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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Femmes du moyen âge

Posté par francesca7 le 7 avril 2014

le femme à la ville au Moyen Age
Les femmes se passionnent rapidement pour le jeu de cartes dont la grande vogue date du règne de Charles VII. La chose s’explique aisément. Exclues dans une large mesure des jeux d’exercice, ne pouvant jouer aux dés sans être mal vues si elles occupent un certain rang, elles trouvent dans les cartes l’occasion de mêler hasard et réflexion. Il s’agit, en outre, d’un jeu d’intérieur, ce qui leur convient parfaitement. Dans cet intérieur où elles se retrouvent pour bavarder, en particulier le soir à la veillée. Une habitude que n’apprécient guère les autorités ecclésiastiques qui redoutent des indé­cences. Un mandement de 1493 relatif au diocèse de Saint-Brieuc rappelle l’interdiction de tenir de telles réunions «dans notre cité et le diocèse entier».
Si les femmes n’ont pas le droit d’exercer la médecine, quelques-unes pourtant réussissent dans ce domaine, telle Jacqueline Félicie de Almania, connue par le procès que lui intentent les régents de la Faculté de Paris. Elle agit en vrai médecin, mirant les urines et prenant le pouls. Plusieurs patients viennent témoigner en sa faveur, affirmant qu’elle les a guéris, alors que d’autres médecins n’y parvenaient pas. L’un d’eux affirme qu’il a fréquemment entendu l’accusée dire qu’elle s’y connaît davantage en matière de médecine et de chirurgie que les praticiens parisiens les plus renommés. Jacqueline elle-même déclare que l’ordonnance qui est à l’origine du procès a pour but d’empêcher les ignorants d’exercer la médecine; elle ne la concerne donc pas puisqu’elle possède savoir et expérience. En outre, les doctoresses, ajoute-t-elle, sont nécessaires parce que de nombreuses femmes éprouvent de la honte à montrer à des hommes leurs organes intimes.
Des femmes travaillent le cuir, d’autres le métal. En 1415, à Toulouse, les balles des boursiers (fabricants de bourses) poursuivent le ceinturier Hélie Olivier et son épouse Agnès, accusés d’exercer le métier de boursier de façon illégale. Agnès déclare qu’elle est demeurée plus de douze ans en ce métier et le connaît. Une transaction intervient. Moyennant le paiement des frais du procès, des droits d’entrée et l’exécution d’un chef-d’œuvre, Agnès est autorisée à travailler comme boursière, avec un seul apprenti, sans que son mari puisse l’aider. La place des femmes dans l’artisanat est donc loin d’être négligeable.
femmes artisan au Moyen Age
A en juger par les sources, la condition de la femme est pourtant loin d’être toujours agréable. Au cours du Moyen Age, sa condition a d’ailleurs évolué, se détériorant à la fin de cette période. Ainsi, la veuve de l’artisan suscite des réticences, car on voit en elle une concurrente, alors que l’épouse se borne à aider son mari. Pourtant, la situation des femmes médiévales pourrait être enviée par leurs semblables du XIX’ siècle. Il faudra d’ailleurs at­tendre ces dernières décennies pour qu’elles retrouvent dans certains domaines la situation qu’elles occupaient alors.
Aux deux extrémités de sa vie, la femme inspire moins de méfiance : lorsqu’elle est petite fille ou « pucelle » (jeune fille), et lorsqu’elle a pris de l’âge. Le veuvage, en particulier, lui assure la liberté. Après la ménopause on ne craint plus le désir dévorant dont on la croyait habitée auparavant. Elle occupe alors dans la famille, notamment par rapport à son ou ses fils, une position privilégiée, elle ne retombe pas sous la coupe des mâles de la famille. La mère de famille, débarrassée de son mari, exerce un véritable pouvoir sur son entourage, de plus on l’entoure d’attentions, on la respecte, on lui demande conseil. Elle bénéficie d’une autonomie financière grâce au douaire, la part du patrimoine conjugal qui lui a été accordée lors de son mariage. Mariée, la femme disposait de ce bien sous le contrôle de son époux, en particulier pour ses aumônes et ses dons à l’Eglise, une dépense importante pour les deux sexes dans la société médiévale. Cette liberté devient complète dans le veuvage.
Comment devient-on nonne au Moyen Age ? Aujourd’hui quand une femme «prend le voile», selon l’expression consacrée, c’est parce qu’elle le désire. Nous la supposons majeure et libre de ses décisions Il n’en va pas ainsi au Moyen Age. Il y a certainement des jeunes nonnes qui n’ont jamais caressé d’autre rêve, mais on a d’innombrables preuves que les filles sont la plupart du temps placées au monastère par décision paternelle, ce choix pouvant intervenir avant même leur naissance. Un exemple. En 1282, un grand seigneur de Provence, Géraud de Villeneuve, rédige son testament. Il a déjà une fille religieuse; il veut que sa fille Roseline le soit également et il lui constitue la dot correspondante.
Les filles sont cloîtrées très jeunes. Beaucoup ont moins de 7 ans. Le moine cistercien Césaire d’Heister­bach, au début XIII’ siècle, se félicite de cette pratique: «Leur extrême jeunesse, dit-il, préserve la simplicité qui maintient la pureté de leur corps.» On raconte même qu’une enfant était entrée si jeune au cloître que, apercevant un jour une chèvre dressée contre le mur de la clôture, elle avait cru qu’il s’agissait «d’une femme du siècle à qui, avec l’âge, poussent la barbe et des cornes».
religieuses au Moyen Age
L’entrée dans les ordres n’est ni gra tuite ni ouverte à toutes les classes sociales. Le monastère est un moyen de stériliser les rameaux trop abondants tout en s’assurant la bénédiction spirituelle du lignage. Deux conséquences. Malgré des protesta­tions récurrentes pour interdire la simonie, la dot est obligatoire et seules les filles d’un certain niveau social peuvent se cloîtrer. En outre, les monastères sont obligés de poser un numerus clausus car la demande est supérieure à l’offre. Les paysannes qui ont à la fois la vocation et la liberté sont converses, vouées aux gros travaux – religieuses au rabais, vivant dans des bâtiments séparés, non mélangées en tout cas avec les nonnes de choeur.
Mais ces femmes ne  vont pas se joindre aux frères pour évangéliser et convertir. C’est inconcevable, même si Claire en a peut-être rêvé. C’est toute la structure ecclésiologique qui est en jeu, et l’idée qu’une Eglise fondée par les hommes se fait à la fois de la fragilité féminine et du danger que la femme représente pour la vertu masculine. D’abord, la femme est exclue du sacerdoce et donc toujours tributaire des prêtres pour les sacrements. Il n’est pas da­vantage question qu’elle puisse s’instruire dans les universités qui ouvrent aux garçons de nouvelles carrières en développant considérablement le savoir dans les «arts libéraux», la théologie, le droit, la médecine. Saint Paul avait interdit à la femme, «voilée en signe de soumis­sion », d’enseigner et de parler en public. Sa beauté troublerait l’audi­toire, renchérissent les censeurs du XIII’ siècle. Elle ne saurait donc sans scandale courir les rues et encore moins traverser les mers.
Le cas des deux écuyers était impardonnable. En droit féodal, l’adultère commis avec la femme de son seigneur était assimilé au crime de haute trahison et puni de mort. Mais de plus, le crime de frères d’Aunay s’aggravait de lèse-majesté puisqu’il s’agissait de princesses royales. Ils furent savamment et longuement torturés. Philippe d’Aunay finit par avouer qu’il était l’amant de Marguerite, reine de Navarre, et Gainier, de Blanche, comtesse de la Marche. L’un et l’autre, sous l’empire de la douleur, donnèrent tous les détails de leur double liaison qui remontait à deux ans et demi, les lieux de leurs rencontres, les noms de leurs complices. Interrogées, mais non torturées, les princesses commencèrent par nier. Les aveux des frères d’Aunay les confondirent. Marguerite et Blanche reconnurent leur faute. Quant à Jeanne, elle protesta avec tant de véhémence qu’elle impressionna ceux qui l’interrogeaient, mais enfin elle était coupable de ne pas avoir dénoncer les fautives, sinon même d’avoir facilité les rendez-vous.
Marguerite et Jeanne furent dépouillées de leurs atours, tondues et conduites dans la forteresse de Château-Gaillard. Jeanne implora le pardon de Philippe le Bel, réclama vainement un jugement contradictoire. Elle fut menée au château de Dourdan dans un chariot bâché. Tout au long du chemin, elle criait aux passant : « Pour dieux, dites à mon seigneur Philippe que je meurs sans péché ! »
L’exécution des frères d’Aunay eut lieu à Pontoise et fut une boucherie. ils furent roués, écorchés vifs, châtrés, puis décapités et l’on suspendit leurs dépouilles sans tête à un gibet. On rapporte que Blanche et Marguerite, enfermées dans leur chariot, assistèrent à ce supplice. De là, elles gagnèrent Château-Gaillard.
Marguerite fut placée à dessein dans une salle haute, copieusement éventée. Elle passait ses journées à se lamenter, à pleurer. Elle ne put résister à l’humidité glacée et aux courants d’air, et mourut bientôt. Blanche s’accrochait à la vie ; elle espérait obtenir son pardon. On l’avait enfermée dans une salle basse, moins inconfortable. Elle se consola comme elle le put et devint grosse de son geôlier. Au bout de sept ans de captivité, on l’interrogea à nouveau, non pas sur l’adultère avec Gautier d’Aunay, mais parce que son époux voulait faire annuler leur mariage : en droit canonique, l’adultère n’était pas un cas d’annulation ! Au cours de cet interrogatoire, elle se montra fort calme, résignée, presque rieuse. Tant de bonne volonté méritait récompense ! On lui permit de se retirer à l’abbaye de Mauhuisson, où elle mourut en 1326. Quant à Jeanne, ses protestat­ions d’ innocence portèrent leurs fruits. Après la mort de Philippe le Bel, son époux la reprit et, par la suite, elle devint reine de France.

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