Rendez-vous aux Forges de Rans
Posté par francesca7 le 29 avril 2014
Les Forges de Rans sont un établissement métallurgique industriel fondé en 1705 par le prince de Bauffremont sur les bords de la rivière Doubs, à Rans dans le département du Jura. Cet établissement se composait d’un haut-fourneau, d’une forge et de feux d’affinerie. Les bâtiments sont inscrit aux monuments historiques le 21 décembre 1984
Le prince de Bauffremont construisit une usine à Rans, elle se composait d’un haut-fourneau, d’une forge et de deux feus d’affinerie. A cette époque, il existait un port de flottage du bois à Rans. Le minerai de fer, tout d’abord extrait de la localité et de Dampierre, viendra ensuite d’Ougney où une mine fut ouvert en 1846. En 1854, la création de la société des forges de Fraisans permit en développement très important des forges de Fraisans et du site de Rans. Quatre nouveaux hauts-fourneaux, deux au bois et deux au coke, sont construits. En 1863, ceux au bois sont remplacés par deux autres plus gros fonctionnant au coke. Le début du XX ème siècle marque le début du déclin. La mine d’Ougney ferme en 1922, la société des forges connaît de grosses difficultés. Le dernier haut-fourneau de Rans s’éteint en 1935. (Pays Dolois)
Le prince de Bauffremont est autorisé, par un arrêt royale du 13 janvier 1705, à construire un forge au bord du Doubs. En 1790, les installations se composent d’un haut fourneau, d’une forge et de deux feux d’affinerie. L’ensemble est racheté par Léonard Caron en 1798. En 1840, la chaleur des gaz du gueulard est récupérée pour la soufflerie. On dénombre alors 27 ouvriers.
En 1854 est créé la société des Hauts Fourneaux, Fonderies et Forges de Franche-Comté. Le site de Rans étant destiné à devenir le principal centre de production, l’usine est profondément modifié entre 1854 et 1857. Le minerai de fer, d’abord extrait à Dampierre est exploité, dé 1846, dans une mine à ciel ouvert situé à Ougney. Les forges de Rans sosnt alors relié à ces mines ainsi qu’à la nouvelle usine en développement du site des forges de Fraisans, quatre autres hauts-fourneaux furent construits dès 1854, deux au bois, deux au coke (construits en 1863, pendant que le personnel atteignait 250 personnes).
Vers 1870, les fourneaux en bois sont démolis, seul les fours à coke reste en activité avant que l’usine ne ferme en 1891, l’usine compte 125 ouvriers 1878. Elle reprise par la société Distibois qui fabrique du charbon de bois entre 1938 et 1976. Cette entreprise installe un laboratoire non loin du logement de fonction patronal. Une centrale hydroélectrique est construite en 1920. Elle sert de bâtiment d’eau à la société jusqu’en 1976 avant de redevenir autonome, elle reste active jusqu’en 19881.
Le xxe siècle voit le déclin de cette industrie avec la fermeture des mines d’Ougney en 1922. Le dernier fourneau de Rans s’éteint en 1935.
Au sein du petit village situé dans le Jura, entre Dole et Besançon, ses habitants sont appelés les Rantiers et les Rantières. La commune compte environ 450 habitants et bientôt 2 de plus
Situé à 238 mètres d’altitude, la commune est bordée de la Forêt de Chaux et elle est traversée par le Doubs.
Produisant de la fonte à partir du minerai de fer, les hauts fourneaux se localisent dans deux zones : au nord sur les rives du Doubs (Dole, Rans, Fraisans notamment) et au centre sur le premier plateau.
Ce dernier groupe comprend les usines de Pont-du-Navoy, Bourg-de-Sirod et Clairvaux-les-Lacs, auxquelles peuvent être ajoutées celles de Pont d’Héry et Toulouse-le-Château (Baudin). Il périclite au milieu du XIXe siècle et seul fonctionne encore, jusqu’en 1874, le haut fourneau de Baudin.
Ces disparitions témoignent des difficultés que rencontre alors la métallurgie comtoise, basée sur la production de fonte au bois et concurrencée par les fontes au coke. Afin de mieux lutter, les maîtres de forges se regroupent en 1854 au sein de la société des Hauts Fourneaux, Fonderies et Forges de Franche-Comté, laquelle décide de concentrer la production de fonte dans les usines du nord du département, Rans et Fraisans essentiellement. Malgré cette restructuration, leur modernisation (passage au coke) et l’exploitation de la mine de fer souterraine d’Ougney, ses derniers hauts fourneaux disparaissent progressivement dans le dernier quart du XIXe siècle.
Le dernier site de fabrication des métaux du département est l’aciérie de Champagnole, d’implantation tardive (1911), où ne se pratiquent actuellement plus que le laminage et le profilage des aciers.
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