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Couvent des Ursulines en Jura

Posté par francesca7 le 25 mai 2014

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Le Couvent des Ursulines de Poligny fut fondé au début du xviie siècle pour dispenser une éducation aux jeunes filles de la ville. Détruit lors de l’incendie de la ville en 1673, les bâtiments furent reconstruits dès la fin du xviie siècle. De cet ensemble monacal subsistent les quatre corps de bâtiment entourant la cour du cloître. Le traitement de leur élévation s’apparente au style d’architecture de l’époque : petites baies appuyées sur un cordon, arcades en plein centre reposant sur des colonnes. La niche à coquilles abritant une statue de la Vierge à l’enfant, inscrite dans l’axe de l’entrée de la cour constitue l’un des points forts du décor.

L’ensemble fut restauré de 1994 à 1995.

L’Ordre de Sainte-Ursule est un ordre religieux catholique fondé en novembre 1535 à Brescia en Lombardie (Italie) par sainte Angèle Merici (1474-1540). Il se consacre principalement à l’éducation des filles ainsi qu’aux soins des malades et des nécessiteux dans de nombreux couvents des ursulines.

Contrairement aux congrégations catholiques de cette époque, la compagnie de Sainte-Ursule fondée par Angèle Merici est une nouvelle famille de religieuses non cloitrées et n’ayant pas prononcé de vœu public. Ces sœurs sont donc, en fait, des laïques qui se rencontrent souvent pour des congrès et des actes de dévotion, mais ne vivent pas en communauté. Dans ses écrits, Angèle Merici ne donne aucune consigne concernant leur apostolat. Quatre ans après sa mort la compagnie est reconnue par le pape Paul III, mais, en 1572, le cardinal archevêque de Milan, saint Charles Borromée en modifie les institutions en soumettant les sœurs à la règle de saint Augustin. Les sœurs prononcent désormais des vœux et se voient imposer la vie commune. Elles se soumettent à l’autorité épiscopale. Le nouvel ordre ainsi créé est officiellement reconnu par Grégoire XIII. Seules les sœurs de Brescia conservent les institutions originales d’Angèle Merici. Le rayonnement des ursulines se propage ensuite rapidement au monde entier.

Les Ursulines apparaissent en France en 1586. Au cours des décennies suivantes l’ordre se développe à travers le royaume. Par exemple, les Ursulines s’installent à Quimper en 1621 et à Valenciennes en 1654.

À Valenciennes, la Révolution française n’a initialement qu’une faible incidence sur leur vie quotidienne. L’arrêté de 1792 signifiant la fermeture de tous les couvents dans le Nord-Pas-de-Calais commence à les inquiéter.

En mars 1793, l’armée de la République est sous la menace des coalisés. Valenciennes est occupé par les troupes autrichiennes et anglaises. Après quelques moments de calme, les Français remportent la bataille de Fleurus en juin 1794 et reviennent à Valenciennes.

Un révolutionnaire nommé Lacoste entre à Valenciennes et procède à de nombreuses arrestations. En octobre 1794, les personnes arrêtées pour « crime d’émigration » et exercice d’une fonction interdite sous la protection de l’ennemi sont conduites à l’échafaud. Le nombre d’exécutions doit se situer autour de 60 à 70 personnes dont trente-sept prêtres, onze Ursulines, Brigittines et Urbanistes.

Dès 1792, réfugiées au couvent de Mons, six Ursulines rejoindront ensuite le couvent des Ursulines de Liège. Les onze Ursulines martyrisées furent béatifiées en 1920 par le pape Benoît XV.

Les ursulines en Jura :

Sur un ciel en partie plombé de nuages noirs, une percée de lumière (tout à gauche du tableau), laisse apparaître l’image de la Vierge Marie, sur trois gros nuages. La Vierge Reine, sceptre à la main, avec l’Enfant-Roi, nous  semble l’unique présence. Pas d’autres personnages. Au centre du tableau, un bâtiment vide, qui a tout l’aspect d’un hôpital de ville. Un petit clocher sur le côté gauche laisse deviner le rajout d’une chapelle. Mais, notre première impression est la bonne : en 1696, on avait demandé aux architectes Jean-Jacques CUENIN et Nicolas SCHELHORN de construire un hôpital. Pour soigner les malades, il fallait un endroit un peu retiré, à l’angle nord-ouest de la ville, assez à l’écart pour empêcher la contagion en cas d’épidémie. Or, une fois les bâtiments érigés sur trois niveaux avec un toit à quatre pans, avec deux avant-corps latéraux en façade, les avis avaient changé et le bâtiment allait devenir le couvent des ursulines.

Au 17e siècle, la ville de Delémont relevait, tant spirituellement que temporellement, de la juridiction du Prince-Evêque. Porrentruy, par contre, dépendait spirituellement de l’archevêque de Besançon et  temporellement du Prince de Porrentruy.

Quant aux ursulines, celles de Saint Hyppolite comme celles de Porrentruy, elles étaient sous la mouvance spirituelle de Besançon.

 

Image illustrative de l'article Couvent des Ursulines (Poligny)Or, selon le cours des opérations guerrières du XVIIe siècle, ces religieuses, à plus d’une reprise furent contraintes de demander asile et de fuir l’occupant « suédois », voire  »les troupes du Royaume de France ». En 1632, et deux mois durant, les ursulines de Porrentruy trouvèrent refuge à Delémont ; en 1634, celles de Saint-Hyppolite furent reçues à Fribourg, en Suisse ; de 1667 à 1673, l’invasion française de la Franche-Comté, alors espagnole. força les ursulines de Saint Hyppolite à se réfugier à Delémont. Ces dernières ouvrent pendant leur séjour, et à satisfaction générale des habitants de la ville, une école pour les filles. Mais tout cela n’était que provisoire et, la crise passée, les ursulines regagnèrent leur couvent de Saint Hyppolite.

Un autre facteur devait jouer : le Prince-Evêque, Guillaume RINCK de BALDENSTEIN, (1608-1628), pendant ses études à Dôle,  avait connu, en 1588, Mère Anne  de Xainctonge et son oeuvre pour la formation des jeunes filles. Il avait été séduit par les projets de cette femme. Or, devenu Prince-Evêque, il demanda de fonder un couvent et une école à Porrentruy, ce qui advînt en 1619.

A lire sur le site référence : http://histoire-religieuse-jura.blogspot.fr/2009/11/le-couvent-des-ursulines-de-delemont.html

 

 

 

 

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