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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Une littérature enracinée de Dordogne

Posté par francesca7 le 30 juillet 2014

 

images (7)Plumes novatrices

Troubadours, trouvères et ménestrels, ces termes similaires font voyager et évoquent à la fois la poésie, la musique et le Moyen Âge. Accompagnant la naissance de la langue d’oc, ils sillonnent la région et inventent des airs porteurs de poésies lyriques. Guillaume IX de Poitiers (1071-1127), comte de Poitiers, duc d’Aquitaine et de Gascogne, dit « le Troubadour », est le premier connu parmi eux. Siégeant souvent à Bordeaux, il oriente son lyrisme vers un « nouvel art d’aimer » qui, repris et accentué par ses successeurs troubadours, aboutira à la fin’amor , l’amour courtois occitan. Encouragée par les seigneurs, cette poésie lyrique originale s’étend bientôt au Quercy et s’épanouit dans les cours féodales. Le simple nom des plus célèbres de ces troubadours renvoie aux villes environnantes : ­Bertand de ­Gourdon, Aimeric de Sarlat, Arnaut Daniel de Ribérac et Giraut de Borneuil, natif d’Excideuil. Un autre type de chanson, le sirventès , est créé dans la région ; il ne se ­distingue de l’art des troubadours que par le sujet traité – des thèmes guerriers – et un ton satirique. Bertran de Born (v. 1140 – v. 1215), seigneur de Hautefort, est l’instigateur de ces pièces politiques et morales, qui lui ont été inspirées par son conflit avec son frère pour faire valoir son droit à être seigneur indépendant.

Amour, amitié et politique

L’apogée de la Renaissance littéraire s’illustre avec Clément Marot (1496-1544). Né à Cahors d’une mère gasconne et d’un père normand, Marot excelle dans les épigrammes et les sonnets par lesquels il séduit la Cour et le roi. Ses jeux littéraires et son ingéniosité s’illustrent dans son fameux poème Beau tétin dans lequel il chante et décrit à ravir le corps féminin :

« Tétin refait, plus blanc qu’un œuf,

Tétin de satin blanc tout neuf,

Toi qui fait honte à la rose

Tétin plus beau que nulle chose ».

Pierre de Bourdeille (v. 1540-1614), plus connu sous le pseudonyme d’abbé de Brantôme, s’attaque aux huguenots lors des batailles de Meaux et Dreux. Gentilhomme de la chambre sous Charles IX, il se retire dans son château de Richemond près de Brantômeaprès la mort du roi et écrit ses mémoires, des chroniques sur la cour des Valois et Vie des hommes illustres . « Femmes et amours sont compagnes, marchent ensemble et ont une même sympathie », écrit-il : son goût pour l’amour et les femmes devient célèbre et ses ouvrages sont taxés de légèreté par ses contemporains.

Né en 1530 à Sarlat, Étienne de La Boétie , après des études de droit à l’université d’Orléans, devient conseiller au Parlement de Bordeaux. Philosophe et politicien, il rédige, alors qu’il est âgé d’à peine dix-huit ans, le Discours de la servitude volontaire ou Contr’un , un réquisitoire contre l’absolutisme. Illustré par de nombreux exemples tirés de l’Antiquité, ce texte pose la question de la légitimité de toute autorité sur une population et lui permet de critiquer la situation politique de son temps. C’est à cette période que naît l’amitié entre La Boétie et un autre philosophe, Michel Eyquem de Montaigne (1533-1592). Cette amitié deviendra célèbre : c’est en son honneur que, à la mort de La ­Boétie, Montaigne abandonne le stoïcisme. Dans ses Essais , rédigés dans la tour de la libraire de son château , il évoque cette relation essentielle : « En l’amitié de quoi je parle, elles se mêlent et confondent l’une en l’autre, d’un mélange si universel, qu’elles effacent et ne retrouvent plus la couture qui les a jointes. Si on me presse de dire pourquoi je l’aimais, je sens que cela ne se peut exprimer qu’en répondant : parce que c’était lui ; parce que c’était moi. »

Également originaire du Périgord, Fénelon (1631-1715) passe toute son enfance dans le château du même nom. Il commence ses études à Cahors, puis gagne Paris. Il aurait composé à Carennacson célèbre roman Les Aventures de Télémaque (1699). Dans son voyage pour retrouver son père Ulysse, Télémaque séjourne dans différents pays aux gouvernements autoritaires puis dans le gouvernement idéal de Salente. L’ouvrage, non destiné à la publication, permet à Fénelon, sous couvert d’Antiquité, de donner une leçon de politique au dauphin Louis de France (1682-1712), petit-fils de Louis XIV et futur père de Louis XV.

Des paysages littéraires

mauroisAuteur contemporain, André Maurois (1885-1967) écrit du Languedoc : « Tu vas voir une province toute sertie de merveilles naturelles ou architecturales, donc ne sois pas pressé. Donne-toi le temps d’un détour pour regarder un village qui n’est pas sur ta route. » Originaire de Seine-Maritime, il découvre la région par son épouse Simone de Cavaillant, propriétaire du manoir d’Essendiéras près d’Excideuil. Il y passe ses vacances et le transforme en lieu de rendez-vous d’artistes, de penseurs et de savants.

Jacquou le Croquant (1899), grand roman à succès qui relate une histoire de jacquerie paysanne au début du 19e s., est l’œuvre d’ Eugène Le Roy (1837-1907), originaire de Hautefort. Le succès du roman est tel qu’il est d’abord adapté au petit écran en 1969 par Stellio Lorenzi, puis pour le cinéma en 2007, par Laurent Boutonnat. Christian Signol , auteur contemporain originaire du Quercy, connaît également le succès avec ses innombrables œuvres souvent inspirées de sa région natale. Son roman La Rivière Espérance est devenu un feuilleton télévisé en 1995. Peintre et écrivain, ­ François Augiéras (1925-1971) passe son enfance à Périgueux et fait de la région l’héroïne de ses romans autobiographiques ( Domme ou l’Essai d’occupation , Une adolescence au temps du Maréchal ). Bien différent, Pierre Michon (né en 1945) est l’auteur de La Grande Beune (1998), roman sur la confrontation entre un instituteur et la société rurale périgourdine.

 

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Les bastides

Posté par francesca7 le 30 juillet 2014

 

images (6)Ces villes neuves, bastidas en langue d’oc, plus ou moins fortifiées, se sont multipliées au 13 e s. pour connaître, au 14 e s., une évolution de leur système défensif.

Création

Les principaux fondateurs furent Alphonse de Poitiers (1249-1271), comte de Toulouse et frère de Saint Louis, et, à partir de 1272, les sénéchaux agissant pour le compte des rois de France, ­Philippe le Hardi et Philippe le Bel, ou sur ordre du roi d’Angleterre, Édouard I er Plantagenêt, duc d’Aquitaine.

Développement

La création des bastides répond à des besoins financiers et économiques ou à des préoccupations politiques et militaires.

Les fondateurs fixent sur les terres choisies des colons intéressés par les avantages d’un contrat : charte de franchise, garantie du droit d’asile, exemption du service militaire, droit à l’héritage… pour le prix d’une parcelle de terrain à bâtir et d’une autre à cultiver. La bastide est gérée par le bayle (bailli) qui représente le roi, rend la justice et perçoit les impôts, tandis que les consuls choisis par les habitants assurent l’administration. Les objectifs politiques et militaires apparaissent au lendemain de la croisade contre les albigeois, lors de la fondation d’une quarantaine de bastides à l’initiative du comte de Toulouse Raimond VII. La nouvelle rivalité franco-anglaise fait bientôt peser d’autres menaces sur la région. Ainsi s’échelonnent les bastides d’ Eymet ,Castillonnès et Villeréal le long du Dropt et celles de Villefranche-du-Périgord et Ste-Foy-la-Grande , à l’initiative d’Alphonse de Poitiers. Le roi d’Angleterre répond à ces constructions en créant Beaumont-du-Périgord (1272),Molières , Lalinde et ­ Monpazier (1285), créations entre lesquelles s’intercale Domme (1281), due à Philippe le Hardi.

Urbanisme

Le plan des bastides se rapproche de l’échiquier carré ou rectangulaire (Ste-Foy-la-Grande, Monpazier), mais s’en éloigne souvent en raison de la nature du site, choisi pour ses possibilités de peuplement ou de défense (Domme). La bastide se développe parfois autour d’un élément préexistant : une église fortifiée comme à Beaumont ou un château.

Le plan de Monpazier est le plus caractéristique : un quadrilatère aux rues rectilignes se coupant à angle droit et ruelles (carreyrous) ; les façades latérales des maisons sont séparées par les andrones , interstices de 0,25 m environ qui formaient pare-feu et servaient d’égouts, voire de latrines. Au centre, une place carrée, entourée de galeries couvertes (cornières ou couverts), renferme une halle en bois utilisée pour le marché. L’église est située près de la place.

La plupart des bastides, dont le nom évoque parfois le fondateur (Villeréal = ville du roi), les privilèges (Villefranche), le rattachement à un château (Castelnau), ont perdu leur aspect primitif : les mieux conservées dans le Périgord et le Quercy sont Monpazier, Domme et Eymet.

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Les vins d’Ardèche

Posté par francesca7 le 30 juillet 2014

Chabrot_01Blancs, rosés ou rouges, les vins de pays des coteaux de l’Ardèche sont élaborés à partir d’une mosaïque de vignes qui autorise une gamme étendue de cépages. Les blancs sont plutôt secs et accompagnent bien les plats de poissons ou se servent à l’apéritif, comme les rosés. Volontiers corsés et épicés, les rouges se lient sans façon avec les plats de viande rouge et le gibier.

Derniers-nés, les côtes-du-vivarais , devenus AOC en 1999, sont le signe de l’émergence d’une grande région viticole en Ardèche méridionale. Ces vins, gourmands et rocailleux, associent le grenache du sud à la syrah du nord et expriment leur terroir par des vins rouges aux arômes de fruits noirs et d’épices, et des tanins plutôt robustes. Cas à part, le chatus, typiquement ardéchois, est produit à partir d’un cépage ancestral. Très tannique, il convient aux plats riches.

 

La vigne existe en Ardèche depuis la fin du Tertiaire y est peut-être indigène, puisque ses feuilles fossilisées dans des dépôts de diatomées ont été trouvées dans des couches du Pliocène aux environs de Privas. Elles proviennent d’une vigne identifiée comme vitis previnifera Sap.. Selon Louis Levadoux, ce type de vigne marque le passage entre les vignes asiatiques et la vigne européenne apte à faire du vin.

Sous l’Antiquité, et en particulier au cours de la colonisation romaine, la vigne fut prospère comme le prouve le nom de Valvignères. Sa plus ancienne graphie est in Vallevinaria (attesté en 892), un toponyme d’origine latine signifiant la vallée productrice de vins. Et dans son Histoire naturelle, Pline l’Ancien relate l’existence d’un cépage sélectionné par les Helviens « A Alba Helviorum, dans la province de Narbonnaise, a été inventée une vigne perdant sa fleur en un jour et par cela très robuste. ».

Au xviie siècle, Olivier de Serres, apprécie les vins d’Ardèche « tant précieux et délicats qu’il n’est point besoin d’en aller chercher ailleurs! ».

En savoir plus sur la conduite du vignoble et le travail du vin selon Olivier de Serres.

Au début du xxe siècle, le vignoble s’étend sur plus de 25 000 hectares et les vignerons se regroupent en caves coopératives qui, un siècle plus tard, vinifient près de 90 % de la récolte. Au cours de ce siècle, le vignoble ardéchois a fortement évolué. Des hybrides ont été plantés pour reconstituer le vignoble après le phylloxéra.

Jusqu’aux années 1950, dans le sud du département, la production vinicole était à 99,5 % composée de vins ordinaires. Le travail de la vigne en était facilité car les cépages hybrides résistaient à la maladie (donc peu de traitements) et au gel. C’est ce breuvage que découvrit Jean Ferrat quand il s’installa en Ardèche et qui était déjà en voie de disparition :

Le vin ne sera plus tiré
C’était une horrible piquette
Mais il faisait des centenaires
À ne plus que savoir en faire
S’il ne vous tournait pas la tête.

Car le pari de la qualité avait été lancé afin d’en finir avec la vente en vrac et se diriger vers la vente en bouteilles sur le lieu de production par les vignerons eux-mêmes. La reconversion du vignoble devint une nécessité et fut entreprise au cours des années 1970. Les hybrides furent arrachés et on replanta des cépages nobles tel que grenache, cinsault, syrah, gamay, cabernet-sauvignon ou merlot. Les premiers débouchés commerciaux de ces vins furent liés au tourisme.

C’est dans ce cadre que, dans les Cévennes ardéchoises, a été redécouvert, au cours des années 1990, le chatus , un cépage autochtone, dont la culture avait été anéantie par le phylloxéra en 1880. Elle a été relancée avec succès.

220px-Theatre_d'Adriculture_et_Mesnage_des_ChampsTout comme le tourisme, la viticulture ardéchoise est un des moteurs du développement économique du département. Par son importance, c’est la première production agricole départementale et le troisième vignoble de la région Rhône-Alpes.

Le vignoble exempt de cépages hybrides put, par le décret 68-807 du 13 septembre 1968 revendiquer le label Vin de Pays de l’Ardèche. Label qui, au 1er août 2009, a été reconnu comme indication géographique protégée au niveau européen. Ce logo IGP de l’Union européenne figure sur l’étiquetage lorsque la mention indication géographique protégée est remplacée par la mention traditionnelle Vin de Pays.

 

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Un verger pour la France

Posté par francesca7 le 30 juillet 2014

La Vallée du Rhône : 

À partir de 1880, les cultures fruitières prennent le relais d’un vignoble sévèrement touché par le phylloxéra. Depuis, chaque printemps, la vallée se transforme en un superbe jardin fleuri. Composé à 70 % de six espèces (abricot, cerise, pêche, prune, poire et pomme), le verger rhône-alpin, déployé sur 42 500 ha, alimente aujourd’hui le tiers de la production nationale et se distingue par une importante production de châtaignes.

téléchargementCultures fruitières

Un climat doux, des sols favorables, des systèmes d’irrigation et des méthodes de production qui, bien que mécanisées, restent en majeure partie artisanales, tels sont les secrets de la grande qualité des fruits de la région : aux framboises et groseilles des monts du Lyonnais comme aux célèbres noix de l’Isère, il convient d’ajouter les cerises, prunes, poires et pommes cultivées en Ardèche et dans la Drôme.

Il faut noter également que la région possède plus de la moitié du verger abricotier français ; la Drôme totalisant à elle seule 79 % de la superficie régionale. En effet, l’abricot ayant bénéficié de primes à la rénovation du verger, les superficies se sont vues multipliées par trois en vingt ans.

La palme revient aussi aux pêchers , bien que leur nombre ait récemment beaucoup diminué : depuis les premières plantations en 1880 à St-Laurent-du-Pape, ils ont fait la renommée de la vallée de l’Eyrieux d’où ils se sont répandus dans la vallée du Rhône. Jaunes ou blanches ou encore sanguines, leurs variétés sont nombreuses. Les récoltes, qu’elles soient précoces, de pleine saison ou tardives, assurent une activité majeure pour la région pendant toute la période estivale. Là encore, la Drôme se distingue pour ses pêches et ses nectarines qui bénéficient d’un Label Rouge.

L’or vert

La production d’ huile d’olive est le fleuron des industries séculaires, héritée des Grecs qui plantèrent les premiers oliviers. L’oléiculture fut pourtant longtemps abandonnée au profit de la vigne et des arbres fruitiers.

En Drôme provençale, les oliveraies renaissent depuis vingt ans ; autour de Nyons, les moulins sont rénovés. Plus chère que les huiles de grande consommation vendues en grandes surfaces (avec des olives espagnoles, italiennes ou grecques), l’huile d’olive est avant tout un plaisir de gourmets, avec ses appellations d’origine et ses grands crus.

Bon à savoir – La production française représente moins de 0,2 % de la production mondiale et la France transforme 4 % de sa production en huile d’olive. Pour plus d’informations, reportez-vous au site de l’Afidol (www.afidol.org), l’Association française interprofessionnelle de l’olive.

Châtaignes et châtaigniers

Malgré la découverte d’une châtaigne fossilisée datant de 8,5 millions d’années, la légende veut que ce soient les Romains qui aient apporté dans leurs chars ces précieuses denrées en Ardèche. Les châtaigniers, surnommés « arbres à pain », furent longtemps la base de l’alimentation quotidienne et l’une des principales ressources pour les villageois qui les cultivaient à quelque 800 m d’altitude.

Aujourd’hui, près de 6 000 ha de châtaigneraies sont toujours exploités sur un territoire qui s’étend de Lamastre, au nord, jusqu’aux Vans, au sud. Avec plus de 5 000 t, l’ Ardèche se classe ainsi premier département français et fournit environ la moitié de la production nationale.

En 2006, l’obtention de l’AOC promet une seconde jeunesse à la châtaigne devenue reine de la fête grâce aux Castagnades d’automne qui se célèbrent tous les week-ends de la mi-octobre à la mi-novembre. L’occasion de redécouvrir les grandes variétés appréciées des gastronomes telles la garinche et la comballe , « blonde et douce ». Déclinées en pâtisseries, marrons glacés, crèmes ou purées, elles affichent leur haute qualité gustative et sont toujours aussi recherchées pour l’accompagnement du gibier et de certaines volailles.

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Lac d’Issarlès

Posté par francesca7 le 30 juillet 2014

 (Ardèche), cratère d’un ancien volcan

 
280px-France_Ardeche_Lac_d_Issarles_01  
Au nord-ouest de l’Ardèche, sur les limites de la Haute-Loire et de la Lozère, dans la commune d’Issarlès, on remarque un des plus vastes lacs qu’ont formés les bouches de volcan des Cévennes du Nord. L’origine de ce lac est ainsi racontée dans une légende rapportée au XIXe siècle par une vieille femme de Sainte-Eulalie, commune voisine d’Issarlès…

Il y a près de chez moi une vaste paroisse qui, aux temps anciens, se composait de maisons éparses dans la campagne et d’une ville qu’on nommait Issarlès, explique Nannette Lévesque au XIXe siècle. Un jour, un pauvre vint en cette paroisse demander l’aumône. Il commença par la campagne. A la première maison qu’il rencontra :

— Donnez-moi quelque chose, dit-il, j’ai faim !

— Oh ! mon ami, je n’ai rien pour vous donner, dit avec pitié une femme.

— N’auriez-vous pas quelques pommes de terre dans votre marmite ?

— Oui, répondit la femme, en voilà deux, si vous voulez.

Le pauvre en prit une et s’éloigna. Il poursuivit son chemin et arriva sur le seuil d’une autre maison.

— Donnez-moi quelque chose pour l’amour de Dieu !

La femme se leva et dit :

— Mon ami, nous n’avons point de pain, mais la pâte est dans la maie [vaisseau de bois où l’on tient la pâte et les pains avant de les enfourner] toute prête, le four est presque chaud, nous allons enfourner et nous vous ferons une petite pompe [sort de pain au lait plus délicat que le pain ordinaire], asseyez-vous et attendez.

Le pauvre dit : « Votre pain est cuit. » La femme dit à son mari : « Mon mari, le pauvre dit que notre pain qui est dans la maie est cuit, comment cela se pourrait-il, nous ne l’avons pas mis au four ! » Le mari regarde la maie, il voit le pain cuit, et près des grands pains il voit une petite pompe : « Ce que vous avez annoncé est arrivé, dit-il au pauvre, le pain est cuit sans avoir été enfourné ; c’est une permission de Dieu. Asseyez-vous à notre table et mangez avec nous. » Le pauvre refusa. « Prenez, dit le mari, la pompe que ma femme voulait préparer pour vous et qui est cuite avec les grands pains. » Le pauvre prit la pompe et avant de s’éloigner, il dit aux époux : « Dans peu de temps, vous entendrez un grand bruit, soyez sans inquiétude. »

A quelque distance de la maison, le pauvre rencontra deux petits enfants qui jouaient.

— Que faites-vous là, mes enfants ?

— Nous nous amusons.

— Vous n’avez pas faim ?

— Non.

— Si vous voulez un peu de pompe, je vous en donnerai.

— Tout de même, nous en mangerons bien.

Le pauvre partagea la pompe et en donna la moitié à chacun des enfants qui se mirent à courir auprès de leur mère : « Maman, un pauvre nous a donné à chacun une moitié de pompe. » La mère les gronda : « Il ne faut jamais prendre le pain des pauvres , il n’est pas propre, je vous défends de manger de cette pompe. » « Maman, elle est bien bonne, elle est meilleure que notre pain. » « Je vous défends d’en manger, je ne connais pas celui qui vous l’a donnée. » Et ce disant, elle prit les morceaux de pompe des mains des enfants et les jeta dans l’auge aux cochons.

Quelques instants après, le pauvre se présentait à la porte de la maison de cette femme, située à l’entrée même de la ville. Les enfants l’indiquèrent à leur mère qui s’écria : « Vous demandez l’aumône, vous qui distribuez votre pain aux enfants que vous rencontrez en chemin ! Votre pain, vous feriez bien de le garder. Ce n’est pas une nourriture faite pour mes enfants. Pour moi, je n’ai rien à donner à ceux qui donnent. »

Le pauvre se retira, il pénétra dans la ville, implora la charité de maison en maison et partout fut rebuté. Il allait quitter la ville, quand, sur les confins, il aperçut deux petites maisons ; il voulut tenter une nouvelle épreuve en s’y adressant. De la première maison vers laquelle il s’était dirigé une femme sortit : « Je n’ai point de pain, dit-elle, je n’ai que du levain ; en voulez-vous, je vous en donnerai ? » « Je ne puis manger le levain, répondit le pauvre. » Cette femme mentait, elle avait du pain, mais n’en voulait pas donner.

Le pauvre fit quelques pas plus avant et fut bientôt vers la seconde maison. Assise près de la muraille, une femme trayait une chèvre.

— J’ai bien soif, fit le pauvre, me donneriez-vous un peu de lait ?

— Ah ! mon ami, je vous donnerai tout le lait de ma chèvre, si vous voulez.

— Je ne veux point tout le lait de votre chèvre, un peu me suffira.

La femme alla chercher un verre, le remplit de lait et l’offrit au pauvre.

— Voulez-vous y tremper du pain, dit la femme.

— Non, je n’ai pas faim , je n’ai que soif et j’ai plus qu’il ne me faut pour boire.

Il but, et comme la femme continuait à traire sa chèvre, Jésus s’approcha d’elle (car le pauvre c’était Jésus) et lui dit : « Vous allez entendre un grand bruit, si grand qu’il soit et de quelque côté qu’il vienne, ne vous retournez pas, continuez à traire votre chèvre. »

Au même instant, un grand bruit éclata. C’était la ville d’Issarlès qui s’enfonçait dans la terre béante. La femme tourna à demi la tête pour voir d’où venait le brait, elle n’avait pas encore achevé ce mouvement, qu’elle fut engloutie avec la ville. Une nappe d’eau ne tarda pas à recouvrir toutes ces ruines. Par un temps clair, on aperçoit, au fond du lac, les débris de la ville d’Issarlès et on distingue, à côté d’une petite maison, la dernière de la ville, une femme qui, de ses deux mains, trait une chèvre.

(D’après « Mélusine : Revue de mythologie,littérature populaire, traditions et usages », paru en 1878)

Publié dans Ardèche, LACS DE FRANCE, LEGENDES-SUPERSTITIONS | Pas de Commentaire »

Éloge de la France rurale

Posté par francesca7 le 28 juillet 2014

IL Y A CENT ANS DANS LE FIGARO – Tous les week-ends, Le Figaro explore ses archives de l’année 1913. Le 8 avril, un chroniqueur du journal célèbre le charme pittoresque des scènes de campagne.

Article paru dans le Figaro du 8 avril 1913.

téléchargement (6)Le village. Le village lorsqu’on l’aperçoit de loin, se distingue à peine des champs et des pentes pierreuses au flanc desquelles il est appliqué. On sent en le regardant qu’il n’est que l’humble refuge d’une espèce. La grande ville abuse l’homme en l’enfermant dans tous les artifices qu’il a créés, la petite ville elle-même fait un effort d’orgueil: le village seul, dans sa simplicité fruste et nue, dévoile les choses de sa vie et de sa mort. Très ancien, il ne garde pourtant rien qu’il puisse montrer de tout le passé dont il sort, et, dans son antiquité sans gloire et sans couleur, il nous représente seulement la morne succession des destinées ignorées, à jamais pareilles à travers des sociétés différentes. C’est au village qu’on revoit la suite des générations, qu’on ne discernait plus à la ville, dans le fleuve confus des passants. À l’entrée on rencontre les enfants: drôles et courtauds, gauches et solides, et criant entre eux comme de petits sauvages, ils se taisent brusquement, devant l’étranger. Les garçons jouent; les filles apprennent déjà leur rôle de mères et surveillent chacun un marmot dont elles répondent. Les hommes et les femmes travaillent, aux champs ou dans les maisons. Mais, près des portes, ou sur la place, on voit les vieillards. Après toute une vie de peines, leur décrépitude leur vaut enfin de l’oisiveté. Pauvres et propres, ils marchent à petits pas saccadés ou restent assis contre la muraille ils tiennent dans leur main un bâton noueux et tors qui ne se distingue pas d’elle. Les vieux paysans ne meurent pas de la même façon que l’homme des villes ils se dessèchent insensiblement, et, comme s’ils sortaient de la vie par une métamorphose insaisissable, ils ont l’air de se transformer peu à peu en branches et en racines. Entre ces vieillards hébétés, à l’heure où elles ont un peu de relâche, viennent se promener les jeunes filles. Elles chantent, et rient en se tenant par le bras; avec une coquetterie hardie et naïve, elles se sont parées d’un fichu au ton criard ou d’un foulard clair; sur plusieurs d’entre elles brille une beauté passagère, que flétriront bientôt les durs travaux: mais elles songent à l’avenir, sans penser au leur: leurs voix, leurs regards provoquent les jeunes gens et, derrière elles, à quelque distance, dressant ses cyprès, apparaît le petit cimetière.

Mais les personnages les plus solennels du village, ce sont les vieilles; l’âge, le temps, leur prêtent une sorte de majesté qui les fait ressembler à des déesses primitives: elles demeurent au fond des familles comme des figures de leur durée; elles vont chercher l’eau, soignent le feu, se livrent à toutes ces antiques occupations qui ont gardé quelque chose de presque sacré. Lorsqu’un événement imprévu appelle aux fenêtres tous les visages, le leur est le dernier à y paraitre, succinct et sévère. Elles ressemblent à des Parques. Ayant tout subi, elles connaissent les quelques lois qui dominent les accidents de la vie et, sans consentir à de vains débats, se contentent de prononcer les paroles brèves où leur sagesse se résume. J’en ai vu une qui, assise au pied d’un escalier extérieur appliqué à une maison, écoutait les réclamations d’une jeune femme. Celle-ci se plaignait de son mari; brune, assez belle, elle parlait d’un air sombre et d’une voix rauque, et semblait agiter toutes les résolutions de la violence et de la colère; la vieille ne l’interrompait point; mais, levant les yeux vers elle, elle lui répondait seulement avec une gravité fatidique, par le mot de toutes les destinées: «Patience, ma fille»

Dans le village survivent aussi les vieux métiers qu’on n’a pas encore gâtés. Son peu d’importance l’a préservé des magasins prétentieux de la petite ville: on n’y trouverait pas de pâtisserie ni de bazar. Seul, dans sa boutique caverneuse où les denrées ont l’air d’avoir son âge, le vieil épicier débite une marchandise douteuse, qui lui vient de loin. Mais le boulanger vend un pain dur et doré tout proche encore des moissons et des meules; le savetier cogne et creuse le bois et, parmi tous les sabots don il est entouré, semble travailler dans un chantier de navires.

Le maréchal-ferrant pratique son art selon des règles fixées depuis des siècles et des millénaires. Ce soir, au fond de la ruelle obscure, une carriole s’est arrêtée devant sa maison, pour qu’il remît à un cheval le fer que celui-ci venait de perdre. Aussitôt il a commencé à travailler. Le feu s’est élevé dans la forge, boiteux et dansant, comme du temps qu’il était un dieu; l’enclume a tinté quelquefois; le fer a rougi comme un croissant lunaire; le maréchal lui-même, qui besognait sans parler, avait cet air de ruse et de finesse que la Fable de tous les pays attribue à ceux qui collaborent avec la flamme. Le cheval patient ne remuait pas; quelques enfants obscurs s’étaient assemblés et ne bougeaient pas plus que lui. Sur tout cela flottait une poésie douce et vénérable, sortie de ce métier qui n’a point changé depuis très longtemps. C’était l’heure où se répand l’ombre, où tout semble être emporté dans son onde: et, pour n’y être pas entraîné, le petit village se fixait et se piquait au flanc du coteau par quelques lumières.

images (7)La ruine. Loin des chétives maisons des hommes, ample, droite, superbe, la reine de la solitude trône au sommet de sa colline inculte. Sur elle passe le souffle subtil des hauteurs. Elle dresse encore ses tours, ses murailles, et sur ses terrasses démantelées des pins ont poussé, des cyprès montent d’un seul jet comme pour la défendre. De loin, elle paraît dédaigneuse; de près, elle rit. Ornée et fleurie avec une sorte de faste sauvage, toutes les plantes rudérales foisonnent entre ses pierres et dans ses fossés. Les renoncules ouvrent leurs calices vernis, les orchidées dressent leurs hampes, la pâquerette abonde, la violette et la primevère se promènent et se rencontrent dans l’herbe; le lierre vorace s’applique aux murs, y suspend ses profondes draperies, où bougent et filtrent quelques oiseaux. Un d’eux s’envole avec un cri bizarre; un autre, plus mystérieux, s’inquiète sans vouloir s’enfuir, et sans doute est-ce l’âme enchantée d’un ancien châtelain, qui ne peut se détacher des lieux où elle vécut. Quelques corbeaux croassent d’un air noble sur une corniche. Deux petits faucons, du haut d’une tour, se jettent brusquement dans l’azur et, après y avoir voleté quelques instants, y restent suspendus et immobiles, les ailes raides comme de petites épées. Au loin un village exhale sa fumée bleuâtre. La ruine ne fumera jamais plus: elle oublie et dépose sa vieillesse humaine dans l’enfance de ses fleurs; elle se redonne à la nature. On retrouve encore, sur des chapiteaux, les feuillages taillés dans la pierre; mais partout la plante vivante rejoint et enguirlande, comme pour la relever de sa longue captivité, la plante sculptée. Le paysage bouche seul les grandes fenêtres vides, à travers lesquelles la ligne pure des lointaines montagnes neigeuses se répand comme une mélodie, tandis que les plus hautes de ces baies ouvertes n’ont, pour les remplir, qu’un pâle et suave vitrail d’azur.

Le pays. Je me suis assis au haut du coteau pauvre et fleuri, d’où je vois toute la variété de l’espace et d’où j’aperçois au loin les caprices sauvages du printemps. De larges nuées oppressent les montagnes certaines manœuvrent lourdement pour se grouper; d’autres se vaporisent en pluie. L’ombre et le soleil se disputent un pays palpitant; sur une pente traîne un arc-en-ciel déchiré, tandis que d’un autre côté apparaît un azur aussi suave qu’un visage de convalescente. Sur une crête, se détache une statue ferme et noire, qui est un berger; et jeune, candide, audacieux, jeté en avant et ouvrant les bras, un arbre en fleurs semble, en face des nuées obscures, l’épouvantail divin qui fera fuir l’hiver.

images (8)Je reste immobile, étendu, l’âme distraite: l’espace vague endort mes yeux et je ne choisis point entre mes sensations confuses. J’écoute le vent: il ne couvre pas d’un souffle égal tout le paysage: il voyage ici et là; tantôt il passe en m’effleurant dans la vieille herbe blanchie; tantôt je l’entends ailleurs, près de la rivière ou dans les pins. Alentour les friches fleurissent; le jaune épais des ajoncs alterne le jaune léger des genêts. Près de moi, j’aperçois les plaques bleues du polygala; la pervenche ouvre son œil sérieux pour regarder tout le printemps. Fleurs chétives et tenaces, petites princesses rustiques, dames de la terre et du vent, je vous connais je sais que de chacune de vous relève une maladie à laquelle vous portez remède; il y a l’herbe-aux-verrues et le casse-lunettes; l’une de vous guérit la migraine, une autre le rhume; mais je sais surtout qu’à vous toutes, quand on ne fait que contempler les étendues que vous recouvrez modestement et respirer vos parfums mêlés, vous guérissez l’inquiétude humaine. L’oreille, au bord de l’espace, s’amuse à recueillir et à sauver les bruits qui s’y perdent. Par moments une petite troupe d’oiseaux s’élance, en plongeant d’une pente à l’autre. Quand je ne les vois plus, j’entends leurs chants monter çà et là. Ils répètent avec grand soin une petite phrase modeste, comme une leçon qu’ils veulent savoir, et ainsi ils donnent l’idée d’artisans au travail, plutôt que d’artistes inspirés. Soudain un vrai chant s’élève. Quel est cet oiseau caché? On sent dans son hymne la complaisance légère et presque inévitable du poète pour ses accents, mais on y sent bien autre chose. Un chant est toujours une demande. Pourtant, c’est en vain que celui-ci se répand, et les appels qu’échangent toujours les autres oiseaux ne font que rendre plus frappante la solitude du chant magnifique. Soudain, du fond de l’espace, un autre chant semblable perce et arrive jusqu’ici, et cette réponse faible, obstinée, lointaine, a quelque chose de si émouvant qu’elle met les larmes aux yeux.

Par Abel Bonnard

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Les bains et la nudité au Moyen-âge

Posté par francesca7 le 28 juillet 2014

 

Au Moyen Age, le mari, la femme, les enfants, mais aussi les serviteurs, voire les étrangers de passage, partagent des lits immenses. Et la plupart du temps, ils ne se parent pour la nuit que de leur seule nudité. Et d’un bonnet de nuit.
Se laver devient un acte habituel comme doivent être fréquentes la confession et la bonne pratique dévote afin de s’assurer le salut de l’âme.

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Les bains communs restent appréciés durant tout le Moyen Age. Charlemagne, qui séjournait volontiers dans les villes de cure, invite ses amis dans sa piscine d’Aix-la-Chapelle, et quelquefois même les soldats de sa garde, ajoute Eginhard, de sorte que souvent cent personnes et plus se baignent à la fois. Le maillot n’avait alors pas lieu d’être. Notons qu’ici aussi, il suffit pour sauvegarder la morale que la séparation des sexes soit assurée. Personne ne s’offusque de la nudité commune, pourvu qu’elle ne rassemble que des hommes, ou des femmes.

Les statuts des étuveurs de Paris donnés par le prévôt le 11 février 1399 fixent, par exemple, le prix payé par le client pour le drap. Il est donc permis de ne pas en vouloir ! 

A Baden, en 1415, les femmes se baignent nues, mais dans une piscine séparée des hommes. Ceux-ci, raconte le Pogge, peuvent cependant y accéder revêtus d’un drap de lin. Dans d’autres bassins, les femmes portent un vêtement si lâche qu’il ne cache pas grand-chose. Depuis la galerie, quelques hommes leur lancent des pièces pour voir s’entrouvrir leurs vêtements. Le drap semble donc le premier vêtement mentionné en ces lieux.

Dans la culture monastique du haut Moyen Age, le bain n’a pas vraiment bonne réputation. Saint Benoît, fondateur de la règle bénédictine, conseille aux membres de la communauté de ne pas trop en user car ses délices conduisent facilement à la perversion et au péché. Il faut donc se baigner au maximum une fois par semaine.

Plus tard, chez les clunisiens, la pratique n’est conseillée que deux fois par an, à Noël et à Pâques. La toilette personnelle n’est pas une préoccupation première des moines qui se consacrent entièrement à la méditation et à la prière, évitant ainsi toute tentation de coquetterie et n’accordant au corps qu’une fonction physiologique primaire. Pourtant, Le recours au bain ne cesse de se développer. Les habitudes et les lieux se diversifient. Il y a tout d’abord le bain privé que l’on prend chez soi à condition, bien sûr, d’en avoir les moyens. Modeste ou luxueux, il fait partie intégrante de la maison ; il est normalement installé dans la chambre, près du lit et près de la cheminée afin de profiter de la chaleur ambiante. 

Le récipient peut être rond ou rectangulaire, de petite ou de grande dimension, en bois, en métal, en argent ou même en or, chez les plus fortunés. 

Froissart, par exemple, raconte dans ses Chroniques que le comte de Flandre dispose d’une superbe baignoire en argent et en or. Les registres du roi René d’Anjou font état, entre 1451 et 1481, d’au moins cinq baignoires dans son château d’Angers. Toujours dans les milieux aristocratiques, le bain peut avoir des formes plus sophistiquées et être amélioré par certains éléments qui en enrichissent le confort : des dais de velours installés tout autour pour une meilleure conservation de la chaleur.

On se baigne seul, à deux ou même à plusieurs. L’eau est chauffée sur des poêles puis versée dans la cuve. On utilise du savon, et on n’hésite pas à parfumer l’eau en y introduisant des plantes, des fleurs et des sels, ce qui procure une sensation olfactive des plus agréables. 

1De précieuses enluminures, comme celles qui illustrent les manuscrits de Valère Maxime, auteur romain des Faits et dicts mémorables, montrent la grande diversité des usages. On y voit des hommes et des femmes qui se baignent, discutent, mangent aussi, dans un mélange sulfureux de soin du corps, de sociabilité et de coquetterie. Les médecins répètent l’importance d’une hygiène corporelle pour le maintien d’une bonne santé. Les petits enfants, en particulier, doivent être lavés avec régularité trois fois par jour, en les frottant délicatement, dans une eau ni trop froide ni trop chaude.

Métier à part entière, la gestion de l’étuve est soumise à des règlements et des ordonnances précises sous contrôle du prévôt de Paris. Dans le Livre des métiers d’Etienne Boileau, composé vers 1268, qui recense tous les métiers exercés en ville, un chapitre est dédié exclusivement au métier d’étuveur : « Quiconque veut être estuveur en la ville de Paris, il peut l’être franchement, pour tant qu’il oeuvre selon les us et les costumes du métier, faites par l’accord commun qui sont les suivantes. » 

Cinq rubriques réglementent son exercice : on ne peut « crier les étuves », autrement dit, on ne peut pas faire d’annonce publique pour telle ou telle maison tant que le jour n’est pas levé ; il est également interdit de faire fonctionner les étuves le dimanche, jour consacré au Seigneur, ni aucun autre jour de fête. Le prix est fixé : le client doit s’acquitter d’une entrée de deux deniers. L’utilisation des bains chauds  coûte plus cher car ils nécessitent de grandes quantités de charbon ou de bois. Tous ceux qui ne respectent pas ces obligations doivent payer une amende de dix sous parisis. 

Dans les étuves urbaines, on ne fait pas que se laver, transpirer et se relaxer au chaud. Les étuveurs donnent aussi à manger et à boire aux baigneurs sur des planches de bois permettant ainsi de consommer tout en demeurant dans l’eau. Ces étuves, comme les tavernes, sont des lieux de grande sociabilité.

 

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Le Tango est interdit en 1914

Posté par francesca7 le 28 juillet 2014

IL Y A CENT ANS DANS LE FIGARO – Tous les week-ends, Le Figaro explore ses archives de l’année 1914. Dans la semaine du 10 au 17 janvier, l’Église catholique interdit à ses fidèles de pratiquer cette danse «gravement offensante pour la pudeur».

Faith, hope, and charity, these three; but the greatest of t

Le tango interdit

Article paru dans le Figaro du 10 janvier 1914.

La Semaine religieuse du diocèse de Dijon publiera demain, 11 janvier 1914, un mandement par lequel l’évêque de Dijon condamne en termes sévères le tango, qu’il qualifie de «mode empruntée aux vachers de Buenos-Ayres».

Nous nous élevons contre cette danse, ajoute le prélat, au nom de la dignité humaine, de la morale et de la religion. Ces abus sont réprouvés déjà par la bonne société des divers pays. Nous avons la ferme assurance qu’ils ne seront pas acceptés par les familles sérieuses de la Côte-d’Or.

La Semaine religieuse du diocèse d’Arras publiera également demain un mandement de l’évêque d’Arras condamnant le tango comme un divertissement dangereux, interdit aux fidèles.

Mgr Chesnelong, archevêque de Sens, interdit aussi le tango à ses fidèles.

Un avis publié dans la Semaine religieuse de Sens et d’Auxerre estime que cette danse est redoutable aux âmes chrétiennes.

Le tango de salon

Publicité parue dans le Figaro du 14 janvier 1914.

Il y a tango et tango: celui qui se danse dans les établissements de second ordre et celui qui est admis dans les salons. C’est ce dernier qui a été adopté par la clientèle select et élégante du Dancing-Palace de Luna-Park. C’est pourquoi le somptueux Palais fleuri est devenu le lieu de réunion des familles. Vendredi soir, grand gala, et mardi prochain, 20 janvier, aura lieu la grande soirée rose, pour laquelle, les robes roses ou blanches seront obligatoires pour les dames. L’habit ou le smoking pour les messieurs. Vendredi 23, grande fête orientale.

Le tango

Brève parue dans le Figaro du 16 janvier 1914.

L’Osservatore Romano doit publier, ce soir, une circulaire aux curés des paroisses du diocèse de Rome «contre -dit la circulaire – la danse inconvenante venue d’outre-mer, laquelle est gravement offensante pour la pudeur et a déjà été condamnée par de nombreux évêques et interdite même dans les pays protestants».

 

Les derniers soirs d’un condamné

Article paru dans le Figaro du 23 janvier 1914.

Il ne semblait pourtant avoir la vie dure et rien ne faisait prévoir une fin si prochaine.

Depuis bientôt trois ans, il avait résisté à tous les assauts. La raillerie glissait sur lui sans prise et la colère tombait désarmée. Aux plaisanteries des ironistes, aux anathèmes des gens austères il ne répondait que par des conquêtes nouvelles.

Impudent, cynique, triomphant, il avait envahi cet été toutes nos côtes, tous nos pics, toutes nos plaines, tous nos vallons. Et se riant des décrets de proscription dont le frappaient au dehors les souverains, dès la rentrée méthodiquement il reprenait l’invasion de Paris.

Il n’avait qu’à parler pour voir s’ouvrir les coffre-forts et les portes. Un bel appartement à louer le tentait; aussitôt on lui en livrait les clefs. Un local de théâtre était à son goût; on l’aménageait pour ses offices sur l’heure. Et partout une cohue de fidèles, des temples combles à étouffer…

Quant aux ministres de son culte, peu de desservants qui connussent pareils hommages. Devant eux, les deux maîtres légendaires de la femme devaient souvent baisser pavillon. Le professeur de tango finissait presque par les primer.

Sa science infuse, la réserve sibylline que lui imposait parfois son ignorance de la langue, sa huitaine sévérité qu’encourageaient encore les surenchères des clientes, tout l’avait peu à peu investi d’une sorte de caractère sacerdotal et supra-terrestre. II faudrait une Desbords-Valmore pour chanter l’extase asservie où il jetait la plupart de ses pénitentes. Avec un sourire d’éloge, il leur faisait voir le ciel, comme par un geste de blâme il les plongeait dans le désespoir. Plus d’une pleurait en secret de ses réprimandes; et si dans une dancing-house il daignait honorer telle autre d’un corte public, c’était, pour la bien-heureuse, en même temps qu’un inoubliable souvenir, une indicible félicité.

Assuré d’un fanatisme si fervent, aguerri par la résistance, enhardi par les succès, le tango pouvait désormais se croire hors de toute atteinte. Et l’on conçoit son accueil narquois au mandement de Mgr Amette. Les foudres de l’Église, qu’avait-il à en craindre avec tant de paratonnerres: l’engouement général, la popularité, pour lui toutes les femmes, toute la jeunesse sans parler des importantes délégations fournies par l’âge mûr et la décrépitude? Alléguer les droits de l’art, la pureté des pas, se défendre, polémiquer, à quoi bon? Tel Don Juan au Commandeur, le tango ne riposta à Mgr Amette que par le sourire.

Mais ce que c’est que de nous! Un mois s’écoule. Changement à vue. Voilà le tango en détresse, avouant publiquement sa défaite, en appelant aux lois.

Hier, tous les journaux retentissaient de la plainte qu’il déposait contre Mgr Amette: cent mille francs réclamés pour dommages causés dans l’exercice de son culte. Et faits à l’appui: au lieu des deux ou trois repenties qu’on s’attendait à perdre, les fidèles qui désertent en masse, les temples du tango qui se vident, le désastre qui menace de s’étendre, bref la faillite à bref délai.

Quels que soient le dévouement et la foi de M. Spilson le distingué professeur qui assuma cette initiative, on conviendra qu’elle dénote chez lui une connaissance plus approfondie de la média lunaque de nos moeurs fashionables.

Car, grâce aux attendus de sa plainte, voici révélé au public ce qui n’était hier que le secret de quelques initiés: Mgr Amette triomphe, la haute société s’incline, elle bannit sans appel le tango de ses salons.

images (6)Les blagues, la morale, les principes, le tango s’en tirait encore. Mais une consigne partie des grands salons, qui oserait maintenant l’enfreindre? Étant donnée même la rigueur de la discipline mondaine et la sorte de volupté que ses adeptes ressentent à s’y plier, il est probable que le tango sera lâché avec plus de frénésie peut-être qu’on n’avait mis à l’adopter. Un péché, on s’y risquerait, quitte à s’en faire absoudre ensuite. Tandis qu’une danse qui vous déclasse, jamais. Nous assisterons sans doute, là, à une émulation dans le reniement qui pro- met avec le passé les plus agréables contrastes.

Émulation d’autant plus vive qu’on s’éloignera des sommets aristocratiques ou orthodoxes. Ainsi, nous lisions hier les interviews de deux éminents pasteurs protestants et du grand rabbin, tous unanimes à flétrir le tango. Certes, cet avis sévère ne pouvait manquer un jour ou l’autre d’influer sur leurs ouailles. Mais pour qui connaît l’empressement qu’apportent celles-ci à se signaler au premier rang, dans l’observance des règles mondaines, le coup d’épaule de Mgr Amette comme le coup de balai des grands salons n’auront sûrement pas retardé la séparation du tango et de ces deux classes.

De telle sorte qu’où tout avait échoué, la religion va aboutir par l’intermédiaire du snobisme! N’est-ce pas le cas de rappeler avec Malebranche que la Providence n’agit que par volontés générales? On lui reprochait presque le snobisme. On y voyait une création oiseuse sans portée, sans utilité. Nous voilà punis de ces blasphèmes. Nous savons aujourd’hui à quoi devait servir le snobisme. Il était désigné pour tomber le tango.

Adieu donc, infortuné tango, et tes charmants refrains. Adieu El Tigre, Como il va, Anda Banyo, Mi amigo! Retournez à votre point de départ, rentrez à vos guinguettes d’origine, refaites la joie des Hurons, qui dansent avec ingénuité, dans l’ignorance des pas licites ou non.

Nous ne nous mêlerons plus à vos couples, dehors. Nous ne suivrons plus vos cadences, chez nous. Nous n’aurons plus pour vos pratiquants que des regards où l’indulgence masquera tout juste le dédain.

Et si, par une vieille habitude, aux accents de vos mandolines, nos muscles tressaillent encore, nos jarrets esquissent un corte, ce sera machinalement, sans regret, sans envie. Car pour les mondains qui se respectent, un plaisir ne cesse-t-il pas d’être un plaisir dès qu’il est mal noté, mal porté, mal vu?

Par Fernand Vandèrem

 

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La Moselle Gourmande

Posté par francesca7 le 27 juillet 2014

 

La Moselle Gourmande regroupe une quarantaine de restaurateurs, de l’auberge traditionnelle au restaurant gastronomique salué par les meilleurs guides et critiques. Des opérations spéciales sont régulièrement menées pour faire découvrir les bonnes tables à tous… (ex : menu pour les 18-35 ans) 

Bergamote, mirabelle, macaron, chardon Lorrain… Découvrez ces merveilleux produits du terroir qui font la spécificité de la Meurthe-et-Moselle. Accueilli chez nos producteurs locaux pour une dégustation ou un déjeuner à la ferme, nul doute que vous succombiez à notre célèbre quiche lorraine. Et pour vous désaltérer, nous proposons : vin AOC des côtes de Toul, eau de vie et liqueur de mirabelle, bière artisanale… à consommer avec modération bien sûr. Il vous reste un petit creux ? Baba au rhum, madeleine et autres gourmandises vous attendent pour vous surprendre !

De Creutzwald à Lutzelbourg en passant par Metz et Sarreguemines, 9 chefs vous proposent de partager un moment unique ! En mettant leur savoir faire à votre portée, ils vous livreront astuces et secrets pour réussir toutes vos préparations !

Dégustations et repas clôtureront ce savoureux moment et régaleront vos papilles !

Alors laissez-vous séduire par ce moment de convivialité et inscrivez-vous sans plus attendre!

Renseignements : Moselle Tourisme 
Tél. : 03 87 37 57 80 – E-mail :info@moselle-tourisme.com 

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Les gourmandises, comme par exemple : Le macaron

Le macaron apparaît en Europe au Moyen Âge où il va se diversifier et trouver de nouvelles formes et saveurs. D’Italie, il passe en France à la Renaissance. C’est en effet Catherine de Médicis qui a fait découvrir au xvie siècle les « maccherone » aux Français. Curieusement, cependant, il n’est pas mentionné dans le Traité des confitures et fardements publié par Nostradamus en 1552. Il apparait, la même année, pour la première fois en français, sous la plume de Rabelais, dans le Quart livre1, sous la définition « petite pâtisserie ronde aux amandes », sans que l’on puisse déterminer avec précision à quelle recette il fait référence.

On trouve des écrits qui présentent la recette du macaron sous le nom de Louzieh d’une confiserie omeyyade qui fut offerte à un calife ottoman au xve siècle en Syrie.

Au Moyen Âge, le « macaron » désignait deux produits différents : le gâteau, mais aussi un potage avec des éléments en farine qu’on mangeait avec du fromage râpé, de la cannelle et du safran et que l’on a appelé « macaroni » à partir, seulement, du xviie siècle. D’où la difficulté, parfois, de savoir à quels produits les sources historiques font référence.

Avant de s’unir deux à deux, ce petit gâteau à base d’amandes, de sucre et de blancs d’œufs, croquant à l’extérieur et moelleux à l’intérieur se présentait tout seul. S’il est cité par Rabelais, son origine reste obscure. Pourtant bon nombre de villes en ont revendiqué la paternité et bon nombre de légendes se sont créées.

Certains prétendirent que ce « nombril du moine (Larousse gastronomique) » fut créé en 791 dans un couvent près de Cormery, d’autres que Catherine de Médicis l’apporta d’Italie quand elle entra dans la famille royale française. La première recette de macaron figure dans un ouvrage du début du xviie siècle.[réf. nécessaire]

À Joyeuse en Ardèche il apparaît en 1581 rapporté de la cour du roi Henri III où Catherine de Médicis, mère du roi, le fit servir lors des noces du Duc Anne de Joyeuse. Le Macaron de Joyeuse est à base d’amandes et entièrement craquant.

En Bretagne, une recette issue de Lannion correspond à un croisement entre le macaroni et l’oublie avec une moindre quantité de sucre glace.

Au Pays basque, à Saint-Jean-de-Luz, le macaron est apparu sous l’impulsion d’un pâtissier, M. Adam, qui en offrit à Louis XIV pour son mariage en 1660. Depuis lors, les descendants du pâtissier perpétuent la tradition, comme à Saint-Jean-Pied-de-Port ou à Louhossoaavec la Biscuiterie Basque.

À Paris, et en particulier à la Cour de Versailles, les officiers de bouche portant le nom de Dalloyau, ancêtres de ceux qui fonderont en 1802 la maison de gastronomie du même nom, servaient aux Rois des macarons, de 1682 jusqu’à Louis XVI et Marie-Antoinette.

En 1792, à Nancy, le macaron est apparu sous l’égide des Dames du Saint-Sacrement (plus connu sous le nom des sœurs macarons, dont une rue porte ce nom), dans une recette tenue secrète depuis le xviiie siècle. La recette des macarons de Boulay est apparue en 1854. Ces macarons perpétuent la recette initiale et présentent la particularité d’être à croûte dure et à intérieur fondant.

Enrichi de confitures, d’épices, de liqueurs, les coques de macaron sont accolées deux à deux dans les années 1830. Puis à la fin du xixe siècle naît le macaron parisien. Un cœur de crème au beurre ou de confiture/compote est rajouté entre les deux coques. On le trouve dès 1880 dans le quartier de Belleville à Paris. Il est popularisé dans le Quartier latinpar le salon de thé Pons, aujourd’hui disparu, ainsi que par la maison Ladurée qui les teinte en tons pastel indiquant leur parfum.

La présentation actuelle, sucrée et parfumée, n’a que peu de rapport avec les macarons lorrains au parfum d’amande, à la croûte croquante et fondants à l’intérieur.

les Brotgrompern

Les Brotgrompern, sont des pommes de terre rôties « à la lorraine » accompagnées de jambon fumé et de bibbelkääs (fromage blanc). Ceci fut a une époque le dîner presque quotidien en Moselle germanophone.

Cette recette existe également en Sarre.

 

Bouneschlupp

La Bouneschlupp (qui signifie « soupe aux haricots » en luxembourgeois) est un plat traditionnel de la cuisine luxembourgeoise. Il s’agit d’une soupe aux haricot verts avec des pommes de terre, du lard et des oignons. Cependant les recettes sont variables selon les régions, où l’on ajoutera tel ou tel légume ou viande supplémentaire, notamment la mettwurst, une saucisse luxembourgeoise.

Généralement considérée comme étant un plat national luxembourgeois, on trouve la Bouneschlupp aussi en Sarre (Allemagne), en Gaume,Pays d’Arlon (Belgique) et en Lorraine (France)

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Wagotine

La wagotine d’Uckange est une spécialité pâtissière de la ville d’Uckange, dont la recette originale a été mise au point par le grand-père de la maison Godet-Wagonnet, Émile, en 1937 ; plus tard, son fils en déposa la marque. Sa forme, sa taille et son aspect extérieur rappellent ceux des véritables wagonnets qu’on utilisait autrefois dans les mines de fers et de charbons. Il s’agit d’un petit wagonnet en nougatine garni de spécialités lorraines ; mirabelle de Lorraine, chardons lorrains, etc.

 

un site à visiter http://www.tourisme-meurtheetmoselle.fr/fr/fugues-enchantees/saveurs-et-specialites

 

 

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Les loisirs en Moselle

Posté par francesca7 le 27 juillet 2014

Des parcs de loisirs, des balades en plein air, des lieux pour faire du sport ou pour se détendre, les paysages et les équipements de Moselle répondront à vos envies…
Profitez de votre visite en Moselle pour découvrir : le Centre Pompidou-Metz 

 

Le centre Pompidou-Metz est un établissement public de coopération culturelle d’art situé à Metz, entre le parc de la Seille et la gare. Sa construction est réalisée dans le cadre de l’opération d’aménagement du quartier de l’Amphithéâtre.

Depuis son ouverture en 2010, le Centre Pompidou-Metz est chaque année le musée français le plus visité hors de Paris, du fait notamment de sa proximité avec l’Allemagne, le Luxembourg et la Belgique.

280px-Centre_Pompidou-Metz_nuit_07-01-2010Sa création est la première expérience de décentralisation d’un établissement public culturel, en l’occurrence le centre national d’art et de culture Georges-Pompidou de Paris. Perçu comme élément fondateur du nouveau quartier de l’Amphithéâtre, il a ouvert ses portes le 12 mai 2010. Les architectes sont Shigeru Ban et Jean de Gastines. Le maître d’ouvrage est la communauté d’agglomération de Metz Métropole en partenariat avec le centre Pompidou. La ville de Metz est mandataire du maître d’ouvrage. Le projet est également financé par la ville de Metz, le conseil général de la Moselle, le conseil régional de Lorraine, l’État et la Communauté européenne. L’édifice est réalisé par l’entreprise de construction Demathieu & Bard. La première pierre a été posée le 7 novembre 2006 par Claude Pompidou, épouse de Georges Pompidou. Le centre s’inscrit dans un projet d’urbanisation du quartier de l’Amphithéâtre au lieu d’anciennes friches ferroviaires. Engagé par Metz-Métropole, le nouveau quartier est dédié aux affaires, au commerce et à l’habitation, dans une démarche de haute qualité environnementale (HQE).

L’architecture de l’édifice est inspirée d’un chapeau chinois traditionnel acheté par Shigeru Ban à la Maison de la Chine dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés à Paris.

images (1)et le Center Parcs-Domaine des Trois Forêts.

Près de Sarrebourg, le Domaine des Trois forêts Moselle/Lorraine, 4e Center Parcs français s’étend sur 435 ha. De la construction, en passant par l’exploitation et les animations, tout a été conçu dans le respect de la démarche Très Haute Performances Energétiques (THPE). Les cottages en bois, construits selon les normes Haute Qualité environnementale (HQE) s’intègrent harmonieusement dans le paysage.

Grâce à l’utilisation d’une chaufferie bois, l’eau des lagons de « l’ Aqua Mundo » est à 29°C toute l’année. On y trouve aussi une ferme pédagogique et au centre du Domaine, un « coeur vert » de 58 ha protégés, pour favoriser le développement d’espèces végétales et animales peu communes.

Avec ses 435 hectares de forêt, le Domaine des Trois Forêts est le plus grand et le plus boisé des Center Parcs en Europe. Une faune et une flore exceptionnelles, des cottages tout en bois totalement intégrés dans la nature… Sans oublier «le coeur vert», un espace forestier préservé de 58 hectares, traversé par une rivière.

En vidéo

Image de prévisualisation YouTube

 

http://www.youtube.com/watch?v=W3vP4DKu2a0

 

CENTER PARCS – DOMAINE DES 3 FORETS

Domaine des Trois Forêts - rue de Bertrambois - 57790 HATTIGNY

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