La Meuse en période renaissance
Posté par francesca7 le 6 juin 2014
BAR LE DUC : Située entre Reims et Nancy, chef-lieu du département de la Meuse, Bar-le-Duc est la seule ville de Lorraine à être labellisée »Ville d’art et d’histoire », elle fait aussi partie des »plus beaux détours de France ». Ville étendue le long de l’Ornain, elle fut longtemps capitale du puissant et indépendant duché de Bar. Grâce à son remarquable quartier Renaissance, la ville-haute se dresse en véritable phare sur le Barrois.
Au-delà de quelques empreintes du Moyen-Age, la ville haute rayonne surtout par son héritage Renaissance du 16ème siècle, période qui sera la plus faste d’un point de vue politique et culturel pour la ville. De magnifiques hôtels et demeures en pierre de taille s’offrent ainsi au regard du visiteur, dans un ensemble urbain classé secteur sauvegardé, l’un des ensembles urbains Renaissance les plus remarquables de France.
Des vestiges archéologiques témoignent de l’occupation très ancienne du site. Les premières mentions d’une agglomération remontent au Ier siècle de notre ère. Il s’agit alors d’un relais sur la route entre Reims et Toul qui porte le nom de Caturiges. Il en est par ailleurs fait mention sur la table de Peutinger. La petite bourgade, située sur les rives de l’Ornain, constitue le berceau de la ville actuelle.
Quoi qu’il en soit de ces questions étymologiques, on trouve des détails relatifs à l’histoire de Bar dans des temps assez reculés. Childéric, fils de Mérovée, ayant été obligé, par la révolte des Francs, de se retirer en Thuringe, chargea son confident Véomade de le prévenir du moment où il serait bon de revenir. Lorsqu’au bout de quelque temps il reçut de Véomade un avis favorable et reprit le chemin de la Gaule, c’est à Bar que Véomade vint le recevoir. Les habitants de Bar firent si bon accueil à Childéric que, pour leur en témoigner sa reconnaissance, il les exempta d’impôts et les autorisa à établir chez eux une sorte de municipalité ; il est vrai que l’esprit romain n’avait guère pénétré chez les Leuques, et, par conséquent, le municipe ne fut point constitué.
On a dit aussi, mais sans preuve bien certaine, que Clovis, en 496, après la victoire remportée sur les Alamans à Tolbiac, passa par Bar en se rendant de Toul à Reims. La chose n’est peut-être pas bien démontrée, mais elle est fort probable, attendu qu’il n’y avait à cette époque, en Gaule, d’autres moyens de communications que les voies romaines, et qu’il en existait justement une dans la direction citée plus haut. Au milieu du xixe siècle, Bar-le-Duc bénéficie de deux axes de développement et de communication : le canal de la Marne au Rhin et la ligne de chemin de fer entre Paris et Strasbourg. Sur le plan industriel, les forges font de la cité un important pôle métallurgique et les brasseries sont prospères et réputées. Si les manufactures textiles disparaissent peu à peu, concurrencées par des entreprises plus modernes, Bergère de France s’impose dans le secteur du fil à tricoter.
Ne pas manquer le Festival Renaissances, l’un des plus grands festival des arts du cirque et de la rue.
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SAINT MIHIEL
Aux portes du Parc Naturel Régional de Lorraine, entre Commercy, Verdun et Pont-à-Mousson, appuyée sur la Meuse, Saint-Mihiel est surnommée la Petite Florence Lorraine, au regard de son activité artistique à la Renaissance. Elle partage à cette époque avec Bar-le-Duc le statut de capitale du Barrois.
L’abbaye bénédictine, la collégiale et les maisons bourgeoises sont les témoins de ce passé prospère qui s’enorgueillit d’avoir vu naitre au 16ème siècle le plus prestigieux des sculpteurs lorrains : Ligier Richier. Deux de ses œuvres sont exposées dans les églises de la ville : Le Sépulcre à Saint-Etienne et la Pâmoison de la Vierge à Saint-Michel.
Au gré d’une balade, c’est toute l’architecture de Saint-Mihiel qui se découvre avec de somptueuses façades, étonnantes et séduisantes. A ne pas rater aussi la Bibliothèque Bénédictine, qui renferme plus de 8500 ouvrages dont 74 manuscrits et 86 incunables, et le musée d’art sacré qui met en valeur la patrimoine des communes du département (pièces d’orfèvrerie, sculptures…).
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MARVILLE
La présence humaine est attestée de longue date en Lorraine ; la culture celte y a notamment prospéré au ve siècle av. J.-C.. Située sur le territoire de l’ancienne Gaule romaine, Marville est à mi-chemin entre les grandes cités de Verdun et d’Arlon en Belgique. Au Moyen Âge, Marville est intégrée au royaume de Lotharingie, au cours du ixe siècle, puis de la Francie orientale.
Les plus anciennes mentions de Marville remontent à la fin du xiie siècle ; le comte Thiébaut 1er de Bar y fait édifier une forteresse. Il affranchit partiellement la cité vers 1190 et confère de la sorte de nombreux avantages aux habitants et aux métiers de Marville, notamment dans le domaines économiques et judiciaires.
Par son mariage avec la comtesse Ermesinde de Luxembourg, fille d’Henri l’Aveugle, le comte Thiébaut 1er de Bar fait entrer Marville dans les possessions du Luxembourg. Mort en croisade contre les Albigeois dans le sud de la France, il laisse une veuve qui épousera le marquis d’Arlon et comte de Limbourg.
Située dans le nord du département de la Meuse à 10 km de la Belgique, entre Montmédy et Longuyon, Marville présente un nombre importants d’objets ou de monuments classés.
Bien que Marville se dévoile réellement à la Renaissance, son histoire commence au Moyen Âge. Un puissant Seigneur, le comte Thiébaut 1er de Bar s’empare à cette époque de Marville pour y édifier une forteresse. Marville connaîtra son apogée à la Renaissance aux 16ème et 17ème siècles. Elle possède de rares témoins de la Renaissance espagnole en Gaume, avec ses belles façades, nées de l’implantation de familles nobles, bourgeoises ou commerçantes attirées par l’époque prospère du 16ème siècle. Les rues d’aujourd’hui témoignent de cette période fastueuse. A chaque coin de rue, à chaque pas de porte, c’est une nouvelle et passionnante découverte. Le village possède surtout l’un des rares cimetières classés en raison de son exceptionnel état de conservation et de la diversité de ses tombes.
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>> Excursion pour groupes : Art et renaissance en ciel de Meuse
MAIS AUSSI…
- La Citadelle de Montmédy : les premières fortifications de cette place forte sont construites en 1545, sous Charles Quint.
– Stenay aves ses maisons à arcades, possède de nombreux immeubles d’inspiration Renaissance.
– La Basilique d’Avioth.
– La Vallée de la Saulx : le château de la Varenne à Haironville, le château Gilles de Trèves à Ville-sur-Saulx, les ponts…
– Le château de Montbras : demeure contruite entre 1598 et 1611 est un belle exemple de la Renaissance en Lorraine.
– Le château de Louppy-sur-Loison : la Renaissance ici s’exprime de manière éblouissante.
– Le musée de la Princerie à Verdun : il se développe autour d’une cour intérieure.
- L’église Saint-Louvent de Rembercourt-aux-Pots : la façade est la plus complète des églises meusiennes de la Renaissance.
– Le château d’Hannoncelle à Ville-en-Woëvre.
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