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    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Les mouchoirs rouges

Posté par francesca7 le 31 mai 2014

 

roiQue de pertes. de peines et de souffrances elles ont infligé aux Bleus ces bandes de paysans aussi promptes à déferler par surprise qu’à s’évanouir dans la nature.

Ces hommes robustes, endurcis à la fatigue. craignant le prêtre et le sorcier. attentifs à la messe et à la haute pierre mystérieuse debout au milieu des bruyères. se rassemblent gravement au signal du tocsin. Ils abandonnent la charrue, prennent du pain pour trois ou quatre jours et se mettent en marche. un chapelet autour du cou. un crucifix sur la poitrine ou l’image de quelque saint. Il en est qui cousent sur leurs habits un Sacré-Coeur en laine rouge et ornent leurs chapeaux de cocardes blanches vertes ou rouges. de feuillages, de papiers multicolores. de plumes et de rubans. Un prisonnier républicain raconte :

— Pendant la marche. un morne silence était observé dans toute la colonne : les soldats portaient leurs chapelets dans leurs mains avec leurs armes, et on n’entendait que les prières qui étaient récitées et le chant des hymnes religieux. Tout cela formait un spectacle très singulier.

On connaît le vêtement. De la paix à la guerre il ne varie pas : la veste ronde, la culotte ample et le vaste chapeau de feutre qui atteint jusqu’à deux pieds de diamètre et qu’on relève par devant pour placer la cocarde et viser plus commodément. Sur le dos. un havresac. Et surtout le légendaire mouchoir de Cholet. Ecoutons encore Mme de La Rochejaquelein : « On faisait surtout une grande dépense de mouchoirs rouges il s’en fabriquait beaucoup dans le pays et une circonstance particulière avait contribué à les rendre d’un usage général. M. de La Rochejaquelein en mettait ordinairement autour de sa tête, à son cou. et plusieurs à sa ceinture pour ses pistolets. Les mouchoirs rouges devinrent ainsi à la mode dans l’armée : tout le monde voulut en porter.

Cependant quelques compagnies d’élite ont un uniforme, rouge chez Bonchamps, vert chez Royrand. Il y en aura aussi chez Charette en 1796, fourni par les Anglais.

Comme armes, des bâtons, des piques, des faux emmanchées à l’envers, des fourches aiguisées, des couteaux de sabotier et, bientôt, les fusils et les baionnettes prises sur l’ennemi.

images (19)Quant à leur force redoutable, il faut la rechercher, dit le général Turreau qui va tant batailler contre eux, dans « un attachement inviolable à leur parti, une confiance sans borne dans leurs chefs, une telle fidélité dans leurs promesses qu’elle peut suppléer à la discipline un courage indomptable et à l’épreuve de toutes sortes de dangers, de fatigues, de privations ».

Fanatisés par leurs prêtres. munis d’une absolution générale, beaucoup regardent le trépas comme un sacrifice léger à leur âme, qui les mène tout droit en Paradis. Ce qui n’empêche pas ces bandes paysannes capables d’élans torrentueux et ravageurs d’être parfois saisies de terribles paniques collectives comme à Cholet en octobre 1793, notamment quand leurs chefs sont blessés ou de découragements soudains quand les opérations s’éternisent. 

Turreau nous dit encore : « On allait au combat comme à une fête des femmes, des vieillards, des enfants même de douze à treize ans (et j’ai vu de ces derniers tués dans les premiers rangs de l’armée) excitaient, partageaient la fureur des soldats « .

Ils se groupent par paroisse. Ignorants de l’art militaire, ils avancent sans aucun ordre, surtout au début de l’insurrection. Quand ils sont organisés, ce qui est rarement le cas, sauf chez Bonchamps dont la division est la seule à offrir réellement un aspect militaire, ils marchent souvent sur trois colonnes. Celle du centre destinée à l’attaque est dotée de l’artillerie. Les deux autres progressent en tirailleur, le long des haies, les fusils devant, les faux derrière. Parfois, mais seulement dans les premières semaines de l’insurrection, quand ils s’attaquent à une ville, ils poussent devant eux des prisonniers républicains, comme ils firent à Cholet en mars 1793. Ou bien ces boucliers humains reçoivent la mitraille ou bien ils dissuadent les patriotes.

Au plus dur de Faction, ils se couchent. laissant passer la rafale et se relèvent, bondissant furieusement sur l’ennemi en hurlant « Rembarre ! Rembarre ! » ou en criant « Vive le roi ! ». Quand l’affaire tourne mal on entend !

Egaillez-vous les gars !
Leurs chefs sont à leur tête, à cheval, les encourageant de la voix et du geste, leur donnant l’exemple par leur bravoure qui compense certaines insuffisances techniques.

Leur tactique est commandée pour ainsi dire par l’état du terrain. La Vendée protège le vendéen, elle est à son service comme il est au sien. Communion intime entre le sol et l’homme. Il sont chez eux ces paysans. sur ces huit cents lieues carrées de boqueteaux de landes humides sillonnées de petits ruisseaux, de champs clos de haies vives ou de murs de pierres, de chemins tortueux où charrois et canons se glissent péniblement. Turreau, le cruel adjudant général des Bleus, le dira dans ses Mémoires « Les convois ont de la peine à faire trois lieues durant toute la journée, encore le plus souvent faut-il se servir, pour les transports, de boeufs et de charrettes du pays. qui n’ont pas la voie ordinaire. Les chemins n’ont que la largeur de ces charrettes. Il s’y trouve rarement des espaces, des carrefours où les voitures puissent tourner, et, quand l’escorte d’un convoi est battue, il devient infailliblement la proie des rebelles. Eussiez-vous pu faire, d’avance, des dispositions de retraite, elle est nécessairement si lente que vous ne le sauvez.

Mme de La Rochejaquelein, décrit la tactique de ces guérilleros collant à leur terrain : ,‘ Leur attaque est une irruption terrible, subite. presque toujours imprévue. (…) Ils n’attendent pas de ‘ commandement pour tirer. Si vous résistez à leur violente attaque, il est rare que les rebelles vous disputent la victoire, mais vous en retirez peu de fruits parce qu’ils font leur retraite si rapidement qu’il est très difficile de les atteindre, le pays ne permettant presque jamais l’emploi de la cavalerie. Ils se dispersent, ils vous échappent à travers champs, haies, bois, buissons, connaissant tous les sentiers, les faux-fuyants, les gorges, les défilés, connaissant tous les obstacles qui s’opposent à leur fuite et les moyens de les éviter. Vainqueurs, ils vous cernent, vous coupent de toutes parts ils vous poursuivent avec une fureur, un acharnement. une volonté inconcevable.
Tout est au service du Vendéen. Il a son code, qui utilise toutes choses. Le moulin, en particulier, est le meilleur auxiliaire du combattant. La position de ses ailes, suivant qu’elles sont couvertes ou dégagées. est un précieux renseignement. Sachez que si les ailes sont arrêtées, l’ennemi n’est pas loin.

http://www.histoire-en-questions.fr

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