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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Comment vivaient les PARFAITS

Posté par francesca7 le 13 mai 2014

 

cathare-vieLes parfaits ayant reçu l’Esprit-Saint, leur âme était purifiée. Elle possédait plus de forces et de volonté. Il était normal de lui demander davantage. Aussi les parfaits exigeaient-ils tant de sévérité pour eux-mêmes et accordaient-ils tant de mansuétude aux simples croyants condamnés à poursuivre encore une longue évolution.

Ils menaient une vie de moine prêcheur en attendant la mort comme une délivrance. Certains parfaits, à force de privations et de macération, parvenaient à une sorte de vie ralentie, un peu semblable au nirvâna de la religion bouddhique. L’épouse du seigneur de Puylaurens resta impressionnée par le spectacle offert par l’un de ces ascètes : « Depuis fort longtemps il était assis sur sa chaise, immobile comme un tronc d’arbre, insensible à ce qui l’entourait. » Cependant, il y avait des limites à cela, car ils devaient assurer leur vie quotidienne. Tous exerçaient un métier.

Les parfaits se faisaient une règle d’être pauvres — ce qui ne les empêchaient pas d’accepter tous les dons pour entretenir les communautés et les pauvres— mais aussi de n’être à la charge de personne. Leurs métiers étaient des plus divers, de précepteur à artisan. Beaucoup furent tisserands au point qu’on a souvent surnommé les cathares : les tisserands. Tous connaissaient l’art de soigner et quelquefois plus. 

Avant 1209 et jusque vers 1230, les parfaits portaient la barbe longue et les cheveux longs, à la différence des gens du Languedoc qui se rasaient les joues et se coupaient les cheveux… Ils étaient vêtus de noir ou de bleu foncé et portaient à la ceinture un étui de cuir contenant un parchemin sur lequel était copié l’Évangile de saint Jean. Sur la tête ils avaient un large béret ou une sorte de toque.

Lorsque commença l’Inquisition, ils évitèrent de se signaler par leur costume et leur coiffure. La « vêture » qu’ils avaient reçue au moment du consolamentum fut remplacée par un cordon symbolique autour du cou pour les hommes, et, pour les femmes, autour de la taille sous leurs vêtements.

Les Bons Hommes vivaient en principe en communauté hors les moments des prêches. Au cours de leurs pérégrinations ils logeaient chez les croyants ou dans les maisons de l’ordre.

Leur prière était le pater dit au réveil, au moment de s’endormir, avant de prendre une nourriture et avant tout acte ou toute entreprise hasardeuse. Comme les moines catholiques, ils se levaient aussi la nuit pour prier.
Hommes ou femmes, ils ne pouvaient toucher le corps d’un membre du sexe opposé, même la main. Ils se saluaient sans accolade, hormis pour le baiser de paix’ des cérémonies, mais alors, entre sexes différents, ils se penchaient seulement l’un vers l’autre. Dans la salle commune, sur des bancs, ou en réunion à l’extérieur, ils ne s’approchaient pas des adeptes du sexe opposé. Les femmes ramassaient leurs jupes et les tenaient bien serrées pour ne pas frôler les hommes lorsqu’elles circulaient.

L’obligation du régime végétarien leur faisait emporter avec eux leur écuelle et leur cuiller et une petite marmite dont ils se servaient exclusivement à la table commune. La viande était servie aux croyants, mais loin des yeux des parfaits. Ceux-ci ne devaient manger de rien qui ait une vie ou qui provienne de la génération. Seul le poisson échappait à cette interdiction (2). Ils le mangeaient comme tous les mets au­torisés, avec des épices ou des herbes ce qui représentait une gourmandise et même un luxe. Quant au vin, il était tellement étendu d’eau qu’il ne s’agissait que d’une simple politesse envers celui qui l’offrait.

Si le parfait n’avait pas d’occupation ma­nuelle, il était astreint à trois jours de jeûne, le lundi, mercredi et vendredi, et de toute façon pendant trois carêmes, avant Pâques, après la Pentecôte et à Noël. La première semaine de ces carêmes de quarante jours était d’une extrême rigueur : pain et eau.

Le serment était totalement prohibé, ainsi que la simple vérité déguisée, et à plus forte raison le mensonge. Pour éviter de mentir, le parfait utilisait des périphrases, il mettait ses phrases au conditionnel et n’affirmait jamais rien. Il multipliait les « si Dieu le veut » ou « à ce que nous croyons », précautions oratoires qui met­taient la patience des croyants à dure épreuve.
Le parfait ne pouvait frapper qui que ce soit, ni bien entendu tuer, même un animal. Il ne pouvait donc se défendre contre un voleur ou un routier. Il rie pouvait même pas tuer un loup ou un serpent. S’il trouvait une bête prise au piège il devait la délivrer et laisser sur place une somme équivalente au prix de la bête.

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Renée Bordereau sert Dieu et le roi

Posté par francesca7 le 13 mai 2014

 

bordereau1Renée Bordereau a vingt-trois ans en 1793. Les Bleus ont massacré quarante-deux membres de sa famille et tué son père sous ses yeux. Cette fille de paysans « pauvres mais honnêtes », se procure un fusil à deux coups. Quand elle est sûre de son tir, elle rejoint les 500 hommes de sa paroisse qui se placent sous le commandement de M. Coeur-leRoi. Elle est habillée en homme, veut se faire appeler « Hyacinthe » mais ce joli prénom, emprunté à un de ses frères, est difficile à retenir, ses compagnons la surnomment « Langevin ».

Langevin va servir Dieu et le roi pendant toutes les guerres de Vendée, aux côtés des plus grands généraux de la contre-révolution : Lescure, Bonchamps, Cathelineau, la Rochejacquelein, Stofflet… Elle est de toutes les batailles, de toutes les victoires et de toutes les défaites. Renée Bordereau joue du sabre et du pistolet, à cheval ou à pied, avec une adresse redoutable. Elle est un soldat efficace et rusé. Onze hussards tombent devant elle à Vihiers. Au Pont de Cé, en septembre 1793, elle sabre vingt et un Bleus en un seul jour, brisant son arme sur la tête du dernier. A Chemillé, elle tue deux républicains en même temps, l’un d’un coup de feu, l’autre de sa lame. Elle reçoit une balle dans la jambe, une autre sous l’oreille. Blessée au bras droit, elle s’entraîne à tirer de la main gauche. Avec huit compagnons seulement, elle bloque le Pont de Cé, prend six cents Bleus à revers et ceux-ci, en déroute, ignorant le nombre d’hommes qu’ils ont en face d’eux, se jettent dans la Loire. Elle récidive avec vingt-cinq soldats. Ils sont mille, cette fois à se noyer.

A Gêté, elle retient les fuyards, prétendant amener mille hommes en renfort, alors qu’elle n’arrive qu’avec cinq cents. Au Mans, elle ne quitte pas le champ de bataille de cinq heures du matin à quatre heures du soir et, quand elle n’en peut plus, ramasse les boulets des ennemis pour les porter à ses propres canonniers. Langevin est sans faiblesse pour les Bleus, mais elle est juste et honnête. Face à un de ses propres oncles, républicain convaincu et responsable de la mort d’une partie de sa famille, elle n’a aucune hésitation : « Je lui coupai le cou, dit-elle, sans que je l’aie vu souffler », mais à Château-Gontier, elle fait épargner un commissaire de la République parce qu’il a abrité des prêtres et lui fait restituer argent et montre. Plus tard, elle tire sur un soldat de son propre camp qui la vole et fait fusiller un commandant de cavalerie qu’elle a surpris en train de violer une femme.

Si elle est prête à se battre en duel pour trois vaches, c’est parce qu’elles serviront à nourrir des blessés, si elle récupère, sans sourciller, à la baïonnette d’un Bleu, deux poulets embrochés qui encadrent le corps empalé d’un enfant de six mois, c’est pour aussitôt le partager avec les demoiselles Fardeau de Beaulieu et deux compagnons.

Le comte et la comtesse de le Bouère lui doivent la vie, de même Mademoiselle de Grignon, paralytique, qu’elle a si souvent portée dans ses bras, d’arbres creux en buissons de genêts, pour la soustraire aux recherches. Elle est de ceux qui sauvent, un matin, les huit cents femmes de Chemillé qui doivent être exécutées l’après-midi. Elle est là, aussi, au mont Saint-Michel, pour libérer les quatre cent cinquante prêtres qui y sont détenus.

Après la pacification de Nantes, Langevin continue d’être recherché. Sa tête vaut quarante mille francs, le maire de Potevinière est prêt à en ajouter dix mille de sa propre bourse. « La paix n’est point faite pour lui, nous avons ordre de le couper par morceaux », vocifèrent les soldats qui investissent le moulin des Bréfières où Renée Bordereau est réfugiée. Ils ne la trouveront pas. Elle a adopté le meilleur déguisement : un vêtement féminin. Quelques temps plus tard on l’arrête cependant, mais par erreur : on l’accuse du viol de la fille d’un brigadier d’Argenton ! Le maire d’Isernay, M. de Méran, la sauve en témoignant de son identité et de son sexe.

Plus tard à Chollet, elle est arrêtée à nouveau, confondue cette fois. On l’envoie à la prison d’Angers, garottée à quinze autres prisonniers, escortée de deux cents hommes. Elle est aux fers, pendant dix-huit mois, avant que ne soit ordonné son transfert : « Vous avez toujours été à la tête d’une colonne de six hommes, on va encore vous y mettre », et on l’enchaîne à la tête d’une colonne de six hommes qui part, à pied, pour le mont Saint-Michel. Elle y croupit deux ans, au pain et à l’eau, sans feu ni couverture, jusqu’au rétablissement de la monarchie. A sa sortie de prison, elle est décorée du Lys par Son Altesse royale le duc de Berry et Louis XVIII, reconnaissant, lui alloue une pension qui lui permet de s’occuper des deux enfants d’un de ses frères. Elle rédige ses mémoires parce qu’on l’en prie, puis s’éteint, en 1824, malade depuis longtemps, ayant, selon la promesse qu’elle avait faite trente et un ans plus tôt : sacrifié son corps au roi et offert son âme à Dieu.

 

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L’épopée de Mme de Bennes

Posté par francesca7 le 13 mai 2014

 

En 1792,les Bennes embrassent leurs deux enfants, les confient au grand-père paternel, endossent un costume de voyage et, munis de faux papiers aux noms des « Frères Haussey », entament un long périple pour rejoindre l’armée des princes qui se rassemble à Coblence. Mme de Bennes est dans le même bataillon que son mari. On a bien des soupçons sur son identité : le comte de Neuilly devine la supercherie, mais le soldat est exemplaire et se tient sur une réserve qui force le respect. On ne lui fera pas l’affront de lui refuser l’honneur de se battre pour ses idéaux sous prétexte qu’elle est une femme.

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Commence alors une longue épopée : le siège de Thionville, Verdun, la défaite de Valmy, la retraite vers le Rhin. Avec les chasseurs nobles de la légion de M. de Damas le couple repart pour Maestricht, passe un terrible hiver à la frontière belge. Au printemps 1794, sur la rive droite de la Meuse, près de Dinant, François de Bennes est blessé à la jambe droite. Louise-Françoise le prend à bras le corps, le traîne vers les lignes arrières, le confie à un infirmier et retourne affronter la mitraille.

Deux mois plus tard, le 15 juillet, sur le canal de Louvain, les légions de Béon et de Damas sont contraintes de se replier. Louis-Françoise est tout à côté lorsque M. de Bennes a la poitrine broyée par un boulet. Elle le transporte en un lieu abrité, recueille son dernier souffle, le recouvre d’un peu de terre avant d’être entraînée de force par ses compagnons qui l’empêchent d’attendre là, debout, fusil à l’épaule, blessée elle aussi, que les assassins de son mari soient à portée de tir.

La débâcle continue, avec ses longues marches vers le nord, dans le froid et la neige. Il n’y a presque plus d’hommes autour de Mme de Bennes, sa compagnie est décimée. Les légions des princes se reconstituent une dernière fois à Stade, près de Hambourg. Louise-Françoise, sous le nom de « chevalier de Haussey », a rejoint les rescapés. Les légions s’embarquent pour Quiberon Mme de Bennes est du voyage. Le débarquement est un désastre (gauche). Treize jours plus tard, elle est incarcérée à Vannes, dans l’église Saint-Pattern. Dans la Vendée ravagée, les Bleus trouvent à peine de quoi se nourrir. Il ne reste pas grand chose pour les prisonniers. Du porche de l’église, Louise-Françoise a reconnu un officier, Jacquier de Noyelle, qui se promène sur la terrasse de sa prison voisine. Elle lui fait des signes. Il reconnaît le « chevalier ». Quelques dames charitables viennent régulièrement visiter les détenus. De Noyelle leur explique : un de ses compagnons est dans l’église, il a faim et c’est une femme. Le lendemain, elles lui portent des vivres et une robe, dissimulée sous leurs jupons. Madame de Bennes, méconnaissable, quitte ainsi la prison au milieu du tourbillon des visiteuses.

La châtelaine de Bois-Moncelet se réfugie à Londres dans un misérable petit meublé. Les émigrées françaises survivent grâce à des travaux de couture, la fabrication d’accessoires de mode ou des cours de chant et de musique. Les larges mains de Mme de Bennes qui ont connu le gel, le vent, le soleil et le rude contact du bois des fusils pendant quatre ans, en sont pas faites pour tirer l’aiguille, effleurer les touches du clavecin ou caresser les cordes de la harpe. Alors, l’ancien soldat prend la plume et rédige ses mémoires (quarante-six pages). Cet opuscule bénéficie d’une critique favorable dans le Monthly Review du mois de février 1796. La revue précise qu’il est vendu au bénéfice de l’auteur et disponible à son domicile, 22 Maddox street.

En 1802, un décret de Bonaparte autorise le retour au pays des émigrés. L’accueil à Bois-Moncelet est triomphal. Les paysans se sont déplacés pour venir saluer Mme de Bennes, ses enfants l’étreignent, ses petits-enfants adoptent aussitôt cette étrange grand-mère qui raconte des souvenirs de sièges et de combats au lieu de les endormir avec des contes. Le duc de Damas, son ancien colonel, lui fait remettre la croix de Saint-Louis. Jusqu’à l’âge de quatre-vingt-sept ans, Louise-Françoise de Haussey se promène dans son village de Lonlay-le-Tesson, les jours de fête, vêtue de son vieil uniforme rapiécé, bleu de ciel, à revers et parements orangés.

Source http://www.histoire-en-questions.fr/

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