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De l’art gothique à l’art brut de Bourgogne

Posté par francesca7 le 19 juin 2014

 

Le gothique

220px-Marmashen_14.04.2007Dès le milieu du 12 e s., la croisée d’ogives apparaît en Bourgogne, prélude à une orientation nouvelle de l’architecture : allégement des voûtes, élargissement des baies, suppression des chapiteaux. À l’extérieur, les arcs-boutants dispensent les murs de porter, lesquels en profitent pour s’orner d’immenses verrières.

Une architecture allégée

En 1140, la tribune du narthex de Vézelay est voûtée d’ogives. Les cisterciens sont parmi les premiers à adopter cette formule des arcs diagonaux brisés et l’utilisent vers 1150 à Pontigny. À Sens, la première grande cathédrale gothique (1135-1176), dédiée à saint Étienne, est érigée selon les directives de l’archevêque Sanglier.

Un style bourguignon se précise à Notre-Dame de Dijon, construite de 1230 à 1251 : au-delà du transept, le chœur, assez profond, est flanqué d’absidioles et terminé par une haute abside ; un triforium court au-dessus des grandes arcades, tandis qu’au niveau des fenêtres hautes, le mur de clôture de la nef, un peu en retrait, permet d’aménager une seconde galerie de circulation. Dans l’ornementation extérieure, la présence d’une corniche – dont la forme varie d’un monument à l’autre – se développant autour du chœur, de la nef, de l’abside ou du clocher, est un mode de décoration typiquement bourguignon.

Parmi les édifices élevés selon ces principes, on peut citer la cathédrale d’Auxerre, la collégiale St-Martin de Clamecy, l’église Notre-Dame de Semur-en-Auxois. Dans cette dernière, l’absence de triforium accentue encore l’impression de hauteur vertigineuse qui se dégage d’une nef étroite. L’église de St-Père, près de Vézelay, présente certaines ressemblances avec Notre-Dame de Dijon. Toutefois, elle en diffère par son élévation, qui est de deux étages, avec une galerie devant les fenêtres.

L’architecture devient, à la fin du 13 e s., de plus en plus légère et défie les lois de l’équilibre. En témoigne le chœur, aérien, de l’église de St-Thibault , dont la voûte s’élève à 27 m sur une largeur de 9,26 m.

L’architecture civile

Dijon et un certain nombre de villes comme Flavigny-sur-Ozerain, Noyers-sur-Serein ou encoreChâteauneuf-en-Auxois ont conservé des maisons à colombages et hôtels particuliers édifiés au 15 e s. par de riches bourgeois. C’est également de cette époque du gothique tardif que datent une partie du palais des ducs de Bourgogne à Dijon (tour de la Terrasse, cuisines ducales), le palais synodal à Sens et l’hôtel-Dieu de Beaune , triomphe de l’architecture de bois. Parmi les châteaux, dont beaucoup ont gardé l’allure des forteresses du 13 e s., signalonsChâteauneuf , construit par Philippe Pot, sénéchal de Bourgogne, Posanges et le palais ducal de Nevers .

La sculpture au 13 e s.

Les œuvres de pierre héritent de l’influence de l’Île-de-France et de la Champagne en ce qui concerne la composition et l’ordonnance des sujets traités. Les statues-colonnes, d’un grand raffinement, présentent un hanchement plus marqué afin de souligner les mouvements ascendants du corps. Le tempérament bourguignon apparaît dans l’interprétation même de certaines scènes, où les artistes locaux ont donné libre cours à leur fantaisie.

Parmi la statuaire de cette époque épargnée par la Révolution, il reste de beaux exemples. À Notre-Dame de Dijon , les masques et figures sont traités avec un réalisme très poussé, certains avec une grande vérité dans l’expression. Le portail de St-Thibault , en Auxois, présente des scènes consacrées à la Vierge, mais surtout cinq grandes statues figurant le duc Robert II et sa famille.

images (14)À St-Père , le décor sculpté du pignon se double d’une fraîche décoration florale sur les chapiteaux. Le tympan de la porte des Bleds à Semur-en-Auxois rapporte la légende de saint Thomas. Ce style progresse avec le siècle : les bas-reliefs au soubassement des portails de la façade occidentale de la cathédrale d’Auxerre, sculptés avec délicatesse, ouvrent même la voie au maniérisme.

Les œuvres du 14 e s.

L’avènement des grands-ducs Valois correspond, pour la Bourgogne, à une époque de rayonnement artistique. Pour décorer la chartreuse de Champmol , Philippe le Hardi dépense sans compter, attirant à Dijon nombre d’artistes pour la plupart originaires des Flandres. Des sculpteurs ayant successivement travaillé à la réalisation de son tombeau, Claus Sluter (v. 1350-1406) est le plus grand. Il a su mettre du tempérament dans ses personnages. Claus de Werve , son neveu et élève, poursuit l’œuvre du maître avec une plus grande douceur. Du portail de la chapelle, il a aussi exécuté les statues du mécène et de son épouse, Marguerite de Flandre, qui seraient d’authentiques portraits : les draperies et les vêtements sont traités avec un art consommé, les expressions des personnages sont d’un réalisme saisissant. La sculpture s’oriente là vers une manière toute nouvelle : les statues cessent désormais de faire corps avec l’architecture, et la physionomie est traitée de façon naturaliste, n’hésitant pas à accuser les aspects de la laideur ou de la souffrance.

La peinture gothique

Autour du chantier de la chartreuse de Philippe le Hardi, peintres et enlumineurs venus de Paris ou des Flandres s’activent. Les œuvres de Jean Malouel , du Brabançon Henri Bellechose et de Melchior Broederlam se distinguent par la fluidité des formes humaines, l’élégance générale. Dus à ce dernier, les revers du retable de la Crucifixion (bois sculpté par Jacques de Baerze) font preuve d’un sens du détail, d’une maîtrise de la palette et d’un travail de l’espace qui sont la marque du style gothique international .

Sous Philippe le Bon, un style spécifiquement bourguignon apparaît, aux proportions plus harmonieuses et aux draperies plus sobres. Les œuvres les plus connues de cette période sont le polyptyque de l’hôtel-Dieu de Beaune, dû à Rogier Van der Weyden , et la Nativité au cardinal Rolin. Cette magnifique icône de Jan Van Eycks(désormais au Louvre) décora dès 1435 la chapelle du commanditaire dans la cathédrale d’Autun. Commandées elles aussi par Nicolas Rolin , les tapisseries de l’hôtel-Dieu de Beaune comptent parmi les plus belles de l’époque.

N’oublions pas, toujours au 15 e s., le nom de Pierre Spicre , peintre dijonnais, auteur des fresques de l’église Notre-Dame de Beaune.

De la Renaissance au romantisme

Retour à l’antique

Sous l’influence de l’Italie, l’art bourguignon suit au 16 e s. une orientation nouvelle, marquée par un retour aux canons antiques.

En architecture, la transition s’effectue en douceur. L’ église St-Michel de Dijon est composite : tandis que la nef, commencée au début du 16 e s., est de style gothique, la façade, dont la construction s’échelonne entre 1537 et 1570, est un parfait exemple du style Renaissance. C’est le triomphe des lignes horizontales, de l’emploi des ordres antiques et des voûtes à caissons. On intègre dans les façades des médaillons à l’antique, des bustes en haut relief, et les sujets religieux font place à des sujets profanes. C’est dans les années 1520 que sont sculptées les stalles de l’ église de Montréal , œuvre d’inspiration locale où pétille l’esprit bourguignon.

Le peintre Jean Cousin réalise les cartons de vitraux pour la cathédrale St-Étienne de Sens jusqu’en 1540, date à laquelle il part à Paris. Dans la seconde moitié du 16 e s. se répand à Dijon la décoration ornementale telle que la conçoit Hugues images (15)Sambin , auteur de la porte du palais de justice et, semble-t-il, d’un grand nombre d’hôtels particuliers.

La Bourgogne n’a certes pas connu une floraison de châteaux de plaisance comme le Val de Loire, mais elle compte toutefois de grandioses demeures telles Sully, Tanlay ou Ancy-le-Franc. Les fresques couvrant les murs d’ Ancy-le-Franc , dues aux élèves du Primatice et de Nicolo dell’Abate, évoquent nettement l’art de Fontainebleau.

Baroque et classique

Le style baroque, enclin à la fantaisie, fait son apparition en Bourgogne sous le règne de Louis XIII dans les ors et la décoration polychrome du château de Cormatin. Le sculpteur Jean Dubois , né à Dijon en 1625, réalise dans cet esprit la statuaire et le mobilier de nombreux édifices.

Influencé par le château de Versailles, l’art classique est marqué par la recherche de l’équilibre rationnel. à Dijon, on aménage la place Royale , et l’on construit le palais des États de Bourgogne sur les plans de Jules Hardouin-Mansart . Les familles de parlementaires se font édifier des hôtels particuliers : bien qu’ayant gardé les caractères de la Renaissance, l’ hôtel de Vogüé (1607-1614) présente la disposition nouvelle d’un corps de logis retiré au fond d’une cour, l’accès à la rue se faisant par une porte cochère, l’autre façade ouvrant sur des jardins.

L’ordonnance des châteaux classiques, édifiés ou agrandis aux 17e et 18 e s., se signale par la rigueur et la symétrie, des ailes en retour ou esquissées par des avant-corps, une façade à fronton triangulaire ou un portique qui rappellent les temples antiques. Bussy-Rabutin, Commarin, Talmay, Beaumont-sur-Vingeanne, Pierre-de-Bresse, Drée ou St-Fargeau en sont de beaux exemples.

En peinture, au 18 e s., la bourgeoisie trouve son chantre en la personne du Tournusien Greuze , fort apprécié de Diderot, qui s’illustre en traitant la peinture de genre avec les ressources de la peinture d’histoire. Ce sont l’élève favori de David, Girodet (né à Montargis), et un enfant de Cluny, Prud’hon , élève lui de Devosge à l’académie de Dijon, qui reprennent le flambeau et deviennent peintres de l’Empire. Les figures rêveuses et sensuelles de l’un, les images traitées avec ardeur par l’autre, annoncent déjà l’art romantique.

L’art moderne et l’art contemporain

Les œuvres créées au cours du 19 e s. ont leur source scientifique dans la « Vallée de l’Image » : la photographie d’abord, avec Niépce , qui l’invente, puis le cinéma, grâce au précurseur Étienne-Jules Marey , qui transmettra ses découvertes aux frères Lumière.

Dans le domaine de l’architecture, l’ingénieur dijonnais Gustave Eiffel (1832-1923) se spécialise dans la construction métallique : ponts, viaducs… et la tour qu’il élève à Paris pour l’Exposition universelle de 1889. Le visionnaire Claude Parent , concepteur des centrales nucléaires, dessine l’église Ste-Bernadette de Nevers en se référant pour partie à l’art cistercien.

Peinture et sculpture

La sculpture est représentée par les académiques Jouffroy (La Seine , statue ornant le bassin des Sources à St-Seine-l’Abbaye) et Eugène Guillaume ( Le Mariage romain , au musée de Dijon), ainsi que par François Pompon (1855-1933), créateur de formes animalières avec un parti pris pour la simplification expressive des formes, proche de l’esthétique japonisante.

Parmi les peintres, on retient le Beaunois Félix Ziem (1821-1911), proche de Corot, qui a peint la campagne de Lormes, et le Dijonnais Alphonse Legros (1837-1911), ami de Rodin, dont le style réaliste et les thèmes ruraux évoquent son aîné Gustave Courbet. La veine de Legros pour les scènes d’intérieur s’est en quelque sorte perpétuée au travers du penchant intimiste de Vuillard – né à Cuiseaux en 1868. Plus proches de nous, le Dijonnais Jean Bertholle (1909-1996) a travaillé avec Jean Le Moal et Manessier avant de prendre sa place dans l’abstraction dans les années 1950. Tombé amoureux de la région de Clamecy, le grand affichiste Charles Loupot (1892-1962) s’établit à Chevroches. Il introduit dans « la réclame » le cubisme et le constructivisme, tandis que l’Avallonnais Gaston Chaissac , « peintre rustique moderne » ou « Pablo morvandiau », selon ses propres termes, fut l’explorateur infatigable des supports et techniques inédits, vite étiquetés « art brut ».

Créateurs des 20e et 21e s.

Plusieurs centres d’art contemporain sont implantés en Bourgogne, au château de Ratilly, au château du Tremblay , ou à Dijon – le Frac et l’association Le Consortium y font découvrir les créations les plus récentes. Par ailleurs, le palais synodal de Sens, l’abbaye St-Germain à Auxerre, le musée des Ursulines à Mâcon, la galerie des Ducs à Nevers et le musée René-Davoine à Charolles présentent de belles expositions.

À Vézelay, le musée Zervos présente le legs du fondateur des Cahiers d’Art . L’art brut a trouvé un lieu privilégié à Dicy, près de Joigny, l’acier Inox brille dans des œuvres monumentales à Gueugnon, en Saône-et-Loire, et les sculptures dues à Arman , Gottfried Honegger ou Karel Appel ont transformé le campus universitaire de Dijon en véritable musée de plein air. Ajoutons que l’artiste shanghaien Yan Pei-Ming (né en 1960), l’un des grands représentants de cet art chinois contemporain qui domine le marché actuel, travaille et vit à Dijon depuis une vingtaine d’années.

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