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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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  • > Archives pour le Mercredi 16 juillet 2014

Ouverture d’une roseraie d’exception en France

Posté par francesca7 le 16 juillet 2014

 
téléchargement (6)Découvrir le charme des roses anglaises sans prendre l’Eurostar ! C’est ce que propose, à 64 km au Nord de Paris, la roseraie David Austin qui vient d’ouvrir ses portes à l’ombre de la somptueuse abbaye de Morienval.

On ne dira jamais assez combien la passion pour les mixed borders peut changer une vie. Fabrice Lebée et sa femme Catherine, qui rêvaient, pour le plaisir et le coup d’œil, d’installer, dans leur propriété familiale de Morienval (Oise), un de ces parterres de fleurs dont les Anglais ont le secret, lurent un jour sur Internet que Michael Mariott, le directeur artistique du célèbre rosiériste David Austin, pouvait se déplacer gracieusement pour donner un conseil. C’était il y a 4 ans. L’homme était justement pour affaires au pays de Jeanne d’Arc et il avait une heure à perdre entre deux rendez-vous.

La beauté de l’endroit et la qualité de la terre le conquirent et le persuadèrent qu’il avait enfin trouvé le lieu auquel rêvait David Austin depuis des lustres. Ce dernier avait tenté, naguère, de proposer à la ville voisine de Fontaine-Chaalis, célèbre pour son abbaye cistercienne et sa fête des roses, d’y installer ses créations. Mais sa proposition n’avait pas été retenue, la ville préférant se concentrer sur les roses françaises. Une abbaye en valant bien une autre, il jugea les bénédictines au moins aussi remarquables que les trappistes et l’affaire fut faite, dans ce petit vallon où quelques moutons à tête noire vous font vraiment croire que le Suffolk se cache derrière les haies de buis.

Ancien potager
La suite se hume dans les allées de l’ancien potager de l’abbaye où prospère désormais, après l’Angleterre et le Japon, la troisième collection de ce visionnaire capable de réinventer la rose ancienne en ajoutant à son charme désuet les qualités de robustesse, de parfum et de floribondité de ses modernes cousines. Citron, safran, thé, cèdre, myrrhe, miel ou vanille, le nez s’affole sous les arceaux ou grimpent des glycines. L’œil prend le relais, valsant de la générosité ronde et cuivrée d’une Lady of Shalott, au rose orangé de Morning Mistagonisant dans un astrakan d’or, sans oublier l’amusante Chapeau de Napoléon dissimulant son rose presque mauve dans une mousse vert tendre.

téléchargement (7)La mère des « Austin girls »
Depuis Constance Spry, la mère des « Austin girls » créée en 1961, plus de 200 variétés, toutes odorantes et remontantes ont vu le jour. L’abbaye de Morienval en recèle 154, réparties sur 1700 rosiers sur lesquels veille jalousement Fabrice. De ses « filles », cet ancien banquier qui fit sa carrière dans la City de Londres, sait tout : leur appétit, leurs petites misères, leur splendeur. Et comme un père aimant, il sait aussi les autoriser à se marier à d’autres jardins : tout près du salon de thé so british, la pépinière de la roseraie en propose à la vente une cinquantaine. Une belle idée de cadeau pour les mariés qui chaque année, profitant du printemps et de la maison d’invités qui jouxte la roseraie, confient à la jolie Catherine, la femme du chef jardinier, le soin d’organiser, non seulement leur messe dans l’abbatiale, mais aussi leur repas d’épousailles et leur nuit de noces. On ne peut pas voir davantage la vie en rose…

Valérie Lejeune
Le Figaro

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Histoire de Rats allaités par une chatte

Posté par francesca7 le 16 juillet 2014

 

 

images (20)Quand on voit un chat prolonger, comme par plaisir, les souffrances de la souris qu’il vient de prendre et que, le plus souvent, il ne mange pas après l’avoir tuée, on serait tenté de le croire animé par le seul sentiment de la haine, et par une haine trop violente pour n’être pas insurmontable. On se tromperait cependant à double titre, d’abord en assimilant ainsi aux passions humaines les instincts aveugles de la brute, puis en les supposant indomptables.

Dans ces jeux qui nous semblent si cruels, nous ne devons, en réalité, voir autre chose que des exercices destinés à donner à l’animal l’adresse dont il a besoin dans l’état de nature pour se rendre maître de sa proie. Sans doute, quand, devenu notre commensal, il en est arrivé à aimer la nourriture que nous lui fournissons plus que celle qu’il obtiendrait par ses propres efforts, il pourrait sans inconvénients (pour lui, non pour nous) s’abstenir de poursuivre les souris ; mais il est dans le cas de bien des hommes qui n’aiment pas le gibier et sont cependant passionnés par la chasse. Ajoutons que ce goût qui lui reste des habitudes sauvages de ses pères, on peut avec des soins le lui faire perdre complètement.

J’ai vu dans Paris, il y a une vingtaine d’années, certain vieillard qui était parvenu à faire vivre en assez bonne harmonie, dans une même cage, un gros chat et une douzaine de rats et de souris. Le chat, sans doute fort ennuyé de son étroite prison, paraissait en général assez endormi ; mais dans les moments mêmes où il était le mieux éveillé, il n’inspirait aucune inquiétude aux rats qui allaient et venaient comme à leur ordinaire, fourraient leur museau pointu à travers les barreaux de la cage pour saisir le morceau de noix que leur présentait quelque enfant, ou, faute de mieux, grignotaient les grains de maïs épars sur le plancher. Les souris n’étaient pas moins imprudentes : je les ai vues maintes fois grimper sur le dos du chat, et, si le temps était pluvieux, chercher un abri sous les longs poils de ses flancs.

L’éducation au moyen de laquelle on obtient de pareils résultats, n’est ni longue ni difficile ; elle réussit presqu’à coup sûr, et je n’aurais pas songé à ajouter ce nouvel exemple à tous ceux qu’on a déjà, s’il ne m’était venu à l’esprit, à l’occasion d’une histoire dans laquelle figurent les mêmes animaux ; histoire qui elle-même m’a été rappelée par une autre que je trouve dans un livre intitulé Olla podrida :

Dans une ferme d’Angleterre, une chatte avait mis bas pendant la nuit, et dès le matin elle avait perdu ses petits : on avait profiter de sa première absence pour aller les noyer au loin. La pauvre mère s’était fatiguée à courir dans la maison, cherchant, appelant, et donnant tous les signes d’une douleur bien naturelle en pareil cas, mais qui, chez les animaux abâtardis par la domesticité, est souvent beaucoup moins vive. Elle était encore en quête lorsqu’un enfant qui la voulait régaler déposa dans le panier d’où l’on avait enlevé les chatons une nichée de jeunes rats qu’il venait de découvrir. La chatte, revenant au bout de quelques instants, trouva ces petits êtres demi-nus et gémissants, auxquels d’abord elle prit à peine garde. Elle se coucha dans son panier sans prendre aucune précaution, mais aussi sans faire aucun mal aux nouveaux occupants.

Ceux-ci furent-ils, dans le premier moment, effrayés en sentant de si près d’eux l’ennemi constant de leur race ? Je serais très porté à le croire. Quoi qu’il en soit, ils se remirent promptement, et le besoin leur aidant à surmonter une antipathie naturelle, ils saisirent les mamelons de la chatte et commencèrent à téter de bon appétit. La nourrice les laissa faire d’abord sans colère ; puis, éprouvant peut-être quelque soulagement par suite de cette succion, elle commença à y prendre plaisir. Bientôt elle s’intéressa aux petits rats, et avant la fin de la journée elle s’était déjà occupée de faire leur toilette. Dès ce moment elle les avait adoptés.

Tous les habitants de la ferme étaient venus voir cette singulière famille ; les voisins accoururent à leur tour ; enfin les visites se multiplièrent au point de devenir une véritable incommodité, et pour y mettre un terme on prit le parti de détruire les petits rats. Je regrette que l’expérience n’ait pas été poussée jusqu’au bout : il eût été curieux de voir si, une fois capables de vivre par eux-mêmes, nos jeunes animaux n’eussent pas été empressés de fuir leur nourrice ; de voir si elle-même, du moment où elle ne leur aurait plus été nécessaire, n’eût pas perdu pour eux toute affection. Qui peut dire si, l’ancien instinct reprenant le dessus, elle n’eût pas un beau jour fait curée de ces êtres dont elle avait pris d’abord tant de soin ?

 (D’après un article paru en 1845)

Publié dans FAUNE FRANCAISE | Pas de Commentaire »

Le plus gracieux de tous les rongeurs

Posté par francesca7 le 16 juillet 2014

images (19)L’Ecureuil est le plus joli, le plus svelte, le plus gracieux de tous les rongeurs. Il n’est personne qui n’ait eu l’occasion d’admirer, dans ces cages tournantes où l’on a trop souvent la cruauté de l’enfermer, son œil vif, sa physionomie fine, la gentillesse de ses mouvements, l’élégance de cette longue queue en panache qu’il relève jusque par-dessus sa tête. Il a aussi cette originalité qu’il mène une vraie vie d’oiseau. Il choisit un grand arbre dans les plus hautes futaies, et il y vit en famille. Il saute de branche en branche, passe sur les arbres voisins, monte, descend, fait mille gambades avec une prestesse incroyable ; l’œil le plus exercé peut à peine le suivre dans ses évolutions, on pourrait dire dans son vol.

A son extrême légèreté, il joint beaucoup de malice pour se dérober à votre regard : s’il vous a vu, il aura soin de mettre toujours le tronc de l’arbre ou une grosse branche entre vous et lui ; changez de place, tournez, retournez autour de l’arbre, il tourne et retourne en même temps que vous. On peut se promener pendant plusieurs heures dans une forêt peuplée d’écureuils sans en apercevoir un seul, si l’on n’a pas pris la précaution de marcher en silence.

Les dehors séduisants, les qualités brillantes qui plaisent aux yeux, ne sont pas les seuls avantages de l’écureuil ; il se recommande encore par des qualités solides : il est excellent père de famille ; il montre le plus grand attachement pour sa femelle et ses petites ; il se fait brave, il devient téméraire pour les défendre.

Les chasseurs ont remarqué qu’ils tuaient beaucoup plus de mâles que de femelles : la raison en est que le mâle reste en arrière et s’expose pour couvrir la retraite des siens. La mère n’a pas moins de tendresse pour ses enfants. Dupont de Nemours raconte qu’en 1785, quand on abattit le parc de Versailles, on le trouva rempli d’une multitude d’écureuils dont à peine jusque-là on avait soupçonné l’existence. « Leur désolation fut affreuse, dit-il ; les mères couraient éplorées de côté et d’autre, à travers les arbres renversés, leurs petits dans les bras, ne sachant où les cacher. Les mâles bordaient l’abatis, se précipitant du côté où paraissaient les curieux, disant, avec leurs grimaces, toutes sortes d’injures, leur dernière ressource. »

Nous avons dit que les écureuils mènent une vie d’oiseau ; c’est aussi à la manière des oiseaux qu’ils font leur nid. Ils le placent au faîte d’un arbre élevé, souvent sur un vieux sapin. Ils commencent par apporter dans leur bouche du gazon sec, de la mousse, qu’ils déposent sur une grosse branche ou dans une enfourchure, puis des bûchettes qu’ils entrelacent, pressent, foulent à mesure. Quand le fond de la couche est fait, ils en élèvent les bords, et par-dessus mettent un toit ; ils n’y laissent qu’une ouverture vers le haut, à peine assez large pour passer. Ce petit édifice se confond tellement avec la ramure de l’arbre qu’il est presque impossible de l’apercevoir.

Mais ce n’est pas assez pour l’écureuil de se mettre à l’abri ; malgré sa vivacité, il n’est rien moins qu’étourdi et imprévoyant : il songe à s’assurer des vivres pour les temps de disette. Le creux d’un arbre, une fente de l’écorce, quelquefois un trou en terre, dans un lieu sec, lui servent de magasin ; il y entasse force glands, faînes ou noisettes.

 

Ses provisions dépassent même de beaucoup ses besoins. De la prudence à l’avarice, on sait qu’il n’y a qu’un pas. Une preuve que l’écureuil en amassant ainsi obéit surtout à la manie de thésauriser, c’est qu’en captivité, au milieu d’une abondance assurée, on l’a vu se livrer à ce même excès de prévoyance. Un naturaliste anglais, le docteur Jonathan Franklin qui, pendant un séjour en Amérique, avait plusieurs de ces animaux apprivoisés (de l’espèce appelée écureuil volant, Pteromis), raconte qu’au lieu de se contenter de la nourriture qu’ils pouvaient absorber, ils ne manquaient jamais d’emporter le superflu.

« Un jour, dit-il, ils s’amusèrent à cacher dans les faux plis de mon pantalon les noisettes que je leur avais données sur mes genoux pendant que j’étais assis. Au bout de quatre jours, je leur ouvris la porte de la cage, et les écureuils vinrent aussitôt examiner les faux plis de mon pantalon pour y retrouver les trésors qu’ils y avaient enfouis… « Mes amis s’amusèrent plus d’une fois à observer les écureuils tranquillement assis sur la corniche de la chambre jusqu’à ce que le thé fût servi. Ces animaux descendaient alors les uns après les autres, soit sur ma tête, soit sur ma table, et volaient des morceaux de sucre si habilement que nous pouvions rarement les attraper sur le fait. Nous fûmes souvent obligés de placer une soucoupe en guise de couvercle sur le sucrier, afin de conserver quelques morceaux pour nous-mêmes. Ils guettaient alors l’occasion d’enlever notre pain rôti et notre beurre, qu’ils portaient sur la corniche, puis ils rôdaient çà et là jusqu’à ce qu’ils crussent avoir trouvé une place sûre pour les y cacher. Cette opération exige quelques formalités : ils grattent alors avec leurs pieds de devant, poussent la nourriture dans le trou avec leur museau et marchent dessus, comme font les Arabes pour cacher le grain dans les silos.

« Un jour que l’on était en train de repeindre ma chambre, nous trouvâmes dix-huit morceaux de sucre, sans compter les rôties et les fragments de beurre, dans les recoins de la corniche. Naturellement les écureuils n’eurent point la permission de faire leur promenade du soir tout le temps que dura la restauration de mon logis ; mais, après trois semaines ou un mois d’emprisonnement, je leur donnai de nouveau congé. Nous nous divertîmes fort de voir leurs allées et venues continuelles, leur anxiété et leur désappointement, quand ils découvrirent que leurs provisions avaient disparu. Dès que le thé fut servi, ils recommencèrent à voler le sucre ; mais cette fois ils le cachèrent dans d’autres coins de la chambre, sous le tapis et derrière les livres. »

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