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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Cloches savoyardes

Posté par francesca7 le 9 juillet 2014

 

220px-Cloche_La_Savoyarde_du_Sacré-Coeur_de_Montmartre-1907La Savoyarde est la plus grosse cloche de France. Elle a été fondue en 1891 par la fonderie Paccard (Dynastie de Georges, Hippolyte-Francisque et Victor (ou G&F)) à Annecy-le-Vieux. Elle se trouve à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, à Paris.

Ce bourdon, toujours un des plus gros du monde, pèse 18 835 kg, mesure 3,06 m de hauteur pour 9,60 m de circonférence extérieure, avec une épaisseur à la base de 23 cm et un battant de 850 kg.

Elle fut offerte par les quatre diocèses de Savoie et son arrivée à la basilique du Sacré-Coeur le 16 octobre 1895 fut un événement parisien.

Elle sonnait uniquement pour les grandes fêtes religieuses, notamment à l’occasion de Pâques, de la Pentecôte, de l’Ascension, de Noël, de l’Assomption et de la Toussaint ; on pouvait l’entendre à 10 km à la ronde. Malheureusement depuis la fin des années 1990, une fêlure est apparue.

 

Histoire d’une Basilique

Le 8 décembre 1870, deux Parisiens exilés à Poitiers en raison de la guerre, Alexandre Legentil et son beau-frère Hubert Rohault de Fleury, font le vœu de faire ériger à Paris une église dédiée et offerte en réparation des offenses faites au Sacré-Cœur du Christ. Mis en contact avec le P. Ramière, directeur du  » Messager du Sacré-Cœur de Jésus », M. Legentil lance dans cette revue, en janvier 1871, l’idée qui deviendra le Vœu National. Le 18 janvier 1872, Mgr Guibert, archevêque de Paris, approuve le projet. Le 5 mars 1873, il adresse une lettre au ministre des Cultes demandant  » qu’un temple, élevé pour rappeler la protection divine sur la France et particulièrement sur la Capitale, soit placé dans un lieu qui domine Paris et puisse être vu de tous les points de la cité « . C’est ainsi que naquit la Basilique du Sacré-Cœur.

Réalisée par souscription, la construction de la Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre à Paris correspond à une des demandes de Sainte Marguerite-Marie (1647-1690) lors des apparitions de la Sainte Vierge à Paray le Monial.

Description de la cloche et de ses accessoires :

Masse en mouvement : 25 765 kg

Poids : 18 835 kg

Hauteur : 3,06 m

Circonférence : 9,60 m

Battant : 850 kg

Joug : 4650 kg

Historique du Musée PACCARD

En 1984, la fonderie PACCARD organisait une journée porte ouverte lors de laquelle se révéla l’intérêt du public pour l’art campanaire. Aussi Pierre Paccard et son épouse Françoise décidèrent-ils de créer un musée dédié aux cloches et plus particulièrement à la fonderie PACCARD, alors installée à Annecy-le-Vieux. Transféré en 1989 à Sevrier, en bordure du Lac d’Annecy, le Musée de la Cloche, expose un ensemble d’outils, de documents, gravures, photos et cloches retraçant l’histoire de la cloche et de la Fonderie Paccard. Un film d’une vingtaine de minutes permet également d’assister à la réalisation ainsi qu’à la coulée de la plus grosse sonnerie en volée du monde. 

Aujourd’hui dirigé par Anne Paccard, belle-fille et épouse de fondeur, re-baptisé musée PACCARD, ce musée pas comme les autres propose un large éventail de visite. : visites guidées du musée et de la fonderie, coulée des cloches, visites pédagogiques…

Depuis Juin 2005, le musée s’enorgueillit également d’une ARS SONORA®, nouveau concept d’urbanisme développé par le groupe PACCARD, aillant la musicalité des cloches au design architectural. Cette ARS SONORA® donne au musée un supplément d’âme et permet l’organisation de concerts chant & carillon ainsi que de nombreuses formules de visite. 

Témoignage rassurant de notre passé, le Musée Paccard se veut également le reflet du présent et de l’avenir du métier de fondeur de cloches, notamment à travers les nouvelles technologies utilisées par la Fonderie Paccard. 

Découvrez le Musée PACCARD en vidéo…

Image de prévisualisation YouTube

http://www.youtube.com/watch?v=yfPmzY97utY

 

 

 

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La vallée du Fango et sa rivière

Posté par francesca7 le 9 juillet 2014

 

280px-Vallee_Fango-Pont_de_MansoL’ensemble de la vallée, soit les 23 500 ha du Filosorma, constitue la réserve de biosphère de la vallée du Fango désignée par l’UNESCO le 1er mars 1977. Sa structure de coordination est le Parc Naturel Régional de Corse (PNRC). Le cœur en est la forêt de Piriu, peuplée d’eucalyptus, de pins maritimes et larici ainsi que de remarquables chênes verts multiséculaires qui, dit-on, seraient les plus vieux du monde. La yeuseraie de Piriu (77,9 ha) n’est pas exploitée depuis 1850. Le fleuve est peu touché par les activités humaines qui résident en l’élevage et le tourisme. Toutefois, la fréquentation touristique s’est fortement développée ces dernières années le long du fleuve, en raison des baignades, créant de nombreuses nuisances au cours d’eau et à ses rives. Le périmètre du bassin versant du Fango est aussi désigné site Natura 2000.

Le Fango a des eaux très claires s’expliquant par leur très faible minéralisation. Les trois quarts des éléments dissous contenus dans les eaux du Fango sont issus de l’atmosphère, ce qui le rend sensible à la qualité de l’air et des pluies, à la pollution atmosphérique et à celle engendrée par les activités humaines proches.

La vallée du Fango abrite la forêt du même nom, la plus vaste forêt de chênes verts de Corse et même d’Europe, ce qui lui vaut d’être classée « réserve de biosphère ». Vous trouverez également pendant votre balade le long du torrent des piscines naturelles se formant à plusieurs endroits. Plus vous avancerez dans la vallée du Fango, plus vous aurez l’impression d’être seul au monde ! Créée en 1977, la réserve de biosphère correspond au bassin versant du fleuve Fango, torrent de montagne se jetant dans le golfe de Galeria en Corse. Elle s’étage de la mer Méditerranée jusqu’à une altitude de 2 556 mètres. Sur 23 400 hectares, on peut observer différents étages d’un paysage de vallée à caractéristique méditerranéenne prononcée, de forêt sclérophylle et maquis méditerranéens.

L’embouchure du Fango est une mosaïque de milieux riche biologiquement : avifaune, amphibiens, reptiles…

La yeuseraie du Fango est une futaie ancienne remarquable où le chêne vert prospère. Les paysages escarpés de la haute vallée sont le domaine du mouflon de Corse, du gypaète barbu et de l’aigle royal. Dans ce cadre grandiose de nature préservée s’écoule le torrent du Fango réputé pour ses eaux limpides, d’excellente qualité chimique, pauvres en sels minéraux, et pour ses truites endémiques.

L’activité humaine est très discrète avec 400 habitants répartis dans différents hameaux des communes de Galéria, Manso et Calenzana.L’économie repose essentiellement sur l’élevage et un tourisme limité à juillet et août concentré sur le littoral et les rives du Fango

Le bassin versant du Fangu enserre les terres du Falasorma et du Marzulinu, encore empreintes des traces de la grande transhumance entre piaghja et muntagna. Ce territoire est aujourd’hui un vaste domaine de nature préservée, désignée Réserve de Biosphère par l’UNESCO, où coexistent habitants, touristes, gestionnaires de l’environnement et chercheurs. Le Fangu draine le versant ouest d’une des parties les plus élevées de la grande dorsale montagneuse corse (Punta Minuta : 2556 m). Ses gorges creusées dans la rhyolithe et ses aires naturelles de baignade engendrent une fréquentation estivale importante.

Une balade de choix consistant à remonter la vallée du Fango à partir de Galeria. Le départ est à 2 km après l’embranchement de la route de Calvi, en allant vers Porto ; on peut aussi faire tout le chemin à pied, en prenant le départ le long du Marsolino, environ 1 km sur la D81, en direction de l’aéroport de Calvi. Très belle route, beaux points de vue, vieux ponts et petites rivières. C’est le paradis pour la baignade, le farniente et le plaisir des yeux. Au programme : eau limpide et chaude, cascades, piscines et toboggans rocheux naturels. On peut suivre en voiture jusqu’à Barghjana, étape importante sur l’ancien chemin de transhumance reliant le Niolu à la Balagne, et continuer jusqu’à cette montagne extraordinaire, scindée en deux par un phénomène naturel, Capo Tafonato à 2 335 m d’altitude. Sur la rive droite du fleuve, la forêt domaniale du Fango

Le Fango (Fangu en corse) est un petit fleuve côtier français de l’île de Corse. Il coule dans le département de Haute-Corse.

 

 

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Histoire de la Penfeld

Posté par francesca7 le 9 juillet 2014

 

Le chanoine Moreau décrit ainsi le port en Penfeld à la fin du xvie siècle :

220px-Chateaubriand_Condé« L’entrée du chenal n’était pas, comme aujourd’hui, fermé par une chaîne [le texte date de 1860]. La rivière la Penfeld n’avait aucun barrage, et la nuit sa navigation demeurait entièrement libre. Aussi les rives, sous le château et du côté de Recouvrance, étaient-elles garnies d’une foule de bateaux parmi lesquels il y avait toujours une grande quantité de barques appartenant aux pêcheurs qui venaient journellement vendre leurs poissons aux Brestois. Les rivages, escarpés, entièrement en terre, étaient couverts à leur sommet de hautes herbes et à leur base de limon fangeux ; la rivière, mal curée, menaçait de se combler en certains endroits à cause de la vase qui obstruait son lit. »

Dans Mémoires d’Outre-Tombe, daté de janvier 1814, François-René de Chateaubriand décrit ainsi les quais côté Recouvrance :

« Souvent, assis sur quelque mât qui gisait le long du quai de Recouvrance, je regardais les mouvements de la foule : constructeurs, matelots militaires, douaniers, forçats, passaient et repassaient devant moi. Des voyageurs débarquaient et s’embarquaient, des pilotes commandaient la manœuvre, des charpentiers équarrissaient des pièces de bois, des cordiers filaient des câbles, des mousses allumaient des feux sous des chaudières d’où sortaient une épaisse fumée et la saine odeur du goudron. On portait, on reportait, on roulait de la marine aux magasins, et des magasins à la marine des ballots de marchandises, des sacs de vivres, des trains d’artillerie. Ici des charrettes s’avançaient dans l’eau à reculons pour recevoir des chargements ; là, des palans enlevaient des fardeaux, tandis que des grues descendaient des pierres, et que des cure-môles creusaient des atterrissements. Des forts répétaient des signaux, des chaloupes allaient et venaient, des vaisseaux appareillaient ou rentraient dans les bassins. »

En 1882, l’École des pupilles de la Marine est transférée depuis Recouvrance sur les bords de la Penfeld, à La Villeneuve.

Dans sa Grande Encyclopédie publiée en 1885, Camille Dreyfus décrit le port en Penfeld, en commençant par la rive gauche, côté Brest même :

1024px-Brest_le_port_en_Penfeld_1777-Louis-François-Cassas_mg_8240« Le port proprement dit s’étend jusqu’à l’ Arrière-Garde dans une longueur de rivière de 2200 mètres. Les deux rives communiquent par deux ponts flottants. Les édifices du port, dont la plupart ont été construits par Choquet de Lindu, n’ont point d’ornements, leurs lignes sont simples.Immédiatement après la porte d’entrée principale, on rencontre la forme de Brest, bassin creusé en 1683 et agrandi en 1864 pour se prêter aux dimensions des navires actuels. Vient ensuite le bel édifice du Magasin général, où l’on remarque la tour carrée de l’Horloge, et dont l’esplanade est décorée d’une gracieuse statue de Costou, l’Amphitrite, qui surmonte une fontaine, et de la Consulaire, canon pris à Alger en 1830. Plus loin est l’ancien bagne qui renferma jusqu’à 3000 forçats, la Corderie, divers magasins et ateliers, tels qu’une scierie mécanique, puis les cales de construction de Brest, au nombre de six (1833-1863), pouvant recevoir les plus grands navires. Entre l’Arrière-Garde, bâtiment flottant, et le poste défensif à terre, est une chaîne de clôture. »

Il poursuit sa description en présentant les installations portuaires de la rive droite, côté Recouvrance :

« Du côté de Recouvrance, à partir du Pont tournant, on trouve les ateliers de l’artillerie, la Salle d’armes, les ateliers de la Madeleine et du plateau des Capucins, les quatre formes de Pontaniou. Aux extrémités de ces ateliers sont deux môles de maçonnerie : l’un d’eux, dit du viaduc, est relié au terre-plein du plateau par une arche en plein-cintre de 30 mètres d’ouverture. Une des curiosités du port est la Grue du viaduc pouvant servir de machine à mâter. Citons encore les deux cales de construction dites des Bureaux, les ateliers de calfatage, les quatre cales de Bordenave. À l’extrémité nord du quai de ce nom se trouvait la colline du Salou, massif de gneiss d’une hauteur de 25 mètres, formant une pointe vers l’est, en forçant la rivière à suivre une courbe prononcée. On l’a complètement dérasée, pour creuser une gigantesque forme double dans l’esplanade obtenue, à des profondeurs qui permettent d’y entrer à toutes marées les plus grands navires tout armés. au-delà, jusqu’à l’ Arrière-Garde, le quai de Quéliverzan sert à déposer les charbons de terre. »

Le même auteur poursuit ainsi sa description à propos de l’arrière-port :

« L’arrière-port, depuis ce point jusqu’à Penfeld, où se termine le bras de mer qui forme le port de Brest, renferme encore, sur une longueur de près de 2 500 mètres, plusieurs établissements. Citons : la Digue, ou Île factice, destinée à accumuler les eaux douces, qui rendent par leur mélange avec l’eau de mer, le séjour des tarets impossible, ce qui a permis d’établir en ce point un dépôt de bois ; la buanderie de la marine, à l’anse Saupin ; l’ancienne usine de la Villeneuve, vaste espace où l’on a placé dernièrement les pupilles de marine. »

Au xixe siècle et au début du xxe siècle, les rives de la Penfeld furent aussi un site de repos et de loisir pour l’aristocratie et la bourgeoisie brestoise : sur ses berges accueillantes et verdoyantes s’implantèrent de nombreuses maisons de campagne, propriété de familles cossues comme les Tremblay, les Bordenave, les De Vassal, les Malmanche, les Riou-Kerhallet (célèbres armateurs de bateaux corsaires).

Une stèle, située face à la cale de Kervallon, rappelle que François-René de Chateaubriand, inscrit à l’école des Gardes de la Marine de Brest afin de devenir officier, se promena sur ses rives en 1783.

En 10193, le fleuve s’appelait en latin Caprella issu de caprae : « chèvre sauvage » ou « chevreuil », en breton c’havr et gavrig : « cabri », « chevrette ». Et Brest s’appelait alors Bresta super caprellam, soit « Brest-sur-Chevrette ». Ici, la logique permet de voir une mauvaise transcription phonétique, par un moine, du breton en latin. Caprella est en fait Kap Uhelañ en breton avec une aspiration bien marquée sur le h qui a pu faire entendre un r. Aujourd’hui on rencontre Cap Uhella dans certains noms de lieux-dits tel qu’à Plougastel-Daoulas. Ce toponyme signifie La Pointe ou Le Promontoire d’en haut.

La Penfeld dans la base navale de Brest.Le latin cap ou caput se traduit par penn en breton, “tête” en français, Caprella est devenu pen-rella, variant au gré des générations en pen-vellapen-fell puis Penfeel en 1248 (du nom du petit village installé au niveau du gué existant à la limite de la remontée de la marée sur le petit fleuve côtier permettant le franchissement par la route, ancienne voie romaine allant de Vorgium à la pointe Saint-Mathieu via Saint-Renan), germanisé plus tard au xviie siècle en Penfeld par un ingénieur de la Marine ou par des brasseurs de bière alsaciens qui installèrent à la fin du xviie siècle une brasserie dans l’anse Saupin (à l’emplacement de l’actuelle buanderie de la marine).

La Penfeld, est un fleuve côtier français, long de 16 km, sur la rive gauche duquel s’est développée la ville de Brest, dans le Finistère.

 

 

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