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    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Les femmes guerrières

Posté par francesca7 le 8 mai 2014

 

Quand la Vendée se soulève en 1793, des comtesse, et marquises caracolent en amazone à la tête d’escouades à leur solde, des femmes du peuple, portant habit d’homme, se mêlent aux troupes. Nombre d’entre elles périrent sur le champ de bataille, d’autres furent guillotinées, certaines réussirent à échapper à la mort et nous laissèrent des témoignages. 

guerriere

Pourquoi des femmes étaient-elles présentes dans cette sanglante bagarre ? La plupart d’entre elles y avaient été forcées par les circonstances parce qu’elles cachaient des prêtres réfractaires, parce que leurs époux ou leurs fiancés étaient partis au combat, ou parce que les Bleus étaient venus un jour brûler leurs manoirs et leurs fermes, elles avaient rallié l’armée des insurgés… Parmi elles, on trouve des femmes et des filles de conditions très différentes. De nobles dames, mais aussi un grand nombre de paysannes, de marchandes de volailles, de lingères. Plutôt que de se faire guillotiner, fusiller ou noyer, elles préféraient mourir en combattant ou en soignant les blessés.

Certaines courent aussi les routes par simple goût de l’aventure, c’est très stoïquement qu’elles ont accepté de coucher sur une planche, sous un arbre, dans une étable, de manger, de dormir n’importe où. L’imprévu, le risque de se faire prendre, bien loin de les inquiéter, les exaltent.

Elles se révèlent des guerrières intrépides : Mme de Lescure (bas gauche), qui porte le bragon brosz – le pantalon bouffant des Bretons — fait le coup de feu, comme n’importe quel cavalier. Pour venger son père torturé par les Bleus, une pâle et maigre fille nommée Renée Langevin a voulu servir chez les houssards. Au combat de Dol, elle devait abattre plusieurs adversaires. Souvent, il lui arrivait de dire sombrement – Je ne suis riche que de ma mort. » Pourtant elle survécut, mais pour demeurer en prison jusqu’à la Restauration.

Jeanne Giraudeau. patronne de l’auberge de La Croix d’Or, à Montaigu, voyant un jour son mari qui s’enfuyait, le ramena aussitôt sur le champ de bataille. Perrine Loiseau ne se fit sabrer qu’après avoir abattu trois Républicains. Mlle Regrenil, une jeune novice de vingt ans, ayant dû quitter le couvent des ursulines de Luçon devint « la houssarde » dans la bande de Bejarry. Elle montait le cheval d’un soldat ennemi qu’elle avait su désarmer. Marie-Antoinette Adams. épicière à Puybelliard, combattait aussi à cheval, dans l’armée du Centre. Sa maison avait été brûlée et son mari, dont elle était séparée, était un ardent Républicain. N’ayant plus rien à perdre, elle manifestait une telle fougue au combat que ses compagnons l’avaient surnommée « le chevalier Adams ». Sa témérité devait lui être fatale. Capturée, les Bleus la fusillèrent.

Dans l’armée de Bonchamps, Renée Bordereau, vingt-trois ans, combattit six ans, reçut sept blessures. Capturée aussi, elle sauva sa tête, mais on l’enferma deux ans dans l’une des geôles du Mont-Saint-Michel…

A Legé, où Charette avait établi son poste de commandement, beaucoup de femmes et de jeunes filles étaient venues se mettre sous la sauvegarde de l’honneur vendéen.

Parmi les belles brigandes, les juments de Charette, c’est ainsi que les appelaient les Bleus, Mmes de La Rochefoucauld. de Bruc.du Fief, de Bulkeley et d’autres encore, se battaient héroïquement. Certaines, comme la comtesse de Bruc, devaient être massacrées au cours des multiples combats qui journellement mettaient aux prises des adversaires également implacables. Des jeunes filles, les soeurs de Couêtus, Mlle de la Rochette, devaient être sauvées par le général Travot. après leur capture. En dépit de leur témérité. Mmes de Bulkeley et du Fief eurent aussi la chance de survivre…

L’armée catholique et royale comptait dans ses rangs des femmes de toutes les conditions. François Charette de la Contrie est entouré de ses « amazones », belles, nobles, adroites au tir et excellentes cavalières. Son aide de camp est Mme de Fief, Victoire-Aimée, née Libault de la Barassières. Son mari a émigré. Elle, est restée. Elle a rejoint l’armée pour venger la mort d’un fils. Petite, jolie, vêtue de tissu de Nankin, elle galope en tête de ses troupes, armée de deux pistolets, ou va à pied, usant d’un fusil de chasse. Louis XVIII lui fera don de son portrait en guise de décoration. 

Mme Bulkeley (à gauche), née Latour de la Cartrie, ne lui cède en rien en beauté et en intrépidité. A cheval, en robe verte, écharpe blanche à la taille et pistolet à la ceinture, elle commande une compagnie de chasseurs à sa solde. Arrêtée en 1794, condamnée à mort, elle obtient un sursis grâce à une fausse déclaration de grossesse. Elle réunit aussitôt quelques centaines d’hommes et retourne se battre. Elle échappera aux balles, aux sabres, aux boulets, aux fusils et à la guillotine, survivra encore à deux mariages (elle aura eu quatre maris) et vivra jusqu’à l’âge de soixante dix-neuf ans. La jeune comtesse du Bruc aura moins de chance, elle périra à Beaupréau, sabrée par un hussard, tombée d’un cheval mal sanglé.

Roturières et paysannes ne s’en laissent pas conter non plus : à la bataille de Torfou, lorsque les Vendéens fuyent, face aux terribles Mayençais de Kléber, elles se mettent en travers de leur chemin, les insultent, menacent de prendre les armes à leur place. Ils s’en retournent. Ils vainquent. A Dol, dans les mêmes circonstances, la femme de chambre de Mme de la Chevalerie s’empare d’un cheval, fait volte-face en criant : « Au feu les Poitevines », ce qui laisse le temps à Mme de Bonchamps de ramener les renforts qu’elle a réussi à rassembler.

Dans l’armée de Charette, une demoiselle Lebrun, seize ans, fille d’un boulanger de Mortagne, monte en caleçon et en jupon, la chevelure retenue dans un foulard, et une blanchisseuse commande à des troupiers.

Un des tambours de l’armée de d’Elbée est une fillette de treize ans. Elle est tuée à Luçon. A cette même bataille, participe Marie-Antoinette de Puybelliard. Elle est vêtue en homme, mais toute l’armée du général Sapinaud de la Verrie sait qui elle est. Arrêtée chez elle, un peu plus tard, elle sera fusillée.

Jeanne Robin, fille de métayer, entre dans les rangs de M. de Les-cure, avec son père, son frère, son fiancé et son chien. Lescure avait menacé de renvoyer et de tondre toute femme qu’il trouverait dans son armée (hormis la sienne, qui l’avait suivi d’autorité…). Lorsque Jeanne lui avoue son sexe, il ne peut lui refuser les souliers qu’elle demande pour continuer à marcher avec lui. Il est vrai que c’est :elle qui, en première ligne, lui criait : « Mon général, vous ne me dépasserez pas, je veux aller plus près des Bleus que vous ». Elle alla si près qu’une balle la coucha sur le champ de bataille. Le curé, ramené en hâte par son fiancé, n’eut que le temps de consacrer leur union avant de lui fermer les yeux. Elle avait vingt ans.

Des archives témoignent encore que l’épouse d’un fileur de Botz-en-Mauges et la fille d’un journalier de Saint-Georges-duPuits-de-la Garde, ont accompagné leurs hommes en se faisant passer pour leur frère et pour leur fils, mais combien d’autres femmes anonymes sont tombées en Vendée, qui se battaient pour l’honneur, l’idéal ou la survie parce qu’elles avaient décidé de ne pas attendre sur les cendres de leurs foyers que les détenus syphilitiques, libérés à cet effet par la Convention, viennent les violer, que les commissaires de la République les fassent fusiller, guillotiner ou noyer dans les eaux tumultueuses de la Loire… ?

Mme la marquise de Bonchamps avait tiré le canon à La Flèche, harangué avec succès et ramené au combat les paysans de Dol après avoir vu mourir son mari. Tombée aux mains des Bleus, elle refusa de livrer les noms qu’on lui demandait.

En conséquence de quoi, le tribunal révolutionnaire la condamna à mort à l’unanimité. Après de vaines démarches et interventions sans effet, les proches de la marquise envoyèrent sa petite fille, Zoé, en ultime recours, implorer son sursis. Les juges amusés lui demandèrent de leur chanter sa plus jolie chanson. La fillette , sans se troubler, entonna clair et fort le premier couplet qui lui vint à l’esprit, pour l’avoir si souvent répété avec sa mère : un chant résolument royaliste… Mme de Bonchamps fut grâciée !

 roturieres

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