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Le CORDONNIER à tous les temps

Posté par francesca7 le 21 mai 2014

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http://www.youtube.com/watch?v=V8nh6iod9b8#t=56

 

220px-Paris_RBobillot_CordonnerieSelon une étymologie populaire, cordonnier vient du mot corde, car les premiers cordonniers utilisaient des cordes pour fabriquer des chaussures : une légende fantaisiste veut que le faiseur de chaussure de Charles II le Chauve n’ayant pas les cordons (lacets) que lui réclamaient le roi en 859, ce dernier fit imprimer sur son front le sceau « cordon-nié ». Une autre légende merveilleuse selon Pétrus Borel veut que cordonnier vient de « cors » (les chaussures donnant des cors). En réalité, il vient de cordouinier, de l’ancien français cordoan (mot attesté au XIIe siècle), « cuir de Cordoue », en référence à Cordoue, ville espagnole dont le cuir était jadis très réputé (cuir estampé puis patiné surtout posé en mural) et dont les Maures avaient reçu des marocains le secret de la maroquinerie. Avec le temps le mot cordouinier est devenu cordonnier. Cordonnier a concurrencé et supplanté l’ancien français sueur (du latin sutor, celui qui coud, réalise une suture, mot employé jusqu’au XVe siècle) et corvoisier, du latin Cordubensis, « de Cordoue », devenu cordovensis puis cordovesarius.

Les cordonniers sont, de plus, organisés dans une association secrète appelée<· Compagnons du Devoir >. Pour devenir compagnon, l’apprenti reçoit le baptème au cours d’une cérémonie solennelle. On lui donne un parrain et une marraine et on lui fait jurer, sur sa foi, et sur sa part de paradis, de ne rien révéler de ce qu’il pourra connaître des réunions des Compagnons du Devoir.

A diverses reprises, les gouvernements exigèrent, sans succès, la dissolution de cette association on secrète.

Sous le règne de Louis-Philippe, le salaire quotidien moyen de l’ouvrier cordonnier est de 4, fr. 25, mais il ne peut compter, en gros, que sur 220, ou au maximum sur 250 jours de travail par an.

Le salaire annuel moyen (dans les villes) se monte, pour l’année 1846, à 1105 francs.

 

Le corvoisier fabriquait des souliers neufs ou de luxe, mais beaucoup de réparateurs de souliers ont usurpé ce titre, si bien que le terme de cordonnier s’est dissocié de celui de corvoisier et de ses usurpateurs. La fabrication industrielle des chaussures au XXe siècle entraîne la disparition du savetier au profit du cordonnier qui s’est spécialisé dans la réparation.

Le savetier est une personne qui fabrique ou répare des chaussures.

Le CORDONNIER à tous les temps dans ARTISANAT FRANCAIS Le_pauvre_savetierSavetier est l’ancien nom donné aux cordonniers : jusqu’au jusqu’au XVIIIe siècle, le métier du savetier consistait à raccommoder de vieux souliers, celui du cordonnier à fabriquer des souliers neufs ou de luxe. La fabrication industrielle de la chaussure entraînant la disparition du cordonnier, ce dernier s’est spécialisé dans la réparation, le « cordonnier de chaussures neuves »étant désormais remplacé par le « cordonnier de réparation ».

l’Industrie de la Chaussure en France : A la veille de la guerre ( 1938), il existait en France un assez :grand nombre d’usines où se fabriquait la chaussure, tant à Paris qu’en province. Les plus puissantes employaient de 1800 à 2000 •ouvriers et ouvrières, travaillant huit heures par jour avec arrêt ·d’une demi-heure pour le casse-croûte pris à l’usine.

 35 villes et bourgades possédaient des fabriques plus ou moins

importantes, dont beaucoup étaient les filiales de maisons établies

à Paris. Dans le département de la Seine, on comptait environ 500

usines ou gros ateliers, employant de 30 à 35.000 ouvriers des deux

sexes. Pour la France entière, les statistiques établies par la Fédération des Cuirs et Peaux fixent le nombre total des fabriques mécanisées  de chaussures à 5000, et à 185.000 le nombre d’ouvriers qu’elles occupent. Si l’on évalue à une moyenne de cinq paires par ouvrier et par

jour, produites par ces fabriques, on obtient le total de 925.000 paires de chaussures françaises mises chaque matin sur le marché, non isolément, y compris celles que fabriquent les innombrables cordonniers .

Le cordonnier est aussi en voie de disparition, maintenant, les souliers, bottes, se font en usine et non à la main. Dans les pays plus pauvres, on trouve des « cordonniers » mais au contraire, dans les pays plus riches, ils sont fabriqués en usines.

Au sens premier le cordonnier est l’artisan qui fabrique des souliers, bottes, mules et pantoufles, en cuir, surtout en peau de cochon. Ceux qui les réparaient étaient appelés « Raccommodeurs de souliers » ou « Cordonniers » en vieux français. De nos jours, on différencie le « cordonnier réparateur » du « cordonnier bottier »

ARCHIVE A LIRE ; l’histoire des cordonnier ici : http://www.icem-freinet.fr/archives/bt/bt60/bt60.pdf

 

 

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LA DENTELLIERE du 15è siècle

Posté par francesca7 le 21 mai 2014

 

 téléchargement (8)

Pendant des siècles, anonymement, la dentellière a produit ce tissu ajouré composé de fils enlacés. Assise sur le pas de sa porte ou éclairée par une bougie au coin du feu, inlassablement, ses doigts font valser les fuseaux. Les fleurs, les rosaces, les festons naissent comme par magie de cette danse effrénée.

Quand le jour était gris ou que le soir tombait, la dentellière s’éclairait d’une bougie dont un verre sphérique rempli d’eau diffusait la lumière. Lorsque la journée était radieuse, il était plus agréable de travailler sur le pas de sa porte, tout en bavardant avec les voisines.                                                                       

Localement : Saint Louis à Arras, Sainte Anne à Bailleul, Saint Nicolas à Lille,                                                     

38-40-42 rue Raphaël – 43000 LE PUY EN VELAY

Les dentelliers et dentellières (dans l’orthographe traditionnelle de ces mots, où le double L ne mute pourtant pas le e muet qui les précède en e ouvert), ou denteliers et dentelières (dans l’orthographe française proposée dans la réforme de 1990 qui tient compte de la prononciation réelle de ces mots) sont des artisans qui fabriquent la dentelle.

Autrefois, ce travail se faisait à l’aide de fuseaux ou au crochet. Aujourd’hui, la mécanisation permet l’utilisation de machines qui rendent le travail plus rapide et plus régulier.

Les méthodes traditionnelles manuelles restent cependant pratiquées comme une activité de loisir (ou de complément de revenus). Certains artisans amateurs doués peuvent faire des ouvrages d’art dont le niveau de précision et de qualité ne peut être atteint au moyen d’ouvrages mécanisés (parce que la construction et l’entretien de machines-outils capables de réaliser ces travaux serait plus coûteuse que le travail manuel).

Certains ateliers publics nationaux ou ateliers de musée, voire aussi les maisons de haute-couture, financent des travaux réalisés manuellement par ces rares artisans (par exemple pour la restauration d’anciennes pièces) : la dentelle réalisée à la main, de tradition artisanale, est devenue un produit de luxe que ne peuvent souvent s’offrir les amateurs peu fortunés qu’en apprenant à les réaliser eux-mêmes.

                                       

                                       téléchargement (7) Jean-François REGIS le maître patron des dentellières naquit le 31 janvier 1596 à Fontcouverte, près de Narbonne ; il fut élevé par les Jésuites de Béziers ; entra au noviciat en 1616. fut envoyé au Puy, où il mérita, par ses prédications merveilleuses, le titre glorieux d’Apôtre du Velay et du Vivarais, mourut à la Louvesc, au cours d’une mission, le 31 décembre en 1640, à l’âge de 43 ans. Fut canonisé en 1737. Son tombeau attire depuis trois siècles, à la Louvesc, de nombreux pélerins et touristes.

 

En france, les dentellières sont très localisées. Citons tout d’abord Le Puy en Velay, tête de proue de la dentelle d’hier et d’aujourd’hui. Citons aussi la Normandie, Alençon bien sûr, mais aussi Caen. N’oublions pas non plus le Nord et le Pas-de-Calais avec Calais, Valenciennes, Caudry, Bailleul…

LA MATIERE

Le fil utilisé est du lin, de la laine, du chanvre ou quelquefois de la soie. Avant que les fils ne soient résistants, la dentellière travaillait à l’aiguille.

LES OUTILS

LA DENTELLIERE du 15è siècle dans ARTISANAT FRANCAIS 220px-Dentelliere1Ou plutôt, l’outil devrait-on dire ; car en pratique, l’unique outil de la dentellière est le carreau, aussi appelé tambour ou métier. Pour être complètement précis, il faut y ajouter les épingles à tête, les fuseaux (aussi appelés broquelets à Valenciennes ou bloquets à Lille), le dessin de la dentelle et surtout les mains de la dentellière, l’élément le plus important.

C’est au XVème siècle que l’on commence à voir apparaitre la dentelle au fuseau. Son origine serait italienne. L’activité de la dentelle se développe jusqu’en 1639, date à laquelle un édit en interdit le port. Heureusement cet édit sera annulé. L’activité reprend jusqu’à la Révolution, avec au passage la création des manufactures royales par Colbert.

Chaque région possède son point : d’Alençon en Normandie, de Valenciennes en Artois et en Flandre, d’Esprit au Puy.
Napoléon 1er, puis Napoléon III relanceront l’activité. En 1830, le système Leavers (du nom de son inventeur anglais) est adapté au métier Jacquard ; la production entame une étape industrielle très importante, notamment à Calais. En 1910, il y avait 2708 métiers occupants 32000 ouvriers et ouvrières à Calais. Les métiers mécaniques produisent une dentelle de qualité proche de celle faite au fuseau ; un label « Dentelle de Calais » en fait foi.

Aujourd’hui, la dentellière au fuseau revient sur le devant de la scène ; des écoles sont créées et des cours de dentelle donnés, notamment au Puy et à Bailleul. D’ailleurs, au Puy, on n’attend qu’une chose : que la loi de 1903 imposant l’enseignement de la dentelle à l’école soit appliquée.

 

Informations pratiques

Fédération française des dentelles et broderies,
24 rue de Clichy, PARIS
Compagnie de la dentelle de Calais,
5 rue Ampère, CALAIS
La maison de la dentelle,
6 rue du Collège, BAILLEUL
Centre d’Enseignement de la Dentelle au Fuseau,

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