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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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  • > Archives pour le Mercredi 2 juillet 2014

La vie des Enfants Moines

Posté par francesca7 le 2 juillet 2014

 

On peut tenter de décrire le quotidien d’un moine au tournant du premier millénaire à partir des sources disponibles sur les abbayes bénédictines aux XIe et Xlle siècles. La vie des moines est fondée sur l’oeuvre de Dieu, le travail de Dieu, par et pour Dieu, réalisé par la prière, les offices liturgiques et la lecture méditative de la Bible. 

En l’an 1080, un certain Vivien donne son fils Boson au monastère.

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Dans la charte de donation, il explique : Mon fils Boson, que je vous remets à perpétuité, en accord avec mes héritiers et descendants,  est dès à présent et dans l’avenir l’avocat perpétuel pour mes péchés afin d’apaiser la colère du Jugement que j’ai mérité… C’est pourquoi je donne mon fils afin qu’il soit fait moine sous le joug de la Règle de Dieu et qu’en ce lieu, en tout temps, il travaille pour moi et intervienne pour mes péchés. 

Boson devient un oblatus, « donné ». Il ne doit pas être confondu avec le nutritus « nourri », confié aux moines pour être instruit et qui, au terme de son enfance, retourne dans le monde. L’oblat, par volonté parentale, est moine dès l’entrée au couvent. Irrévocablement. La lecture du cartulaire de Nouaillé révèle que Boson n’est pas seul; les petits Constantin, Frodon, Raynaud et Richard sont pueri monaci, enfants moines.

Dans la seconde moitié du XIe siècle, Ulrich de Cluny observe qu’après qu’ils ont une maisonnée de fils et de filles, ou s’ils ont des enfants boiteux ou estropiés, sourds et muets ou aveugles, bossus ou lépreux, ou encore des enfants qui ont la moindre tare qui les rendrait moins désirables dans le monde laïc, [les parents] les offrent comme moines avec les plus pieux des voeux [...] en sorte qu’ils se trouvent dispensés de la peine de les éduquer et de les nourrir, ou parce que cela tourne à l’avantage de leurs autres enfants. 

Les enfants du péché sont légion, et d’abord les enfants de prêtres ou de moines, qui rachètent ainsi à peu de frais une faute qui est aussi sociale. Dans un premier temps, les autorités ferment les yeux, à condition que les rejetons, fruit de pareille pollution, [n'aient] point part aux biens de leurs parents, et [demeurent] à jamais asservis à l’Eglise à laquelle appartient le prêtre ou le religieux qui les a ignominieusement engendrés, comme le prescrit le IX` concile .

Comment vivent ces enfants moines ? En principe, comme leurs frères adultes, « sous le joug de la Sainte Règle ». En réalité, la présence de bambins pleurant, babillant et s’agitant est pour moniales et moines une charge très lourde. Mais c’est aussi, souvent, le seul exutoire à une tendresse humaine qu’il leur est par ailleurs interdit d’exprimer. 

Jusqu’à 15 ans, les enfants sont confiés au cellérier, comme les vieillards et les hôtes. Il leur fournit au réfectoire ce que réclament « les égards dus aux enfants et aux vieillards, surtout pour la nourriture ». Ils ne sont pas dispensés de petit déjeuner, et le lait est autorisé une fois par semaine. Au choeur et à table, les enfants occupent parmi les moines la place qui correspond à leur date d’admission. Au dortoir, on peut ne pas suivre cet ordre mais il convient de ne pas laisser leurs lits trop rapprochés les uns des autres et il est prudent de les intercaler parmi ceux des anciens, qui sont toujours au moins deux. Ils ne doivent jamais être livrés à eux-mêmes ou laissés en compagnie d’un seul maître.

Si, la nuit, un garçon doit sortir pour ses besoins, il doit être accompagné par un maître et un autre garçon avec une lanterne. Enfin, les garçons ne doivent jamais se toucher l’un l’autre et il est interdit à tout moine d’avoir le moindre contact physique avec eux, et même de toucher leurs vêtements.

Comme les adultes, les enfants ne peuvent parler que s’ils en ont la permission. La règle les associe cependant à tous les exercices de la communauté : assis sur des troncs d’arbre, des tabourets ou à même le sol, ils sont témoins d’actes administratifs et participent aux délibérations capitulaires car la sagesse peut sortir de leurs lèvres. C’est ainsi que l’évêque Herman de Verdun demande aux enfants de la communauté de Saint-Vanne de désigner le prochain abbé et suit leur conseil. 
Pendant la liturgie quotidienne, les oblats ont la charge spéciale de réciter le martyrologe où sont mentionnés les moines défunts, liant ainsi la nouvelle génération aux disparus; pendant la messe, même le baiser de paix — le seul contact physique au­torisé aux moines adultes — est explicitement interdit aux oblats. 

S’ils commettent une offense en chantant les psaumes ou de quelque autre façon, on les frappe avec une canne légère et polie. La règle revient plusieurs fois sur les modalités de correction « des enfants d’âge tendre ». Tous les matins, le maître doit brandir sa verge au-dessus de leur tête. L’abbé doit tenir compte de leur âge quand il est obligé de les punir. La règle affirme qu’une peine afflictive impressionne toujours plus les enfants qu’une humiliation. Concernant l’ordre dans la communauté, les petits sont soumis à la surveillance de tous les frères, demandant le plus expressément de les traiter avec modération.

 

Publié dans EGLISES DE FRANCE, FONDATEURS - PATRIMOINE | Pas de Commentaire »

Les Cathares prédicateurs

Posté par francesca7 le 2 juillet 2014

 

Le parfait avait le pouvoir de ne plus pécher. S’il se laissait aller à quelque faute, toujours vénielle, mais importante pour lui, il récitait des pater, jeûnait et se mortifiait en attendant le « servicium », confession globale faite en public qui avait lieu en principe tous les mois en présence de l’évêque ou du diacre, de parfaits et de croyants.

cathare-predicateurSeul le péché contre l’esprit et non pas seulement contre la règle trouvait difficilement le pardon. Si le parfait tombait dans le péché de la chair, il devait reprendre toute son initiation, sans grand espoir. Pourtant, sitôt la guerre et la persécution commencées, la règle de l’ordre fut plus difficile à suivre et les fautes plus facilement pardonnées.

Les parfaites, elles, étaient moins exposées à la tentation car elles résidaient en général dans des « maisons ». Elles soignaient les malades dans les hospices et se livraient rarement aux prédications itinérantes.

La prédication était la tâche principale du parfait. Il se mêlait à la population sans se faire tout d’abord reconnaître, comme colporteur ou marchand, médecin ou devin, et se rendait de foire en foire. Au cours des réunions et des veillées, il commentait un passage du Nouveau Testament et tâchait ainsi de faire de nouveaux adeptes.

Tant qu’ils purent, les parfaits prêchèrent tous les dimanches et les jours de fête. Le prêche dominical était pour le croyant le culte qui concurrençait la messe des catholiques. Ils intervenaient, pour aider les orateurs croyants, dans les discussions publiques les opposant souvent aux catholiques ou aux vaudois. Ils commentaient le comportement du clergé local, et citaient des passages de l’Évangile de saint Jean pour justifier la parole qu’ils répandaient. 

Au temps de la persécution, ils poursuivirent leur apostolat, puissamment aidés par les croyants. Ainsi, Jacques Autier, membre d’une famille tout entière dévouée au catharisme, prêcha dans l’église du couvent de la Sainte-Croix à Toulouse, protégé par les Toulousains. C’était en 1305, à l’époque ou le Saint-Office répandait la terreur.

Outre l’apostolat par la prédication et les offices, les parfaits infatigables marcheurs, accouraient, au moindre appel, par tous les temps, dans les endroits les plus perdus, pour administrer le consolamentum des mourants.

Les parfaits allaient toujours par deux, deux femmes ou deux hommes. Le compagnon du parfait se nommait le socius, et ce compagnonnage permettait une surveillance mutuelle et une entraide sur le chemin du salut. Il est possible qu’une sorte de pacte ait existé entre le parfait et le socius. De toute façon leur destin était lié et, fréquemment, l’on vit les deux cathares arrêtés, jugés, condamnés et brûlés comme s’ils ne faisaient qu’un.

l est certain que face à la vie déréglée de nombreux ministres catholiques, à la cupidité et à la liberté de moeurs des grands seigneurs, l’esprit de charité et la vie édifiante des Bons Hommes et des Bonnes Femmes leur valurent vénération et prestige. Même les inquisiteurs reconnurent leur pureté de moeurs, et furent saisis par la solidité de leur foi.

Les historiens n’ont enregistré que deux cas d’abjuration de parfaits. L’un d’eux Guilhem Solier abjura en 1229 pour échapper au bûcher et dénonça ses frères. C’est le seul reniement connu que provoqua chez les parfaits la peur du bûcher. Un seul !
Pierre Autier, père de Jacques Autier, monta calmement sur le bûcher dressé pour lui à Car­cassonne en déclarant : « S’il m’était permis de prêcher, je convertirais tout le peuple à ma foi. »

On vit le même renoncement chez les parfaites. Elles se cachèrent dans des lieux isolés, sans aucun soutien et sans aucun secours. Certaines furent arrêtées et brûlées, d’autres disparurent, mortes de privations. La soeur d’Arnaud de La Mothe et ses compagnes moururent ainsi de froid et de faim dans une sorte de caverne près de Lanta dans le Lauraguais.

Le nombre des parfaits ne peut pas être fixé. Jusqu’en 1240-1260, on l’estime, d’après le résultat des enquêtes de l’Inquisition, a plus d’un millier, dont 342 parfaites, 20 évêques et 42 diacres. La noblesse y était représentée dans un pourcentage de 8 % avec une majorité de femmes. Mais ces chiffres sont certainement très inférieurs à la vérité. Les parfaits, on l’a vu, circulaient par deux et au cours des enquêtes il arrivait souvent qu’un seul nom soit connu. De plus, dès le début des persécutions, des bons­hommes se fondirent dans la population et il est certain que plusieurs centaines parvinrent à passer à travers le filet de l’Inquisition. Ils ne figurent donc pas ici. Ces chiffres ne concernent sans doute que les parfaits martyrs livrés au bras séculier.

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Les armées de la République

Posté par francesca7 le 2 juillet 2014

 

surpriseLa raison des premiers succès si rapides des Vendéens ne réside pas seulement dans leur connaissance du terrain, dans leur foi, dans leur vaillance et dans leur mobilité. Elle est aussi dans la médiocrité des armées de la République au début de l’insurrection. Comme écrit le général Biron, au Comité de Salut public, le 31 mai 1793, les rebelles « ne doivent absolument leur force et leur existence qu’à l’épouvantable confusion qui n’a cessé d’accompagner les mesures incohérentes et insuffisantes qu’on a toujours prises partiellement contre eux ».

En face de ces hommes décidés que sont les paysans vendéens, prêts à tout, les régiments républicains composant la pitoyable « armée des Côtes » sont pour le moins hétéroclites. En mars 1793, toutes les forces de la France sont aux frontières, et on ne dispose que de rassemblements informes de citoyens, levés à la hâte. qui ne savent ni commander ni obéir.

Rompus par le premier choc de l’ennemi dit le général Turreau — ils commençaient par jeter leurs fusils et leurs gibernes, et le champ de bataille était couvert d’armes et d’effets d’équipements. de sorte que, dans une affaire où nous perdions deux cents ou trois cents hommes, les Vendéens profitaient de douze mille à quinze mille fusils. » Quant aux munitions. le citoyen Bruslé, envoyé sur le théâtre des opérations affirme : « Vous n’apprendrez pas sans indignation que ce sont nos propres volontaires qui leur ont vendu (aux Brigands) des cartouches pour se procurer du beurre. des oeufs et autres objets de la campagne. »

Les soldats de métier sont minoritaires. Cependant, même quand ils afflueront à partir de la fin avril, mélés aux volontaires, les Vendéens seront fréquemment victorieux. Quand les soldats de la Convention mettent le pied sur cette terre inhospitalière, ils ignorent la tactique de leurs adversaires. Une colonne républicaine est-elle en vue ? Soudain, des bataillons invisibles s’élancent, en poussant des cris effroyables ; ils surgissent de partout, innombrables, la baïonnette en avant, la faux levée, tuent, exterminent, comme une avalanche, puis disparaissent avec la même rapidité, ie même mystère.

Les Bleus s’affolent. Une psychose se développe dans les bivouacs où on grossit démesurément le nombre, les méthodes et les pouvoirs des brigands.

Une des meilleures descriptions des méthodes chouannes est celle de l’abbé Girault dans son livre sur Rochecotte :…
« Au début, quand la chouannerie était seulement un geste de défense, les chouans se cachaient dans les bols pour n’être pas soldats ou se contentaient d’entraver par des manifestations hostiles les séances de recrutement. Mais quand ils eurent, par le nombre et l’armement, pris conscience de leur force, ils passèrent à l’offensive. On les vit alors par petits groupes, rarement par bandes de quelques centaines d’hommes, parcourir prudemment les campagnes, occuper les hameaux isolés, s’aventurer de quelques lieues sur les grandes routes et, dès qu’ils étaient les maîtres d’une région, forcer les soldats républicains à se confiner dans les villes ou les gros bourgs, lever de force les jeunes gens, molester les patriotes et les fonctionnaires. Le coup accompli, ils se dispersaient dans les maisons amies ; le lendemain, au point du jour, le capitaine rassemblait sa compagnie et rejoignait au lieu convenu les autres formations.

La tactique des chouans consistait essentiellement à éviter le combat de front pour ménager les hommes, et à surprendre l’adversaire pour s’assurer le maximum de succès. C’est la guerre d’embuscade et d’usure, une « guerre des nerfs » qui harcèle, décourage, désorganise l’ennemi, la seule guerre qui convienne aux faibles. Elle avait réussi aux Bretons, aux Allobroges, aux Arvernes qui furent d’entre les peuplades gauloises celles qui résistèrent le plus longtemps à Jules César. Tout l’art du chouan, écrit Tercier, consiste à s’embusquer au meilleur endroit, à se précipiter sauvagement sur l’ennemi s’il chancelle et à le poursuivre sans relâche s’il s’esquive ; au contraire, s’il tient ferme, à l’abandonner, à décrocher, à prendre ce qu’on appelle la déroute, un par un, à l’égrené, par vingt chemins différents, à travers hales, champs et bois.

republique« Dès qu’il a cessé de combattre, il n’est plus astreint à aucune règle, il s’en va où il veut et par les sentiers qu’il juge les moins dangereux ; s’il est pressé il fuit avec la rapidité du daim et ne craint pas d’être rejoint, car le soldat républicain ignore le pays, et son lourd équipement comme la discipline l’empêchent de courir à travers champs.

« Mais la guérilla n’est possible que dans un pays connu. Aussi le chouan s’accroche à son sol, dont seul il connaît les chemins creux, les « rotes » le long des haies épaisses, les carrefours trompeurs, les masures hospitalières ou hostiles, les « terrouesses » creuses, et jusqu’aux chiens dressés contre les Bleus. Rien ne lui répugne davantage que de quitter son pays car il perdrait aussitôt toute assurance ».

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