Marat juste avant son assassinat
Posté par francesca7 le 8 mai 2014
Le montagnard comptait publier ses écrits dans un ouvrage unique. Il n’en a pas eu le temps…
Lors de son assassinat par Charlotte Corday le 13 juillet 1793, Marat était comme à son habitude dans sa baignoire, en train d’écrire. Depuis plusieurs mois, il avait décidé de rassembler ses oeuvres politiques dans un ouvrage unique. Il avait donc entrepris la correction et l’annotation de ses articles publiés dans L’Ami du peuple, dont il était, il faut le dire, l’auteur unique. En fait, depuis sa première parution en 1789, sa publication a souvent changé de titre : Le Publiciste parisien, Le Journal de la République française et, enfin, Le Publiciste de la République française.
En 1990, la Bibliothèque nationale de France acquérait la totalité de ces revues annotées par Marat et reliées dans deux volumes. Jean-Marc Chatelain, chargé de collections à la réserve des livres rares de la BNF, explique qu’après la mort de leur propriétaire ces volumes furent conservés par la soeur de Marat, Albertine. Ils passèrent ensuite entre les mains du financier Félix Solal, puis du prince Jérôme Napoléon, de Nadaillac et du comte de Rosebery, Premier ministre britannique, grand bibliophile.
REGARDEZ les incroyables trésors de l’Histoire sur L’Ami du peuple annoté par Marat juste avant son assassinat : http://www.lepoint.fr/culture/video-les-incroyables-tresors-de-l-histoire-l-ami-du-peuple-annote-par-marat-juste-avant-son-assassinat-07-05-2014-1819715_3.php#xtor=EPR-6-[Newsletter-Matinale]-20140508
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