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A l’Académie française : des révélations

Posté par francesca7 le 2 avril 2014

 

Le Point.fr - 

Dans une enquête riche en révélations, Daniel Garcia lève le voile sur les moeurs de l’Académie, mais surtout sur son exceptionnel patrimoine. Entretien.

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L’Académie française est une drôle de dame. Daniel Garcia a décidé d’y aller voir de plus près. Au bout du compte, le journaliste livre une enquête riche en révélations sur cette institution vieille de plusieurs siècles. De l’élection de François Weyergans au rang d’immortel aux secrets du marché de l’occasion de l’habit vert en passant par le rôle joué par les académiciens lors du mariage pour tous, les anecdotes ne manquent pas. Certaines tendent à faire sourire, d’autres sont révélatrices de coutumes peu orthodoxes. 

Dans un chapitre intitulé « Le Monopoly du Quai Conti », Daniel Garcia lève le voile sur l’immense richesse de l’Institut de France, la maison mère de l’Académie française et de ses soeurs. La Coupole est riche, très riche. Sa fortune est estimée à un milliard d’euros. Et ce, rien que pour les liquidités, s’il vous plaît. À quoi il convient d’ajouter plusieurs dizaines de propriétés : le château de Chantilly, son jardin et son musée, la maison Claude Monet à Giverny, la bibliothèque Mazarine, l’abbaye royale de Chaalis, des châteaux un peu partout en France (et en Europe), des centaines d’hectares ou encore des immeubles dans les plus chics arrondissements parisiens…

Le plus piquant n’est pas là. Daniel Garcia s’est intéressé à des dossiers inconnus ou presque du grand public. S’y croisent : Nicolas Sarkozy, Liliane Bettencourt et sa fille, Éric Woerth. L’auteur s’étonne aussi de la bienveillance suspecte de la Cour des comptes quant à la mauvaise gestion des finances de la Coupole. Le portrait le plus acerbe est consacré à Gabriel de Breuil, le chancelier de l’Institut de France. Moqué pour son extrême arrogance, pointé du doigt pour ses pratiques peu scrupuleuses, l’homme n’en ressort pas indemne. 

Le Point.fr : Depuis la sortie de votre livre choc à la mi-février, l’Institut de France a-t-il déposé plainte ? 

 

Daniel Garcia : La veille de la parution, l’Institut annonçait qu’il portait plainte pour diffamation. Près de deux mois plus tard, mon éditeur n’a toujours pas reçu d’assignation. Cela ne m’étonne guère. Trois académiciens m’avaient prévenu qu’il ne se passerait rien. Voilà où nous en sommes aujourd’hui. En revanche, mon éditeur a reçu plusieurs lettres, qui m’étaient destinées, d’employés de l’Institut disant leur souffrance ou leur colère de devoir travailler aux ordres du chancelier Broglie. 

Justement, à plusieurs reprises, vous sous-entendez que Gabriel de Broglie, le chancelier de l’Institut, donnerait dans l’abus de bien social et les détournements de fonds. Pouvez-vous être plus précis ?

Dans le cas, par exemple, de la vente de l’immeuble de l’avenue Gabriel, où Broglie est intervenu, je crois qu’en me lisant attentivement, on comprend de quoi il retourne. Ces 3,3 millions d’euros en liquidités, sortis des comptes de l’Institut à l’occasion de cette transaction, devraient en interpeller plus d’un. 

Comment Gabriel de Broglie peut-il agir avec autant d’impunité ? 

Gabriel de Broglie s’imagine vivre sous l’Ancien Régime. Il doit penser que tout lui est dû. Les anecdotes, innombrables, sur son arrogance, sont édifiantes. Et la façon dont il a délibérément cherché à cacher la pollution qui entachait la parcelle où sera construit l’auditorium André et Liliane Bettencourt, dont je parle maintes fois dans mon livre, prouve qu’il est aussi d’un cynisme absolu. 

A-t-il réagi à votre livre ? 

Oui ! En annonçant au « conseil d’administration » de l’Institut qu’il était candidat à sa réélection ! Il a argué auprès de ce docte aréopage, uniquement composé d’habits verts, que mon livre ayant bafoué son honneur, seule sa réélection pourrait le laver de cette infamie. C’est consternant. Mais il fait miroiter à ses futurs électeurs qu’il se débarrassera de Leticia Petrie, la directrice des services administratifs, qu’il avait pourtant lui-même recrutée, mais qui est unanimement contestée. Bref, il a trouvé un fusible commode. 

Le chancelier fait-il régner la terreur sous la Coupole ?

Disons qu’il profite de la lâcheté de nombreux académiciens. Quand il poursuit, par exemple, tel employé modèle de sa vindicte, sans raison apparente, plusieurs académiciens assurent la personne en question de leur soutien…, mais aucun ne fait rien, concrètement, pour le soutenir. 

Vous faites état des rapports successifs de la Cour des comptes qui, depuis trente ans, critiquent la gestion de l’Institut sans vraiment taper du poing sur la table. La Rue Cambon chercherait-elle à ménager le Quai Conti ? Y aurait-il, derrière cette indulgence, une volonté politique ?

Une volonté délibérée, non. Mais les académies ont su tisser d’habiles liens avec les réseaux de pouvoir. Songez qu’elles abritent plusieurs anciens ministres, un ancien président de la République (Valéry Giscard d’Estaing), un ancien gouverneur de la Banque de France, plusieurs Conseillers d’État, etc. Pierre Joxe, ancien premier président de la Cour des comptes, rêvait de l’habit vert – il hérita finalement du Conseil constitutionnel. François Mitterrand n’aurait pas dédaigné s’asseoir sous la Coupole… Le chancelier actuel sait habilement se servir de ces réseaux d’influence. 

Croyez-vous que le prochain rapport de la Cour des comptes puisse changer la donne ? 

J’ai bien peur que non. Je connais trois personnes, au moins, qui, apprenant qu’un nouvel audit de l’Institut était lancé à l’automne dernier, se sont manifestées spontanément auprès de la Rue Cambon, pour expliquer qu’elles souhaitaient partager certaines informations sur la gestion de l’Institut. Ces trois personnes ne se sont pas concertées entre elles. Peut-être en existe-t-il d’ailleurs davantage. Mais je ne connais que ces trois-là, qui ont, disons, une certaine « surface sociale » et même, pour deux d’entre elles, « pignon sur rue ». Or, à l’heure où je vous parle, aucune des trois n’a été contactée par les magistrats chargés de l’audit de l’Institut. Je vous laisse imaginer leur déception…

La fièvre verte existe-t-elle encore ?

Tout en restant un fantasme pour beaucoup d’écrivains, l’Académie française, ne manque pas de candidats, mais elle est moins attractive qu’au XIXe siècle. Elle n’attire plus les grands auteurs. Le Clézio, Modiano, Sollers ont tous refusé de porter l’habit vert. Heureusement, l’Académie française ne se cantonne pas aux écrivains : elle s’est ouverte aux médecins, aux avocats… 

 ©  Éditions du Moment

À quoi devrait ressembler l’Académie du XXIe siècle ?

L’Académie voulue par Richelieu n’était pas une affaire d’argent. Avec le temps, c’est devenu une affaire de gros sous. Soit. Mais qu’au moins, en ce domaine, elle s’ouvre à la transparence.

 

Coupoles et dépendances, Enquête sur l’Académie française, par Daniel Garcia, éditions du Moment, 292 p., 19,95 euros. 

 

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