre quantité de sucre glace.
Au Pays basque, à Saint-Jean-de-Luz, le macaron est apparu sous l’impulsion d’un pâtissier, M. Adam, qui en offrit à Louis XIV pour son mariage en 1660. Depuis lors, les descendants du pâtissier perpétuent la tradition, comme à Saint-Jean-Pied-de-Port ou à Louhossoaavec la Biscuiterie Basque.
À Paris, et en particulier à la Cour de Versailles, les officiers de bouche portant le nom de Dalloyau, ancêtres de ceux qui fonderont en 1802 la maison de gastronomie du même nom, servaient aux Rois des macarons, de 1682 jusqu’à Louis XVI et Marie-Antoinette.
En 1792, à Nancy, le macaron est apparu sous l’égide des Dames du Saint-Sacrement (plus connu sous le nom des sœurs macarons, dont une rue porte ce nom), dans une recette tenue secrète depuis le xviiie siècle. La recette des macarons de Boulay est apparue en 1854. Ces macarons perpétuent la recette initiale et présentent la particularité d’être à croûte dure et à intérieur fondant.
Enrichi de confitures, d’épices, de liqueurs, les coques de macaron sont accolées deux à deux dans les années 1830. Puis à la fin du xixe siècle naît le macaron parisien. Un cœur de crème au beurre ou de confiture/compote est rajouté entre les deux coques. On le trouve dès 1880 dans le quartier de Belleville à Paris. Il est popularisé dans le Quartier latinpar le salon de thé Pons, aujourd’hui disparu, ainsi que par la maison Ladurée qui les teinte en tons pastel indiquant leur parfum.
La présentation actuelle, sucrée et parfumée, n’a que peu de rapport avec les macarons lorrains au parfum d’amande, à la croûte croquante et fondants à l’intérieur.
les Brotgrompern
Les Brotgrompern, sont des pommes de terre rôties « à la lorraine » accompagnées de jambon fumé et de bibbelkääs (fromage blanc). Ceci fut a une époque le dîner presque quotidien en Moselle germanophone.
Cette recette existe également en Sarre.
Bouneschlupp
La Bouneschlupp (qui signifie « soupe aux haricots » en luxembourgeois) est un plat traditionnel de la cuisine luxembourgeoise. Il s’agit d’une soupe aux haricot verts avec des pommes de terre, du lard et des oignons. Cependant les recettes sont variables selon les régions, où l’on ajoutera tel ou tel légume ou viande supplémentaire, notamment la mettwurst, une saucisse luxembourgeoise.
Généralement considérée comme étant un plat national luxembourgeois, on trouve la Bouneschlupp aussi en Sarre (Allemagne), en Gaume,Pays d’Arlon (Belgique) et en Lorraine (France)
Wagotine
La wagotine d’Uckange est une spécialité pâtissière de la ville d’Uckange, dont la recette originale a été mise au point par le grand-père de la maison Godet-Wagonnet, Émile, en 1937 ; plus tard, son fils en déposa la marque. Sa forme, sa taille et son aspect extérieur rappellent ceux des véritables wagonnets qu’on utilisait autrefois dans les mines de fers et de charbons. Il s’agit d’un petit wagonnet en nougatine garni de spécialités lorraines ; mirabelle de Lorraine, chardons lorrains, etc.
un site à visiter http://www.tourisme-meurtheetmoselle.fr/fr/fugues-enchantees/saveurs-et-specialites
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