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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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La Meuse en période renaissance

Posté par francesca7 le 6 juin 2014

 La  Meuse en période renaissance dans Meuse 660px-Pano-bar-le-duc

BAR LE DUC : Située entre Reims et Nancy, chef-lieu du département de la Meuse, Bar-le-Duc est la seule ville de Lorraine à être labellisée  »Ville d’art et d’histoire », elle fait aussi partie des  »plus beaux détours de France ». Ville étendue le long de l’Ornain, elle fut longtemps capitale du puissant et indépendant duché de Bar. Grâce à son remarquable quartier Renaissance, la ville-haute se dresse en véritable phare sur le Barrois. 

Au-delà de quelques empreintes du Moyen-Age, la ville haute rayonne surtout par son héritage Renaissance du 16ème siècle, période qui sera la plus faste d’un point de vue politique et culturel pour la ville. De magnifiques hôtels et demeures en pierre de taille s’offrent ainsi au regard du visiteur, dans un ensemble urbain classé secteur sauvegardé, l’un des ensembles urbains Renaissance les plus remarquables de France.

 

Des vestiges archéologiques témoignent de l’occupation très ancienne du site. Les premières mentions d’une agglomération remontent au Ier siècle de notre ère. Il s’agit alors d’un relais sur la route entre Reims et Toul qui porte le nom de Caturiges. Il en est par ailleurs fait mention sur la table de Peutinger. La petite bourgade, située sur les rives de l’Ornain, constitue le berceau de la ville actuelle.

Quoi qu’il en soit de ces questions étymologiques, on trouve des détails relatifs à l’histoire de Bar dans des temps assez reculés. Childéric, fils de Mérovée, ayant été obligé, par la révolte des Francs, de se retirer en Thuringe, chargea son confident Véomade de le prévenir du moment où il serait bon de revenir. Lorsqu’au bout de quelque temps il reçut de Véomade un avis favorable et reprit le chemin de la Gaule, c’est à Bar que Véomade vint le recevoir. Les habitants de Bar firent si bon accueil à Childéric que, pour leur en témoigner sa reconnaissance, il les exempta d’impôts et les autorisa à établir chez eux une sorte de municipalité ; il est vrai que l’esprit romain n’avait guère pénétré chez les Leuques, et, par conséquent, le municipe ne fut point constitué.

On a dit aussi, mais sans preuve bien certaine, que Clovis, en 496, après la victoire remportée sur les Alamans à Tolbiac, passa par Bar en se rendant de Toul à Reims. La chose n’est peut-être pas bien démontrée, mais elle est fort probable, attendu qu’il n’y avait à cette époque, en Gaule, d’autres moyens de communications que les voies romaines, et qu’il en existait justement une dans la direction citée plus haut. Au milieu du xixe siècle, Bar-le-Duc bénéficie de deux axes de développement et de communication : le canal de la Marne au Rhin et la ligne de chemin de fer entre Paris et Strasbourg. Sur le plan industriel, les forges font de la cité un important pôle métallurgique et les brasseries sont prospères et réputées. Si les manufactures textiles disparaissent peu à peu, concurrencées par des entreprises plus modernes, Bergère de France s’impose dans le secteur du fil à tricoter.

Ne pas manquer le Festival Renaissances, l’un des plus grands festival des arts du cirque et de la rue. 

>> Office de Tourisme de Bar-le-Duc
>> Eglise Saint-Etienne
>> Musée Barrois

>> Excursions pour groupes : 
     > Bar-le-Duc en toute discrétion
     > Le jardin renaissance de la Lorraine champenoise
     > Bar-le-Duc à prix mini

SAINT MIHIEL

Aux portes du Parc Naturel Régional de Lorraine, entre Commercy, Verdun et Pont-à-Mousson, appuyée sur la Meuse, Saint-Mihiel est surnommée la Petite Florence Lorraine, au regard de son activité artistique à la Renaissance. Elle partage à cette époque avec Bar-le-Duc le statut de capitale du Barrois.

L’abbaye bénédictine, la collégiale et les maisons bourgeoises sont les témoins de ce passé prospère qui s’enorgueillit d’avoir vu naitre au 16ème siècle le plus prestigieux des sculpteurs lorrains : Ligier Richier. Deux de ses œuvres sont exposées dans les églises de la ville : Le Sépulcre à Saint-Etienne et la Pâmoison de la Vierge à Saint-Michel.

Au gré d’une balade, c’est toute l’architecture de Saint-Mihiel qui se découvre avec de somptueuses façades, étonnantes et séduisantes. A ne pas rater aussi la Bibliothèque Bénédictine, qui renferme plus de 8500 ouvrages dont 74 manuscrits et 86 incunables, et le musée d’art sacré qui met en valeur la patrimoine des communes du département (pièces d’orfèvrerie, sculptures…).

>> Office de Tourisme de Saint-Mihiel 
>> Bibliothèque Bénédictine
>> Eglise Saint-Etienne
>> Eglise Saint-Michel

     

Le quartier de l’église Saint-NicolasMARVILLE

La présence humaine est attestée de longue date en Lorraine ; la culture celte y a notamment prospéré au ve siècle av. J.-C.. Située sur le territoire de l’ancienne Gaule romaine, Marville est à mi-chemin entre les grandes cités de Verdun et d’Arlon en Belgique. Au Moyen Âge, Marville est intégrée au royaume de Lotharingie, au cours du ixe siècle, puis de la Francie orientale.

Les plus anciennes mentions de Marville remontent à la fin du xiie siècle ; le comte Thiébaut 1er de Bar y fait édifier une forteresse. Il affranchit partiellement la cité vers 1190 et confère de la sorte de nombreux avantages aux habitants et aux métiers de Marville, notamment dans le domaines économiques et judiciaires.

Par son mariage avec la comtesse Ermesinde de Luxembourg, fille d’Henri l’Aveugle, le comte Thiébaut 1er de Bar fait entrer Marville dans les possessions du Luxembourg. Mort en croisade contre les Albigeois dans le sud de la France, il laisse une veuve qui épousera le marquis d’Arlon et comte de Limbourg.

Située dans le nord du département de la Meuse à 10 km de la Belgique, entre Montmédy et Longuyon, Marville présente un nombre importants d’objets ou de monuments classés.

Bien que Marville se dévoile réellement à la Renaissance, son histoire commence au Moyen Âge. Un puissant Seigneur, le comte Thiébaut 1er de Bar s’empare à cette époque de Marville pour y édifier une forteresse. Marville connaîtra son apogée à la Renaissance aux 16ème et 17ème siècles. Elle possède de rares témoins de la Renaissance espagnole en Gaume, avec ses belles façades, nées de l’implantation de familles nobles, bourgeoises ou commerçantes attirées par l’époque prospère du 16ème siècle. Les rues d’aujourd’hui témoignent de cette période fastueuse. A chaque coin de rue, à chaque pas de porte, c’est une nouvelle et passionnante découverte. Le village possède surtout l’un des rares cimetières classés en raison de son exceptionnel état de conservation et de la diversité de ses tombes.

>> Office de Tourisme du Pays de Montmédy
>> Excursion pour groupes : Art et renaissance en ciel de Meuse


MAIS AUSSI…

- La Citadelle de Montmédy : les premières fortifications de cette place forte sont construites en 1545, sous Charles Quint.
– Stenay aves ses maisons à arcades, possède de nombreux immeubles d’inspiration Renaissance.
– La Basilique d’Avioth.
– La Vallée de la Saulx : le château de la Varenne à Haironville, le château Gilles de Trèves à Ville-sur-Saulx, les ponts…
– Le château de Montbras : demeure contruite entre 1598 et 1611 est un belle exemple de la Renaissance en Lorraine.
– Le château de Louppy-sur-Loison : la Renaissance ici s’exprime de manière éblouissante.
– Le musée de la Princerie à Verdun : il se développe autour d’une cour intérieure.
L’église Saint-Louvent de Rembercourt-aux-Pots : la façade est la plus complète des églises meusiennes de la Renaissance.
– Le château d’Hannoncelle à Ville-en-Woëvre.

 >> NOUVEAUTE : BROCHURE LA RENAISSANCE EN MEUSE

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Un sculpteur de la Renaissance

Posté par francesca7 le 6 juin 2014

 

Ligier Richier, né vers 1500 à Saint-Mihiel, mort à Genève en 1567, est un sculpteur lorrain du début de la Renaissance. Attaché à la cour de Lorraine et de Bar, il a réalisé plusieurs œuvres majeures conservées dans les départements de la Meuse et de la Meurthe-et-Moselle.

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Ligier Richier, le plus grand artiste lorrain de la Renaissance, est né vers 1500 à Saint Mihiel, dans le milieu actif et ouvert de l’élite artisanale. L’on ne sait rien des années de formation du jeune sculpteur, mais comment n’aurait-il pas bénéficié de la riche tradition des  »imagiers » de la région, des courants d’influences champenoises, bourguignonnes, flamandes, rhénanes qui se croisaient au bord de la Meuse, du climat de renouveau humaniste qui animait la capitale du Barrois  »non mouvant » ? 

Dès 1530, protégé par le duc Antoine de Lorraine, il est présent sur d’importants chantiers princiers. Ligier Richier travaille le bois, mais surtout la pierre calcaire tendre au grain fin, clair, aux veines rares, exploitée à Saint Mihiel et à Sorcy. Il expérimente des techniques raffinées de polissage, par lesquelles il parvient à donner à la pierre l’apparence du marbre. Le génie novateur de Ligier Richier ne manque pas non plus de se nourrir du style et de l’iconographie propagés par les gravures de Dürer et de Mantegna, peut-être aussi par la peinture et le vitrail.

Converti à la Réforme, Ligier Richier finit ses jours à Genève, la cité de Calvin, en 1566 ou 1567. Après lui, ses fils et neveux maintinrent la réputation de son atelier. Les œuvres de Ligier Richier qui nous sont parvenues sont toutes d’inspiration religieuse ou funéraire. Le caractère traditionnel des sujets – la Passion du Christ y occupe une place prédominante – ne doit pas faire oublier l’originalité des grandes dramaturgies du maître lorrain, la hauteur de sa méditation. Elles le rendirent fameux de son vivant déjà, et jusqu’à nos jours frappèrent poètes et voyageurs.

Ses oeuvres : Le Squelette ou Décharné

Vers 1550, Ligier Richier exécuta l’un des monuments funéraires les plus célèbres de la Renaissance. Le Squelette est le  »monument du cœur » de René de Chalon, beau-frère du duc Antoine de Lorraine. Il procède d’une invention radicalement nouvelle, bouleversante.

La Sainte Femme au Bonnet

Provenant peut-être d’un couvent de Verdun, cette statue de pierre est placée dans un ensemble hétérogène composé de six statues à la polychromie récente, de qualité très inégale et d’époques diverses.

La pietà

L’attribution à Ligier Richier de la Pietà de l’église paroissiale d’Etain n’a jamais été discutée, mais sa datation soulève un problème.
L’œuvre est située dans l’église Saint-Martin d’Etain, splendide édifice, qui renferme un chœur gothique flamboyant d’une exceptionnelle beauté.

La Vierge, ou Dame de Génicourt

Tout, dans la belle église de Génicourt sur Meuse, l’architecture, le mobilier, les vitraux, le décor peint donnent encore une idée fort suggestive d’un ensemble paroissial de qualité à l’époque de Ligier Richier.

Le Retable de la Passion

L’attribution à Ligier Richier du retable d’Hatton châtel, l’une des œuvres les plus raffinées de la Renaissance Lorraine, a parfois été écartée, ou âprement discutée, mais son lien avec l’art du sculpteur de Saint Mihiel n’a jamais été franchement mis en doute.

Un sculpteur de la Renaissance dans FONDATEURS - PATRIMOINE 220px-S%C3%A9pulcre_Ligier_Richier_301008_02La Mise au Tombeau

Récemment restaurée, la Mise au Tombeau ou Sépulcre, est à juste titre reconnue comme un sommet de la sculpture lorraine du XVIe siècle, l’un des plus beaux ornements du riche patrimoine de Saint Mihiel, une œuvre capitale de Ligier RichierCette œuvre majeure est située dans l’église Saint-Etienne de Saint-Mihiel aux vitraux très colorés.

Nouveauté : découverte virtuelle en 3D de l’oeuvre.  

Sur la Route Ligier Richier en Meuse

La Route Ligier Richier offre l’occasion de parcourir la Meuse sur le thème des plus belles sculptures de la Renaissance.

Liste des églises de la route Ligier Richier : 
-         Collégiale St Etienne à Bar le Duc 
-         Eglise St Didier de Clermont-en-Argonne 
-         Eglise St Martin d’Etain 
-         Eglise de Génicourt sur Meuse 
-         Collégiale d’Hattonchâtel 
-         Eglise St Etienne de Saint Mihiel 
-         Eglise Abbatiale de St Mihiel 
(Dates d’ouverture variables selon les sites). 

Informations sur le site : 
http://www.tourisme-meuse.com/ligier-richier,98454,fr.html 

Commander la brochure « Route Ligier Richier » :  www.tourisme-meuse.com/brochures-et-documents-meuse.html 

 

 

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Ancienne capitale du duché de Lorraine

Posté par francesca7 le 6 juin 2014

 

220px-Uckange_-_Parc_du_haut-fourneau_U4_-_3Le territoire de la Lorraine s’est constitué à l’issue de plusieurs partages.

Bar-le-Duc : Ses habitants sont appelés les Barisiens. Toutefois, à l’image de ce qui était le nom du terroir autrefois, on pourrait tout aussi légitimement les appeler Barrois. Bar-le-Duc fut la capitale du duché de Bar. La ville est le point de départ de la Voie sacrée qui, lors de la Première Guerre mondiale, permettait un accès à Verdun pour ravitailler les troupes françaises engagées dans les combats.

En 843, par le traité de Verdun, les fils de Louis le Pieux se partagèrent l’Empire carolingien. Le territoire de la future Lorraine revint à Lothaire Ier. En 855, à la mort de Lothaire Ier, ses fils se partagèrent son royaume et la partie nord revint à Lothaire II. Son royaume est désigné par Lotharii regnum, qui se déformera en Lotharingie. À la mort de Lothaire II (869), la Lotharingie fut partagée par ses deux oncles par le traité de Meerssen, mais Louis le Jeune en réunit les deux parties par le traité de Ribemont. À partir de 901, la Lotharingie fut confiée par le roi de Germanie puis l’empereur à des ducs, mais l’importance de ce duché, qui était une frontière face au royaume de France, ainsi que les fréquentes révoltes des ducs de Lotharingie, conduisirent en 959 Brunon de Cologne, duc de Lotharingie, et son frère l’empereur Otton Ier, à diviser la Lotharingie en deux : la Basse-Lotharingie, correspondant globalement à l’actuel Benelux, et la Haute-Lotharingie, qui deviendra le duché de Lorraine.

La Haute-Lotharingie correspondait à toute la partie de la province de Trèves située sur la rive gauche du Rhin, c’est-à-dire aux diocèses de Metz, Toul, Verdun et à la portion la plus considérable de celui de Trèves ; elle comprenait en outre la petite portion du diocèse propre de Reims qui embrassait les anciens pagi de Mouzon, de Castrice et du Dormois.

Ce dernier duché dépendra toujours du Saint-Empire romain germanique, jusqu’à l’accord qui le donna à la France en 1736. Les ducs se succédaient dynastiquement ; jusqu’à Charles Quint qui renonça à cette prérogative, ils avaient néanmoins besoin de l’investiture de l’Empereur.

Située entre Reims et Nancy, Bar-le-Duc est la seule ville de Lorraine à être labellisée « Ville d’art et d’histoire », elle fait aussi partie des « plus beaux détours de France ». Ville étendue le long de l’Ornain, elle fut longtemps capitale du puissant et indépendant duché de Bar. Grâce à son remarquable quartier Renaissance, la ville-haute se dresse ainsi en véritable phare sur le Barrois. 

Ville haute Lotharingie et ville basse

Au Xème siècle, un château et une cité fortifiée sont édifiés afin d’assurer la défense du Comté de Bar face au royaume de France. Malgré le démantèlement de la forteresse en 1670 et les destructions révolutionnaires, quelques vestiges des fortifications sont encore visibles : la Porte Romane et la Tour de l’Horloge

Au-delà de ces quelques empreintes du Moyen-Age, la ville haute rayonne surtout par son héritage Renaissance du XVIème siècle, période qui sera la plus faste d’un point de vue politique et culturel pour la ville. De magnifiques hôtels et demeures en pierre de taille s’offrent ainsi au regard du visiteur, dans un ensemble urbain classé secteur sauvegardé. 

Remarquez notamment la richesse architecturale de la Place Saint-Pierre, avec l’église Saint-Etienne qui accueille le fameux Transi de Ligier Richier, ainsi que les façades de la rue des Ducs. Plus bas, l’esplanade du château précède un bâtiment construit en 1563 à la demande du duc de Lorraine et de Bar, Charles III, pour son habitation personnelle, devenu aujourd’hui le Musée Barrois.

Sous l’aplomb de l’esplanade est érigé en 1573 le Collège Gilles de Trêves, qualifié par Montaigne de « plus belle maison de ville qui soit en France ». C’est Gilles de Trêves lui-même qui a fait construire le collège afin d’assurer l’éducation des enfants de la ville. Au cours du XVIIe siècle, cette institution voit ainsi passer les jeunes Oudinot et Exelmans, futurs Maréchaux d’Empire. 

Quant à la ville basse, celle-ci connaît un réel développement économique à partir du milieu du XIXe, avec l’implantation de la voie ferrée Paris-Strasbourg et du canal de la Marne au Rhin. L’industrie textile, la métallurgie et la brasserie sont alors les activités dominantes de ces quartiers.
Bar-le-Duc est aussi le berceau du fil à tricoter Bergère de France. Cette entreprise familiale est l’une des plus grandes et des plus compétitives filatures d’Europe. Des visites de l’entreprise sont possibles.

Tous les ans début juillet, ne pas manquer le « Festival Renaissances », qui est un très beau festival des arts de la rue. 

Pour plus d’informations, l’office de tourisme de Bar-le-Duc est à votre disposition.

250px-Pg455Aux alentours

La Vallée de la Saulx, Vallée de la Renaissance 

Le style Renaissance des châteaux Gilles de Trêves à Ville-sur-Saulx et La Varenne à Haironville prend ici toute sa dimension tandis qu’à Nettancourt, lechâteau de la Grange aux champs, se distingue pour son parc à l’anglaise et sa curieuse grotte-rocaille.

Ligny-en-Barrois, cité des Ducs de Luxembourg

Porte d’entrée du Barrois, Ligny-en-Barrois dévoile son étonnante histoire qui en fit une enclave du Duché du Luxembourg. A la fin du XIXème siècle, Ligny devient une des villes les plus industrialisées du département avec des brasseries, fabriques de meubles, de chaussures, de vêtements, des confitureries et surtout des instruments de précision et d’optique.
Ligny-en-Barrois est labellisée « Village étape« .

Pour plus d’informations, l’office de tourisme de Ligny-en-Barrois se tient à votre disposition.

 

 

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