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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Le livre : une passion du Moyen Âge

Posté par francesca7 le 17 juin 2014

 

 

téléchargement (14)Depuis le Moyen Âge, l’histoire du livre est liée à notre civilisation occidentale, l’écrit étant indispensable à la transmission de la culture. Les bibliothèques Européennes renferment une grande part de notre patrimoine culturel et artistique, auquel l’avènement du christianisme a largement contribué en donnant au livre une aura sacrée. Grâce au travail lent et laborieux des scribes et au talent des enlumineurs, la passion du livre, objet rare et précieux, est donc bien un legs du Moyen Âge. Les lieux de cette création, leur déplacement des monastères aux villes a fait évoluer le rapport livre-lecteur vers de nouvelles utilisations. 

Le rôle du livre au Moyen Âge

Il ne faut pas oublier, cependant que la grande majorité des hommes et des femmes de cette époque ne savaient pas lire et n’avaient pas les moyens matériels d’accéder à la culture, apanage des riches seigneurs et des ecclésiastiques. Le livre est alors support à la méditation sacrée du moine sur les écritures, divertissement des princes sous forme de romans ou de traités de chasse, et plus tard, outil de l’écolier studieux qui peine sur un manuel de grammaire latine. 

Le livre n’est pas seulement un texte qui prend des formes de plus en plus variées, mais aussi un fabuleux répertoire d’images. L’illustration des livres de dévotion ou des œuvres profanes acquiert à cette époque une importance particulière : l’image accompagne et nourrit le texte, les plus grands artistes participent aux décors des manuscrits. La peinture est dans les livres ! 

L’histoire du livre

L’histoire du livre a beaucoup évolué avant d’atteindre sa forme définitive au Moyen Âge. Cette histoire s’insère entre deux grandes évolutions techniques : l’apparition du codex au premier siècle avant Jésus-Christ et l’invention de l’imprimerie vers 1460. 

Dans l’antiquité, les supports de l’écriture étaient aussi variés qu’ingénieux : planchettes de bois enduites de cire, tablettes de terre, écorces d’arbres, bandes de tissu de soie en chine, rouleaux de papyrus en Egypte, en Grèce ou à Rome. Ces supports demeurèrent utilisés pour l’écriture de documents éphémères, comme les « beresty » brouillons griffonnés sur des écorces de bouleau par les marchands de Russie.. 

Les supports de l’écriture

Quels étaient les trois principaux supports pour l’écriture au Moyen Âge? Le papyrus, le parchemin et le papier. Le papyrus associé à l’Egypte ancienne, dont il provient, demeure longtemps utilisé dans le monde méditerranéen notamment par la chancellerie pontificale. Vers 1051, il est supplanté par le parchemin (qui tire son nom de la ville de Pergame en Asie mineure). Il se répand au IIIe et IVe siècle à la faveur d’améliorations techniques. Toutes sortes d’animaux peuvent fournir des peaux à sa fabrication : la chèvre et le mouton donnent une qualité ordinaire appelée « basane. » Du veau est tiré le « velin », qualité fine et prisée, mais aussi la plus chère. 

Les parcheminiers s’installent dans les villes, ou à proximité des monastères. La fabrication du parchemin est longue et minutieuse. Les peaux sont vendues par bottes, pliées en deux ou en quatre (la pliure détermine les formats). Ils peuvent être teintés en rouge ou en noir, avec des lettres d’or ou d’argent pour les manuscrits de luxe. La peau est plus solide et plus résistante aux incendies, elle peut être utilisée pour les reliures, ou grattée et réécrite. 

Le papier, apparu à la fin du Moyen Age, fut inventé en Chine vers 105 après Jésus Christ, sa diffusion suivit la route de la soie. Fabriqué à partir de chiffons plongés dans un bain de chaux, il est constitué de fibres croisées et tendu sur des cadres. L’utilisation du moulin à papier et de la presse en fit progresser la technique. Le papier finit par s’imposer en raison de son prix très compétitif (treize fois moins cher que le parchemin au XV e siècle). 

Les écrits destinés à durer étaient transcris sur des rouleaux de papyrus ou de parchemin. L’apparition du codex (livre de forme parallélépipédique mentionné vers 84-86 après Jésus-Christ) connaît rapidement un réel succès. 

Plus pratique que le rouleau, il permet d’écrire sur une table ou un pupitre. Des bibles sous la forme de codex sont mentionnées dès le II e siècle. 

Le scribe et ses outils

Le scribe est le grand spécialiste de l’écriture, tâche lente et fastidieuse. Il s’entraine sur des tablettes de cire qu’il grave à l’aide d’une pointe de métal, d’os ou d’ivoire. Pour tracer ses lettres sur le parchemin ou le papier, il dispose de trois outils essentiels : la pointe, une mine de plomb, d’argent ou d’étain qui sert pour les brouillons et le tracé des réglures afin de présenter des pages homogènes, le « catalame » (roseau taillé) et enfin la plume d’oiseau. 

images (10)Plumes de canard, de corbeau, de cygne, de vautour ou de pélican servent à l’écriture, la meilleure étant la plume d’oie! Le scribe taille la plume à l’aide d’un canif. Rythmes forts, verticales accentuées et horizontales plus fines, alternances de pleins et de déliés sont déterminés par la taille.

 L’encre noire est obtenue par la décoction de substances végétales comme la noix de galle et l’ajout de sulfates de plomb ou de fer. L’encre rouge est réservée aux titres des ouvrages et des chapitres (cette coutume a donné son nom aux  »rubriques », terme dérivé du latin  »ruber » qui veut dire rouge). En l’absence d’une table des matières, elles permettent au lecteur de se repérer plus vite dans le manuscrit. Celui-ci peut être divisé en cahiers distribués à plusieurs scribes qui se partagent le travail, afin d’en accélérer la copie. 

Enluminures et miniatures

Les ouvrages dotés d’illustrations sont minoritaires en raison de leurs coûts élevés L’enluminure a une double fonction : décorative, elle embellit l’ouvrage, pédagogique elle éclaire le texte. L’enlumineur reçoit une feuille de parchemin déjà écrite sur laquelle des espaces ont été délimités par le scribe afin qu’il puisse y réaliser ses peintures. Plusieurs mains interviennent pour le décor d’un manuscrit : l ‘enlumineur des lettres, celui des bordures et « l’historieur » ou peintre d’histoire qui compose les scènes historiées.

A l’époque romane (XI e et XII e siècles) les majuscules peuvent aussi servir de cadre à une véritable composition, les jambages de l’initiale permettant au décor de s’y développer. Au XIV e siècle, les marges se peuplent de motifs végétaux, acanthes ou bouquets de fleurs , animaux réels ou fantastiques, personnages, armoiries, et parfois de petites scènes dans des médaillons.

 Des monastères aux ateliers urbains

Concentrés dans les monastères au cours des premiers siècles, les manuscrits (produits dans un atelier appelé scriptorium) s’implantent en ville, donnant naissance à un véritable marché du livre.

La ponctuation et la séparation des mots font leur apparition en France du Nord dans le milieu du XI e siècle, ainsi que la pratique de la lecture silencieuse. Les écoles épiscopales souhaitées par Charlemagne se développent au cours du XII e siècle en même temps que les villes. Les libraires font leur apparition au début du XIII e siècle, ils passent commande de manuscrits aux copistes et les vendent aux maîtres des écoles et à l’université. 

Les libraires ou stationnaires dominent les quatre corps de métier liés à la production du livre : les copistes, les parcheminiers, les enlumineurs et les relieurs. Si les premières bibliothèques apparaissent dans les monastères, elles deviennent par la suite publiques ou privées. Même s’il n’est pas enluminé, le livre coûte cher. Après l’achat du parchemin, il faut ensuite payer la copie, tâche lente et fastidieuse, puis la reliure. 

Quelques améliorations apportées à sa fabrication vers la fin du Moyen Âge permettent de faire baisser le prix du livre: réduction des formats, emploi de papier, appauvrissement du décor, reliures plus modestes. Les libraires proposent également des livres d’occasion. 

Les ouvrages universitaires s’intéressent à la théologie, au droit ou à la médecine, tandis que les rois, les princes et seigneurs collectionnent les volumes consacrés à l’édification religieuse et morale, au savoir politique et au divertissement (romans, poésies). 

Les livres de l’université

L’essor des écoles urbaines au XIIe siècle, puis la création des universités au siècle suivant suscitèrent un nouveau public de lecteurs. Maîtres et et écoliers considérèrent les livres comme les principaux outils du savoir. Guère fortunés, les intellectuels du Moyen Âge s’arrangent pour posséder les ouvrages fondamentaux, certains parviennent à réunir une petite bibliothèque privée, mais la plupart se rabattent sur des exemplaires d’occasion, ou recopient des manuscrits empruntés. 

La collection de livres universitaires la plus connue est celle fondée par Robert de Sorbon, (confesseur de Louis IX en 1250) pour les étudiants pauvres se destinant aux études de théologie à l’université de Paris (un millier de volumes). La diversité des images, la richesse et la fantaisie des décors, le monde de couleurs inaltérables que le temps et l’usure n’ont pu ternir, sont autant d’éléments qui permettent d’expliquer la fascination qu’exercent sur nous les livres du Moyen Âge. 

La distance qui nous sépare de leur création, leur conservation miraculeuse en font des objets presque sacrés, que les bibliothèques ou les collectionneurs privés conservent jalousement. Quelques expositions dévoilent parfois à un public ébloui la richesse de ce patrimoine. Ces ouvrages ont marqué de manière indélébile notre vision de cette période. 

De l’élégance et de la fantaisie des « très riches heures du duc de Berry » à l’imaginaire des « Apocalypses mozarabes » et des bibles romanes, tous les manuscrits du Moyen Âge nous introduisent dans un monde de rêve comme ils l’avaient fait voici des siècles auprès de leurs premiers lecteurs. 

Sources  : La passion du livre au Moyen Age de Sophie Cassagnes-Brouquet. Editions Ouest-France, 2010.

 

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