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    « La restauration est une opération qui doit garder un caractère exceptionnel. Elle a pour but de conserver et de révéler les valeurs esthétiques et historiques du monument et se fonde sur le respect de la substance ancienne et de documents authentiques. Elle s’arrête là où commence l’hypothèse, sur le plan des reconstitutions conjecturales, tout travail de complément reconnu indispensable pour raisons esthétiques ou techniques relève de la composition architecturale et portera la marque de notre temps. » citation Charte de Venise, art. 9, ICOMOS, 196.

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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Parc Archéologique Européen de Bliesbruck-Reinheim

Posté par francesca7 le 23 mai 2014

 

 

2A Reinheim le visiteur peut découvrir une nécropole celtique reconstituée formée de trois tertres funéraires appelés tumulus. Il est possible de pénétrer dans la tombe reconstituée de la Princesse de Reinheim après avoir franchi un pavillon d’accueil. L’ambiance de la chambre funéraire est restituée au moyen d’une muséographie audacieuse dans un espace de béton brut. Des panneaux d’informations disposés dans la galerie qui descend progressivement vers la chambre funéraire donnent au visiteur les clefs pour comprendre le monde celtique du Ve siècle avant J.-C.

> La tombe de la princesse de Reinheim 

A l’emplacement de l’étang situé à l’Est de la villa existait en 1950 une petite butte de 120 m de diamètre dépassant de 2 m le niveau des champs des alentours. Les fouilles ont montré qu’il s’agissait d’une nécropole de plusieurs tumulus celtiques nivelés dès l’époque romaine. L’un de ces tertres a été exploré en 1954 : il avait un diamètre de 23 m et sa hauteur a pu être restituée à environ 5 m. Il recouvrait une chambre funéraire en bois de 3,50 m x 2,70 m x 0,90 m.

La personne inhumée, une femme, portait un torque torsadé avec des embouts figurés représentant un masque humain surmonté à la manière d’un casque d’un rapace fortement stylisé. A son poignet droit elle portait un bracelet en or à embouts figurés, alors que la main était ornée de deux bagues en or. A son avant-bras gauche, elle avait trois bracelets en or, verre, et lignite. Les vêtements étaient agrafés par une fibule en or décorée de corail et une fibule en bronze en forme de coq. A droite de la défunte a été découvert un miroir en bronze à manche figuré. A sa droite ont été retrouvées de nombreuses perles en ambre et en verre et des amulettes.

La partie orientale de la chambre funéraire comprenait ce qui était nécessaire pour la vie dans l’Au-delà. A côté de deux plats en bronze, de deux anneaux en or et de trois rosettes qui décoraient des cornes à boire a été retrouvée une cruche décorée de motifs curvilignes dont le couvercle porte un équidé à tête humaine barbue.

La tombe princière de Reinheim a été élevée vers 400 av. J.-C. pour une femme qui faisait partie de la couche supérieure de la société fortement hiérarchisée de l’époque. Sa résidence se trouve peut-être sur la colline qui domine la vallée, comme des comparaisons avec des sites analogues le laissent penser.

A Bliesbruck, les thermes publics sont situés dans la partie inférieure du site, non loin de la rivière. Ils sont bordés par une aire empierrée, chemin ou place parallèle à l’axe principal qui se trouve sous la route actuelle et accessible sans doute depuis cet axe par un chemin empierré orienté nord-est/sud-ouest.

Construit à la fin du Ier siècle ap. J.-C., il comprend un corps central avec les pièces balnéaires, une cour avec un bassin central et des boutiques encadrant l’entrée. Au nord, un bâtiment abritant des ateliers – boutiques prolonge le complexe thermal.

Au cours du IIe siècle, l’ensemble fait l’objet d’aménagements et d’agrandissements pour atteindre son apogée au IIIe siècle. L’entrée est alors modifiée ainsi que les boutiques et leur portique.
Les invasions des années 250 – 275 mettent l’ensemble hors service.

Au IVe siècle, une partie du complexe est réutilisée par des bronziers. Mille ans plus tard, au XVe et au XVIe siècle, les restes des bâtiments sont réutilisés en maison-forte, un habitat légèrement fortifié.
Le bâtiment est ensuite abandonné, les pierres des murs récupérées et les terrains mis en culture jusqu’aux fouilles qui débutent en 1987.

En 1993 le bâtiment est présenté au public sous la protection d’un bâtiment moderne. 

La résidence : La fouille systématique de la villa a débuté à l’été 1987 C’est au IIIe siècle que cette villa a eu sa plus grande expression. Elle se compose alors d’une résidence formée de plusieurs corps de bâtiment (partie A) et d’une grande cour (partie B) délimitée par un mur sur lequel s’appuient plusieurs constructions isolées.

La résidence s’inscrit dans un rectangle de 80 m de long dans la direction est-ouest et de 70 m de large dans la direction nord-sud. Elle se compose d’un corps de bâtiment central rectangulaire orienté perpendiculairement à l’axe de l’ensemble et de deux ailes qui débordent largement par rapport aux façades du corps central. Au sud de cette résidence s’étend la cour agricole longue de 300 m (direction nord-sud) et large de 150 m (direction est-ouest).
L’ensemble couvre une superficie de 5 ha.

L’aile est est dégagée sur 2/3 de sa superficie. La partie méridionale de cette aile non encore dégagée actuellement a été fouillée partiellement au XIXe siècle. D’après les relevés de cette époque, une des pièces était dotée d’un chauffage par hypocauste.

Ainsi complétée l’aile est se compose de trois unités formant un ensemble dont celle médiane est bordée à l’extérieur par un portique.

La partie nord de cette aile se compose d’un ensemble de pièces ordonnées de façon symétrique qui sont séparées de la partie centrale par une cour relativement grande. Dans plusieurs pièces de cette aile sont conservés des sols en béton de chaux (terrazo).

Un couloir situé sur le côté ouest permet de relier ces pièces aux autres parties de la villa, en particulier au corps central et à l’aile ouest.

Le corps central est de forme rectangulaire, d’une longueur de 44,70 m et d’une largeur de 19,20 m. Il est mal conservé, mais une subdivision en trois pièces ainsi que deux portiques longeant les façades nord et sud sont encore reconnaissables. 

L’aile ouest ne formait pas une unité. Elle comprend un corps d’habitation, un ensemble balnéaire et une cave qui sont reliés entre eux par des couloirs ou des portiques.
La partie méridionale de cette aile, à usage d’habitation est formée de pièces dotées toutes d’un sol en terrazo ; deux d’entre elles étant aussi chauffées par le sol. Ces deux pièces chauffées par hypocauste étaient desservies à partir d’une même chambre de chauffe. Les chambres de chaleur de ces deux pièces étaient de plus reliées entre elles par un conduit traversant le mur les séparant.
La plus grande de ces pièces de 9 m de longueur sur 6,5 m de largeur n’était pas chauffée par le sol sur toute sa superficie. 

Au nord de ce corps de pièces d’habitation, a été construite, dans une deuxième phase, une cave de 5,40 m sur 5,20 m. Elle était éclairée par deux soupiraux encore partiellement visibles dans le mur ouest alors que celui situé du côté sud comprend deux niches. Les murs sont encore conservés sur une hauteur de 1,30 m. Ils sont construits en petit appareil calcaire à assises réglées avec des joints tirés au fer et soulignés d’un trait rouge.

Le sol était sans doute constitué d’un plancher en bois. Cette cave était accessible à partir d’un escalier parallèle au mur est dont les restes carbonisés ont été retrouvés lors de la fouille.

Après sa destruction, probablement lors des invasions germaniques du milieu du IIIe siècle, la cave partiellement comblée a été réutilisée en dépotoir. On y a retrouvé, mêlé à des débris et à des cendres, un important mobilier du IVe siècle, en particulier des monnaies et de la sigillée d’Argonne décorée à la molette.

La partie nord de cette aile est occupée par les thermes. Les fouilles effectuées jusqu’à présent permettent de reconnaître plusieurs petites pièces dont une avec une abside. C’est seulement lors d’une phase de transformation que cet ensemble a été inclus dans le pavillon d’angle nord-ouest. Formé de nombreuses petites pièces dont la fonction n’est pas identifiable de façon certaine, il comprend sans doute les pièces caractéristiques des bains romains, en particulier un caldarium (bain chaud), un tepidarium (bain tiède) et unfrigidarium (bain froid).

Au cours de la première phase de construction de la villa, le corps central était bordé à une distance de 3,50 m de sa façade 

1

nord entre les avancées des deux ailes par un bassin long de 40 m mais seulement large de 3 m. Il est entièrement dégagé dans sa partie orientale. Il est construit en grandes plaques calcaires d’une longueur de 0,50 m à 1 m et d’une largeur de 0,35 m à 0,70 m et d’une épaisseur d’environ 4 cm. La paroi sud est constituée de dalles verticales fixées par des clous en T à un muret de pierres recouvert d’un enduit de mortier à tuileaux. Du côté est et nord, les dalles sont inclinées vers l’extérieur et reposent sur un lit d’argile assurant l’étanchéité. C’est probablement au début du IIIe siècle que le bassin a été abandonné et remblayé. Sa paroi sud a été recouverte partiellement par un mur parallèle au mur nord du corps central, délimitant ainsi un couloir qui se poursuit par deux galeries bordant les ailes et à mettre en relation avec la dernière phase de construction de la villa.


Au nord du pavillon d’angle nord-est et à une distance de 8,50 m ont été mis au jour les restes d’un puits cuvelé de côté 1 m. Il se composait d’éléments superposés formés chacun de 4 planches reliées entre elles. La dendrochronologie a permis de dater cet élément des années 90 ap. J.-C. (analyse dendrochronologique faite par M. Neyses, Musée de Trèves). Un puits maçonné à sec dont la fonction est encore indéterminée a été découvert dans l’aile est.

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Musée départemental du Sel à Marsal

Posté par francesca7 le 23 mai 2014

 

250px-MarsalportefranceintLe Musée Départemental du Sel de Marsal 

Propriété du Département de la Moselle, le Musée de Marsal raconte l’histoire de « l’or blanc » à travers les techniques de production de la Préhistoire à nos jours.

Installé dans la Porte de France, vestige des fortifications de Vauban, il évoque également l’histoire de Marsal, ancienne place forte dont l’importance stratégique évolue au cours du temps. 

 Il est la propriété du département de la Moselle et est abrité dans l’une des deux anciennes portes fortifiées, dite « Porte de France », vestige des fortifications de Vauban.

Marsal se situe au cœur du pays du Saulnois. Il y a 200 000 millions d’années, la mer du Nord descendait jusqu’en Lorraine. Dès l’âge du fer, une exploitation des « mares salées » s’est développée à une échelle quasi-industrielle : elle produisait 20 000 tonnes de sel par an.

Les nombreuses sources salées sur le territoire Marsal, fortifié dès le xiiie siècle, sucsicte la convoitise des ducs de Lorraine, des évêques de Metz et des rois de France.

Le musée tente de restituer au visiteur le processus d’exploitation de « l’or blanc », à travers les techniques de production depuis la préhistoire et évoque également l’histoire de l’ancienne place forte de Marsal. Il présente une partie des collections provenant des fouilles du briquetage de la Seille, qui illustrent les relations complexes de l’homme au sel au cours de l’histoire.

Les richesses du musée : des vestiges archéologiques, un reliquaire du xive siècle, une vierge ouvrante du xive siècle, des témoignages de la vie quotidienne, une originale collection de salières.

Histoire du musée 

Dès le XIIIe siècle, Marsal devient une véritable ville fortifiée qui a éveillé les convoitises des Ducs de Lorraine, des évêques de Metz et des rois de France. Située au coeur du Saulnois dans la haute vallée de la Seille, Marsal doit son nom à ses nombreuses sources salées, les « mares salées ». 

P10400101-300x225Les collections 

Elles évoquent l’histoire du sel à Marsal et dans le Saulnois où il a été exploité dès la protohistoire grâce à la technique dite de briquetage.Ces collections illustrent les relations complexes de l’homme au sel au cours de l’Histoire. 

Les richesses du Musée :

  • des vestiges archéologiques
  • un reliquaire du XIVe siècle
  • une Vierge ouvrante du XIVe siècle
  • des témoignages de la vie quotidienne
  • une originale collection de salières

Le Musée élargit son horizon à travers une vision d’ensemble de l’histoire du sel et des techniques d’extraction : la mine, le sondage, la poêle à sel jusqu’à la chimie du sel et la littérature autour du sel. 

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Le CORDONNIER à tous les temps

Posté par francesca7 le 21 mai 2014

 Image de prévisualisation YouTube

http://www.youtube.com/watch?v=V8nh6iod9b8#t=56

 

220px-Paris_RBobillot_CordonnerieSelon une étymologie populaire, cordonnier vient du mot corde, car les premiers cordonniers utilisaient des cordes pour fabriquer des chaussures : une légende fantaisiste veut que le faiseur de chaussure de Charles II le Chauve n’ayant pas les cordons (lacets) que lui réclamaient le roi en 859, ce dernier fit imprimer sur son front le sceau « cordon-nié ». Une autre légende merveilleuse selon Pétrus Borel veut que cordonnier vient de « cors » (les chaussures donnant des cors). En réalité, il vient de cordouinier, de l’ancien français cordoan (mot attesté au XIIe siècle), « cuir de Cordoue », en référence à Cordoue, ville espagnole dont le cuir était jadis très réputé (cuir estampé puis patiné surtout posé en mural) et dont les Maures avaient reçu des marocains le secret de la maroquinerie. Avec le temps le mot cordouinier est devenu cordonnier. Cordonnier a concurrencé et supplanté l’ancien français sueur (du latin sutor, celui qui coud, réalise une suture, mot employé jusqu’au XVe siècle) et corvoisier, du latin Cordubensis, « de Cordoue », devenu cordovensis puis cordovesarius.

Les cordonniers sont, de plus, organisés dans une association secrète appelée<· Compagnons du Devoir >. Pour devenir compagnon, l’apprenti reçoit le baptème au cours d’une cérémonie solennelle. On lui donne un parrain et une marraine et on lui fait jurer, sur sa foi, et sur sa part de paradis, de ne rien révéler de ce qu’il pourra connaître des réunions des Compagnons du Devoir.

A diverses reprises, les gouvernements exigèrent, sans succès, la dissolution de cette association on secrète.

Sous le règne de Louis-Philippe, le salaire quotidien moyen de l’ouvrier cordonnier est de 4, fr. 25, mais il ne peut compter, en gros, que sur 220, ou au maximum sur 250 jours de travail par an.

Le salaire annuel moyen (dans les villes) se monte, pour l’année 1846, à 1105 francs.

 

Le corvoisier fabriquait des souliers neufs ou de luxe, mais beaucoup de réparateurs de souliers ont usurpé ce titre, si bien que le terme de cordonnier s’est dissocié de celui de corvoisier et de ses usurpateurs. La fabrication industrielle des chaussures au XXe siècle entraîne la disparition du savetier au profit du cordonnier qui s’est spécialisé dans la réparation.

Le savetier est une personne qui fabrique ou répare des chaussures.

Le CORDONNIER à tous les temps dans ARTISANAT FRANCAIS Le_pauvre_savetierSavetier est l’ancien nom donné aux cordonniers : jusqu’au jusqu’au XVIIIe siècle, le métier du savetier consistait à raccommoder de vieux souliers, celui du cordonnier à fabriquer des souliers neufs ou de luxe. La fabrication industrielle de la chaussure entraînant la disparition du cordonnier, ce dernier s’est spécialisé dans la réparation, le « cordonnier de chaussures neuves »étant désormais remplacé par le « cordonnier de réparation ».

l’Industrie de la Chaussure en France : A la veille de la guerre ( 1938), il existait en France un assez :grand nombre d’usines où se fabriquait la chaussure, tant à Paris qu’en province. Les plus puissantes employaient de 1800 à 2000 •ouvriers et ouvrières, travaillant huit heures par jour avec arrêt ·d’une demi-heure pour le casse-croûte pris à l’usine.

 35 villes et bourgades possédaient des fabriques plus ou moins

importantes, dont beaucoup étaient les filiales de maisons établies

à Paris. Dans le département de la Seine, on comptait environ 500

usines ou gros ateliers, employant de 30 à 35.000 ouvriers des deux

sexes. Pour la France entière, les statistiques établies par la Fédération des Cuirs et Peaux fixent le nombre total des fabriques mécanisées  de chaussures à 5000, et à 185.000 le nombre d’ouvriers qu’elles occupent. Si l’on évalue à une moyenne de cinq paires par ouvrier et par

jour, produites par ces fabriques, on obtient le total de 925.000 paires de chaussures françaises mises chaque matin sur le marché, non isolément, y compris celles que fabriquent les innombrables cordonniers .

Le cordonnier est aussi en voie de disparition, maintenant, les souliers, bottes, se font en usine et non à la main. Dans les pays plus pauvres, on trouve des « cordonniers » mais au contraire, dans les pays plus riches, ils sont fabriqués en usines.

Au sens premier le cordonnier est l’artisan qui fabrique des souliers, bottes, mules et pantoufles, en cuir, surtout en peau de cochon. Ceux qui les réparaient étaient appelés « Raccommodeurs de souliers » ou « Cordonniers » en vieux français. De nos jours, on différencie le « cordonnier réparateur » du « cordonnier bottier »

ARCHIVE A LIRE ; l’histoire des cordonnier ici : http://www.icem-freinet.fr/archives/bt/bt60/bt60.pdf

 

 

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LA DENTELLIERE du 15è siècle

Posté par francesca7 le 21 mai 2014

 

 téléchargement (8)

Pendant des siècles, anonymement, la dentellière a produit ce tissu ajouré composé de fils enlacés. Assise sur le pas de sa porte ou éclairée par une bougie au coin du feu, inlassablement, ses doigts font valser les fuseaux. Les fleurs, les rosaces, les festons naissent comme par magie de cette danse effrénée.

Quand le jour était gris ou que le soir tombait, la dentellière s’éclairait d’une bougie dont un verre sphérique rempli d’eau diffusait la lumière. Lorsque la journée était radieuse, il était plus agréable de travailler sur le pas de sa porte, tout en bavardant avec les voisines.                                                                       

Localement : Saint Louis à Arras, Sainte Anne à Bailleul, Saint Nicolas à Lille,                                                     

38-40-42 rue Raphaël – 43000 LE PUY EN VELAY

Les dentelliers et dentellières (dans l’orthographe traditionnelle de ces mots, où le double L ne mute pourtant pas le e muet qui les précède en e ouvert), ou denteliers et dentelières (dans l’orthographe française proposée dans la réforme de 1990 qui tient compte de la prononciation réelle de ces mots) sont des artisans qui fabriquent la dentelle.

Autrefois, ce travail se faisait à l’aide de fuseaux ou au crochet. Aujourd’hui, la mécanisation permet l’utilisation de machines qui rendent le travail plus rapide et plus régulier.

Les méthodes traditionnelles manuelles restent cependant pratiquées comme une activité de loisir (ou de complément de revenus). Certains artisans amateurs doués peuvent faire des ouvrages d’art dont le niveau de précision et de qualité ne peut être atteint au moyen d’ouvrages mécanisés (parce que la construction et l’entretien de machines-outils capables de réaliser ces travaux serait plus coûteuse que le travail manuel).

Certains ateliers publics nationaux ou ateliers de musée, voire aussi les maisons de haute-couture, financent des travaux réalisés manuellement par ces rares artisans (par exemple pour la restauration d’anciennes pièces) : la dentelle réalisée à la main, de tradition artisanale, est devenue un produit de luxe que ne peuvent souvent s’offrir les amateurs peu fortunés qu’en apprenant à les réaliser eux-mêmes.

                                       

                                       téléchargement (7) Jean-François REGIS le maître patron des dentellières naquit le 31 janvier 1596 à Fontcouverte, près de Narbonne ; il fut élevé par les Jésuites de Béziers ; entra au noviciat en 1616. fut envoyé au Puy, où il mérita, par ses prédications merveilleuses, le titre glorieux d’Apôtre du Velay et du Vivarais, mourut à la Louvesc, au cours d’une mission, le 31 décembre en 1640, à l’âge de 43 ans. Fut canonisé en 1737. Son tombeau attire depuis trois siècles, à la Louvesc, de nombreux pélerins et touristes.

 

En france, les dentellières sont très localisées. Citons tout d’abord Le Puy en Velay, tête de proue de la dentelle d’hier et d’aujourd’hui. Citons aussi la Normandie, Alençon bien sûr, mais aussi Caen. N’oublions pas non plus le Nord et le Pas-de-Calais avec Calais, Valenciennes, Caudry, Bailleul…

LA MATIERE

Le fil utilisé est du lin, de la laine, du chanvre ou quelquefois de la soie. Avant que les fils ne soient résistants, la dentellière travaillait à l’aiguille.

LES OUTILS

LA DENTELLIERE du 15è siècle dans ARTISANAT FRANCAIS 220px-Dentelliere1Ou plutôt, l’outil devrait-on dire ; car en pratique, l’unique outil de la dentellière est le carreau, aussi appelé tambour ou métier. Pour être complètement précis, il faut y ajouter les épingles à tête, les fuseaux (aussi appelés broquelets à Valenciennes ou bloquets à Lille), le dessin de la dentelle et surtout les mains de la dentellière, l’élément le plus important.

C’est au XVème siècle que l’on commence à voir apparaitre la dentelle au fuseau. Son origine serait italienne. L’activité de la dentelle se développe jusqu’en 1639, date à laquelle un édit en interdit le port. Heureusement cet édit sera annulé. L’activité reprend jusqu’à la Révolution, avec au passage la création des manufactures royales par Colbert.

Chaque région possède son point : d’Alençon en Normandie, de Valenciennes en Artois et en Flandre, d’Esprit au Puy.
Napoléon 1er, puis Napoléon III relanceront l’activité. En 1830, le système Leavers (du nom de son inventeur anglais) est adapté au métier Jacquard ; la production entame une étape industrielle très importante, notamment à Calais. En 1910, il y avait 2708 métiers occupants 32000 ouvriers et ouvrières à Calais. Les métiers mécaniques produisent une dentelle de qualité proche de celle faite au fuseau ; un label « Dentelle de Calais » en fait foi.

Aujourd’hui, la dentellière au fuseau revient sur le devant de la scène ; des écoles sont créées et des cours de dentelle donnés, notamment au Puy et à Bailleul. D’ailleurs, au Puy, on n’attend qu’une chose : que la loi de 1903 imposant l’enseignement de la dentelle à l’école soit appliquée.

 

Informations pratiques

Fédération française des dentelles et broderies,
24 rue de Clichy, PARIS
Compagnie de la dentelle de Calais,
5 rue Ampère, CALAIS
La maison de la dentelle,
6 rue du Collège, BAILLEUL
Centre d’Enseignement de la Dentelle au Fuseau,

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Jeter son froc aux orties

Posté par francesca7 le 20 mai 2014

 

 

 
 
images (8)Ces mots s’emploient, par extension, pour désigner l’acte de toute personne qui, par inconstance ou par découragement, renonce à exercer une profession ou à terminer ce qui était commencé

Dans le sens propre, c’est se dépouiller de la robe ecclésiastique pour prendre le costume civil, c’est-à-dire quitter l’église pour reprendre un rang dans le commerce du monde. Avant d’employer le mot froc, on appelait floc une houppe placée au capuchon du manteau des gens d’église. En dernier lieu, froc a servi à désigner la partie de l’habit monacal qui couvre la tête et tombe sur l’estomac et sur les épaules ; ce n’est que, par extension, que l’on a appliqué ce mot au vêtement tout entier.

Ainsi donc, prendre le froc, c’est se faire religieux ; porter le froc, c’est être moine et quitter le froc ou jeter le froc, c’est sortir du ministère de sa propre volonté ou malgré ses supérieurs. Quant au mot orties qui complète cette phrase, il a dû y être ajouté pour donner à entendre que le moine qui quittait le froc le faisait avec un tel empressement qu’il laissait accrocher et déchirer son vêtement aux orties qui bordaient les haies des champs et les murs des maisons et qu’il semblait ainsi se débarrasser de son froc en s’enfuyant.

Les exemples de l’emploi du mot froc ne manquent pas. On le rencontre d’abord chez un auteur du XVIe siècle, Régnier (1573-1613) qui l’a mis dans ce vers de sa satire 2 : « Il n’est moine si saint qui n’en quitta le froc », et dans un autre de la satire 9 : « L’on se couvre d’un froc pour tromper un jaloux. »

Notre grand Boileau (1636-1711) l’a intercalé dans ces vers :

L’ambition partout chassa l’humilité
Dans la crasse du froc logea la vanité.

et dans la satire 8, nous retrouvons ces autres vers à l’adresse d’un homme versatile et changeant volontiers d’état ou de parti :

Il tourne au moindre vent, il tombe au moindre choc,
Aujourd’hui dans un casque et demain dans un froc.

On peut encore citer les deux vers de Gresset, poète du XVIIIe siècle (1709-1777) qui, après avoir débuté dans l’état ecclésiastique, le quitta en 1735, et nous laissa ses réflexions à ce sujet sous la forme poétique :

Je laisse au froc la vertu trop fardée,
Qu’un plaisir fin n’a jamais déridée.

Si, quittant les poètes, nous voulons rechercher l’emploi de ce mot froc parmi les prosateurs, nous trouvons chez Madame de Sévigné (XVIIe siècle) cette phrase : « J’espère bien jeter un peu cet hiver le froc aux orties dans notre jolie auberge. » Puis, nous voyons dans Lesage (1668-1747) les lignes suivantes : « Je vous dirai que j’ai le dessein d’en faire un moine ; je le crois né pour le froc. » Ailleurs, il se sert encore de cette expression : « Il ne me croyait pas homme à pousser la dévotion jusqu’à vouloir prendre le froc. »

Citons encore pour terminer ces deux exemples ; le premier, emprunté à Grimm, l’un des plus célèbres critiques du XVIIIe siècle et auteur de contes très appréciés, voici la phrase : « M. de Mirabeau ne voit dans un moine qu’un homme qui vit de cinq sous par jour et voilà ce qui concilie son estime pour le froc. » Sainte-Beuve, un auteur contemporain, écrivait ceci sur Rabelais qui avait, comme Gresset, tâté de l’état ecclésiastique : « Rabelais quitta l’habit régulier, c’est-à-dire monacal, pour prendre l’habit de prêtre séculier ; il jeta, comme on dit, le froc aux orties et alla à Montpellier pour étudier la médecine. »

De toutes ces citations, prises un peu partout, il faut remarquer que le mot froc était du XVeau XVIIIe siècle d’un usage très fréquent, mais que, s’il n’est plus employé de nos jours, il a servi au moins à former deux mots dont l’un, aujourd’hui démodé, frocaille, désignant les gens de froc, a été employé par Piron, poète du XVIIIe siècle dans les vers suivants :

Tremblez, méchants ! la frocaille en tumulte
Passait déjà de l’espoir à l’insulte !

L’autre mot formé du mot froc est le mot défroque d’un emploi un peu vulgaire, il est vrai, mais que l’usage a consacré définitivement pour désigner de vieux habits, tout râpés et rapiécés. On emploie toujours cette expression avec une idée de mépris.

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Bonjour lunettes, adieu fillettes

Posté par francesca7 le 20 mai 2014

 

 
 
images (7)Il faut cesser de prétendre aux faveurs des jeunes filles, quand on commence à prendre les lunettes

On dit aussi : Les lunettes sont des quittances d’amour. Le conseil que donnent ces deux proverbes était juste et convenable autrefois où la chose n’arrivait guère qu’à un âge avancé ; il l’est beaucoup moins aujourd’hui qu’elle a lieu à une époque de la vie où l’on a le cœur en meilleur état que les yeux.

Ils font allusion aux vieux barbons qui, possédés de la manie de se poser en verts galants, reluquent sans cesse avec des lorgnons ou des binocles toutes les jouvencelles à qui ils savent si bien faire tourner la tête… de l’autre côté. On sent que l’application en serait déplacée à l’égard des jeunes gens pour qui les lunettes sont des objets de nécessité ou des objets de mode.

Ajoutons que la mode des lunettes fut très répandue en Espagne, au commencement du XVIIe siècle, sous le règne de Philippe III. Elles faisaient partie du costume des gens comme il faut qui croyaient, par cette nouvelle espèce d’insignes, se donner plus de gravité et obtenir plus de considération. Elles étaient proportionnées au rang des personnes. Les grands du pays en mettaient de magnifiques dont les verres présentaient une circonférence double de celle des piastres fortes, et ils y tenaient tant, dit-on, qu’ils ne les quittaient pas même pour se coucher.

Les dames, à leur tour, les avaient adoptées, parce que ce complément de leur parure signalait aussi la noblesse de leur condition, et surtout parce qu’il leur procurait une foule d’avantages qu’il serait trop long de spécifier ; bornons-nous à dire que quelques-unes les portaient afin de passer pour lettrées ou savantes (c’étaient les précieuses du temps), et presque toutes afin d’empêcher les curieux indiscrets de chercher à lire dans leurs yeux les sentiments dont elles étaient affectées. Il n’y en avait point de jeunes et jolies qui ne fussent dans cette catégorie.

On peut supposer que les diverses espèces de lunettes avaient des noms correspondant à leurs divers emplois. Un poète gongoriste — le gongorisme, qui tient son nom de l’Espagnol Góngora, est un style littéraire qui se caractérise par une certaine préciosité et l’abus de métaphores — appelait celles qui cachaient de beaux yeux, les couvre-feu de l’amour.

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Les incontournables visites Auxois et Morvan

Posté par francesca7 le 20 mai 2014

C’est la Bourgogne telle qu’on l’imagine avec de vertes vallées, de solides fermes, des châteaux, des églises et de jolis bourgs. Naviguez de bief en bief sur le canal de Bourgogne, visitez le musée François Pompon à Saulieu et admirez l’abbaye de Fontenay, une des plus belles abbayes cisterciennes, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, et bien sûr le MuséoParc Alésia qui vient d’ouvrir ses portes à Alise-Sainte-Reine.

 Abbaye de Fontenay

images (5)Commune de Marmagne Fondée en 1118 par saint Bernard, l’Abbaye de Fontenay est l’un des plus anciens monastères cisterciens d’Europe. L’architecture romane confère une homogénéité remarquable à l’ensemble des bâtiments du XIIe siècle, restés intacts après avoir traversé plus de huit siècles d’histoire. Le visiteur découvre successivement l’église, le cloître, le dortoir des moines, la salle du chapitre, le scriptorium et la grande forge. Après la visite du monastère, les amateurs de jardins peuvent déambuler librement dans le parc de deux hectares et admirer le nouveau jardin paysager aux nombreuses variétés de plantes et d’arbustes. De nos jours propriété privée, l’Abbaye de Fontenay a été l’un des premiers sites français à être inscrit sur la liste du Patrimoine Mondial de l’UNESCO, en 1981.

 Ouvert tlj : du 01/01 au 30/03 de 10h à 12h et de 14h à 17h,du 31/03 au 11/11 de 10h à 18h et du 12/11 au 31/12 de 10h à 12h et de 14h à 17h. A : 9,50 e (visite libre), 11,50 e ( visite guidée). Jeunes : 5.50 e (visite libre), 6.50 e (visite guidée) Tél. 03 80 92 15 00

 

Montbard

La cité qui vit naître le naturaliste Georges-Louis Leclerc, Comte de Buffon, s’étage sur une colline dominée par un vaste parc entourant les vestiges du château des ducs de Bourgogne. Le site-musée- Buffon comprend également le musée des beaux-arts ainsi que l’ancienne orangerie (musée Buffon).Montbard a obtenu sa 3ème fleur grâce à des massifs gais et colorés. Le TGV qui s’arrête dans cette ville a fortement influencé les aménagements paysagers de la commune : une gare qui est un exemple d’aménagement et un surprenant massif arbustif avec le célèbre train en « trompe-l’oeil ».

 Saulieu

Ancien relais sur la voie romaine d’Autun à Auxerre, la ville médiévale où prospéraient auberges et tavernes a gardé cette vocation d’étape astronomique appréciée déjà par madame de Sévigné et Napoléon. Outre quelques tables de renommée internationale, on y découvre une Tour vestige des fortifications du XIVe siècle. En flânant dans les rues, on passe devant la maison natale de François Pompon à qui l’on doit le célèbre Taureau de bronze installé en bordure de la départementale 906 et un moulage du fameux ours qui se trouve dans le square Alexandre Dumaine. Sur la place pavée où trône une fontaine du XVIIIe siècle vous visiterez la plus renommée des églises romanes de Côte-d’Or, la basilique Saint-Andoche. Porte du Parc naturel régional du Morvan, Saulieu est la capitale du sapin de Noël et le lieu dans lequel chaque année au mois d’août le roi  »charolais » est à l’honneur. On découvre à Saulieu, en flânant dans les rues, des aménagements fleuris gais et colorés.

 Parcours Pompon : circuit piétonnier pour découvrir le patrimoine culturel et touristique de la ville. Suivez les ours blancs !

 Semur-en-Auxois

Au détour d’un méandre de l’Armançon, la ville médiévale aux toits roux se dresse sur un promontoire de granit rose. Les portes Sauvigny et Guillier une fois franchies, on découvre le charme  des ruelles pavées bordées de maisons à colombages, l’élégance de la collégiale gothique, la puissance du donjon et des remparts qui escaladent la roche et la pittoresque rue Chaude. Le lavoir du quai Baudon vient de faire l’objet d’une restauration et est illuminé la nuit. A noter également un bateau-lavoir, dernier témoignage de ce petit patrimoine en Bourgogne, le chemin des Foulons. En juillet et août, l’office de images (6)tourisme propose des balades à pied et des balades nocturnes. Cette jolie cité médiévale a su marier les fleurs avec un patrimoine architectural d’exception.

 

Alise-Sainte-Reine

Site des vestiges de la ville gallo-romaine d’Alésia 

Vestiges de la ville gallo-romaine,  avec des colonnades, un théâtre, des temples et un forum. Les maisons côtoient les ateliers de forgerons et de bronziers, témoignant  de l’activité des Mandubiens qui occupèrent le site du Ier s. av. J.-C. au IVe s. après J.-C. Nombreuses animations toute l’année : visites guidées thématiques, ateliers enfants, visites des sept erreurs, week-ends événements, journées et parcours découvertes, lecture d’extraits de carnets de fouilles, visites-lectures et dégustations… 

Ouvert du 01/02 au 31/03 de 10h à 17h, du 01/04 au 30/06 de 9h à 18h, du 01/07 au 31/08 de 9h à 19h, du 01/09 au 30/09 de 9h à 18h et du  01/10 au 30/11 de 10h à 17h. Gratuit. (Pour les enfants de moins de 7 ans)A : 3.20 e. E (de 7 à 16 ans) : 2 e. Tél. 03 80 96 96 23

 

Patrimoine historique de l’Hôpital Sainte Reyne

26, rue de l’Hôpital -  Fondé en 1659 pour héberger les pèlerins malades venus solliciter une guérison auprès de la source miraculeuse jaillie à l’endroit du martyre de sainte Reyne, l’hôpital Sainte Reyne révèle une grande richesse patrimoniale : La Chapelle du XVIIe s., avec ses 13 tableaux datés de 1621 retraçant  la vie et le martyre de Reine. L’Apothicairerie du XVIIIe s., avec ses boiseries à galeries superbement

conservées, abrite une collection de faïences classées des XVIIe et XVIIIe s. et des flacons contenant encore les produits de l’ancienne pharmacopée. 

Ouvert du 16/07 au 26/08 tlj  sauf le samedi, du 27/08 au 16/09 tous les dim., accueil à 15h et à 16h30. Le reste de l’année sur rendez-vous. A : 5 e. E (moins de 12 ans) : Gratuit. Etudiants : 3 e et moins de 18 ans : 3 e. Tél. 06 86 93 50 73

 

Arnay-le-Duc

Cette ville fleurie a gardé de belles  maisons anciennes dont la maison Bourgogne du XVIe s. L’église Saint-Laurent comporte dix chapelles.

 

Maison Régionale des Arts de la Table

téléchargement (4)15, rue Saint-Jacques Installée dans l’ancien hospice Saint-Pierre du XVIIe s., elle se consacre à des expositions liées à la gourmandise, à  l’alimentation et à la table en général. L’ancienne cuisine qui a conservé un buffet dressoir Louis XV présente une collection d’étains et de faïences, parmi lesquelles deux plats Bernard Palissy. Autour des oeuvres et de la collection de Christine Viennet, artiste du Sud-Ouest  internationalement reconnue pour ses créations palissystes l’histoire de Bernard Palissy vous sera contée. A cette collection lançant un superbe hymne à la nature viendront s’ajouter des barbotines, des majoliques des siècles les plus reculés à nos jours. 

Ouvert du 07/04 au 11/11 tlj de 10h à 12h et de 14h à 18h. A : 5.50 e. E (jusqu’à 8 ans) : Gratuit. Jeunes (de 8 à 14 ans) : 4.50 e. Tél. 03 80 90 11 59

 

Tour de la Motte Forte

Rue de la Motte Forte  – XVIe s. Cette grosse tour ronde et crénelée est le seul vestige de l’ancien château fort de la Motte Forte. Possibilité de monter au 4ème étage duquel on embrasse une magnifique vue des toits d’Arnay- le-Duc et des environs. Sont organisées de juin à septembre des expositions artistiques. Accès libre. Ouvert de juin à mi-sept. Du mer. au dim. de 14h30 à 18h30. Gratuit. Tél. 03 80 90 07 55

 

Château des Princes de Condé

Rue du Château – Tourelles d’angle, fenêtres à croisillons, et la tour de la Lanterne dite Tour Marguerite. Tél. 03 80 90 07 55

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Côte d’Or et nature

Posté par francesca7 le 19 mai 2014

 

si notre département de Côte d’Or présente une grande variété de paysages propre à satisfaire les envies de nature des Côte d’Oriens et des touristes, les falaises qui y règnent nous invitent à la pratique de l’escalade.

Avec 2 165 kms de sentiers de randonnées inscrits au Plan Département la des Itinéraires de Promenades et de Randonnée (PDIPR), 300 kms d’itinéraires cyclables, 16 falaises d’escalade aménagées, ses rivières et lacs ouverts à la pratique du canoë Kayak, mais aussi ses réserves naturelles, la Côte d’Or nous invite à la pratique des loisirs natures. Depuis 2009, le Conseil Général engage une politique de développement des loisirs nature via, notamment, la Commission Départementale des Espaces, Sites et Itinéraires (CDESI) associant gestionnaires de sites naturels, mondes sportif et naturaliste, acteurs du tourisme, collectivités locales et services de l’Etat.

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Pour un développement maîtrisé des sports de nature

« Le Conseil Général a élaboré une politique qui agit en faveur des loisirs de nature, tout en préservant les sites naturels et en incitant les usagers à adopter des comportements responsables dans leurs pratiques  », explique Catherine Louis, Conseiller Général en charge de la Jeunesse, l’animation touristique, sportive et culturelle ; Pour cela, le Département développe quatre axes ; soutient à l’aménagement des sites en veillant à la préservation des milieux naturels, valorisation du potentiel avéré de la Cote d’Or, en mobilisant les acteurs locaux, promotion auprès des Côte d’Oriens de la qualité de leur patrimoine naturel et renforcement de l’attractivité touristique du territoire. A ce titre, le Conseil Général finance les travaux d’équipement et de mise aux normes des espaces, sites et itinéraires inscrits au Plan Département al des Espaces, Sites et Itinéraires (PDESI) à hauteur de 50 % du coût des travaux. En 2013, 45000 € ont été consacrés à l’aménagement de sentiers de randonnée pédestre, de sentiers VTT et de baignade.

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La Côte d’Or, lieu stratégique pour l’escalade.

« Notre département est tout à fait propice à la pratique des loisirs nature, mais ce n’st pas assez connu, reprend Catherine Louis, le canoë kayak, le vélo, la randonnée pédestre et l’escalade sont les filières « ambassadrices » sur lesquelles la Côte d’Or peut s’appuyer pour développer sa notoriété dans le domaine.

L’escalade es tune discipline qui sera tout particulièrement mise à l’honneur cette année dans le département qui accueille une manche des championnats de France et d’autres manifestations inédites comme le trek vertical. Un important chantier de mise aux normes des falaises va se terminer, notamment à Saffres.

2014 – l’année de la grimpe

7 et 8 juinCoupe de France d’escalade seniors et vétérans au forum de Beaune

Cette compétition officielle, réservée aux licenciés de la FFME, réunira à la halle des sports les 140 meilleurs compétiteurs du moment. Cette dernière étape de la saison représentera pour certains l’ultime chance de décrocher une place en Equipe de France ; C’est la première fois que la Bourgogne (et a fortiori la Côte d’Or) organise un tel événement, c’est donc un grand défi pour le Comité Départemental qui mobilise les bénévoles de ces clubs. Vous pourrez être initiés à la discipline sur ne tour mobile. Ce week-end sera l’occasion de promouvoir les sites naturels d’escalade de la région beaunoise et des autres sites du département. Renseignements : Club Hisse et Haut 06 82 15 79 02

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28 et 29 Juin – 6ème fête des tours à Saffres

Dans le cadre de la semaine de la Montagne, venez participer à la grande fête autour de l’escalade sur les falaises de Saffres. Le week-end débutera avec un challenge sportif amical : les 4 heures de Saffres, ouvert à tous les grimpeurs. Les binômes devront se confronter à une sélection de voies du niveau 4c au 8a. Le challenge consistera à réaliser un maximum de voies d’escalade en 4 heures. En marge du challenge ; exposition sur les enjeux environnementaux, séances de grimpe nocturne, soirée barbecue (payante) et possibilité de bivouac gratuit sur l’aire naturelle de camping du village. Le comité départemental d’escalade proposera une initiation, un parcours acrobatique, ainsi qu’une randonnée autour des roches qui sera animée par l’Association du village. Renseignements et inscription cdffme21@wanadoo.fr

13 et 14 Septembre – 1er trek vertical de la Côte d’Or

Un parcours itinérant de combes en combes sur la côte dijonnaise (axe Fixin-Chambolle) est organisé. Les participants le traverseront en portant leur propre matériel d’escalade et en gravissant les falaises selon les techniques d’escalade de grandes voies. Des ateliers spécifiques liés aux techniques d’escalade seront mis en place (rappel, remontée sur corde, assurer un grimpeur depuis le haut ;..) ainsi que des quizz sur les thématiques de la faune, la flore… Pour participer à ce trek, un niveau minimum de pratique en escalade est requis. Atelier gratuit de découverte de l’escalade le dimanche sur la falaise de Brochon. Renseignements et inscriptions cdffme21@wanadoo.fr

13 et 14 Décembre : Open ROC Altitude 245 à DIJON

Cette compétition se déroulera dans la salle d’escale Cime Altitude 245 à Dijon. 40 voies d’escalade de tout niveau seront proposées à tous les grimpeurs autonomes dans leur pratique, licenciés ou non d’une fédération sportive ; le samedi sera réservé aux benjamins, minimes et cadets tandis que le dimanche accueillera les juniors, seniors et vétérans. Buvette sur place, entrée gratuite. Renseignements et inscription Cime Altitude 245 : 03 80 31 91 35.

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Les sites départementaux « Moselle Passion »

Posté par francesca7 le 18 mai 2014

Le Conseil Général de la Moselle vous accueille dans ses musées départementaux, ses sites de patrimoine et sur ses sites naturels :

images (10)Musée départemental Georges de la Tour à Vic-sur-Seille

Georges de La Tour / L’Homme 
Georges de La Tour, né en 1593 à Vic-sur-Seille, est le plus grand peintre lorrain du XVIIe siècle. Il se maria à Diane Le-Nerf avant de devenir peintre ordinaire du Roi Louis XIII. Ainsi, Georges de La Tour faisait l’objet de nombreuses commandes de la part du Roi et d’une clientèle parisienne importante. Vers 1643, il initie son fils à la peinture qui fut aussi qualifié de peintre ordinaire du Roi dès 1643. En janvier 1652, à Lunéville, le peintre vicois mourut quinze jours après sa femme, d’une pleurésie.

Son œuvre : Aujourd’hui une quarantaine d’oeuvres originales de La Tour sont identifiées, quelques-unes avec hésitation. Une quinzaine d’autres tableaux ne sont connus que par de fidèles copies anciennes. Les Musées français possèdent 18 toiles du peintre et, la plus singulière de son oeuvre, « Saint-Jean Baptiste dans le Désert » acheté par le Conseil Général de la Moselle en 1994, à Monaco à une vente aux enchères Sotheby pour 10 millions de francs, est présente depuis juin 2003 dans le musée.

Le Musée départemental de Vic-sur-Seille

C’est dans un département conscient de l’importance de son patrimoine muséologique que s’est ouvert en 2003 le Musée Georges de La Tour. Doté d’une collection de peinture très cohérente, il trouve une situation privilégiée à Vic-sur-Seille, ville natale du peintre. Le public peut y découvrir une centaine de peintures, du XVIIe au XIXe siècle ainsi que l’exceptionnelle toile « Saint-Jean Baptiste dans le Désert », oeuvre majeure du peintre et de la peinture française du XVII ème siècle. Il images (11)présente également des collections historiques vicoises.

Côté Pratique : 
Le Musée Georges de La Tour propose 960 m² de surfaces d’expositions sur quatre étages : 
– au sous-sol, les expositions vicoises 
– au rez-de-chaussée, accueil, billetterie et une salle d’exposition temporaire 
– au 1er étage, la peinture du XVIIe siècle 
– au 2e étage, le paysage et la peinture du XVIIIe siècle 
– sous la verrière, le courant romantique et la période du XIXe au début du XXe siècle

A noter que le musée propose une visite guidée à 15h30 chaque dimanche (supplément 1.50 €). Cette visite d’une heure, destinée à un public familial, met en évidence les oeuvres majeures du musée et explique le sens de la collection. 

L’Hôtel de la Monnaie

L’Hôtel de la Monnaie de Vic-sur-Seille, voisin du nouveau Musée Georges de La Tour, est une architecture insigne du XVe siècle qui héberge la conservation, un centre de documentation ouvert au public, ainsi que le service pédagogique.

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Les Grands Sites de Moselle

Posté par francesca7 le 18 mai 2014

Côté visites et découvertes, les Grands Sites de Moselle regroupent 18 sites patrimoniaux sélectionnés pour leur diversité et leur patrimoine remarquable ainsi que la qualité de leur accueil et de leurs visites, en particulier celles pour les enfants. 

Découvrir les Grands Sites de Moselle : 20 sites patrimoniaux ont été soigneusement sélectionnés par Moselle Tourisme pour leur diversité et leur patrimoine remarquable. Par le biais de la charte de qualité, ils s’engagent à réserver le meilleur accueil à leurs visiteurs et en particulier aux enfants en proposant des visites adaptées et de nombreuses animations.

280px-Chevalement_Mine_AumetzLA MINE WENDEL

Initialement découvert en Sarre, le gisement houiller Sarrois-Lorrain fut exploité côté français à partir de 1856 à Petite-Rosselle, en Moselle. La concession est tenue par Charles de Wendel et James Georges Tom Hainguerlot. La famille de Wendel était alors à la tête de l’empire sidérurgique français.

 

Le musée du carreau Wendel « La Mine » est implanté sur deux sites voisins, le carreau Wendel et le carreau Vuillemin situé à Petite-Rosselle, en Lorraine. Ces deux fossesappartenaient, avant la nationalisation de 1946, à la Compagnie des houillères de Petite-Rosselle. Même si ils étaient voisins, ces deux sièges d’extractions exploitaient deux gisements différents séparés par une faille. Il est actuellement le site charbonnier le plus complet conservé en France.

La mine, musée du carreau Wendel bénéficie du label officiel français Musée de France et fait partie du réseau des Grands Sites de Moselle.

Durant sept ans de 2005 à 2011, fin aout, aux pieds du puits Vuillemin ont eu lieu les représentations du spectacle son et lumières Les Enfants du Charbon écrit par Sylvie Dervaux qui en assure également la mise en scène et la direction artistique . 300 figurants et techniciens bénévoles ont participé au montage et à l’interprétation des 27 tableaux du spectacle, servit par une technique impressionnante  : projection d’images et de vidéos monumentales, lasers couleurs de grandes puissances, effets pyrotechniques et bruitages impressionnants. Cet évènement recevra ainsi plus de 100 000 spectateurs transfrontaliers attirant également un public d’autres régions de France 

PARC ARCHEOLOGIQUE DE BLIESBRUCK REINHEIM

Les vestiges exhumés dans la vallée de la Blies, entre les villages de Bliesbruck (Moselle) et de Reinheim (Sarre) témoignent d’une activité qui remonte à l’Age du bronze et s’est poursuivi jusqu’au Vème siècle de notre ère. Des campagnes de fouilles et des recherches s’y déroulent année après année. A Bliesbruck, vous découvrirez les vestiges bien conservés d’une ville gallo-romaine, à vocation artisanale. Les thermes publics présentés sous leur pavillon muséal et le quartier artisanal ouest constituent un parcours muséographique qui révèle la vie quotidienne des habitants. Une boulangerie et poterie reconstituées abritent des animations. A Reinheim, on voit les vestiges d’une grande ville gallo-romaine et la reconstruction d’une nécropole gauloise. L’un de ces 3 tertres funéraires abrite la tombe de la « Princesse de Reinheim » ( 4° siècle avant JC) avec ses somptueux bijoux et offrandes, chefs d’œuvres de l’art celtique. La reconstitution émouvante de la tombe de la « Princesse de Reinheim », aristocrate gauloise, et la mise en valeur des vestiges d’une ville et d’une villa gallo-romaine restituent la vie quotidienne des Gaulois et des Romains.

ECOMUSEE DES MINES DE FER DE LORRAINE

A Neufchef, découvrez l’histoire de l’extraction du minerai de fer lorrain au cours de visites guidées par d’anciens mineurs dans de véritables galeries de mines de fer.

La création de cet écomusée est née de la volonté de préserver le patrimoine industriel riche de la Moselle. En effet, depuis 1970 les mines en activités du bassin ferrifère lorrain disparaissent les unes après les autres.

Logo des Grands Sites de MoselleEn 1983, la commune de Neufchef décide de créer le musée des mines de fer de Lorraine. L’objectif est de représenter l’histoire de l’extraction du minerai de fer, de ses origines à nos jours, dans le cadre du monde souterrain de la mine. Les documents, les archives, et les objets miniers sont également présentés au public.

Le musée est décomposé en deux sites : celui de Neufchef et celui d’Aumetz.

L’ensemble des installations est ouvert depuis le 30 juin 1989. Le musée bénéficie du label officiel français Musée de France et fait partie du réseau des Grands sites de Moselle.

Le site de Neufchef offre un parcours souterrain de 1,5 km de véritables galeries retraçant le travail des mineurs de fer lorrains de 1820 à nos jours selon trois grandes époques : la mine ancienne, la mine à air comprimé et la mine moderne. La visite se déroule accompagnée d’un guide, ancien mineur. La projection d’un film présente l’histoire des mines de fer de Lorraine et la visite se poursuit par une première salle retraçant l’histoire du fer, de la géologie et de la sidérurgie à l’aide de maquettes interactives. Une seconde salle évoque le métier de mineur en présentant les différentes tâches de la profession. Une troisième et dernière salle évoque la vie sociale et familiale des mineurs dans les années 1950 à l’aide de scènes reconstituées.

 

LE SIMSERHOF – OUVRAGE DE LA LIGNE MAGINOT

Le Simserhof offre aujourd’hui une impressionnante vision de la ligne Maginot. Tout au long d’un parcours spectacle inédit, effets spéciaux saisissants, projections cinématographiques multiples, restitueront le quotidien des 876 hommes de l’ouvrage et l’intensité des combats de 1940. Cette approche moderne et spectaculaire se prolonge par la visite guidée à pied du casernement, à 30 mètres sous terre. Vous y découvrirez les espaces de vie de l’équipage, l’usine électrique, l’infirmerie ainsi qu’une chambre de tir.

C’est un gros ouvrage d’artillerie, comptant dix blocs. Construit de 1929 à 1936, l’ouvrage a été épargné par les combats de juin 1940, mais pas par ceux de novembre 1944. Ce projet du colonel Frossard prévoit la construction d’un fort concentré de 5 blocs distants de 50 mètres en moyenne l’un de l’autre. L’ouvrage doit être entouré d’un fossé antichar avec des coffres de défense. L’entrée doit être édifiée dans un ravin arrière, avec une voie ferrée étroite (voie de 60).

120px-Schorbach_290405Ce projet est examiné le 1er juillet 1929 par les généraux de la Commission d’organisation des régions fortifiées et de nombreuses objections sont formulées : ce projet nécessite de grands déboisements et la structure dispose d’un champ de tir insuffisant (les pentes trop fortes vers les vallées profondes de Schorbach et de la Horn sont mal battues par les canons de 75 mm ; la défense rapprochée manque de champ de tir vers la droite (est) et en avant (nord) ce qui provoque des angles morts exploitables par l’assaillant). Ce projet est rejeté et le 8 juillet 1929, une reconnaissance est effectuée sur le terrain pour trouver une solution à la construction de cette forteresse.

Novembre 1944 : L’ouvrage du Simserhof sert de stock de torpilles, pendant l’occupation. Fin novembre 1944, les Alliés (7th Army du général Alexander Patch) se heurtent à la résistance des Allemands, dans la région et à partir du 15 novembre, la 100th Division prend d’assaut le Simserhof.

Le bloc 5 du Simserhof est lourdement touché. Les Allemands abandonnent le Simserhof indéfendable, par une sortie de secours après avoir piégé les installations, dans la nuit du 19 au 20 novembre. Les troupes alliées occupent l’ouvrage mais dans les premiers jours de l’année 1945, Hitler lance sa contre-offensive l’opération Nordwind et les Américains sont contraints de quitter le fort. Le 15 mars 1945, les Américains reviennent, mais les Allemands ne peuvent utiliser le Simserhof.

Bitche est définitivement libérée le 16 mars.

Le Simserhof, membre du réseau des Grands Sites de Moselle est aujourd’hui ouvert au public.

 

CHEMIN DE FER FORESTIER ABRESCHVILLER

Construit en 1885 pour l’exploitation du bois, le chemin de fer forestier s’est mis au service du tourisme en 1968 avec un circuit touristique en train à vapeur, dans les forêts du massif du Donon, le long de la Sarre rouge. Vous embarquerez pour 1h30 de nature à pleins poumons, puis vous visiterez une authentique scierie à haut-fer au hameau de Grand-Soldat.

L’origine de la ligne remonte à l’année 1884, lorsque l’administration forestière allemande construit un premier tronçon de 5 km remontant le ruisseau d’Abreschviller, et fait le choix d’un écartement de 0,70 m utilisé par les chemins de fer militaires de la Prusse. La ligne, qui fait 13 km en 1888, va connaître un développement rapide en 1892. Le 30 mars 1892 en effet, une forte tempête dévaste le massif forestier ; l’administration allemande réagit rapidement puisqu’elle construit en 4 mois quelque 35 km de ligne et complète ce réseau par des infrastructures de maintenance à Abreschviller. La ligne connaît un premier déclin lorsqu’à la fin de l’exploitation du bois de la tempête, une partie de la voie est démontée et le surplus de Abreschviller Train forestier4.JPGmatériel ferroviaire vendu, mais en 1902 une nouvelle tempête incite l’administration forestière à reprendre l’extension du réseau. De 50 km en 1918, il atteint un linéaire de 73 km à son apogée en 1939. Après la guerre 1939-1945, le chemin de fer va décliner du fait de l’extension du réseau routier et de l’apparition d’un matériel d’exploitation routier performant. En 1960 le réseau à déjà perdu une quinzaine de kilomètres pour, le démontage se poursuivant, ne plus compter que 40 km en 1964 ; finalement, en 1966, avec l’arrêt de l’exploitation du bois, le chemin de fer cessera de fonctionner, 75 ans après sa création.

 

GROS OUVRAGE MAGINOT DU HACKENBERG

Pour Le géant de la ligne Maginot possède 10 km de galeries et 17 blocs de combat répartis sur 1,6 km². Vous y découvrez, les installations d’époque présentées en état de marche, de la centrale électrique à la tourelle d’artillerie en passant par le magasin à munitions, la caserne avec ses cuisines et son infirmerie reconstituées à l’identique. Les longs trajets dans le fort s’effectuent en visite guidée avec un petit train électrique d’époque. Un circuit pédestre balisé permet de découvrir l’ensemble du site à l’extérieur.

L’ouvrage est composé en surface de dix-sept blocs de combat, répartis en deux ailes (demi-ouvrages) de part et d’autre du relief, et de deux blocs d’entrée, avec en souterrain des magasins à munitions (un M 1 et plusieurs M 2), une usine (avec quatre groupes électrogènes SGCM de 350 chevaux) et une caserne, le tout relié par des galeries profondément enterrées. Ces galeries mesurent 10 kilomètres, répartis sur 160 hectares ; elles sont construites au minimum à 30 mètres de profondeur pour les protéger des bombardements.

La construction de l’ouvrage s’est étalée entre 1929 et 1935. Après l’entrée en guerre de la France, l’ouvrage est considéré comme le symbole de la ligne Maginot et fut visité, entre autres, par le premier ministre britannique Winston Churchill et le roi George VI du Royaume-Uni.

Les forces armées allemandes ayant contourné la ligne Maginot en passant par la Belgique, les troupes d’intervalle doivent battre en retraite vers le sud à partir du 13 juin 1940, laissant les équipages des ouvrages encerclés. Mais les Allemands ne tentent rien contre l’ouvrage, qui peut soutenir ses voisins : notamment les tirs du bloc 5 sur des objectifs près de Dalstein le 22 juin (attaques allemandes avortées contre le Michelsberg et le Mont-des-Welches). Le fort reste sous domination française, après la signature de l’armistice du 22 juin 1940 appliqué à partir du 25, jusqu’à l’évacuation par la majorité de l’équipage, désormais prisonnière de guerre, le 4 juillet (un groupe de 54 hommes restent au service des Allemands pour l’entretien et expliquer le fonctionnement).

Durant l’Occupation, les Allemands installent en 1943 une usine dans les installations souterraines, où travaillent des déportés et des prisonniers soviétiques. En 1944, les troupes allemandes occupent partiellement l’ouvrage, notamment le bloc 8 qui couvre la Moselle avec ses trois canons en casemate de 75 mm. Le 15 novembre 1944, les Américains de la 90th IDsont repoussés par les tirs du bloc (les canons sont servis par des éléments de la 19. VGD) ; le bloc est neutralisé le 16 par un canon automoteur de 155 mm qui perce la façade, avant que l’ouvrage ne soit occupé le 19.

 

PARC ANIMALIER DE SAINTE-CROIX

Le parc animalier de Sainte-Croix est le 1er parc de faune européenne en France avec 250 000 visiteurs par an. Situé au cœur du parc naturel régional de Lorraine à Rhodes , il a été créé en 1980 par Gérald Singer.

200px-LOUPS_ARCTIQUES_-_Parc_Ste_Croix_-_Jean_LavergneCe sont maintenant ses enfants, deux frères, Laurent et Pierre, qui ont repris le flambeau et assurent la pérennité du Parc.

Couvrant une superficie de 120 hectares, le Parc Animalier de Sainte-Croix est un lieu de découverte de la faune européenne et de la biodiversité mondiale. 3 sentiers mènent à la rencontre de plus de 1 500 animaux issus de 100 espèces vivant en semi-liberté, notamment des cerfs, des ours, des lynx, des bisons, plusieurs meutes de loups d’Europe et de loups arctiques, des lémuriens, des vautours…

Le parc est membre du réseau des Grands Sites de Moselle

plus de 1 500 animaux de la faune européenne (loups, cerfs, ours, lynx…) sur 120 hectares visitables. Sans oublier la ferme et la Maison de la Nature, 1 000 m2 dédiés à la nature et à la maison écologique (le mur de la terre, le totem de la biodiversité, les espaces d’exposition…).

En 2010, le Parc Animalier de Sainte-Croix a créé une nouvelle offre d’hébergements insolites unique en France et Europe « dormir au cœur d’un grand Parc Animalier, au plus près de la Nature et des animaux »

En 2013, le Parc compte 13 hébergements insolites, tels que les yourtes, la cabane de Trappeur, les cabanes perchées dans les arbres, la tanière ou encore les Lodge Serengeti.

Agriculteur et passionné par la faune de nos régions, Gérald Singer a voulu faire partager au plus grand nombre son amour de la nature en convertissant ses terres agricoles en un parc animalier. Le Parc avant tout un lieu pour apprendre à connaître la faune européenne souvent mal connue. Le Parc s’est ouvert aux écoles pour faire découvrir aux enfants cette richesse. Chaque année, ce sont plus de 30 000 scolaires qui viennent visiter le Parc avec leur école

 

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