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  • > Archives pour le Jeudi 29 mai 2014

Le massacre de Savernay

Posté par francesca7 le 29 mai 2014

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Au soir du 23 décembre 1793, Westermann vient d’écraser les Vendéens à Savenay, au terme d’une terrible campagne de deux mois qui a mené les troupes royalistes et des milliers de femmes et d’enfants en fuite, jusqu’aux côtes de la Normandie. Cette déroute a marqué la fin de la guerre de Vendée.

Les quelque vingt mille survivants, toujours sous le commandement de La Rochejaquelein, traversent Laval le 14 et, par Craon et Pouancé, arrivent à Ancenis le 16, retrouvant ainsi la Loire et, au-delà, leur pays abandonné deux mois plus tôt. La Rochejaquelein, Stofflet et une centaine d’hommes réussissent à traverser le fleuve, dans le but de créer une tête de pont sur la rive gauche. Un millier de personnes les suivent au cours de la journée. Mais bientôt des canonnières venues de Nantes rendent la traversée impossible, cependant que Westermann approche d’Ancenis. La rage au coeur, les Vendéens renoncent à franchir le fleuve et décident de gagner la basse Loire en contournant Nantes. Ils sont le 20 à Blain. Là, ce qui reste de l’état-major blanc désigne Fleuriot comme généralissime. Talmont, furieux de ne pas avoir été choisi, quitte l’armée et gagne ses terres du Bas-Maine.

L’avance lente mais inexorable des troupes républicaines de Marceau, Kléber et Westermann ne laisse aux Vendéens d’autre choix que d’atteindre Savenay.

C’est là, à Savenay, que les Vendéens, encerclés par les troupes de Marceau et de Kléber, vont tirer leurs dernières cartouches avant de succomber. 

Le 23 décembre, les Royalistes font un effort pour se dégager et ils parviennent à faire reculer l’avant-garde républicaine. Kléber accourt, voit le danger et il s’en prend au général Verger qui commande cette avant-garde et qui répond :
— Nous n’avons plus de munitions.
— Eh bien ! écrasez-les à coups de crosse… Grenadiers, en avant…

Les Vendéens occupent trois fois Savenay. mais trois fois, ils doivent se replier. Un de leurs chefs. Marigny, apercevant madame de Les-cure. s’écrie :

— C’en est fait, madame. nous sommes perdus : dans douze heures l’armée sera exterminée. J’espère mourir en défendant votre drapeau ; vous, tâchez de fuir. Adieu…

Tout est perdu, en effet, et rien désormais ne peut sauver les Royalistes.
Les Républicains se précipitent… Ils tuent, ils égorgent, ils sabrent et tout le terrain est jonché de cadavres. Il y a eu, dit-on, plus de 15000 morts à cet endroit.

Deux généraux ont laissé leurs témoignages sur cette bataille de Savenay. Tribout tout d’abord :
Bientôt. il n’y aura plus de traces de l’armée brigantine et l’on pourra dire que la guerre de Vendée est finie. On m’avait confié la garde de la Vilaine, nul ne l’a passée, nul ne la passera. Je ne veux pas de prisonniers, ils mettraient la peste dans notre armée. Que les amis de la royauté aillent dans l’autre monde rejoindre les tyrans ils les aiment. qu’ils restent avec eux. »,
De son côté, Westermann écrit au Comité de Salut public :

Il n’y a plus de Vendée. Elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l’enterrer dans les marais et les bois de Savenay. J’ai écrasé les enfants sous les pieds des chevaux, massacré les femmes qui. au moins pour celles-là, n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher. J’ai tout exterminé.. Les routes sont semées de cadavres. Il y en a tant que sur plusieurs endroits ils font pyramide.

 Certes, la virée de galerne a été pour les Vendéens une effroyable hécatombe, mais qu’il est difficile de chiffrer avec certitude, dans la mesure où reste incertain le nombre de ceux qui ont franchi la Loire le 18 octobre — le chiffre de soixante mille étant sans doute un minimum. Ce qui est sûr, en tout cas, c’est qu’au soir du 23 décembre, seuls quelques milliers d’hommes et de femmes (dont la future marquise de La Rochejaquelein) échappent au massacre. Il convient d’y ajouter ceux qui, entre Le Mans et Savenay, ont réussi soit à rejoindre les quelques bandes chouannes opérant aux confins du Maine-et-Loire et de la Loire-Inférieure, contribuant à les renforcer et à les encadrer, soit à passer la Loire à Ancenis à la suite d’Henri de La Rochejaquelein et de Stofflet : au total, peut-être deux ou trois mille hommes qui, avec les rescapés de Savenay, n’atteignent sûrement pas dix mille. C’est donc au moins cinquante mille Vendéens qui périssent au cours de ces deux mois : soldats tombés au combat ou faits prisonniers, puis exécutés sommairement ou guillotinés ou noyés à Nantes ; civils — prêtres, femmes, enfants, vieillards — tombés sous les coups des soldats républicains, notamment lors des effroyables tueries du Mans et de Savenay, ou, plus nombreux encore, victimes de la dysenterie,

 

http://www.histoire-en-questions.fr/ 

 

Publié dans AUX SIECLES DERNIERS | Pas de Commentaire »

Au Mans, la ripaille !

Posté par francesca7 le 29 mai 2014

 

mans21793, Westermann vient d’écraser les Vendéens à Savenay, au terme d’une terrible campagne de deux mois qui a mené les troupes royalistes et des milliers de femmes et d’enfants en fuite, jusqu’aux côtes de la Normandie.

Le Mans… Quelle aubaine pour des hommes qui depuis des semaines sont privés de tout et doivent se contenter d’une mauvaise et maigre nourriture. La ville est bien ravitaillée et on y trouve des vivres en abondance.
Des vivres et surtout du vin…
Les hommes. affamés. font cuire de grands quartiers de viande et mettent en perce les tonneaux qu’ils trouvent dans les caves. Nombreux sont alors ceux qui sont complètement ivres et qui, ne pouvant plus marcher, tombent dans les rues et. comme à Châtillon deux mois avant. s’endorment sans se soucier de ce qui peut se passer autour d’eux.

Fort heureusement quelques détachements, sans doute mieux commandés. veillent aux portes de la ville. Ce sont ces braves qui, à plusieurs reprises, repoussent victorieusement les Républicains qui tentent de reprendre Le Mans.

Les chefs royalistes tiennent conseil à l’hôtel de la Biche. place des Halles. Les uns vou draient laisser leurs hommes se reposer pendant quelques jours. Les autres veulent continuer la marche en direction de Paris. La Rochejaquelein hésite. Il sait que ses soldats sont épuisés et qu’ils ne veulent pas continuer à se battre loin de leur pays. 

Or deux armées viennent de se concentrer près de La Flèche et se préparent a passer à l’attaque.
Le jeudi 12 décembre, les troupes de Westermann. de Marceau et de Kléber parviennent pénétrer dans la ville où elles se heurtent à une vive résistance de la part des soldats groupés autour du prince de Talmont. La Rochejaquelein, de son côté. veut contourner l’ennemi mais cette audacieuse manoeuvre ne peut réussir car. à chaque instant, les Bleus reçoivent de nouveaux renforts.

Les Vendéens maintenant se réfugient dans les maisons qu’ils transforment en véritables fortins et d’où ils mitraillent leurs adversaires. 

On se bat pendant toute la nuit et des deux côtés les combattants sont épuisés. Westermann lui-même à bout de forces s’endort à quelques mètres de l’ennemi.

On assiste alors à une telle tuerie que Kléber et Marceau indignes font cesser le feu et l’on voit les grenadiers des régiments d’Armagnac et d’Aunis protéger les royalistes afin de leur permettre de s’enfuir. Chez les femmes. les vieillards et les enfants. c’est l’affolement et les malheureux ne savent pas de quel côté se diriger pour fuir la boucherie. Il faut que quelques hommes courageux les sauvent en contenant les Républicains.

Le vendredi 13, les Bleus sont totalement maîtres de la situation. Westermann. moins généreux que Kléber et que Marceau, continue à faire égorger les survivants. On dit qu’environ 15000 personnes ont trouvé la mort au cours du combat. Des femmes sont violées puis massacrées. Le général Kléber dira plus tard.

— On ne saurait imaginer le carnage qui se fit ce jour-là.

C’est près du Mans que la mère de Jean Chouan va trouver la mort. Ayant suivi l’armée royaliste elle se trouve au Mans au moment de la défaite et, malgré les conseils de son fils, elle veut prendre un peu de repos avant de s’enfuir. Quand elle veut quitter la ville elle est prise dans la foule des fuyards, renversée à terre, piétinée et affreusement blessée par les roues d’un chariot qui lui passe sur le corps. Relevée par deux de ses compatriotes, elle expire dans une maison abandonnée où ceux-ci l’ont transportée. Après la mort de sa mère, Jean Chouan quitte l’Armée catholique et royale et s’en retourne en Mayenne, dans le bois de Misedon. Ainsi lui et ses compagnons vont échapper au massacre de Savenay.

Aux environs du Mans. le carnage se poursuit. On assiste à des scènes qu’il est difficile de décrire et si certains Républicains font preuve de générosité. d’autres se déchaînent avec sauvagerie. C’est ainsi qu’ l’on voit l’un d’eux conduire dans sa maison des femmes et des enfants en leur disant qu’ils vont y trouver un lieu de repos et un asile sûr. Arrivés là. les fugitifs sont reçus par des soldats qui les égorgent sous les yeux de leur complice. La fille de ce misérable, indignée, intervient alors pour sauver plusieurs de ceux que son père veut conduire à la mort. 

Certains Vendéens qui ont échappé à la tuerie sont arrétés et vont subir une dure captivité en attendant d’être fusillés. Dans un récit écrit pour sa famille. Mlle Isidore de Gourcuff. qui est tombée entre les mains des Républicains. a donné ses impressions.

« Après nous avoir fouillés et pris ce que nous avions. l’on nous conduisit à l’état-major pour décider si on nous fusillerait. Plusieurs étaient d’avis de ne faire gràce qu’à celles qui n’avaient pas 15 ans. Nous les avions presque toutes… Le moment le plus périlleux pour nous. ce fut quand nous traversâmes la ville pour aller en prison. Nous passâmes au milieu de l’armée des Mayençais et nous entendions dire qu’il fallait nous fusiller.

Nous marchions sur les corps morts et dans des ruisseaux de sang. entendant continuellement des cris de personnes qui demandaient qu’on les achevât, d’autres qu’on jetait par les fenêtres et qui étaient reçues au bout d’une pique… Notre prison fut un autre suplice. Je fus transférée trois fois. La seconde. nous fûmes mis dans une église. hommes et femmes n’ayant de pain que tous les trois jours. tous malades et mourant de faim. couverts de poux, pas seulement de place a s’allonger, obligés de rester debout ou assis, ce qui n’est pas commode pour dormir. Tous les jours il mourait 7 à 8 personnes. »

Il faut cependant rendre hommage a ceux qui surent se montrer humains, tels ces grenadiers de Marceau qui sauvent Mlle Angélique des Melliers et la conduisent à leur chef. Celui-ci prend la jeune fille sous sa protection et il va la placer à Laval chez des personnes auxquelles il demande de la soigner. Hélas. quelques semaines après. Angélique est arrêtée et condamnée à mort. Prévenu. Marceau intervient auprès du Comité de Salut de Paris et obtient la grâce de sa protégée mais quand il arrive a Laval pour la faire libérer, la tète d’Angélique vient de tomber sous le couperet de la guillotine.

Revenons aux rescapés du Mans qui, pourchassés. se dirigent maintenant vers Ancenis ou La Rochejaquelein espère qu’il sera possible de passer la Loire.

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Publié dans AUX SIECLES DERNIERS, Sarthe | Pas de Commentaire »

A l’assaut d’Angers

Posté par francesca7 le 29 mai 2014

 

angersAu soir du 23 décembre 1793, Westermann vient d’écraser les Vendéens à Savenay, au terme d’une terrible campagne de deux mois qui a mené les troupes royalistes et des milliers de femmes et d’enfants en fuite, jusqu’aux côtes de la Normandie. Cette déroute a marqué la fin de la guerre de Vendée.

Le mardi 3 décembre. c’est une armée délabrée qui se présente sous les murs d’Angers où la garnison a été renforcée par plusieurs régiments que commandent les généraux Kléber, Cannuel et Tilly. La ville est en état de siège. Au cours des journées qui ont précédé l’arrivée des royalistes, les conventionnels Francastel et Esnue-Lavallée ont multiplié leurs actes de cruauté. Cinquante-huit prêtres ont été envoyés a Nantes pour y être noyés. En cours de route plusieurs de ces malheureux seront jetés dans le Maine par leurs gardiens. De nombreuses femmes sont condamnées à mort. Fort heureusement pour elles. les soldats qui les gardent refusent de devenir leurs bourreaux. Elles sont alors conduites à Montreuil-Bellay où plusieurs vont périr.

L’attaque contre Angers commence le 3 décembre et les Vendéens s’emparent assez rapidement des faubourgs mais ils ne peuvent forcer les portes de la ville. Le lendemain, l’artillerie de l’Armée catholique et royale parvient à pratiquer une brèche dans les remparts près de la porte Saint-Michel. La Rochejaquelein s’élance mais ses hommes ne le suivent pas et. pris sous la mitraille. ils reculent.
Stofflet avait promis a ses soldats de les laisser piller la ville quand celle-ci serait prise ce qui provoque les protestations de plusieurs autres chefs qui s’opposent à tout acte de pillage.
— Si nous nous permettions un tel crime. disent-ils. Dieu nous punirait et il serait juste.
Après plus de cinquante heures de combat. les Vendéens, qui craignent d’être pris à revers par l’armée de Marceau, renoncent a occuper Angers et se retirent, laissant 2000 morts sur le terrain. La Rochejaquelein qui a toujours été à la tète des assaillants est désespéré car il se rend compte de l’importance de l’échec que ses troupes viennent de subir.

 

En revanche à l’intérieur d’Angers les républicains se réjouissent et pour fêter leur victoire ils prennent l’arrêté suivant :
‹« Toutes les têtes des brigands tués pendant le combat des deux jours seront coupées et disséquées pour être ensuite exposées sur les remparts au bout des piques. »

Cet arrêté reçut un commencement d’exécution mais les médecins ne purent aller jusqu’au bout de leur tâche. Les républicains se vengèrent alors sur les vivants.

Des prisonniers avaient été faits au moment de la retraite des Vendéens. Parmi eux on comptait Marcombe, Morna, madame de Civrac, abbesse d’Angoulême. madame d’Aubeterre, abbesse de Fontevrault et plus de cent cinquante laboureurs. Tout cela périt en moins de quarante-huit heures. Madame d’Aubeterre avait quatre-vingt-deux ans et était aveugle. Morna était encore un enfant qui ne consentit pas a livrer sa vie sans combat. Il résista. Les Bleus déchirèrent son corps à coups de baionnette puis on le conduisit au port de l’Ancre. Morna. tout sanglant s’échappe de leurs mains. Il se jette dans les marais. et la les exécuteurs le poursuivent. le traquent et le tuent comme un canard sauvage.

Durant trois jours ce fut une boucherie : le sang coula sur tous les points de la ville. Mais les prisonniers manquèrent bientôt a Franscatel et à Esnue-Lavallée. Les deux conventionnels se virent alors condamnés au repos.
Ils devaient prendre leur revanche quelques mois après en faisant fusiller à Avrillé (Maine-et-Loire) plus de 2000 personnes.

Après avoir subi cet échec sous les murs d’Angers. les Vendéens poursuivent leur course à travers la campagne aussi bien pour fuir les troupes républicaines lancées à leurs trousses que pour se procurer les vivres qui leur manquent. Les villes de Jarzé et de Baugé les voient passer.

L’Armée catholique et royale — du moins ce qu’il en reste — traîne toujours a sa suite son pitoyable troupeau de femmes et d’enfants. Beaucoup succombent en cours de route victimes du froid et de la maladie. Chaque bivouac. abandonné au petit jour, est jonché de cadavres qui demeurent là sans qu’il soit possible de leur donner une sépulture tellement ils sont nombreux.

Le samedi 7 décembre. les Vendéens sont à La Flèche (Sarthe) d’où ils délogent les six mille hommes du général Chabot. Deux jours après celui-ci veut reprendre l’offensive. mais cette fois encore il est battu. Le général Westermann n’a pas plus de chance. Lui aussi est repoussé par cette armée de spectres en haillons qui ne dispose plus que de trente canons et d’une quinzaine de milliers d’hommes en état de se battre.

Après La Flèche, voici Le Mans d’où les archives ont été déménagées. où l’on vit dans l’appréhension.
L’Armée catholique et royale y arrive le mardi 10 décembre après avoir parcouru 40 kilomètres sans halte.
Elle bouscule à Pontlieu quatre mille Républicains qui assurent la protection de la ville et, balayant la garnison. investit Le Mans sans coup férir tandis que les autorités s’enfuient en direction dAlençon et de Chartres.

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