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La condition des femmes au Moyen Age

Posté par francesca7 le 13 juin 2014

 

 images (4)Entre l’homme et la femme. Cet écart entre les deux sexes a deux conséquences: une durée d’union souvent courte, et des remariages fréquents. Dans les autres milieux sociaux, c’est le père qui impose un parti, objet là aussi de tractations entre les familles respectives. 

L’épousée apporte une dot qui provient de ses parents (selon la tradition romaine) et qui se présente sous diverses formes: biens, terres, animaux… L’époux constitue une dot à sa femme. A l’époque mérovingienne s’ajoute le don du matin, le lendemain des noces. Dot du mari et don du matin constituent le dotalicium, le douaire qui sera un gain de survie pour la veuve. A la campagne, les familles doivent économiser ou s’endetter pour payer le repas de noces, la confection du trousseau et la dot. Le mariage est autant un acte social que privé, c’est pourquoi parentes, amies, voisines accompagnent la jeune épousée à la préparation de la nuit de noces et lui donnent une leçon d’éducation sexuelle. La voilà prête à remplir son devoir d’épouse et de mère ! 

Charte de la femme mariée

L’auteur du « Ménagier de Paris » indique comment doit se comporter une bonne épouse : après ses prières du matin, habillée convenablement en tenant compte de sa position sociale, elle sortira accompagnée de femmes honnêtes et marchera les yeux baissés sans regarder à gauche ni à droite (beaucoup de représentations de cette époque la montrent en effet les yeux baissés pudiquement). 

Elle placera son époux au-dessus de tous les hommes, avec le devoir de l’aimer, de le servir, de lui obéir, se gardant de le contredire en toutes choses. Elle se montrera douce, aimable, débonnaire et devant les colères de celui-ci restera calme et modérée . Si elle constate une infidélité, elle confiera son malheur à dieu uniquement. Elle veillera à ce qu’il ne manque de rien, faisant montre d’une humeur égale.

Violences conjugales au Moyen Âge, Battre sa femme était courant au Moyen Âge et parfois conseillé. Au XIII siècle, les coutumes de Beauvesis autorise le mari à corriger son épouse surtout en cas de désobéissance. Brutalité, dépravations étaient données en exemple par la plupart des rois mérovingiens. Il était facile d’accuser sa femme d’adultère et de l’enfermer, voire de la tuer pour pouvoir se remarier, car les sources législatives confirmaient la suprématie de l’homme dans le foyer, ce dont il abusait impunément. Cette brutalité se retrouvait dans tous les milieux sociaux. Il y eut cependant des cas de mariages heureux mais il était malséant d’en faire état, on ne devait pas en parler. Dans l’aristocratie, l’amour courtois avec ses règles et ses coutumes permirent aux jeunes gens de s’ouvrir aux émois du monde amoureux sans en dépasser les limites. 

L’église et la sexualité

Au Moyen Âge, L’église n’admet la sexualité que si elle a pour but la procréation. Déjà les stoïciens dans l’antiquité s’opposaient aux plaisirs de la chair. Pendant ses règles, l’épouse est déclarée impure et doit éviter tout rapport, de même pendant la grossesse. L’église en profite également pour interdire toute relation sexuelle entre les époux pendant les fêtes du calendrier liturgique: Carême, Noël, Pâques, jours des saints, avant la communion, le dimanche jour du seigneur, les mercredis et vendredis jours de deuils. 

 C’est pour contenir l’amour excessif que les clercs en limitèrent l’expression ! En cas de non respect de ces règles le terme d’adultère  pouvait s’appliquer entre époux ! 

Grossesse et accouchement

Si la vocation de la femme mariée est d’enfanter, la femme stérile étant mal vue, la grossesse et l’accouchement représentaient un grand danger pour la jeune mère qui risquait sa vie, de même que celle de son enfant. Par manque de moyens, de connaissances médicales et surtout par manque d’hygiène, beaucoup de femmes mouraient en couches ou de ses suites (fièvre puerpérale). 

La moindre complication, l’enfant qui se présentait en siège, la présence de jumeaux, un accouchement long et difficile pouvaient être fatals pour la mère, aussi la joie de remplir leur rôle était-elle doublée d’angoisse pour les femmes. Cette mortalité atteignait un pic entre vingt et trente ans. Quand une femme mourait en couches, la matrone devait se hâter de pratiquer une césarienne pour extraire le nouveau-né et lui donner l’ondoiement autorisé par l’église, car ce baptême empêchait son âme d’errer dans les limbes. 

L’accouchement était le monopole des sages-femmes dont le savoir empirique se transmettait de générations en générations Après l’accouchement, la mère déclarée impure ne peut entrer à l’église pendant quarante jours au terme desquels le prêtre pratiquera la cérémonie des relevailles. L’amour maternel guide la jeune mère conseillée par les femmes de sa famille. Avoir un garçon était plus valorisant que d’avoir une fille. Au cas où ses parents lui feraient défaut, l’enfant est placé sous la protection de parrains et marraines parfois nombreux pour assurer sa survie. 

La contraception au Moyen Âge

Pour éviter les grossesses à répétitions, les femmes utilisaient des méthodes abortives à base de plantes, décoctions, amulettes et potions, se provoquaient des chocs tout cela proscrit par l’église ! En désespoir de cause il leur restait la solution de l’abandon ou pire de l’infanticide. Afin de lutter contre ces abandons l’église accepte, en l’an 600, que les mères les plus démunies déposent leurs enfants sur les parvis afin que le prêtre puisse les proposer à l’adoption par quelques fidèles. 

Le viol

Menace permanente sur les jeunes filles et pour les femmes mariées, le viol au Moyen Âge était pratiqué en temps de paix comme en temps de guerre. Ce crime rarement puni faisait peser sur la femme la honte du déshonneur et la grossesse redoutée. Les seigneurs se donnaient le droit de cuissage sur leur terres qui consistait à passer la nuit de noces avec la jeune mariée sans son consentement encore moins celui de l’époux ! Seul était puni de mort le viol commis sur une femme de la haute société. L’infortunée qui

tombait enceinte à la suite d’un viol était très mal vue, on considérait qu’elle était responsable. Le viol en temps de guerre était hélas banal et courant,aucun être féminin n’était épargné. Pillages, incendies, viols, meurtres, brutalité, destructions, tout était permis aux conquérants. Il régnait une insécurité permanente en ces sombres périodes de l’histoire, et la femme en payait le lourd tribut. 

images (5)La prostitution

Au Moyen Âge, l’Eglise et les autorités laïques avaient une position ambigüe sur le problème de la prostitution. Elles la condamnaient, et en même temps la considéraient comme un mal nécessaire. Les femmes qui se prostituaient étaient pour la plupart des femmes déshonorées par le viol, des servantes engrossées par leur maître ou des ouvrières réduites à la misère. L’essor des villes à partir du XIIe siècle provoquera l’apparition des bordels, afin que regroupées elles ne traînent plus dans les rues affichant un exemple déplorable aux passantes. 

Au XIVe et XVe siècle les épidémies et les guerres précipitent les femmes dans la misère les incitant à se prostituer pour survivre. Las, dans le contexte du Moyen Âge, une fille ne pouvait être que pure ou publique de sorte que la fille violée malgré son innocence et son ignorance des choses de la vie se trouvait reléguée parmi les filles communes, il lui était impossible de se réinsérer dans la société. Des femmes entraient comme chambrières dans les étuves et finissaient au bordel. Les plus riches tentaient de s’habiller comme les bourgeoises malgré la législation leur imposant une tenue spéciale. L’écrivain Christine de Pisan qui prit fait et cause pour la condition féminine s’élève contre une attitude dévalorisante pour les femmes. L’église finit par mettre en place des fondations destinées aux pècheresses repenties leur redonnant une chance de sortir du cercle vicieux, de prendre le voile ou de se marier.

 Sources : des moines et des paysans du Moyen Age de Eric Birlouez. Editions Ouest France, 2009.

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A la table du Moyen Âge

Posté par francesca7 le 13 juin 2014

 

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Le modèle alimentaire monastique.

Les oratores sont divisés en deux catégories non astreints au même règles alimentaires : le clergé séculier et le clergé régulier. Les religieux séculiers, curés de paroisse prêtres et évêques sont appelés ainsi car ils vivent « dans le siècle »en contact avec la population, peuvent manger de la viande (sauf les jours  maigres) Les moines et moniales qui suivent une règle (les réguliers) doivent s’en abstenir ayant fait vœu de pauvreté de chasteté et d’obéissance car la viande symbolise la richesse, le pouvoir la force brutale, la sexualité, celle-ci est remplacée par le poisson. Mais des exceptions sont faites en cas de maladie ou de faiblesse Les ermites se nourrissent de plantes sauvages crues, signifiant par là leur rupture avec la  civilisation. 

La règle de st-Benoit respectée pendant cinq siècles stipule que les moines ne doivent prendre que deux repas par jour. Le premier vers midi se compose d’un potage de fèves et de ragoût de légumes, parfois des fruits des œufs du fromage, du pain et du vin. Le second repas, après l’office des vêpres ,est fait des restes de midi. Les jours de jeûnes il n’y a qu’un seul repas vers trois heures de l’après-midi. Au XI e siècle la rigueur imposée se relâche et une collation est autorisée dans la soirée. 

Les repas des paysans et autres travailleurs

Les laboratores regroupent les pauvres des campagnes et des villes, les artisans et petits commerçants, les paysans, mais aussi les plus riches de leur corporation dont le régime alimentaire est à l’évidence plus abondant et plus varié. Le repas paysan repose sur trois éléments de base : le pain, le vin et le « companage » (ce qui accompagne le pain). L’usage de tremper de larges tranches de pain (appelées soupes) dans le vin est largement répandu dans les campagnes. Galettes et bouillies figurent également au menu. Les céréales dont se nourrissent les paysans, après la part due au seigneur local, est pour

l’essentiel des variétés secondaires : seigle, orge, épeautre. 

Les potagers familiaux, entretenus par les femmes, les enfants et les vieillards produisent choux, raves, poireaux, navets épinards, panais aulx, oignons. Les légumes secs (fèves, lentilles pois chiches, vesces et gesses consommées en platées) représentent un bon apport nutritionnel complétant les céréales. La nature offre les cueillettes sauvages, asperges, cresson, fruits, herbes aromatiques, champignons, baies fruits secs (noisettes, noix…). 

Certaines périodes du Moyen Âge ont vu les humbles consommer de grandes quantités de viandes de porc, de brebis, de chèvre et de bovins (consommés âgés lorsqu’ils ne sont plus productifs). Leur viande est mangée fraîche ou en salaison, toujours bouillie. La volaille est réservée aux repas de fête, aux malades et surtout à l’approvisionnement des seigneurs.

 La précarité alimentaire

Le pain étant à la base de l’alimentation paysanne, une mauvaise récolte de céréales due aux conditions climatiques (sècheresse, pluie diluviennes,froid et gel) mais aussi aux guerres ont été à l’origine des grandes famines et des nombreuses disettes locales dont les pauvres et les paysans eurent à souffrir. Lorsque le grain vient à manquer on a recours à des substituts : la farine peut être en partie remplacée par des fèves ou des châtaignes moulues. Mais dans les situations extrêmes, il fallait bien, pour survivre manger tout ce

qui tombait sous la main, animaux sauvages, racines, rats et même de la chair humaine (ce fait est relaté autour de l’an mil par le moine Raoul Glaber).

 Le pain, aliment vital

Le froment, en raison de sa forte teneur en gluten produit un pain bien levé dont la mie blanche constitue un aliment de distinction sociale réservé aux nobles, tandis que les autres classes de la société doivent se contenter de pain à forte teneur en seigle, avoine et orge. Les paysans mangeaient leur pain jusqu’à la dernière miette, pas de gaspillage! On trempait la soupe (constituée de tranches de pain sur lesquelles on versait un bouillon de légumes, parfois de viande). De cette habitude est née l’expression « être trempé comme une soupe ». Le pain a également une signification chrétienne car il représente « le corps du christ » Plus tard apparaîtra le maïs dont les Italiens feront une spécialité : la polenta. Toujours en Italie, un document d’archives daté de 997 mentionne une fouace ou galette appelée pizza! les pâtes sèches, à base de semoule de blé dur, sont consommés au Moyen Âge ainsi que les pâtes fraiches ou farcies (à base de blé tendre), connues depuis l’antiquité. 

Lait, beurre et fromages

Le lait, très peu consommé par les couches aisées de la société (car il a un apriori négatif) est l’aliment du paysan du valet et de l’enfant. De plus les médecins médiévaux l’accusent d’affaiblir les adultes, de ronger les dents, voire de provoquer la lèpre! C’est donc essentiellement sous la forme de fromages de vache de chèvres ou de brebis qu’il est consommé. Certaines abbayes fabriqueront à grande échelle des fromages de terroir (brie, maroille, roquefort) très appréciés des rois. Le « formage » terme utilisé au cours du Moyen Âge vient du latin forma qui désigne la forme du récipient dans lequel était moulé le caillé. Le beurre est surtout utilisé dans les régions où abonde la production du lait, d’autres matières grasses comme le lard et le saindoux sont plus courants en campagne. 

téléchargement (7)Pendant longtemps, le sel était remplacé par les épices dans les plats, et le sucre très rare, par le miel, denrée précieuse durant tout le Moyen Âge.

 La cuisine est une alchimie particulièrement riche à ces époques médiévales, dont nous avons peut-être une certaine nostalgie en recherchant les variétés de fruits et de légumes anciens et les recettes de grand-mères. On peut y voir l’expression d’un besoin plus profond : celui de retrouver, dans notre société moderne traversée de constantes mutations, des racines et des repères stables. Connaître l’alimentation et la cuisine du Moyen Âge permet de découvrir de multiples autres aspects de la société de cette époque.

Sources : A la table des seigneurs, des moines et des paysans du Moyen Age de Eric Birlouez. Editions Ouest France, 2009.

 

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Origine et histoire d’Halloween

Posté par francesca7 le 13 juin 2014

 

 

images (3)Le terme Halloween est la contraction de l’expression anglaise « All Hallows Eve » qui signifie « La veille de tous les saints ». Son origine remonte à plus de 2500 ans sous le nom de la fête de Samain. Cette fête celte et gauloise était célébrée pour accueillir la nouvelle année mais aussi les esprits des défunts. Festin abondant, partage de l’hydromel, sacrifices rituels, et entretien du feu nouveau par les druides rythmaient cette semaine de festivité. Comment Halloween était-il pratiqué chez les celtes ? Quel conte irlandais a-t-il inspiré les Américains ? Voici un petit aperçu historique et géographique de cette tradition automnale.

 Les origines celtiques et le calendrier

Halloween trouve sa source dans une fête rituelle celtique connue sous le nom de Samain. En Gaélique actuel, Samain se traduit par le mois de Novembre et symbolise la fin de l’été. Il y a plus de 2500 ans, en Irlande, Grande-Bretagne et au nord-ouest de la Gaulle, l’année celte s’achevait à la fin du mois d’octobre, une nuit de pleine lune. A cette occasion, une fête obligatoire était célébrée en l’honneur de la nouvelle année à venir. 

Il faut savoir que l’année celte se décompose en deux périodes : une moitié sombre commençant le 1er   novembre à Samain et une moitié lumineuse débutant le 1er  mai à Beltaine. En raison du climat doux et humide, les pays d’Europe de l’Ouest n’ont que deux saisons principales : l’hiver et l’été. A la fin de l’été, le rythme de vie de la communauté évolue. A cette période de l’année, les troupeaux sont rentrés à l’étable pour être protégés du froid, et la communauté, quant à elle, est libérée des travaux agricoles.

Chez les celtes, le calendrier est lunaire et non solaire comme le calendrier grégorien, c’est-à-dire que les grandes fêtes ne pouvaient avoir lieu à dates fixes. En réalité, la fête de Samain se déroule la nuit de la pleine lune la plus proche. C’est donc par « commodité » que le jour d’Halloween sera fixé au 31 octobre. 

La nouvelle année qui permet d’ouvrir une brèche entre les vivants et les morts, fait de Samain, une fête si particulière et pas seulement religieuse. 

La fête de Samain : l’ancêtre d’Halloween

La fête de Samain dure 7 jours : trois jours avant et trois jours après la pleine lune et est obligatoire quelle que soit l’origine sociale sous peine de châtiment divin. Le festin se compose en abondance de viande de porcs, de bière, d’hydromel et de vin. Le porc qui est considéré comme une divinité destructrice et redoutable, est une viande sacrée censée procurer l’immortalité. L’hydromel est un alcool doux, une boisson fermentée à base d’eau et de miel. 

Cette fête est destinée à créer des passerelles entre les deux mondes (celui des vivants et des morts) où chacun est invité à venir de l’autre côté. Les défunts perdent alors leur don d’invisibilité. Il s’agit d’une célébration de l’orgie au sens où l’on se retrouve « au milieu » du monde réel et imaginaire.Les termes « milieu » et « ivresse » auraient une racine commune dans les langues celtiques. Cette fête est accompagnée de chants et de jeux rituels à travers des sacrifices et la mise en place du feu nouveau. Tous les gaulois se devaient d’éteindre le feu de leur foyer pour que les druides en rallument un nouveau afin de célébrer l’année à venir.

 

Samain n’est pas seulement une fête sacrée, elle est aussi politique, militaire et commerciale où des contrats peuvent s’y établir. C’est un événement qui se veut avant tout pacifique mais c’est aussi l’occasion de renouveler les pouvoirs du roi qui préside la cérémonie. 

La conquête romaine influencera les traditions celtiques en introduisant la fête de la moisson en l’honneur d’une déesse étrusque : Pomone. Par la suite, le christianisme qui rejetait le rituel païen en le diabolisant, l’éliminera de la fête de la Toussaint. Les traditions païennes subsistèrent malgré les destructions d’anciens temples. C’est en 837 que la fête de tous les saints est inscrite sur le calendrier liturgique. Celle d’Halloween sera donc célébrée la veille. 

Du navet à la citrouille : l’exportation des contes irlandais en Amérique. 

En 1846-1848, suite à la maladie de la pomme de terre, les Irlandais migrèrent vers les Etats-Unis et emmenèrent avec eux contes et légendes. Vous connaissez sans doute le conte irlandais de Jack O’lantern, ivrogne qui osa défier le diable en lui jouant des farces et qui fut chassé du paradis le 31 octobre : le jour de sa mort. Il sera condamné à errer éternellement avec une lanterne. Celle-ci comprend un navet qu’il était en train de manger, et une bougie qu’il mit à l’intérieur pour éviter que le vent ne l’éteigne. 

C’est vers la fin du XIXème siècle qu’Halloween deviendra une fête nationale aux Etats-Unis avec la traditionnelle quête de bonbons et le fameux Trick or Treat : les friandises ou le mauvais sort. Beaucoup plus pratique à découper que le navet, la citrouille sera le symbole phare de cette fête. 

La coutume d’Halloween fait ses débuts en France en 1997 avec la sortie d’un nouveau téléphone baptisé « Olaween » accompagnée d’une campagne atypique et la mise en place de 8000 citrouilles au Trocadéro. En 2000, c’est l’une des plus grandes fêtes après Noël et Pâques, mais qui depuis semble avoir perdu de sa magie, jugée trop commerciale. A noter que cette fête n’est pas à confondre avec celle des morts qui se déroule le 2 novembre.

 

Bibliographie

- De Jean Markkale, Halloween, histoire et traditions, Imago, 2000

- De Leroux Guyonvarc, Fetes celtiques, Edition Ouest France, 1995

 

 

 

 

 

 

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