Côté visites et découvertes, les Grands Sites de Moselle regroupent 18 sites patrimoniaux sélectionnés pour leur diversité et leur patrimoine remarquable ainsi que la qualité de leur accueil et de leurs visites, en particulier celles pour les enfants.
Découvrir les Grands Sites de Moselle : 20 sites patrimoniaux ont été soigneusement sélectionnés par Moselle Tourisme pour leur diversité et leur patrimoine remarquable. Par le biais de la charte de qualité, ils s’engagent à réserver le meilleur accueil à leurs visiteurs et en particulier aux enfants en proposant des visites adaptées et de nombreuses animations.
LA MINE WENDEL
Initialement découvert en Sarre, le gisement houiller Sarrois-Lorrain fut exploité côté français à partir de 1856 à Petite-Rosselle, en Moselle. La concession est tenue par Charles de Wendel et James Georges Tom Hainguerlot. La famille de Wendel était alors à la tête de l’empire sidérurgique français.
Le musée du carreau Wendel « La Mine » est implanté sur deux sites voisins, le carreau Wendel et le carreau Vuillemin situé à Petite-Rosselle, en Lorraine. Ces deux fossesappartenaient, avant la nationalisation de 1946, à la Compagnie des houillères de Petite-Rosselle. Même si ils étaient voisins, ces deux sièges d’extractions exploitaient deux gisements différents séparés par une faille. Il est actuellement le site charbonnier le plus complet conservé en France.
La mine, musée du carreau Wendel bénéficie du label officiel français Musée de France et fait partie du réseau des Grands Sites de Moselle.
Durant sept ans de 2005 à 2011, fin aout, aux pieds du puits Vuillemin ont eu lieu les représentations du spectacle son et lumières Les Enfants du Charbon écrit par Sylvie Dervaux qui en assure également la mise en scène et la direction artistique . 300 figurants et techniciens bénévoles ont participé au montage et à l’interprétation des 27 tableaux du spectacle, servit par une technique impressionnante : projection d’images et de vidéos monumentales, lasers couleurs de grandes puissances, effets pyrotechniques et bruitages impressionnants. Cet évènement recevra ainsi plus de 100 000 spectateurs transfrontaliers attirant également un public d’autres régions de France
PARC ARCHEOLOGIQUE DE BLIESBRUCK REINHEIM
Les vestiges exhumés dans la vallée de la Blies, entre les villages de Bliesbruck (Moselle) et de Reinheim (Sarre) témoignent d’une activité qui remonte à l’Age du bronze et s’est poursuivi jusqu’au Vème siècle de notre ère. Des campagnes de fouilles et des recherches s’y déroulent année après année. A Bliesbruck, vous découvrirez les vestiges bien conservés d’une ville gallo-romaine, à vocation artisanale. Les thermes publics présentés sous leur pavillon muséal et le quartier artisanal ouest constituent un parcours muséographique qui révèle la vie quotidienne des habitants. Une boulangerie et poterie reconstituées abritent des animations. A Reinheim, on voit les vestiges d’une grande ville gallo-romaine et la reconstruction d’une nécropole gauloise. L’un de ces 3 tertres funéraires abrite la tombe de la « Princesse de Reinheim » ( 4° siècle avant JC) avec ses somptueux bijoux et offrandes, chefs d’œuvres de l’art celtique. La reconstitution émouvante de la tombe de la « Princesse de Reinheim », aristocrate gauloise, et la mise en valeur des vestiges d’une ville et d’une villa gallo-romaine restituent la vie quotidienne des Gaulois et des Romains.
ECOMUSEE DES MINES DE FER DE LORRAINE
A Neufchef, découvrez l’histoire de l’extraction du minerai de fer lorrain au cours de visites guidées par d’anciens mineurs dans de véritables galeries de mines de fer.
La création de cet écomusée est née de la volonté de préserver le patrimoine industriel riche de la Moselle. En effet, depuis 1970 les mines en activités du bassin ferrifère lorrain disparaissent les unes après les autres.
En 1983, la commune de Neufchef décide de créer le musée des mines de fer de Lorraine. L’objectif est de représenter l’histoire de l’extraction du minerai de fer, de ses origines à nos jours, dans le cadre du monde souterrain de la mine. Les documents, les archives, et les objets miniers sont également présentés au public.
Le musée est décomposé en deux sites : celui de Neufchef et celui d’Aumetz.
L’ensemble des installations est ouvert depuis le 30 juin 1989. Le musée bénéficie du label officiel français Musée de France et fait partie du réseau des Grands sites de Moselle.
Le site de Neufchef offre un parcours souterrain de 1,5 km de véritables galeries retraçant le travail des mineurs de fer lorrains de 1820 à nos jours selon trois grandes époques : la mine ancienne, la mine à air comprimé et la mine moderne. La visite se déroule accompagnée d’un guide, ancien mineur. La projection d’un film présente l’histoire des mines de fer de Lorraine et la visite se poursuit par une première salle retraçant l’histoire du fer, de la géologie et de la sidérurgie à l’aide de maquettes interactives. Une seconde salle évoque le métier de mineur en présentant les différentes tâches de la profession. Une troisième et dernière salle évoque la vie sociale et familiale des mineurs dans les années 1950 à l’aide de scènes reconstituées.
LE SIMSERHOF – OUVRAGE DE LA LIGNE MAGINOT
Le Simserhof offre aujourd’hui une impressionnante vision de la ligne Maginot. Tout au long d’un parcours spectacle inédit, effets spéciaux saisissants, projections cinématographiques multiples, restitueront le quotidien des 876 hommes de l’ouvrage et l’intensité des combats de 1940. Cette approche moderne et spectaculaire se prolonge par la visite guidée à pied du casernement, à 30 mètres sous terre. Vous y découvrirez les espaces de vie de l’équipage, l’usine électrique, l’infirmerie ainsi qu’une chambre de tir.
C’est un gros ouvrage d’artillerie, comptant dix blocs. Construit de 1929 à 1936, l’ouvrage a été épargné par les combats de juin 1940, mais pas par ceux de novembre 1944. Ce projet du colonel Frossard prévoit la construction d’un fort concentré de 5 blocs distants de 50 mètres en moyenne l’un de l’autre. L’ouvrage doit être entouré d’un fossé antichar avec des coffres de défense. L’entrée doit être édifiée dans un ravin arrière, avec une voie ferrée étroite (voie de 60).
Ce projet est examiné le 1er juillet 1929 par les généraux de la Commission d’organisation des régions fortifiées et de nombreuses objections sont formulées : ce projet nécessite de grands déboisements et la structure dispose d’un champ de tir insuffisant (les pentes trop fortes vers les vallées profondes de Schorbach et de la Horn sont mal battues par les canons de 75 mm ; la défense rapprochée manque de champ de tir vers la droite (est) et en avant (nord) ce qui provoque des angles morts exploitables par l’assaillant). Ce projet est rejeté et le 8 juillet 1929, une reconnaissance est effectuée sur le terrain pour trouver une solution à la construction de cette forteresse.
Novembre 1944 : L’ouvrage du Simserhof sert de stock de torpilles, pendant l’occupation. Fin novembre 1944, les Alliés (7th Army du général Alexander Patch) se heurtent à la résistance des Allemands, dans la région et à partir du 15 novembre, la 100th Division prend d’assaut le Simserhof.
Le bloc 5 du Simserhof est lourdement touché. Les Allemands abandonnent le Simserhof indéfendable, par une sortie de secours après avoir piégé les installations, dans la nuit du 19 au 20 novembre. Les troupes alliées occupent l’ouvrage mais dans les premiers jours de l’année 1945, Hitler lance sa contre-offensive l’opération Nordwind et les Américains sont contraints de quitter le fort. Le 15 mars 1945, les Américains reviennent, mais les Allemands ne peuvent utiliser le Simserhof.
Bitche est définitivement libérée le 16 mars.
Le Simserhof, membre du réseau des Grands Sites de Moselle est aujourd’hui ouvert au public.
CHEMIN DE FER FORESTIER ABRESCHVILLER
Construit en 1885 pour l’exploitation du bois, le chemin de fer forestier s’est mis au service du tourisme en 1968 avec un circuit touristique en train à vapeur, dans les forêts du massif du Donon, le long de la Sarre rouge. Vous embarquerez pour 1h30 de nature à pleins poumons, puis vous visiterez une authentique scierie à haut-fer au hameau de Grand-Soldat.
L’origine de la ligne remonte à l’année 1884, lorsque l’administration forestière allemande construit un premier tronçon de 5 km remontant le ruisseau d’Abreschviller, et fait le choix d’un écartement de 0,70 m utilisé par les chemins de fer militaires de la Prusse. La ligne, qui fait 13 km en 1888, va connaître un développement rapide en 1892. Le 30 mars 1892 en effet, une forte tempête dévaste le massif forestier ; l’administration allemande réagit rapidement puisqu’elle construit en 4 mois quelque 35 km de ligne et complète ce réseau par des infrastructures de maintenance à Abreschviller. La ligne connaît un premier déclin lorsqu’à la fin de l’exploitation du bois de la tempête, une partie de la voie est démontée et le surplus de matériel ferroviaire vendu, mais en 1902 une nouvelle tempête incite l’administration forestière à reprendre l’extension du réseau. De 50 km en 1918, il atteint un linéaire de 73 km à son apogée en 1939. Après la guerre 1939-1945, le chemin de fer va décliner du fait de l’extension du réseau routier et de l’apparition d’un matériel d’exploitation routier performant. En 1960 le réseau à déjà perdu une quinzaine de kilomètres pour, le démontage se poursuivant, ne plus compter que 40 km en 1964 ; finalement, en 1966, avec l’arrêt de l’exploitation du bois, le chemin de fer cessera de fonctionner, 75 ans après sa création.
GROS OUVRAGE MAGINOT DU HACKENBERG
Pour Le géant de la ligne Maginot possède 10 km de galeries et 17 blocs de combat répartis sur 1,6 km². Vous y découvrez, les installations d’époque présentées en état de marche, de la centrale électrique à la tourelle d’artillerie en passant par le magasin à munitions, la caserne avec ses cuisines et son infirmerie reconstituées à l’identique. Les longs trajets dans le fort s’effectuent en visite guidée avec un petit train électrique d’époque. Un circuit pédestre balisé permet de découvrir l’ensemble du site à l’extérieur.
L’ouvrage est composé en surface de dix-sept blocs de combat, répartis en deux ailes (demi-ouvrages) de part et d’autre du relief, et de deux blocs d’entrée, avec en souterrain des magasins à munitions (un M 1 et plusieurs M 2), une usine (avec quatre groupes électrogènes SGCM de 350 chevaux) et une caserne, le tout relié par des galeries profondément enterrées. Ces galeries mesurent 10 kilomètres, répartis sur 160 hectares ; elles sont construites au minimum à 30 mètres de profondeur pour les protéger des bombardements.
La construction de l’ouvrage s’est étalée entre 1929 et 1935. Après l’entrée en guerre de la France, l’ouvrage est considéré comme le symbole de la ligne Maginot et fut visité, entre autres, par le premier ministre britannique Winston Churchill et le roi George VI du Royaume-Uni.
Les forces armées allemandes ayant contourné la ligne Maginot en passant par la Belgique, les troupes d’intervalle doivent battre en retraite vers le sud à partir du 13 juin 1940, laissant les équipages des ouvrages encerclés. Mais les Allemands ne tentent rien contre l’ouvrage, qui peut soutenir ses voisins : notamment les tirs du bloc 5 sur des objectifs près de Dalstein le 22 juin (attaques allemandes avortées contre le Michelsberg et le Mont-des-Welches). Le fort reste sous domination française, après la signature de l’armistice du 22 juin 1940 appliqué à partir du 25, jusqu’à l’évacuation par la majorité de l’équipage, désormais prisonnière de guerre, le 4 juillet (un groupe de 54 hommes restent au service des Allemands pour l’entretien et expliquer le fonctionnement).
Durant l’Occupation, les Allemands installent en 1943 une usine dans les installations souterraines, où travaillent des déportés et des prisonniers soviétiques. En 1944, les troupes allemandes occupent partiellement l’ouvrage, notamment le bloc 8 qui couvre la Moselle avec ses trois canons en casemate de 75 mm. Le 15 novembre 1944, les Américains de la 90th IDsont repoussés par les tirs du bloc (les canons sont servis par des éléments de la 19. VGD) ; le bloc est neutralisé le 16 par un canon automoteur de 155 mm qui perce la façade, avant que l’ouvrage ne soit occupé le 19.
PARC ANIMALIER DE SAINTE-CROIX
Le parc animalier de Sainte-Croix est le 1er parc de faune européenne en France avec 250 000 visiteurs par an. Situé au cœur du parc naturel régional de Lorraine à Rhodes , il a été créé en 1980 par Gérald Singer.
Ce sont maintenant ses enfants, deux frères, Laurent et Pierre, qui ont repris le flambeau et assurent la pérennité du Parc.
Couvrant une superficie de 120 hectares, le Parc Animalier de Sainte-Croix est un lieu de découverte de la faune européenne et de la biodiversité mondiale. 3 sentiers mènent à la rencontre de plus de 1 500 animaux issus de 100 espèces vivant en semi-liberté, notamment des cerfs, des ours, des lynx, des bisons, plusieurs meutes de loups d’Europe et de loups arctiques, des lémuriens, des vautours…
Le parc est membre du réseau des Grands Sites de Moselle
plus de 1 500 animaux de la faune européenne (loups, cerfs, ours, lynx…) sur 120 hectares visitables. Sans oublier la ferme et la Maison de la Nature, 1 000 m2 dédiés à la nature et à la maison écologique (le mur de la terre, le totem de la biodiversité, les espaces d’exposition…).
En 2010, le Parc Animalier de Sainte-Croix a créé une nouvelle offre d’hébergements insolites unique en France et Europe « dormir au cœur d’un grand Parc Animalier, au plus près de la Nature et des animaux »
En 2013, le Parc compte 13 hébergements insolites, tels que les yourtes, la cabane de Trappeur, les cabanes perchées dans les arbres, la tanière ou encore les Lodge Serengeti.
Agriculteur et passionné par la faune de nos régions, Gérald Singer a voulu faire partager au plus grand nombre son amour de la nature en convertissant ses terres agricoles en un parc animalier. Le Parc avant tout un lieu pour apprendre à connaître la faune européenne souvent mal connue. Le Parc s’est ouvert aux écoles pour faire découvrir aux enfants cette richesse. Chaque année, ce sont plus de 30 000 scolaires qui viennent visiter le Parc avec leur école