LES SECRETS DE LA CATHÉDRALE DE CHARTRES
Posté par francesca7 le 23 juillet 2014
Un Labyrinthe
« Celui-ci ne comporte qu’une seule entrée et une seule sortie. Ce n’est finalement qu’un seul chemin parcourant des circonvolutions. Aucun risque de s’y perdre, en tous cas pas dans l’espace.
En fait, c’est un escalier qui monte dans l’esprit. C’est une mise en rythme qui nous permet d’être au diapason de l’édifice. Si vous prenez deux diapasons de tailles différentes, vous en faites vibrer un et vous approchez l’autre. Il restera immobile. En revanche, si vous faites d’expérience avec deux diapasons identiques, ils se mettront à l’unisson. C’est exactement ce que nous cherchons depuis le début de notre voyage, entendre la musique des sphères. Être rectifié et porté vers le haut à la quête de la lumière.
Lors de notre cheminement dans le labyrinthe, à l’image du chemin initiatique, nos premiers pas nous conduisent quasiment au centre, en vue de la rose. Comme pour nous montrer la source, alors que nous, profanes, cherchons la fin. (…)
Accepter que le temps, l’espace et la matière n’aient pas aussi d’importance que nous leur donnons : telle est la leçon de ce labyrinthe.
Expérimentation:
Le plus important dans l’expérience est le rythme. Une fois entré, face à l’orient, le pas doit être régulier. Vous pouvez sentir des oscillations. Dès l’instant où on a commencé le mouvement, on ne s’arrête qu’au milieu. Si des obstacles sont sur votre chemin, vous pouvez les contourner. En le faisant, soyez attentif à garder le rythme. Si ces obstacles sont infranchissables, marquez le rythme sur place en oscillant légèrement d’une jambe sur l’autre.Au bout d’un moment, nous ne marchons plus sur le chemin. Nous sommes ce chemin. C’est ce que l’on appelle le mouvement immobile.
Le profane marche et l’initié démarche. (Dé marche)
Les anciens nous disaient qu’à certains moments de l’année, des taches violettes projetées par les vitraux apparaissent à des endroits remarquables au sol. C’est le moment où la porte entre les mondes s’ouvre. Le centre de ce labyrinthe est l’endroit de la cathédrale où nous en ressentons le plus les effets. »
Extrait du livre de Patrick BURENSTEINAS :
« CHARTRES, Cathédrale alchimique et maçonnique » (Editions Trajectoire)
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.