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Légendes de Gaumes et Semois

Posté par francesca7 le 21 juin 2014

 

Frédéric Kiesel - Les lézards.

arthurrackham5myLe plus beau sortilège d’écurie est situé à Vivy, entre Carlsbourg et Rochehaut. Deux frères y étaient fermiers, presque voisins. On ne sait pour quelle sombre raison – le savaient-ils eux-mêmes? – ils étaient brouillés.

Or l’un des deux trouvait souvent, le matin, son cheval épuisé, trempé de sueur, portant l’empreinte d’une selle nettement marquée sur le dos et la crinière tressée. C’était le cas typique du «cauchemar des chevaux», victimes d’un mauvais sort. Ils sont enfourchés, la nuit, par un sorcier, qu’ils mènent au loin, à un sabbat. Souvent ce maléfice s’accompagne de tapage infernal dans l’écurie. La mangeoire et le râtelier sont arrachés.

Le propriétaire du cheval ainsi « enchanté » va, à Charleville, demander conseil à un gromancien. Celui-ci lui recommande le procédé classique des prêtres exorcistes: utiliser les «clous» du cierge pascal. Mais il lui conseille de les utiliser par une astuce moins catholique: placer ces grains d’encens devant chaque issue de l’écurie, sauf la serrure, et prononcer une formule de conjuration dont il lui remet le texte.

Le fermier, posté à l’intérieur de l’écurie, près de la porte, une fois les «clous» posés où il fallait, récite la conjuration. Aussitôt, une multitude de petits lézards, venus de tous les coins de l’écurie, se précipitent, vifs et agiles, vers le trou de la serrure et sortent ainsi. Un seul, plus gros, n’y parvient pas.
– C’est le chef! se dit notre homme, et il se jette dessus à coups de fourche, le faisant saigner.

À la première goutte, le lézard prend forme humaine. C’est le frère ennemi. Terrorisé, il se met à genoux et implore pardon. Son frère lui laisse la vie sauve. Quant à savoir si les deux bougres se sont réconciliés, c’est une autre affaire.

Publié dans LEGENDES-SUPERSTITIONS | Pas de Commentaire »

Fontaine miraculeuse de Baranton

Posté par francesca7 le 21 juin 2014

(Ille-et-Vilaine)

(D’après « Le Magasin pittoresque », paru en 1846)

téléchargement (2) La fontaine de Barenton, anciennement Berenton, est une fontaine merveilleuse mentionnée dans plusieurs sources médiévales. Elle est mentionnée vers 1160 comme une fontaine pouvant déclencher la tempête.

À la fin du xiie siècle, elle est associée à la légende arthurienne et devient un lieu d’épreuve pour les chevaliers de la cour de Bretagne.

Indissociable de la forêt de Broceliande, elle a néanmoins connu moins de succès que cette dernière. Ainsi apparaît-elle souvent dans les textes médiévaux sans être nommée.

 

 Le premier texte à citer la fontaine est le roman de Rou du poète anglo-normand Wace de Jersey. Ce texte daté de 1160 ou à peu près, donne en effet :

« La fontaine de Berenton

sort d’une part lez le perron

aler i solent veneor

a Berenton par grant chalor,

e a lor cors l’eve espuiser

e le perron desus moillier

por ço soleient pluie aveir. »

Il est dit que lorsqu’on puise de l’eau de la fontaine de Berenton, située à Brecheliant (c’est-à-dire Broceliande) et qu’on la verse sur le perron, même par grand soleil, la pluie apparaît.

Un quart de siècle plus tard, dans Yvain ou le Chevalier au lionChrétien s’inspire du texte de Wace et développe l’histoire de la fontaine et de son perron, en l’associant à la légende arthurienne.

Il décrit la petite chapelle, le pin à proximité où pend un bassin d’or, mais il ne la nomme pas. Néanmoins étant située en forêt de Broceliande, et étant pourvue des mêmes caractéristiques merveilleuses, il ne fait pas de doute qu’il s’agît de Berenton.

Mesire Yvains chele nuit ot

Mout boin hostel et mout li plot.

Et quant che vint a l’endemain,

Si vit les tors et le vilain,

Qui la voie li enseigna;

Mais plus de .c. fois se seigna

De la merveille que il ot,

Conment Nature faire sot

Oevre si laide et si vilaine.

Puis erra dusque a la fontaine,

Si vit quanques il vaut veoir.

Sans arrester et sans seoir,

Versa seur le perron de plain

De l’yaue le bachin tout plain.

De maintenant venta et plut

Et fist tel temps que faire dut.

Et quant Dix redonna le bel,

Sor le pin vinrent li oysel

Et firent joie merveillouse

Seur la fontaine perillouse.

Dans le texte de Chrétien, le chevalier Calogrenant vient à la fontaine, déclenche la tempête, et est défié pour cela par le Chevalier Noir qui le vainc. Le roi Arthur veut voir la merveille et décide d’y aller. Mais, Yvain, cousin de Calogrenant le devance, déclenche la tempête et combat le Chevalier Noir. Il le vainc mais est forcé de devenir gardien de la fontaine.

En 1128, Huon de Mery vient à la fontaine – ou plutôt prétend venir – mais il ne la nomme pas. Dans le conte gallois d’Owein et Luned (début xiie) correspondant au roman de Chrétien, Owein remplace Yvain et Cynon remplace Calogrenant. La description de la fontaine dans le conte gallois est néanmoins, selon toute vraisemblance, empruntée au texte de Chrétien de Troyes.

 

 Cette fontaine, rendue si célèbre par les romans de chevalerie, se trouve dans la forêt de Paimpont, en Bretagne. Son aspect est des plus pittoresques, et les habitants des communes voisines ont encore conservé, pour la source magique, une sorte de respect superstitieux

Robert Wace, poète du douzième siècle, parle de cette fontaine et de la forêt de Paimpont, qui se nommait alors Brecilien ou Brecheliant. On lit dans ses œuvres :

…Brecheliant,
Dont Bretons vont souvent fablant (faisant des fables),
Une forest moult longue et lée (large),
Ki en Bretagne est moult louée.
La fontaine de Barenton
Sourd (jaillit) d’une part lès (près) le perron.
Aler souloient vénéor (les chasseurs)
A Barenton par grant chalor,
Et o (avec) leur cor l’eve (l’eau) puisier,
Pour ce souloient pluie avoier.

Cette croyance aux propriétés magiques de l’eau de Baranton, qui lorsqu’on la répandait sur le perron, c’est-à-dire sur la pierre servant de mardelle à la source, amenait immédiatement des pluies abondantes, nous est également confirmée par Guillaume le Breton, chapelain de Philippe-Auguste. « Quelles causes, dit-il, produisent la merveille de la fontaine de Breceliand ? Quiconque y puise de l’eau et en répand quelques gouttes sur le perron rassemble soudain les nues chargées de grêle, fait gronder le tonnerre et voit l’air obscurci par d’épaisses ténèbres ; et ceux qui étaient présents et souhaitaient de l’être voudraient bien alors n’avoir jamais rien vu, tant leur stupeur est grande, tant l’épouvante les glace d’effroi ! La chose est merveilleuse, je l’avoue ; cependant elle est vraie : plusieurs en sont garants. » (Guillelmus Brito, Philippis, lib. VI, v. 415.)

Chrétien de Troyes parle aussi de la fontaine qui bout, du perron, et des propriétés singulières de l’eau merveilleuse. Un poète cambrien du douzième siècle, dont M. de La Villemarqué a traduit l’œuvre dans ses Contes des anciens Bretons, en donne également une description qui ne peut se rapporter qu’à la fontaine de Baranton :

« Je me mis donc à cheminer, dit le héros du poème intitulé Owen, ou la Dame de la fontaine, tant que j’arrivai au sommet de la côte, et j’y trouvai tout ce que l’homme noir m’avait prédit ; et je m’avançai vers l’arbre, et je vis la fontaine dessous et le perron de marbre et le bassin d’argent attaché à la chaîne, et je pris le bassin et je le remplis d’eau et le versai sur le perron de marbre.

« Et voilà que le tonnerre gronda avec encore plus de fureur que l’homme noir ne me l’avait annoncé, et après le tonnerre, l’averse ; et en vérité je te le dis, Kai, il n’y a ni homme ni bête qui puisse supporter une pareille averse sans mourir, car il n’y a pas un seul de ses grêlons qui ne traverse la peau jusqu’aux os. Je tournai la croupe de mon cheval à l’orage, et je couvris sa tête et son cou d’une partie de mon bouclier, tandis que je m’abritais moi-même sous l’autre, et je soutins de la sorte l’orage. »

Les propriétés magiques de l’eau de Baranton étaient regardées comme tellement certaines que nous les voyons constatées au quinzième siècle dans une ordonnance du comte de Laval, relative aux usements et coustumes de la forêt de Brecilien. On y lit : « Joignant à la fontaine de Menton y a une grosse pierre que on nomme le perron de Belenton, et toutes les fois que le seigneur de Montfort vient à ladite fontaine et de l’eau d’icelle roule et mouille ledit perron, il pleut au pays si abondamment que la terre et les biens estant en icelle en sont arousés et moult leur proufitte. »

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L’ordonnance du comte de Laval donnait à la fontaine le nom de Belenton (au lieu de Baranton). Ce mot, comme le fait remarquer M. de La Villemarqué semble, formé de ton, montagne, et de Belen, nom sous lequel les Gaulois adoraient Apollon. Dans ce cas, la forêt et la fontaine auraient été primitivement consacrées au dieu Belen, et le respect superstitieux qui lui est accordé serait un reste du culte druidique. Ce respect est tel que ni la réflexion, ni l’expérience n’avaient pu détruire la confiance des Bretons dans la puissance singulière de l’eau de Baranton. En 1835, les habitants de la paroisse de Concoret (vallée des Fées) s’y rendirent processionnellement avec le clergé pour obtenir les pluies nécessaire aux moissons. Arrivé près de la fontaine, le curé bénit l’eau, y plongea l’aspersoir et arrosa les pierres voisines.

Il est possible que la source de Baranton doive sa curieuse réputation à une propriété particulière qui n’attrait rien de nouveau pour les savants, mais dont les ignorants ont dû s’étonner : toutes les fois qu’on y jette un morceau de métal, l’eau, dit-on, entre en ébullition. Aussi les jeunes pâtres de la forêt s’amusent-ils à y laisser tomber des épingles, en disant : « Ris, fontaine de Baranton. C’est à quoi Chrétien de Troyes a sans doute fait allusion en parlant de la fontaine qui bout. »

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A Clawettes, il était un meunier

Posté par francesca7 le 21 juin 2014

 

Les légendes d’Ourthe-Amblève – Frédéric Kiesel

Les Ardennais ne sont pas connus comme des gens bavards. Mais le meunier des Clawettes était-il ardennais? Les gens de Ville-du-Bois et de Vielsalm se demandaient d’où venait cet étrange petit homme, sec comme une trique. Il semblait être fait de peau tannée, ridée, collée à même les os. Si on n’est pas très expansif, on est curieux. Et poli.

Curieux, les villageois de la Salm l’étaient comme tout le monde. Mais poli, lui l’était fort peu. Il ne devait pas être du pays, car il ne disait pas bonjour ou à peine, et ne répondait que par oui et non, quand on lui parlait. Connaissait-il vraiment le parler de chez nous? On n’en était pas sûr. Les quelques bribes de wallon qu’on parvenait à tirer de lui, il les prononçait avec un accent bizarre. Des mots étrangers s’y mêlaient.

images (3)Le moulin qu’il avait bâti aux Clawettes près de la Salm était aussi bizarre que lui: tout petit, à peine plus grand qu’une maison pour des nutons.

Il avait voulu y faire tout lui-même, car il était travailleur, le bougre, et avare avec cela. Pour les murs et le toit, il se débrouilla bien. Quand il s’agit de tailler les meules, il en réussit une. Pour la seconde, il eut tous les ennuis de la terre: son ciseau se brisa sur une pierre trop dure, après en avoir fendu une autre, trop fragile.

Le bonhomme s’acharna là-dessus toute une semaine. Il se serait fait tuer plutôt que de demander aide ou conseil à un homme du village.

Il venait enfin de réussir une meule parfaite, ni trop grande ni trop petite, creusée où il faut, lorsque, d’un dernier coup, il la fit éclater en quatre morceaux.

Jurant tous ses mille tonnerres, le meunier jeta ses outils avec rage et s’écria:
– Que le diable s’y mette!
Le diable n’est jamais loin, et il a de bonnes oreilles. Quand on l’appelle à l’aide, même sans penser à ce qu’on dit, il vous prend au mot. À peine le meunier avait-il fermé la bouche que Lucifer était là, sorti d’on ne sait où.
– Je suis à ton service, lui dit-il en s’inclinant légèrement, avec une courtoisie un peu railleuse de grand seigneur. Que puis-je faire pour t’aider?
Surpris, le meunier eut-il peur ou fut-il content? Toujours est-il qu’il prit rendez-vous avec le Malin pour la nuit du lendemain, au bord d’un étang qui a gardé le nom de «mare au diable». Sur un parchemin noir comme la cape et le cœur de son partenaire, le meunier des Clawettes signa un pacte avec son sang. Contre son âme, dans vingt-cinq ans, il recevrait à l’aube un grand moulin tout neuf, deux chariots et leurs chevaux et un grand sac de pièces d’or pour les premiers salaires de ses valets.

En ce temps-là, les meuniers avaient la réputation d’être des gens malhonnêtes, sans conscience, qui ne donnaient jamais le poids juste de farine aux fermiers qui leur faisaient moudre du grain. La conscience de l’homme de Clawettes ne devait pas être bien délicate: il dormit comme une masse. Ce n’était pas, on en conviendra, le sommeil du juste.

Son réveil fut bien agréable. Un soleil vif brillait dans un ciel d’un bleu de paradis, transparent comme après un orage. Son petit moulin, dont chacun riait sous cape, était devenu un vaste bâtiment tout neuf, au toit de belle ardoise. Un bief aux berges bien droites amenait l’eau sur les pales d’une grande roue de chêne, qui actionnait deux paires de meules, broyant un grain venu d’on ne sait où, car le meunier n’avait ni champs, ni clients.

Des chevaux piaffaient d’impatience, attelés à deux chariots portant, en belles lettres bleues, l’inscription «Moulin des Clawettes». Deux gaillards au teint sombre, basanés comme Lucifer, et peut-être bien de sa famille, n’attendaient qu’un signe pour aller chercher les sacs de grain dans les villages.

Le petit meunier, que le cadeau du diable n’avait pas rendu plus bavard, leur dit d’aller. Puis il s’assit sur un talus où affleurait le schiste. Il contemplait son nouveau bien avec un sourire bizarre. C’était l’un de ces hommes au visage dur que le sourire défigure et enlaidit.

images (4)Le patron des Clawettes eut souvent ce vilain sourire. Éblouis par le nouveau moulin, le plus beau et le plus grand entre Bastogne et Aix-la-Chapelle, les clients affluaient de partout. Les meules tournaient jour et nuit. On attendait son tour. Mais ce qui semblait procurer le plus de plaisir au meunier, c’était d’apprendre la ruine, en quelques mois, de tous ses confrères alentour. Jadis, ils s’étaient moqués de sa minable installation. Maintenant, désertés par les clients, leurs moulins périclitaient. Quelques-uns devinrent petits fermiers, mais personne ne leur prêtait d’argent pour acheter des bêtes à la foire de Saint-Jacques. D’autres s’engagèrent comme ouvriers dans les tanneries de Stavelot et de Malmedy, travaillant dur pour gagner peu.

Mais le temps passe vite, même lorsque chaque heure semble sonnée par un thaler d’or. Vingt-cinq ans après la nuit du pacte signé de son sang à la mare au diable, le meunier dormait, d’un sommeil bercé par le bruit des meules. Un orage subit éclata, que rien ne laissait prévoir. La foudre tomba sur le moulin des Clawettes qui flamba comme s’il eût été de paille. Les valets eurent le temps de se sauver: on les vit fuir on ne sait où, sur terre ou en enfer.

Du meunier, on ne retrouva rien entre les pans de murs noircis qui fumèrent trois jours: pas un os, pas un clou de bottine.

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