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    « La restauration est une opération qui doit garder un caractère exceptionnel. Elle a pour but de conserver et de révéler les valeurs esthétiques et historiques du monument et se fonde sur le respect de la substance ancienne et de documents authentiques. Elle s’arrête là où commence l’hypothèse, sur le plan des reconstitutions conjecturales, tout travail de complément reconnu indispensable pour raisons esthétiques ou techniques relève de la composition architecturale et portera la marque de notre temps. » citation Charte de Venise, art. 9, ICOMOS, 196.

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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Les sites départementaux « Moselle Passion »

Posté par francesca7 le 18 mai 2014

Le Conseil Général de la Moselle vous accueille dans ses musées départementaux, ses sites de patrimoine et sur ses sites naturels :

images (10)Musée départemental Georges de la Tour à Vic-sur-Seille

Georges de La Tour / L’Homme 
Georges de La Tour, né en 1593 à Vic-sur-Seille, est le plus grand peintre lorrain du XVIIe siècle. Il se maria à Diane Le-Nerf avant de devenir peintre ordinaire du Roi Louis XIII. Ainsi, Georges de La Tour faisait l’objet de nombreuses commandes de la part du Roi et d’une clientèle parisienne importante. Vers 1643, il initie son fils à la peinture qui fut aussi qualifié de peintre ordinaire du Roi dès 1643. En janvier 1652, à Lunéville, le peintre vicois mourut quinze jours après sa femme, d’une pleurésie.

Son œuvre : Aujourd’hui une quarantaine d’oeuvres originales de La Tour sont identifiées, quelques-unes avec hésitation. Une quinzaine d’autres tableaux ne sont connus que par de fidèles copies anciennes. Les Musées français possèdent 18 toiles du peintre et, la plus singulière de son oeuvre, « Saint-Jean Baptiste dans le Désert » acheté par le Conseil Général de la Moselle en 1994, à Monaco à une vente aux enchères Sotheby pour 10 millions de francs, est présente depuis juin 2003 dans le musée.

Le Musée départemental de Vic-sur-Seille

C’est dans un département conscient de l’importance de son patrimoine muséologique que s’est ouvert en 2003 le Musée Georges de La Tour. Doté d’une collection de peinture très cohérente, il trouve une situation privilégiée à Vic-sur-Seille, ville natale du peintre. Le public peut y découvrir une centaine de peintures, du XVIIe au XIXe siècle ainsi que l’exceptionnelle toile « Saint-Jean Baptiste dans le Désert », oeuvre majeure du peintre et de la peinture française du XVII ème siècle. Il images (11)présente également des collections historiques vicoises.

Côté Pratique : 
Le Musée Georges de La Tour propose 960 m² de surfaces d’expositions sur quatre étages : 
– au sous-sol, les expositions vicoises 
– au rez-de-chaussée, accueil, billetterie et une salle d’exposition temporaire 
– au 1er étage, la peinture du XVIIe siècle 
– au 2e étage, le paysage et la peinture du XVIIIe siècle 
– sous la verrière, le courant romantique et la période du XIXe au début du XXe siècle

A noter que le musée propose une visite guidée à 15h30 chaque dimanche (supplément 1.50 €). Cette visite d’une heure, destinée à un public familial, met en évidence les oeuvres majeures du musée et explique le sens de la collection. 

L’Hôtel de la Monnaie

L’Hôtel de la Monnaie de Vic-sur-Seille, voisin du nouveau Musée Georges de La Tour, est une architecture insigne du XVe siècle qui héberge la conservation, un centre de documentation ouvert au public, ainsi que le service pédagogique.

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Les Grands Sites de Moselle

Posté par francesca7 le 18 mai 2014

Côté visites et découvertes, les Grands Sites de Moselle regroupent 18 sites patrimoniaux sélectionnés pour leur diversité et leur patrimoine remarquable ainsi que la qualité de leur accueil et de leurs visites, en particulier celles pour les enfants. 

Découvrir les Grands Sites de Moselle : 20 sites patrimoniaux ont été soigneusement sélectionnés par Moselle Tourisme pour leur diversité et leur patrimoine remarquable. Par le biais de la charte de qualité, ils s’engagent à réserver le meilleur accueil à leurs visiteurs et en particulier aux enfants en proposant des visites adaptées et de nombreuses animations.

280px-Chevalement_Mine_AumetzLA MINE WENDEL

Initialement découvert en Sarre, le gisement houiller Sarrois-Lorrain fut exploité côté français à partir de 1856 à Petite-Rosselle, en Moselle. La concession est tenue par Charles de Wendel et James Georges Tom Hainguerlot. La famille de Wendel était alors à la tête de l’empire sidérurgique français.

 

Le musée du carreau Wendel « La Mine » est implanté sur deux sites voisins, le carreau Wendel et le carreau Vuillemin situé à Petite-Rosselle, en Lorraine. Ces deux fossesappartenaient, avant la nationalisation de 1946, à la Compagnie des houillères de Petite-Rosselle. Même si ils étaient voisins, ces deux sièges d’extractions exploitaient deux gisements différents séparés par une faille. Il est actuellement le site charbonnier le plus complet conservé en France.

La mine, musée du carreau Wendel bénéficie du label officiel français Musée de France et fait partie du réseau des Grands Sites de Moselle.

Durant sept ans de 2005 à 2011, fin aout, aux pieds du puits Vuillemin ont eu lieu les représentations du spectacle son et lumières Les Enfants du Charbon écrit par Sylvie Dervaux qui en assure également la mise en scène et la direction artistique . 300 figurants et techniciens bénévoles ont participé au montage et à l’interprétation des 27 tableaux du spectacle, servit par une technique impressionnante  : projection d’images et de vidéos monumentales, lasers couleurs de grandes puissances, effets pyrotechniques et bruitages impressionnants. Cet évènement recevra ainsi plus de 100 000 spectateurs transfrontaliers attirant également un public d’autres régions de France 

PARC ARCHEOLOGIQUE DE BLIESBRUCK REINHEIM

Les vestiges exhumés dans la vallée de la Blies, entre les villages de Bliesbruck (Moselle) et de Reinheim (Sarre) témoignent d’une activité qui remonte à l’Age du bronze et s’est poursuivi jusqu’au Vème siècle de notre ère. Des campagnes de fouilles et des recherches s’y déroulent année après année. A Bliesbruck, vous découvrirez les vestiges bien conservés d’une ville gallo-romaine, à vocation artisanale. Les thermes publics présentés sous leur pavillon muséal et le quartier artisanal ouest constituent un parcours muséographique qui révèle la vie quotidienne des habitants. Une boulangerie et poterie reconstituées abritent des animations. A Reinheim, on voit les vestiges d’une grande ville gallo-romaine et la reconstruction d’une nécropole gauloise. L’un de ces 3 tertres funéraires abrite la tombe de la « Princesse de Reinheim » ( 4° siècle avant JC) avec ses somptueux bijoux et offrandes, chefs d’œuvres de l’art celtique. La reconstitution émouvante de la tombe de la « Princesse de Reinheim », aristocrate gauloise, et la mise en valeur des vestiges d’une ville et d’une villa gallo-romaine restituent la vie quotidienne des Gaulois et des Romains.

ECOMUSEE DES MINES DE FER DE LORRAINE

A Neufchef, découvrez l’histoire de l’extraction du minerai de fer lorrain au cours de visites guidées par d’anciens mineurs dans de véritables galeries de mines de fer.

La création de cet écomusée est née de la volonté de préserver le patrimoine industriel riche de la Moselle. En effet, depuis 1970 les mines en activités du bassin ferrifère lorrain disparaissent les unes après les autres.

Logo des Grands Sites de MoselleEn 1983, la commune de Neufchef décide de créer le musée des mines de fer de Lorraine. L’objectif est de représenter l’histoire de l’extraction du minerai de fer, de ses origines à nos jours, dans le cadre du monde souterrain de la mine. Les documents, les archives, et les objets miniers sont également présentés au public.

Le musée est décomposé en deux sites : celui de Neufchef et celui d’Aumetz.

L’ensemble des installations est ouvert depuis le 30 juin 1989. Le musée bénéficie du label officiel français Musée de France et fait partie du réseau des Grands sites de Moselle.

Le site de Neufchef offre un parcours souterrain de 1,5 km de véritables galeries retraçant le travail des mineurs de fer lorrains de 1820 à nos jours selon trois grandes époques : la mine ancienne, la mine à air comprimé et la mine moderne. La visite se déroule accompagnée d’un guide, ancien mineur. La projection d’un film présente l’histoire des mines de fer de Lorraine et la visite se poursuit par une première salle retraçant l’histoire du fer, de la géologie et de la sidérurgie à l’aide de maquettes interactives. Une seconde salle évoque le métier de mineur en présentant les différentes tâches de la profession. Une troisième et dernière salle évoque la vie sociale et familiale des mineurs dans les années 1950 à l’aide de scènes reconstituées.

 

LE SIMSERHOF – OUVRAGE DE LA LIGNE MAGINOT

Le Simserhof offre aujourd’hui une impressionnante vision de la ligne Maginot. Tout au long d’un parcours spectacle inédit, effets spéciaux saisissants, projections cinématographiques multiples, restitueront le quotidien des 876 hommes de l’ouvrage et l’intensité des combats de 1940. Cette approche moderne et spectaculaire se prolonge par la visite guidée à pied du casernement, à 30 mètres sous terre. Vous y découvrirez les espaces de vie de l’équipage, l’usine électrique, l’infirmerie ainsi qu’une chambre de tir.

C’est un gros ouvrage d’artillerie, comptant dix blocs. Construit de 1929 à 1936, l’ouvrage a été épargné par les combats de juin 1940, mais pas par ceux de novembre 1944. Ce projet du colonel Frossard prévoit la construction d’un fort concentré de 5 blocs distants de 50 mètres en moyenne l’un de l’autre. L’ouvrage doit être entouré d’un fossé antichar avec des coffres de défense. L’entrée doit être édifiée dans un ravin arrière, avec une voie ferrée étroite (voie de 60).

120px-Schorbach_290405Ce projet est examiné le 1er juillet 1929 par les généraux de la Commission d’organisation des régions fortifiées et de nombreuses objections sont formulées : ce projet nécessite de grands déboisements et la structure dispose d’un champ de tir insuffisant (les pentes trop fortes vers les vallées profondes de Schorbach et de la Horn sont mal battues par les canons de 75 mm ; la défense rapprochée manque de champ de tir vers la droite (est) et en avant (nord) ce qui provoque des angles morts exploitables par l’assaillant). Ce projet est rejeté et le 8 juillet 1929, une reconnaissance est effectuée sur le terrain pour trouver une solution à la construction de cette forteresse.

Novembre 1944 : L’ouvrage du Simserhof sert de stock de torpilles, pendant l’occupation. Fin novembre 1944, les Alliés (7th Army du général Alexander Patch) se heurtent à la résistance des Allemands, dans la région et à partir du 15 novembre, la 100th Division prend d’assaut le Simserhof.

Le bloc 5 du Simserhof est lourdement touché. Les Allemands abandonnent le Simserhof indéfendable, par une sortie de secours après avoir piégé les installations, dans la nuit du 19 au 20 novembre. Les troupes alliées occupent l’ouvrage mais dans les premiers jours de l’année 1945, Hitler lance sa contre-offensive l’opération Nordwind et les Américains sont contraints de quitter le fort. Le 15 mars 1945, les Américains reviennent, mais les Allemands ne peuvent utiliser le Simserhof.

Bitche est définitivement libérée le 16 mars.

Le Simserhof, membre du réseau des Grands Sites de Moselle est aujourd’hui ouvert au public.

 

CHEMIN DE FER FORESTIER ABRESCHVILLER

Construit en 1885 pour l’exploitation du bois, le chemin de fer forestier s’est mis au service du tourisme en 1968 avec un circuit touristique en train à vapeur, dans les forêts du massif du Donon, le long de la Sarre rouge. Vous embarquerez pour 1h30 de nature à pleins poumons, puis vous visiterez une authentique scierie à haut-fer au hameau de Grand-Soldat.

L’origine de la ligne remonte à l’année 1884, lorsque l’administration forestière allemande construit un premier tronçon de 5 km remontant le ruisseau d’Abreschviller, et fait le choix d’un écartement de 0,70 m utilisé par les chemins de fer militaires de la Prusse. La ligne, qui fait 13 km en 1888, va connaître un développement rapide en 1892. Le 30 mars 1892 en effet, une forte tempête dévaste le massif forestier ; l’administration allemande réagit rapidement puisqu’elle construit en 4 mois quelque 35 km de ligne et complète ce réseau par des infrastructures de maintenance à Abreschviller. La ligne connaît un premier déclin lorsqu’à la fin de l’exploitation du bois de la tempête, une partie de la voie est démontée et le surplus de Abreschviller Train forestier4.JPGmatériel ferroviaire vendu, mais en 1902 une nouvelle tempête incite l’administration forestière à reprendre l’extension du réseau. De 50 km en 1918, il atteint un linéaire de 73 km à son apogée en 1939. Après la guerre 1939-1945, le chemin de fer va décliner du fait de l’extension du réseau routier et de l’apparition d’un matériel d’exploitation routier performant. En 1960 le réseau à déjà perdu une quinzaine de kilomètres pour, le démontage se poursuivant, ne plus compter que 40 km en 1964 ; finalement, en 1966, avec l’arrêt de l’exploitation du bois, le chemin de fer cessera de fonctionner, 75 ans après sa création.

 

GROS OUVRAGE MAGINOT DU HACKENBERG

Pour Le géant de la ligne Maginot possède 10 km de galeries et 17 blocs de combat répartis sur 1,6 km². Vous y découvrez, les installations d’époque présentées en état de marche, de la centrale électrique à la tourelle d’artillerie en passant par le magasin à munitions, la caserne avec ses cuisines et son infirmerie reconstituées à l’identique. Les longs trajets dans le fort s’effectuent en visite guidée avec un petit train électrique d’époque. Un circuit pédestre balisé permet de découvrir l’ensemble du site à l’extérieur.

L’ouvrage est composé en surface de dix-sept blocs de combat, répartis en deux ailes (demi-ouvrages) de part et d’autre du relief, et de deux blocs d’entrée, avec en souterrain des magasins à munitions (un M 1 et plusieurs M 2), une usine (avec quatre groupes électrogènes SGCM de 350 chevaux) et une caserne, le tout relié par des galeries profondément enterrées. Ces galeries mesurent 10 kilomètres, répartis sur 160 hectares ; elles sont construites au minimum à 30 mètres de profondeur pour les protéger des bombardements.

La construction de l’ouvrage s’est étalée entre 1929 et 1935. Après l’entrée en guerre de la France, l’ouvrage est considéré comme le symbole de la ligne Maginot et fut visité, entre autres, par le premier ministre britannique Winston Churchill et le roi George VI du Royaume-Uni.

Les forces armées allemandes ayant contourné la ligne Maginot en passant par la Belgique, les troupes d’intervalle doivent battre en retraite vers le sud à partir du 13 juin 1940, laissant les équipages des ouvrages encerclés. Mais les Allemands ne tentent rien contre l’ouvrage, qui peut soutenir ses voisins : notamment les tirs du bloc 5 sur des objectifs près de Dalstein le 22 juin (attaques allemandes avortées contre le Michelsberg et le Mont-des-Welches). Le fort reste sous domination française, après la signature de l’armistice du 22 juin 1940 appliqué à partir du 25, jusqu’à l’évacuation par la majorité de l’équipage, désormais prisonnière de guerre, le 4 juillet (un groupe de 54 hommes restent au service des Allemands pour l’entretien et expliquer le fonctionnement).

Durant l’Occupation, les Allemands installent en 1943 une usine dans les installations souterraines, où travaillent des déportés et des prisonniers soviétiques. En 1944, les troupes allemandes occupent partiellement l’ouvrage, notamment le bloc 8 qui couvre la Moselle avec ses trois canons en casemate de 75 mm. Le 15 novembre 1944, les Américains de la 90th IDsont repoussés par les tirs du bloc (les canons sont servis par des éléments de la 19. VGD) ; le bloc est neutralisé le 16 par un canon automoteur de 155 mm qui perce la façade, avant que l’ouvrage ne soit occupé le 19.

 

PARC ANIMALIER DE SAINTE-CROIX

Le parc animalier de Sainte-Croix est le 1er parc de faune européenne en France avec 250 000 visiteurs par an. Situé au cœur du parc naturel régional de Lorraine à Rhodes , il a été créé en 1980 par Gérald Singer.

200px-LOUPS_ARCTIQUES_-_Parc_Ste_Croix_-_Jean_LavergneCe sont maintenant ses enfants, deux frères, Laurent et Pierre, qui ont repris le flambeau et assurent la pérennité du Parc.

Couvrant une superficie de 120 hectares, le Parc Animalier de Sainte-Croix est un lieu de découverte de la faune européenne et de la biodiversité mondiale. 3 sentiers mènent à la rencontre de plus de 1 500 animaux issus de 100 espèces vivant en semi-liberté, notamment des cerfs, des ours, des lynx, des bisons, plusieurs meutes de loups d’Europe et de loups arctiques, des lémuriens, des vautours…

Le parc est membre du réseau des Grands Sites de Moselle

plus de 1 500 animaux de la faune européenne (loups, cerfs, ours, lynx…) sur 120 hectares visitables. Sans oublier la ferme et la Maison de la Nature, 1 000 m2 dédiés à la nature et à la maison écologique (le mur de la terre, le totem de la biodiversité, les espaces d’exposition…).

En 2010, le Parc Animalier de Sainte-Croix a créé une nouvelle offre d’hébergements insolites unique en France et Europe « dormir au cœur d’un grand Parc Animalier, au plus près de la Nature et des animaux »

En 2013, le Parc compte 13 hébergements insolites, tels que les yourtes, la cabane de Trappeur, les cabanes perchées dans les arbres, la tanière ou encore les Lodge Serengeti.

Agriculteur et passionné par la faune de nos régions, Gérald Singer a voulu faire partager au plus grand nombre son amour de la nature en convertissant ses terres agricoles en un parc animalier. Le Parc avant tout un lieu pour apprendre à connaître la faune européenne souvent mal connue. Le Parc s’est ouvert aux écoles pour faire découvrir aux enfants cette richesse. Chaque année, ce sont plus de 30 000 scolaires qui viennent visiter le Parc avec leur école

 

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La Moselle et ses trésors

Posté par francesca7 le 18 mai 2014

Quelle que soit notre envie, la Moselle se propose de répondre à nos attentes. Une balade dans un site naturel ou dans un parc, histoire-patrimoine, détente en famille, gastronomie, sport ou sensations fortes ? Nous trouvons tout en Moselle !

L’histoire de la Lorraine reste vivante ! Découvrez son histoire vivante à travers ses lieux de mémoire sur la bataille de Verdun, l’exploitation du charbon. Les lieux de mémoire sont nombreux en Lorraine, une région trop souvent soumise aux appétits belligérants. La première Guerre mondiale y a laissé les traces d’un héroïsme sans nom, tissé un itinéraire de sites invitant à la méditation comme à la relecture d’une histoire impérissable. 

280px-Fort_de_Vaux_-_extérieurVerdun Capitale de la Paix

et sa « zone rouge » à la réputation internationale, avec sa citadelle souterraine, l’ossuaire de Douaumont, la tranchée des baïonnettes, les forts de Vaux et de Douaumont, en est le coeur. Verdun, ville héroïque dont le monde entier connaît le nom – elle est, après Paris, la ville française la plus citée -, est le symbole de la Guerre 14-18 et au-delà, de toutes les guerres. 

Sur les rives de la Meuse, à 2 heures de Paris seulement, Verdun, offre aux nombreux visiteurs le visage d’une ville élégante au riche passé médiéval. A la fin du XIXè siècle, Verdun devint le première place forte de France quand Seré de Rivières la dota d’une ceinture extérieure de 38 forts et ouvrages dont Douaumont, Vaux, Souville, qui seront le théâtre de combats acharnés en 1916. 

Grands sites historiques, militaires et musées (meubles anciens, armes, céramiques,..), Verdun concentre à elle seule une quinzaine de sites d’envergure à visiter au centre-ville, sur le champ de bataille et autour de la ville !

Le Centre Mondial de la Paix est une invite à la réflexion. 

Entre Bar-le-Duc et Verdun, la Voie Sacrée est le point de départ de découvertes tout aussi emblématiques. 

Le Centre Mondial de la Paix propose également tout au long de l’année de riches expositions temporaires à caractère historique et artistique. Le Centre Mondial de la Paix est installé dans le somptueux palais des anciens princes-évêques de Verdun de style 18ème siècle. Situé sur la ville haute, il offre de ses jardins un vaste panorama sur Verdun et la vallée de la Meuse.  

Des expositions semi-permanentes et permanentes sont proposées au public pour apporter un sens de réflexion à la fois sur la guerre et sur la paix.

280px-Centre_mondial_paix_verdun

Les forts de la Grande Guerre et la Ligne Maginot en témoignent aux côtés de réalisations plus anciennes. 

58 ouvrages, 400 casemates, 1,5 millions de tonnes de béton. Le témoignage historique est de poids. Il a nom Ligne Maginot. 

La ligne Maginot fut construite après la Grande Guerre à l’instigation d’André Maginot, député de la Meuse et ministre de la Guerre en 1922 et en 1929. Si son utilité fit défaut, certains gros ouvrages d’artillerie ou d’infanterie sont dans un parfait état de conservation et se visitent volontiers.

Tels les vestiges de murs romains, datés du 3e siècle à Metz, les châteaux forts et enceintes féodales visibles par exemple à Châtel-sur-Moselle, les citadelles à la Vauban dont celles de Toul, Bitche, Montmédy, Thionville, Verdun, Phalsbourg sont fort bien conservées, sans oublier Longwy qui est classé au patrimoine Mondial de l’UNESCO, alors que des vestiges subsistent à Marsal et sa fameuse Porte de France. Autant de sites à réaliser. 

On citera encore les fortifications de l’occupation allemande dites Festen, celles de Thionville et de Metz… 

Sans oublier le village fortifié de Villey-le-Sec conçu par Séré de Rivières à qui l’on doit aussi les forts de Troyon, Vaux, Douaumont,Uxegney, Bourlémont ; ou encore la forteresse de Châtel-sur-Moselle dont le premier château bâti autour d’un donjon aux 11e et 12e siècles a connu une extension au 15e siècle. 

Entrée de l'ouvrage et barbelés.Et également l’ouvrage du IMMERHOF

Le Fort comprend 4 blocs de combat dont un bloc d’entrée, deux tourelles de mitrailleuses et un bloc d’artillerie avec tourelle de mortier de 81 mm ainsi que son casernement et son usine. Il est aujourd’hui en excellent état de fonctionnement. Visite en anglais, allemand, sourds et muets (sous réservation).Gratuité pour les anciens combattants sous présentation de la carte. Gratuité pour l’année, prendre contact avec le président de l’Association le « Tiburce ». Ouvert les 2 ème et 4ème dimanche du mois, ainsi que les jours fériés. Enfant gratuit jusque 7 ans.

 

 

 

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