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Monastère des Clarisses de Poligny

Posté par francesca7 le 25 mai 2014

 

 

280px-Poligny_-_Monastère_des_Clarisses_1La chapelle est dans le monastère Sainte-Claire, 13 rue Sainte-Colette. L’accès est public, vous pouvez entrer sans crainte de déranger et suivre l’allée jusqu’aux escaliers menant à la chapelle.

La chapelle primitive du couvent a été démolie en 1793, lors de la Révolution. La chapelle actuelle date de sa dernière reconstruction en 1938. Elle est intégrée dans les bâtiments du monastère. Orientée avec le chevet à l’est, elle possède un chœur voûté d’ogives.

La chapelle montre plusieurs statues en bois et un tableau d’une Descente de Croix.
Dans le chœur, le Christ en croix est une reproduction du Christ de Saint-Damien, une œuvre du 12e siècle évoquant le style italien à l’époque où vécut saint François d’Assise.
Au fond un tableau illustre la vie de sainte-Colette.

Face à l’entrée, une chapelle latérale, dite chapelle des reliques, abrite les reliques de sainte Colette, morte à Gand en 1447, dans une châsse de bronze doré. Cette chapelle fut reconstruite après la Révolution.

Ces reliques ont été offertes au 18e siècle à la ville de Poligny par Madame Louise (Louise-Marie de France, 1737-1787, dernière fille de Louis XV et de Marie Leszczynska), elle-même carmélite sous le nom de Thérèse de Saint-Augustin au monastère de Saint-Denis (actuellement musée d’Art et d’Histoire de la ville).

 

Le monastère de Sainte-Claire de Poligny a été fondé en 1415 par sainte Colette. D’après la légende, sainte Colette aurait eu la vision de saint François d’Assise et de sainte Claire lui demandant de réformer l’ordre des Clarisses. Allant trouver le pape Benoît XIII, celui-ci donne son aval à l’entrée de la jeune femme chez les Clarisses et la fait nommer supérieure générale de l’ordre. Sainte Colette va fonder des couvents de nonnes en France, en Espagne et dans les Flandres. Pour l’établissement de Poligny, Jean sans Peur donna les celliers ainsi que l’arsenal qu’il possédait en ville. 
Cette page vous propose quelques photos de la chapelle du monastère de Poligny, un lieu dédié au recueillement et à la prière. Les reliques de sainte Colette ont été offertes au XVIIIe siècle à la ville de Poligny par Louise de France, fille de Louis XV, elle-même carmélite au monastère de Saint-Denis (actuellement musée d’Art et d’Histoire de la ville). Une quinzaine de religieuses vivent dans le monastère de Poligny et y suivent la règle de sainte Claire.

Au XIIIème siècle, Claire et François d’Assise ont inauguré une nouvelle forme de vie à la suite du Christ pauvre : vie partagée en communauté, rythmée par la prière personnelle et liturgique, le travail et l’accueil. François choisit d’annoncer l’Evangile en parcourant villes et villages ; Claire, elle choisit de vivre retirée dans le monastère de saint Damien pour privilégier la prière vécue en communion avec l’Eglise et le monde.  » Vivre pour Dieu avec les soeurs que le Seigneur m’a données. «  (sainte Claire) A Poligny, une communauté de clarisses est présente depuis 1415 dans le monastère fondé par sainte Colette.

 

Monastère des Clarisses de Poligny dans EGLISES DE FRANCE 200px-Simone_Martini_047Le monastère de Sainte-Claire à Poligny, se situe au nord-est de la commune, au pied des premiers reliefs rocheux et quasiment derrière le chevet de la collégiale Saint-Hyppolite. Composés de plusieurs édifices côté rue, le monastère est clos de murs au nord et au sud ; les jardins étagés, ultivés et/ou partiellement arborés qui entourent la chapelle et le cloître sont limités en nord par les rochers surplombés d’une végétation naturellement boisée.

images (6)L’ensemble bâti, qui s’ancre sur un terrain assez pentu (principalement orienté est-ouest) et dont le chevet oriental de la chapelle est à proximité de la falaise, est protégé au titre des monuments historiques – inscription par arrêté du 2 août 2006 pour l’intérêt tant architectural et artistique que proprement historique qu’il présente.

Fondé en 1415 par Sainte-Colette de Corbie, le monastère originel a été construit à la même époque que l’église Saint-Hyppolite. L’architecture de ce monastère a été adaptée, modifiée et complétée au cours des siècles: la chapelle primitive du couvent a notamment été démolie en 1793 ; sa configuration actuelle date de sa dernière reconstruction en 1938.

La châsse contenant les reliques du corps de Sainte-Colette se trouve dans une chapelle latérale sud reconstruite à la Révolution. Les édifices qui composent ce monastère, à la fois hétérogènes et plus ou moins complexes – dans leurs plans respectifs, leurs matériaux, les structures qui les composent – expriment assez nettement les marques de certaines périodes de l’histoire.

La chapelle du monastère est orientée (chevet à l’est) et se compose d’un vaisseau unique sur trois travées. Le chevet à trois pans est flanqué au nord-est d’une petite sacristie également accessible par une extension moderne formant couloir le long de la nef au nord. Une chapelle latérale au sud, largement ouverte sur la nef articule ce lieu de culte accessible au public avec les parties sud composant la clôture que sont le chapitre et la chapelle de Sainte-Colette longeant le cloître.

Un clocheton de plan hexagonal surplombe la chapelle à l’ouest, à la jonction avec le bâtiment qui abrite notamment les cellules des sœurs.

 

Depuis 1415 une Communauté de Sœurs Pauvres, fondée par Sainte Colette, est présente à Poligny. Mais l’aventure a commencé en Italie au XIII ème siècle lorsque St François et Ste Claire d’Assise quittent tout pour suivre les traces du Christ Pauvre.

Notre Ordre fait partie – avec les Frères Mineurs, les sœurs apostoliques et les frères et sœurs laïcs – de la Famille Franciscaine.

Le soeurs Clarisses se présentent : « Nous sommes actuellement 18 sœurs et selon notre charisme nous désirons contempler et vivre la pauvreté et l’humilité de notre Seigneur Jésus Christ et de sa sainte Mère. Notre vie de Communauté se tisse au fil des jours par l’accueil de l’Esprit Saint et de l’Evangile dans nos vies »

 

Monastère des Clarisses
13 rue sainte Colette
39800 Poligny

Tel : 03-84-37-11-40
Email : clarisses.poligny@free.fr

 

Images à voir : http://www.patrimoine-histoire.fr/Patrimoine/Poligny/Poligny-Chapelle-des-Clarisses.htm

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petite visite au temple Fanum de Pupillin en Jura

Posté par francesca7 le 25 mai 2014

 

220px-Wikirencontre_à_Arbois_-_juin_2013_-_059Le fanum de Pupillin est une superposition de deux temples bâtis successivement au ier siècle et au iie siècle. Le premier temple possède une cella de 7 m de côté, dont les murs sont maçonnés, tandis que ceux de la galerie extérieure sont composés de pierres sèches, ce qui laisse supposer que cette galerie en portique était constituée de piliers en bois. Le second temple est celui dégagé par l’abbé Guichard à la fin du xixe siècle ; de taille plus modeste par rapport à son prédécesseur, ses ruines ont été fortement perturbées par une tranchée creusée au xixe siècle. Il réutilise une partie des murs du temple du ier siècle, mais la structure des constructions est identique à celle de ce dernier. Il était recouvert de tuiles, tandis que sa galerie sphérique était constituée de piliers en bois qui devaient s’appuyer sur une sablière basse reposant sur un muret de pierres sèches, dans le but de soutenir la charpente. À 5,5 m l’est de ces deux édifices, une terrasse de 6 m par 18 m creusée dans le rocher, afin d’en adoucir la pente, a été mise au jour ; son sol est recouvert de pierres et de tuiles très concassées. Dans le fanum, se trouve une petite structure de 35 cm × 30 cm de côté, pour20 cm de profondeur, que l’abbé Guichard avait interprété comme étant un sarcophage funéraire ; il comportement un scellement latéral qui suppose la présence d’un couvercle, ce qui amène à penser qu’il s’agirait plutôt d’un tronc à offrande.

Le fanum de Pupillin est un petit temple gallo-romain du Haut Empire romain (Ier siècle av. J.-C. au IIe siècle), dont il ne reste que quelque vestiges archéologiques. Le site, localisé dans la commune de Pupillin, dans le département du Jura, en Franche-Comté, est inscrit aux monuments historiques depuis le 2 novembre 1987. Découvert à la fin du xixe siècle, il a fait l’objet de fouilles durant les années 1970 et 1980 qui ont permis de mieux déterminer la structure du monument, sa nature et sa datation. Le fanum de Pupillin est situé à la bordure occidentale du massif du Jura, sur le flanc du plateau de Lons-le-Saunier, à environ 540 m d’altitude, et domine le vignoble arboisien. Les ruines, actuellement dans un milieu forestier, sont localisées à 1,5 km au sud-sud-ouest du village de Pupillin et à 2 km à l’est du village de Buvilly.

Le fanum est bâti sur des éboulis recouvrant des terrains calcaires et marneux datant de la fin du Lias et du Dogger. Cette zone est tectoniquement caractérisée par un nombre important defailles d’orientation globale SO-NE plus ou moins parallèles. Le fanum est situé sur un petit compartiment délimité par une faille localisée à quelques centaines de mètres à l’est du monument et par une autre faille supposée qui serait recouverte par les éboulis, à l’ouest du fanum

Ce petit temple païen est découvert dans la forêt de la commune de Pupillin par le prêtre archéologue du village Alphonse Guichard (1855-1927), sur une pente dominant une importante villa gallo-romaine qu’il fouille entre 1887 et 1890. Dans cette construction, formant un carré de 5,4 m de côté, l’abbé Guichard retrouve une pierre creusée, qu’il considère alors comme un sarcophage, plusieurs centaines de pièces de monnaie et plusieurs autres objets, comme des clochettes, qu’il prend à tort pour des « éteignoirs de lampe ». Lors de la découverte, il pense que cette structure peut être une vigie ou une ancienne tour de guet romaine, étant donné sa position dominante sur la plaine du Jura.

Les campagnes de fouilles des années 1970 et 1980

Après la campagne de l’abbé Guichard, le site du fanum du Pupillin ne suscite plus le moindre intérêt et son emplacement exact est progressivement oublié. Recouvert par la végétation de la forêt, il est redécouvert par M. Mathieu qui remarque encore trois murs de la construction qui s’élevaient du sol à une hauteur significative. Une première campagne de fouilles est organisée par Jean-Louis Odouze entre 1969 et 1975 qui met à jour la véritable organisation du monument en deux fanas partiellement superposés. La zone du « sarcophage » de l’abbé Guichard ayant été intégralement fouillée par ce dernier, les fouilles d’Odouze s’orientent sur la structure autour de cette zone. Le premier fanum est daté du ier siècle par les monnaies découvertes qui datent de l’époque de l’empereur Auguste, alors que les monnaies retrouvées par l’abbé Guichard datent du iie siècle et sont à mettre en relation avec le second fanum.

La seconde campagne de fouilles de 1985 – 1986 permet de répondre à plusieurs problématiques, notamment sur la nature de la terrasse exhumée à l’est du fanum, l’étude des éboulis de pente, la détermination des voies d’accès au monument, ainsi que sa restauration et sa mise en valeur. Les fouilles ont permis de mettre au jour un trou de poteau dans la galerie nord qui serait vraisemblablement un témoignage de l’édification du second fanum, ainsi que la limite de la terrasse à 5,5 m du mur de la cella. Si aucune trace de poteau ou mur correspondant à la galerie est n’a pu être trouvée, la présence de nombreux clous laisse suggérer l’existence d’une structure en bois. Par ailleurs, un couteau en fer de 19 cm de long et un poids (probablement de fil à plomb) ont été découverts à proximité des fana.

Les ruines du fanum de PupillinPupillin est un village de 220 habitants, vivant et fier de ses vins. Une auberge propose le meilleur de la cuisine du terroir. Une promenade dans ses rues fleuries vous fera découvrir ses maisons restaurées avec goût. Reviendrez-vous en août pour fête du ploussard dont il est la Capitale mondiale, ou en septembre, lors du Biou, quand les vignerons vont en cortège offrir à Saint Léger une énorme grappe, prémices de leurs vendanges ?

Ce village situé près d’Arbois, est le seul à avoir en 1970 obtenu le droit d’associer son nom à celui d’Arbois, pour donner l’appellation d’origine contrôlée Arbois-Pupillin.

Le vignoble de Pupillin comporte une centaine d’hectares situé entre 250 m et 400 m d’altitude et il est planté sur des sols argilo-calcaires et marneux.
Pupillin abrite 6 vignerons indépendants et une coopérative vinicole à laquelle adhère 47 viticulteurs.

OFFICE DE TOURISME:
OT d’Arbois Tél. 03 84 66 55 50 – Fax 03 84 66 25 50 otsi@arbois.com www.arbois.com

 

 

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Couvent des Ursulines en Jura

Posté par francesca7 le 25 mai 2014

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Le Couvent des Ursulines de Poligny fut fondé au début du xviie siècle pour dispenser une éducation aux jeunes filles de la ville. Détruit lors de l’incendie de la ville en 1673, les bâtiments furent reconstruits dès la fin du xviie siècle. De cet ensemble monacal subsistent les quatre corps de bâtiment entourant la cour du cloître. Le traitement de leur élévation s’apparente au style d’architecture de l’époque : petites baies appuyées sur un cordon, arcades en plein centre reposant sur des colonnes. La niche à coquilles abritant une statue de la Vierge à l’enfant, inscrite dans l’axe de l’entrée de la cour constitue l’un des points forts du décor.

L’ensemble fut restauré de 1994 à 1995.

L’Ordre de Sainte-Ursule est un ordre religieux catholique fondé en novembre 1535 à Brescia en Lombardie (Italie) par sainte Angèle Merici (1474-1540). Il se consacre principalement à l’éducation des filles ainsi qu’aux soins des malades et des nécessiteux dans de nombreux couvents des ursulines.

Contrairement aux congrégations catholiques de cette époque, la compagnie de Sainte-Ursule fondée par Angèle Merici est une nouvelle famille de religieuses non cloitrées et n’ayant pas prononcé de vœu public. Ces sœurs sont donc, en fait, des laïques qui se rencontrent souvent pour des congrès et des actes de dévotion, mais ne vivent pas en communauté. Dans ses écrits, Angèle Merici ne donne aucune consigne concernant leur apostolat. Quatre ans après sa mort la compagnie est reconnue par le pape Paul III, mais, en 1572, le cardinal archevêque de Milan, saint Charles Borromée en modifie les institutions en soumettant les sœurs à la règle de saint Augustin. Les sœurs prononcent désormais des vœux et se voient imposer la vie commune. Elles se soumettent à l’autorité épiscopale. Le nouvel ordre ainsi créé est officiellement reconnu par Grégoire XIII. Seules les sœurs de Brescia conservent les institutions originales d’Angèle Merici. Le rayonnement des ursulines se propage ensuite rapidement au monde entier.

Les Ursulines apparaissent en France en 1586. Au cours des décennies suivantes l’ordre se développe à travers le royaume. Par exemple, les Ursulines s’installent à Quimper en 1621 et à Valenciennes en 1654.

À Valenciennes, la Révolution française n’a initialement qu’une faible incidence sur leur vie quotidienne. L’arrêté de 1792 signifiant la fermeture de tous les couvents dans le Nord-Pas-de-Calais commence à les inquiéter.

En mars 1793, l’armée de la République est sous la menace des coalisés. Valenciennes est occupé par les troupes autrichiennes et anglaises. Après quelques moments de calme, les Français remportent la bataille de Fleurus en juin 1794 et reviennent à Valenciennes.

Un révolutionnaire nommé Lacoste entre à Valenciennes et procède à de nombreuses arrestations. En octobre 1794, les personnes arrêtées pour « crime d’émigration » et exercice d’une fonction interdite sous la protection de l’ennemi sont conduites à l’échafaud. Le nombre d’exécutions doit se situer autour de 60 à 70 personnes dont trente-sept prêtres, onze Ursulines, Brigittines et Urbanistes.

Dès 1792, réfugiées au couvent de Mons, six Ursulines rejoindront ensuite le couvent des Ursulines de Liège. Les onze Ursulines martyrisées furent béatifiées en 1920 par le pape Benoît XV.

Les ursulines en Jura :

Sur un ciel en partie plombé de nuages noirs, une percée de lumière (tout à gauche du tableau), laisse apparaître l’image de la Vierge Marie, sur trois gros nuages. La Vierge Reine, sceptre à la main, avec l’Enfant-Roi, nous  semble l’unique présence. Pas d’autres personnages. Au centre du tableau, un bâtiment vide, qui a tout l’aspect d’un hôpital de ville. Un petit clocher sur le côté gauche laisse deviner le rajout d’une chapelle. Mais, notre première impression est la bonne : en 1696, on avait demandé aux architectes Jean-Jacques CUENIN et Nicolas SCHELHORN de construire un hôpital. Pour soigner les malades, il fallait un endroit un peu retiré, à l’angle nord-ouest de la ville, assez à l’écart pour empêcher la contagion en cas d’épidémie. Or, une fois les bâtiments érigés sur trois niveaux avec un toit à quatre pans, avec deux avant-corps latéraux en façade, les avis avaient changé et le bâtiment allait devenir le couvent des ursulines.

Au 17e siècle, la ville de Delémont relevait, tant spirituellement que temporellement, de la juridiction du Prince-Evêque. Porrentruy, par contre, dépendait spirituellement de l’archevêque de Besançon et  temporellement du Prince de Porrentruy.

Quant aux ursulines, celles de Saint Hyppolite comme celles de Porrentruy, elles étaient sous la mouvance spirituelle de Besançon.

 

Image illustrative de l'article Couvent des Ursulines (Poligny)Or, selon le cours des opérations guerrières du XVIIe siècle, ces religieuses, à plus d’une reprise furent contraintes de demander asile et de fuir l’occupant « suédois », voire  »les troupes du Royaume de France ». En 1632, et deux mois durant, les ursulines de Porrentruy trouvèrent refuge à Delémont ; en 1634, celles de Saint-Hyppolite furent reçues à Fribourg, en Suisse ; de 1667 à 1673, l’invasion française de la Franche-Comté, alors espagnole. força les ursulines de Saint Hyppolite à se réfugier à Delémont. Ces dernières ouvrent pendant leur séjour, et à satisfaction générale des habitants de la ville, une école pour les filles. Mais tout cela n’était que provisoire et, la crise passée, les ursulines regagnèrent leur couvent de Saint Hyppolite.

Un autre facteur devait jouer : le Prince-Evêque, Guillaume RINCK de BALDENSTEIN, (1608-1628), pendant ses études à Dôle,  avait connu, en 1588, Mère Anne  de Xainctonge et son oeuvre pour la formation des jeunes filles. Il avait été séduit par les projets de cette femme. Or, devenu Prince-Evêque, il demanda de fonder un couvent et une école à Porrentruy, ce qui advînt en 1619.

A lire sur le site référence : http://histoire-religieuse-jura.blogspot.fr/2009/11/le-couvent-des-ursulines-de-delemont.html

 

 

 

 

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