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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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LES BALAYEURS

Posté par francesca7 le 15 mai 2014

 
(D’après Tableau de Paris, paru en 1782)

images (13)S’il vous arrive jamais de passer en hiver dans les rues de Paris, deux heures avant le lever du jour, vous entendrez de toutes parts le bruit monotone et régulier des balais sur le pavé, et vous rencontrerez à chaque pas, par groupe de cinq ou six, de pauvres hères, silencieusement occupés à nettoyer les ruisseaux et à curer les égouts. Vêtus de guenilles qui tombent en lambeaux, presque toujours mouillés jusqu’aux os par le brouillard ou la pluie, ils ont pourtant la tête recouverte d’un orgueilleux chapeau de toile cirée, orné d’une grande plaque de cuivre, insigne dérisoire que l’administration semble leur imposer, comme la marque de leur esclavage, et l’emblème d’une misère qui gagne tout juste assez pour avoir longtemps encore à souffrir de l’épuisement et de la faim.

Les femmes, - il y a des femmes, jeunes, quelquefois frêles et maladives, dans la corporation des balayeurs ; - les femmes portent des robes de bure qui s’enfilent en lanières depuis la hauteur du genou, et de leurs cheveux tombe en pointe sur le dos un mouchoir qui flotte à tous les vents du ciel. Quelques enfants, garçons et filles, parsemés çà et là, s’acquittent de leurs fonctions avec un énergique entrain que n’a pas encore tué la routine.

Sous les yeux d’un inspecteur subalterne, qui les regarde faire d’un air rogue, sans pitié pour des fatigues où il a longtemps passé lui-même, ils s’escriment à rejeter le long des trottoirs la boue, la neige et la poussière. On les voit dans un demi-jour incertain, à travers le brouillard crépusculaire, semblables à des ombres, muets, impassibles, imprimant avec effort à leurs bras un mouvement qui semble automatique, tant il se répète incessamment aux mêmes intervalles, sans que le regard morne et la face éteinte trahissent une lueur de pensée !

Pour se garantir du froid, ils ont d’énormes gants ; leurs pieds sont plongés dans des sabots gigantesques ou d’épais souliers ferrés, débordant d’une paille abondante qu’ils tressent adroitement autour de leurs jambes en forme de bottines. Les plus huppés ajoutent à cet accoutrement digne du paysan du Danube une espèce de carmagnole en toile cirée qui singe le caoutchouc. Si peu délicate que soit la constitution de ces laborieux ouvriers, il faut bien se garer des rhumatismes : on s’use vite à ce métier, et ils n’ont pas le moyen d’être malades.

Dans le jour les balayeurs sont plus redoutables encore pour le piéton que les tonneaux d’arrosage. Vienne à passer une belle dame ou un dandy, se sauvant à travers les marais du macadam, il s’élance sur le trottoir, éperdu, épouvanté à la vue du balai menaçant, et saisit, pour franchir le défilé périlleux, le moment où le bras du balayeur accomplit son évolution en arrière.

Vains calculs ! à l’instant même où le dandy prend sa volée, l’instrument inexorable revient vers lui et l’asperge d’une pluie de boue. On a prétendu que c’était une vengeance de ces hommes ulcérés par la misère. Je les en crois incapables : tant de fiel n’entre pas dans leur âme. Ils ne salissent point les passants : ils nettoient les pavés.

Prenez-vous-en de la catastrophe à vous-même, qui vous êtes trouvé dans leur rayon pendant qu’ils remplissaient leur charge. Le balayeur ne connaît que son devoir : son devoir lui commande de promener en mesure le balai à droite, puis à gauche, sur le macadam ; il s’en acquitte en conscience, sans relâche, sans réflexion, sans voir, sans entendre, comme un balayeur ; ce n’est plus une pensée, c’est un rouage de son administration, et ce rouage marche jusqu’à ce qu’on l’arrête. Il n’est pas plus responsable de votre malheur que le cheval de l’omnibus qui passe en vous éclaboussant, malgré vos cris de détresse.

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