• BONJOUR A TOUS ET

    bienvenue (2)

     CHEZ FRANCESCA 

  • UN FORUM discussion

    http://devantsoi.forumgratuit.org/

    ............ ICI ............
    http://devantsoi.forumgratuit.org/

  • téléchargement (4)

  • Ma PAGE FACEBOOK

    facebook image-inde

    https://www.
    facebook.com/francoise.salaun.750

  • DECOUVERTES !

    petit 7

  • BELLE VISITE A VOUS

    aniv1

    PETITS COINS DE PATRIMOINE QUI SERONT MIS EN LUMIERE AU DETOUR DE NOTRE REGION DE FRANCE...

  • Cathédrale St-Etienne-Auxerre

    St-Etienne Cathédral, Auxerre

    « La restauration est une opération qui doit garder un caractère exceptionnel. Elle a pour but de conserver et de révéler les valeurs esthétiques et historiques du monument et se fonde sur le respect de la substance ancienne et de documents authentiques. Elle s’arrête là où commence l’hypothèse, sur le plan des reconstitutions conjecturales, tout travail de complément reconnu indispensable pour raisons esthétiques ou techniques relève de la composition architecturale et portera la marque de notre temps. » citation Charte de Venise, art. 9, ICOMOS, 196.

  • M

    JE SUIS ORIGINAIRE MOI-MEME DE LA BOURGOGNE....

  • FRANCE EN IMAGES

    G

    « Un monument restauré traduit les connaissances, les ambitions, les goûts, non seulement du maître d’oeuvre mais aussi du maître d’ouvrage : c’est le vrai révélateur de l’appréhension des édifices par une génération donnée, qui leur permet de reconnaître pour sien un édifice centenaire. » citation de Françoise Bercé.

  • amis

  • Méta

  • amis

  • Architecture Française

    5

  • Artisanat Français

    1

  • A

  • amour-coeur-00040

  • montagne

    Tout devient patrimoine : l'architecture, les villes, le paysage, les bâtiments industriels, les équilibres écologiques, le code génétique.

  • 180px-Hlézard1

  • Patrimoine Français

    3

    Citation sur la France.
    !!!!
    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

  • a bientot

  • Accueil
  • > Archives pour le Vendredi 28 mars 2014

L’Economie Bretonne

Posté par francesca7 le 28 mars 2014

illu-icones

Malgré un net recul, l’agriculture et la pêche ont encore toute leur place dans l’économie bretonne. Parallèlement, une activité industrielle performante s’est développée autour de secteurs tels que l’agroalimentaire (premier secteur industriel breton), l’automobile, la construction navale et les télécommunications (deuxième pôle national). Un dynamisme qui attire un nombre croissant d’entreprises de haute technologie, pérennisant sur place les formations supérieures des universités et des grandes écoles.

Agriculture

Comptant près de 38 000 exploitations, l’agriculture conserve toute son importance en Bretagne, avec des produits phares comme le chou-fleur, l’artichaut, le porc ou la volaille. Sa capacité d’adaptation et son besoin d’innover en permanence lui permettent d’être aujourd’hui la première région agroalimentaire d’Europe.

Plus d’une exploitation bretonne sur deux fait de l’élevage de bovins et 15 % sont orientées vers l’élevage granivore (porcs et volailles). Sur le plan national, la Bretagne se situe au premier rang en produisant 21 % du lait, 25 % des veaux, 63 % de la viande porcine, 42 % des œufs et 35 % des volailles de chair.

Elle est aussi une région légumière avec les primeurs cultivés en zone côtière sur le littoral nord. En 2007, elle a produit plus de 80 % des choux-fleurs et des artichauts français, 30 % des petits pois et haricots verts et 25 % des tomates.

Avec l’application de la politique agricole commune et des nouvelles réglementations pour préserver l’environnement, il est vrai que l’agriculture bretonne a connu une transformation sans précédent. Depuis les années 2000, le nombre d’exploitations a chuté de 26 % du fait de la mondialisation des marchés et de la concurrence des pays émergents.

C’est pourquoi aujourd’hui les agriculteurs locaux misent avant tout sur la qualité de leur production, avec notamment l’émergence de l’agriculture biologique qui attire un nombre croissant d’exploitants depuis plusieurs années.

Pêche

vlcsnap-2014-03-27-17h56m05s165Qu’ils pratiquent la pêche côtière, la pêche hauturière, la grande pêche ou la pêche aux crustacés, les marins bretons ont su s’adapter aux techniques les plus modernes, et la Bretagne reste la première région française pour la pêche (près de 45 % des poissons « français » y sont pêchés). Pourtant, si l’activité est d’une importance économique et sociologique cruciale, le nombre de navires a chuté de moitié en trente ans, passant de 3 500 à moins de 1 600 immatriculations. Confrontée au cadre réglementaire strict de l’Europe, à des problèmes de ressources et à un renouvellement de sa flotte, la pêche en mer ne cesse de régresser, faisant craindre aux 9 000 marins concernés la perte de leur emploi. Les nouvelles méthodes de pêche ou la valorisation du poisson apparaissent comme des pistes de réflexion pour sauver la profession du naufrage.

Paradoxalement, la pêche artisanale se porte plutôt bien grâce au dynamisme de petits patrons qui réagissent très vite aux nouvelles interdictions et aux quotas qui changent sans cesse.

La pêche côtière

Sole, turbot, raie, bar, dorade, crustacés, mollusques… faites votre choix ! Pour la coquille St-Jacques vous ne pourrez éviter l’escale à St-Quay-Portrieux, où débarquent les pêcheurs de la baie de St-Brieuc, l’un des gisements de coquilles les plus riches des côtes françaises. La production est toutefois loin de toujours répondre aux besoins locaux : une ville comme St-Brieuc est approvisionnée en partie par Lorient. Sur le littoral atlantique, la pêche à la sardine, semi-industrielle, constitue une activité saisonnière de juin à septembre, mais la pêche y est avant tout l’affaire d’artisans qui se focalisent sur des espèces nobles : langoustines, soles, lottes, bars…

La pêche hauturière

S’opposant au cabotage, la pêche de haute mer est pratiquée des côtes islandaises aux côtes africaines et représente la principale activité des grands ports. Le thon est pêché à la traîne ou à l’appât vivant dans le golfe de Gascogne, à la senne tournante le long des côtes africaines. La pêche au thon blanc (germon), de juin à octobre, débute entre le Portugal et les Açores et s’achève au large des côtes irlandaises. Le thon tropical (albacore ou listao) est pêché par une trentaine de grands thoniers-congélateurs armés à Concarneau et basés en Afrique-Occidentale car les pêches se concentrent au large de la Côte-d’Ivoire.

La grande pêche

Elle désigne la pêche à la morue, pratiquée sur les bancs de Terre-Neuve, du Labrador et du Groenland. Elle fit autrefois la célébrité de Paimpol et de St-Malo, mais, aujourd’hui, l’essentiel des prises se fait à partir de St-Pierre-et-Miquelon. Les chalutiers actuels sont de véritables usines, équipées d’installations de filetage mécanique et de congélation.

La pêche aux crustacés

Surtout pratiquée sur les côtes rocheuses à l’aide de casiers ou de nasses, elle s’est aussi développée un temps dans les eaux exotiques. Les langoustiers-congélateurs de Camaret et Audierne, équipés de viviers et d’installations de congélation, partaient en effet pour plusieurs mois, sur les côtes de Mauritanie notamment. Mais cette pêche lointaine s’est éteinte à la fin des années 1980.

Autres ressources de l’Océan

Aquaculture et conchyliculture


Dans les années 1970, on prédisait à l’aquaculture marine un avenir enthousiasmant. Trente ans plus tard, la filière est en crise. En eau douce, grâce aux truites fario et arc-en-ciel, la production bretonne de l’aquaculture dite « nouvelle » se situe tout de même au deuxième rang français, après l’Aquitaine.

Du côté de la conchyliculture, l’élevage des huîtres (ostréiculture) et des moules (mytiliculture) constitue une activité importante en Bretagne. Grande productrice d’huîtres plates appelées « belons », avec 1 500 tonnes par an, la région a aussi développé ses parcs d’huîtres creuses (fines de Bretagne), notamment dans la baie du Mont-St-Michel et plus précisément à Cancale. La production annuelle d’huîtres est de 43 500 tonnes, soit 34 % de la production française. Quant aux moules de bouchot, elles sont cultivées de la baie du Mont-St-Michel à la baie de St-Brieuc, et dans l’estuaire de la Vilaine. En 2005, la production de moules dans la région représentait 34,5 % de la production nationale, avec près de 1 530 élevages.

Les conserveries

C’est Fouquet, ministre de Louis XIV, qui encouragea la mise en baril des poissons, méthode qui supplanta peu à peu la salaison et le séchage. Au début confite dans l’huile, la sardine a bénéficié du procédé de mise en conserve élaboré en 1810 par Nicolas Appert. Cette industrie, qui a beaucoup souffert de la concurrence des pays du tiers-monde, est principalement localisée dans la presqu’île de Quiberon et dans les ports de Douarnenez et Concarneau, où quelques entreprises artisanales continuent de travailler en partie avec des pêcheurs bretons. D’autres établissements à St-Quay-Portrieux profitent des excédents saisonniers de matières premières pour utiliser des produits bretons. Mais ces pratiques sont désormais minoritaires.

Recherche et innovation

La recherche, tant privée que publique, constitue une activité essentielle en Bretagne, classée 6 e région française pour la 

eolien_plouvien

création d’entreprises innovantes et 4 e région française pour les dépôts de brevets. Elle s’articule autour de quatre pôles majeurs : Rennes, Brest-Quimper-Roscoff, St-Brieuc-Lannion et Lorient-Vannes. Les deux grandes villes universitaires sont Rennes et Nantes (même si cette dernière ne fait pas partie de la région Bretagne). La création de L’Université européenne de Bretagne en 2007 a permis de regrouper l’ensemble des acteurs universitaires, des écoles d’ingénieurs et des organismes de recherche. Véritable pôle de recherche et d’enseignement supérieur, elle concourt à renforcer la visibilité internationale des équipes de recherche et de l’offre de formation en Bretagne.

Les technologies de l’information et de la communication bénéficient également d’une implantation privilégiée qui s’appuie sur le partenariat entre les formations universitaires, les grandes écoles (Enst, Supelec, Enssat et Insa rien qu’à Rennes) et les industriels dominant le secteur. Ces entreprises sont organisées en pôles autour de grandes villes comme Rennes (Mitsubishi, Canon, Motorola), Lannion (Orange, Alcatel, Siemens) ou encore Brest avec Thalès. Le secteur emploie 42 000 personnes environ, dont 15 000 dans la recherche et développement.

Enfin, les sciences et technologies de la mer tiennent aussi une place prépondérante, grâce notamment au pôle européen de la recherche marine de Brest, qui a vu s’implanter l’Ifremer et le CNRS.

Technologies de l’information et de la communication

La Bretagne a acquis une réputation mondiale dans le domaine des TIC, du fait, notamment, des innovations majeures qui sont sorties de ses laboratoires publics et privés. Elle emploie 42 000 personnes environ regroupées autour de trois pôles, Lannion, Rennes et Brest, où ont vu le jour des technologies et des normes telles que le JPG, le MPG ou encore le MP3. Ce formidable potentiel de développement permet d’aborder l’avenir plutôt sereinement, notamment avec le développement du pôle de compétitivité Images et Réseaux, qui travaille sur le futur de la télévision numérique terrestre et de la TV 3D sur réseaux fixes et mobiles.

Pour favoriser l’accès d’un large public aux nouvelles technologies, 400 communes, regroupées dans le réseau « Cybercommunes », proposent depuis 1998 des espaces multimédias ouverts à tous, où des animateurs accueillent et guident le public. Ce réseau permet à chaque Breton de s’initier à l’informatique et à Internet à moins de 20 km de chez lui.

Industrie

Les chantiers navals

Bien qu’ayant perdu en dix ans plus du tiers des effectifs, la construction navale reste le quatrième secteur industriel en Bretagne et représente encore 4 % de l’emploi. Ce secteur sinistré pendant des années regroupe les chantiers de construction et de réparation navale militaires et civils, au service de la pêche, de la plaisance, de l’océanographie et du transport de passagers.

Avec les Chantiers de l’Atlantique à St-Nazaire, un site d’envergure mondiale capable de mettre en chantier des navires de 500 000 t, la construction navale s’est tournée vers la production de porte-conteneurs, de plates-formes de forage et de navires de croisière ; l’année 2003 restera dans les annales avec la construction du plus grand paquebot du monde, le Queen Mary 2 . C’est grâce à ce secteur de prestige que les chantiers ont pu prouver leur dynamisme et leur savoir-faire.

Le secteur automobile

L’implantation de Citroën dans l’agglomération rennaise dans les années 1960 a entraîné l’essor de l’industrie automobile en Bretagne autour d’un important réseau d’équipementiers et de sous-traitants. La filière Véhicules Bretagne se distingue par son expérience et son savoir-faire dans le domaine du véhicule spécifique et dédié. L’activité est très concentrée, notamment avec l’usine PSA (Peugeot Citroën) à Chartres-de-Bretagne employant 80 % des effectifs du secteur. Si on y ajoute les équipementiers, la zone d’emploi de Rennes concentre 88 % des effectifs bretons.

Ce secteur est aujourd’hui fortement soumis à la concurrence internationale et aux aléas de la conjoncture. Dans un contexte économique difficile, les industriels et équipementiers installés dans la région cherchent non plus seulement à accroître leur compétitivité mais aussi malheureusement à rationaliser leurs coûts de production.

Transports

La Bretagne est traversée par deux axes rapides qui aboutissent à Brest. La N 165 longe le littoral sud au départ de Nantes et rejoint Brest en passant par Vannes, Lorient et Quimper. Au nord, la N 12 aboutit à Brest après un long périple depuis le parvis de Notre-Dame à Paris, en desservant au passage Rennes, St-Brieuc, Guingamp et Morlaix. Sur ces deux axes, le trafic a augmenté de 20 % entre 1997 et 2004. Aujourd’hui, la priorité est à la desserte est-ouest avec l‘achèvement de la mise à deux fois deux voies de la N 164.

L'Economie Bretonne dans Bretagne 220px-TER_Breizh_trainLe train, notamment l’arrivée du TGV à Rennes et à Nantes, a fortement contribué au désenclavement des départements bretons en mettant les deux « capitales » régionales à 2h de Paris, et des villes comme Quimper et St-Malo en liaison directe avec la capitale (bien qu’à vitesse classique). Le projet BGV (Bretagne Grande Vitesse), mettra Rennes à 1h27 de Paris, Brest et Quimper à 3h08 (4h20 actuellement). Début des travaux en 2010.

Le transport maritime, enfin, voit sa fréquentation diminuer depuis dix ans, notamment avec une baisse du trafic transmanche passant sous le seuil des 800 000 passagers embarqués en 2007 contre 1 200 000 auparavant. La concurrence des compagnies à bas coût depuis les aéroports de province explique en grande partie cette baisse.

Tourisme

Le secteur touristique fait vivre près de 5 % des Bretons actifs, c’est dire son importance économique. En termes de fréquentation, la clientèle française est de loin la plus massive, avec plus de 73 millions de nuitées pour la seule année 2007 (dont plus de 17 % de Bretons !), devant la clientèle étrangère qui représente 3,8 millions de nuitées pour la même année (Britanniques 36 %, Allemands 15 %, Belges 8 % et Néerlandais 19 %).

Les atouts de la Bretagne sont multiples avec ses 2 730 km de côtes (un tiers du littoral métropolitain), ses 800 îles et îlots, ses fonds marins exceptionnels favorisant la biodiversité. Ce n’est donc pas un hasard si elle est la première destination maritime française. Aux plaisirs de la plage et aux sports nautiques associés (planche à voile, surf, plongée…) s’ajoutent la plaisance et la thalassothérapie.

Mais si la Bretagne est bleue, elle se veut également verte. Les parcs, réserves et espaces protégés sont nombreux, et il est possible de marcher, rouler ou trotter sur 3 700 km de sentiers de randonnée. Et si le temps ne s’y prête pas, la région recèle un patrimoine culturel et vivant d’une rare diversité.

Publié dans Bretagne | Pas de Commentaire »

La Bretagne et le tourisme vert

Posté par francesca7 le 28 mars 2014

 

170px-Huelgoat-1Quels chemins emprunterez-vous pour découvrir la Bretagne ? Suivrez-vous les traces des marins disparus, à la conquête de l’ Armor et de ses côtes aussi belles et sauvages que terrifiantes lorsque le vent se déchaîne ? Ou bien parcourrez-vous les chemins des parcs naturels de l’Argoat , cette Bretagne intérieure plus confidentielle qui dissimule tous les mythes celtiques ainsi que la légendaire forêt de Brocéliande ? Que vous optiez pour le sentier du littoral ou les rives du canal de Nantes à Brest , qui se jette dans la mer d’Iroise, vous ne serez jamais très loin de la grande bleue. 

Magique et envoûtante, cette « terre d’âme », comme l’appelait Julien Gracq, abrite encore toute la spiritualité des cultures celtique et chrétienne, des mégalithes du Morbihan aux enclos paroissiaux de Basse-Bretagne. Les esprits romantiques pourront revivre les pages les plus tourmentées de l’œuvre de Chateaubriand, inspiré par des falaises granitiques cernées d’écueils de Crozon ou de la pointe du Raz .

Que ceux que le climat décourage sachent qu’« en Bretagne, il fait beau plusieurs fois par jour », comme le dit un ancien dicton. Les avis pourront diverger à ce sujet, mais finiront forcément par se rejoindre autour d’un verre de cidre et des bons petits plats au goût de la mer ou de beurre salé . D’ici 2012, le TGV devrait relier Brest et Quimper à environ trois heures de Paris : une aubaine pour les amateurs de festivals si nombreux dans une région en pleine effervescence culturelle.

Tourisme vert, maritime ou culturel… Grâce à la diversité de ses paysages et à la richesse de son patrimoine, la Bretagne est la quatrième région touristique de France. Même les étrangers, qui sont de plus en plus nombreux à choisir d’y résider, le reconnaissent : il fait bon vivre en Armorique. Relation de cause à effet Le renouveau de la culture bretonne vient cimenter davantage une société régionale de plus en plus attractive sur le plan culturel, ce que confirme le succès grandissant des grands festivals devenus des événements européens. L’économie aussi compte des secteurs très dynamiques et, forte de ses pôles d’enseignement et de recherche, la région est par exemple très bien classée en matière de création d’entreprises innovantes.

La société bretonne a entamé le siècle avec un dynamisme certain, stimulé par une économie saine, un engouement touristique qui ne se dément pas et une hausse de la démographie qui ne se limite pas au retour des retraités : elle séduit désormais des Européens en quête de littoral et de « celtitude ».

Démographie

Arvor d’abord

La densité moyenne en Bretagne est sensiblement la même que celle de la France, soit 115 hab./km ² . La particularité bretonne est que les habitants sont concentrés sur le littoral et les villes (71,5 % de la population). La côte méridionale est de loin la préférée, puisqu’elle est habitée en continu de St-Guénolé à Vannes. Au nord, les Bretons se rassemblent dans les grandes villes comme Brest, Lannion, St-Brieuc ou St-Malo. Si l’on excepte Nantes, les grands pôles urbains de la région sont Rennes, devant Brest, suivis de villes intermédiaires comme Lorient, Vannes, Quimper, Lannion…

Le grand « retournement »

S’agissant de la démographie bretonne, certains observateurs s’amusent à parler de grand « retournement » par évocation du « grand dérangement » d’Amérique du Nord. Cette référence est suscitée par le solde migratoire positif de la région, c’est-à-dire qu’il y a plus d’arrivées que de départs. La tendance tient à différents facteurs, au nombre desquels il faut citer le retour au pays de retraités originaires de la région et surtout l’attractivité économique de la Bretagne, qui incite les actifs de plus de 30 ans à venir s’y installer.

La Bretagne et le tourisme vert dans BretagneAvec en moyenne 25 000 habitants supplémentaires par an depuis 2000, la population bretonne ne cesse d’augmenter. En 2008, la Bretagne se plaçait au 7 e rang des régions françaises avec 3 103 000 habitants.

Les nouveaux Bretons

Attirés par le climat, les infrastructures publiques et par la beauté du littoral, les étrangers sont de plus en plus nombreux à choisir la Bretagne pour lieu de villégiature ou de retraite. Confirmant une tendance amorcée il y a une dizaine d’années, les Britanniques sont de loin les plus nombreux à devenir Bretons, devant les Hollandais et les Belges.

Rayonnement

De nos jours, les Bretons émigrés sont estimés à 9 millions. Leur première région d’élection est la région parisienne, qui accueillerait toujours 1 million de natifs ou de personnes originaires de Bretagne (pour mémoire, on en comptait plus de 2 millions à la fin du 19 e s.). Tout le littoral français, riche en chantiers navals et en ports, est également une zone de prédilection pour les Armoricains, présents de Dunkerque à Bordeaux. En dehors des marins expatriés par voie maritime, portés par un esprit d’aventure certain, quelques vagues d’émigration collective (1921-1959) ont conduit nombre d’entre eux en Amérique (Argentine, États-Unis et Canada). Les Bretons sont partis de par le monde et partout ont fait souche. Ce qui caractérise le plus la diaspora, c’est son indéfectible esprit communautaire. Où qu’ils se trouvent, les Bretons se rassemblent en associations, communiquent, éditent, partagent et parlent du pays.

Culture

Considérées par l’Unesco « en danger sérieux d’extinction », les langues bretonnes (le breton et le gallo) sont aujourd’hui trois fois moins parlées qu’en 1900, avec 172 000 locuteurs. Cette remarquable différence n’est pas synonyme de régression culturelle, bien au contraire. Elle masque paradoxalement le renouveau de la culture bretonne. Jamais les éditeurs de la région n’ont publié autant de livres en breton. Pour redonner place aux langues bretonnes dans la société contemporaine, des moyens financiers et humains importants ont été mis en œuvre : apprentissage du breton à l’école, formation de nouveaux professeurs et développement des activités périscolaires bilingues. Créées en 1977, les écoles diwan ont aussi permis de préserver la vitalité de ces langues en proposant une scolarité tout en breton, de la maternelle au baccalauréat.

La volonté de décentralisation et les subventions européennes ont également beaucoup aidé les structures associatives à perpétuer la culture bretonne, mais rien n’aurait pu se faire sans la volonté locale d’irréductibles bretonnants.

Des fêtes locales aux festivals

Les grandes manifestations culturelles et les festivals sont assurément les vecteurs les plus charismatiques de la culture bretonne. Pourtant, ces grands rassemblements ne sont pas les seuls moments pendant lesquels la culture régionale s’exprime ; celle-ci se vit au quotidien au travers des pardons, des fêtes folkloriques ou familiales…

La culture bretonne rayonne de nouveau et s’inscrit dans un vaste mouvement européen de reconnaissance et d’affirmation des cultures régionales.

 

Publié dans Bretagne | Pas de Commentaire »

Tout est bon chez les Bretons

Posté par francesca7 le 28 mars 2014

 

crepes_010

Un délicieux kouign-amann bien doré, de savoureuses crêpes sucrées, d’onctueux caramels au beurre salé, un plateau de fruits de mer coloré, et une bolée de cidre pétillant : la Bretagne se caractérise par la richesse de ses spécialités culinaires, la simplicité et la convivialité de ses plats, et bien souvent, la cuisine bretonne est perçue comme un véritable symbole de la culture bretonne.

Une véritable cuisine traditionnelle qui de générations en générations continue à plaire en France, qui se fait même un nom dans les autres pays et qui fait plaisir aux nombreux touristes de passage en Bretagne (ils repartent rarement sans avoir fait escale dans une crêperie, un restaurant typiquement breton ou un petit paquet de caramel ou biscuits bretons déniché dans une boutique de souvenirs !).

  1. La crêpe : pas besoin de se crêper le chignon, la crêpe, ça défonce le pancake ou tout ce qui se fait de similaire. Si vous en avez marre de la traditionnelle beurre-sucre, on vous propose 10 recettes insolites pour changer un peu…
  2. La galette saucisse : le « hot-dog breton », un élément majeur de la gastronomie bretonne, pas trop compliqué à faire : vous avez une galette ? vous avez une saucisse ? Bah voilà vous avez une galette saucisse. Preuve de son succès interplanétaire, les supporters du Stade Rennais en ont fait une chanson : « Galettes saucisse, je t’aime ! / J’en mangerai des kilos (et des kilos !) / Dans tout l’Ille-et-Vilaine / Avec du lait ribot ! »
  3. Le beignet au pommes : comme au McDo. Mais en meilleur. Et avec de la compote à température ambiante, pas à 800 degrés comme ceux servis par Ronald.
  4. Le Far Breton : plus efficace qu’un Smecta pour vous coller l’estomac bien au fond. Du flan, des pruneaux, le Breton n’est pas du genre à faire des machins en neige pour épater la galerie.
  5. Le Kouign-amann : peut-être le gâteau le plus difficile à épeler, rien que ça. Ah si, et le plus riche en calorie du monde aussi. Une bouchée et vous sentez votre sang s’épaissir dans vos artères. Du coup les Bretons n’en mangent presque jamais et en vendent par palettes entières aux touristes en ciré.
  6. Le Quatre-quarts : et oui, le gâteau star de toutes vos boums d’adolescents vient de bretagne. Pourquoi ce nom ? Facile, les 4 ingrédients (farine, sucre, beurre, œufs) sont en quantité égale.
  7. Les Galettes de Pont-Aven : avant d’être un film aux répliques cultes de Jean-Pierre Marielle, c’est aussi un gâteau
  8. Les fraises de Plougastel : c’est depuis l’un des plus jolis coins de Bretagne, au bord de la rade de Brest, que l’on inonde depuis plus d’un siècle l’Europe de fraises et de confitures. Et la « Fête des fraises », le 2ème dimanche de juin, est un événement incontournable.
  9. Les palets bretons : 1 cm et demi d’épaisseur, un goût de beurre qui ne se cache pas, et un biscuit qui ne trouve pas de rival quand il s’agit d’accompagner un café.
  10. Le pâté Henaff : si la Sarthe a ses rillettes, la Bretagne peut compter sur ces conserves de pâté fabriquées par une entreprise qui a toujours revendiqué son ancrage dans la région. Et pour une fois qu’une spécialité bretonne n’est pas constituée à 50% de beurre, on va le noter.
  11. Le cidre breton : autrefois, le Breton buvait du vin. Comme un trou. Du coup les autorités ont cherché à imposer une boisson un peu plus light, avec le même « voltage » que la bière, pour contenir les drames. Le cidre s’est imposé, et est devenu le compagnon idéal de la galette.
  12. Le chouchen : une légende veut que parfois, le venin de l’abeille reste dans cette boisson à base de miel, et que certains ivrognes peu attentifs basculent sur le dos. Le chouchen, c’est un peu le « fugu » breton.
  13. L’Andouille de Guémené : on pratique l’andouille dans plusieurs bourgades de France, mais la rivalité se joue clairement entre ces souillons de Vire en Normandie, qui se contentent de bourrer des lambeaux de tripaille dans un gros intestin et celle de Guémené, plus rafinée, qui présente des cercles concentriques de boyaux enfilées les uns dans les autres. Bon, ceci dit, ça reste des abats de porc.

Mais aussi le Coco de Paimpol, les spécialité d’Artichaut et le caramel au beurre salé… Et vous, quel souvenir vos papilles ont gardé de la Bretagne ?

source http://www.topito.com/top-cuisine-bretonne

Publié dans Bretagne, Les spécialités | Pas de Commentaire »

L’artichaut est le fleuron du terroir breton

Posté par francesca7 le 28 mars 2014

Artichaut ou camus de Bretagne.

290px-ArtischocketoskanaIl descend du chardon sauvage, et serait originaire d’Afrique du Nord, d’Égypte ou d’Éthiopie. Son nom, qui provient de l’arabe al-haršwf (épine de la terre), apparaît en France à la Renaissance. On dit que c’est Catherine de Médicis qui l’apporta de son Italie natale lorsqu’elle épousa le roi de France. C’set sans doute peu après qu’il arrive en Bretagne, et l’appellation « camus de Bretagne » fait son apparition vers 1810.

Sa culture est délicate, et il a trouvé en Bretagne son terroir de prédilection : il craint le froid et le gel en hiver, et la chaleur en été. Le savoir-faire des producteurs est essentiel.

Le plant d’artichaut reste plusieurs années en terre. Au moment des récoltes, le producteur passe dans le champ, coupe un à un les capitules arrivés à maturité. Deux variétés de gros artichauts sont cultivées : le traditionnel camus de Bretagne et le castel, qui en est issu, cultivé depuis 1994.

 En Bretagne, on cultive surtout le plus volumineux des artichauts : le camus de Bretagne (deux ou trois têtes suffisent pour faire le kilogramme). Son capitule vert tendre, présente une forme arrondie et globuleuse. C’est ce bouton floral de la plante, constitué de bractées (ou feuilles) et d’un réceptacle (ou fond) qui fournit sa partie comestible. La plante, qui porte plusieurs capitules, monte à environ 1 mètre de hauteur. Ses gros capitules se cueillent lorsqu’ils sont jeunes, avant l’apparition des fleurs. La récolte se fait dans de vastes champs : les « artichautières ».

L’artichaut se reproduit par semis ou par « éclatage » (on repique les drageons apparus autour de la souche). La plantation des drageons s’effectue de mars à mai. En mai-juin, on butte ces drageons dans le champ. Après un éclaircissage, la récolte s’effectue l’été de la seconde année. La troisième année, intervient une nouvelle récolte, cette fois de mai à juin. Plus rarement, on laisse la culture en place une année supplémentaire.

L’artichaut en général (et le camus en particulier) est peu calorique, riche en fibres et en minéraux. Excellent pour le foie, il est aussi reconnu pour ses vertus diurétiques, dépuratives et antitoxiques. Plus filandreux que les autres variétés d’artichauts, le camus se consomme bouilli ou à la vapeur : ce sont ses feuilles charnues que l’on trempe dans une vinaigrette. Les fonds d’artichauts peuvent aussi être farcis.

Plante méditerranéenne (introduite en France par Catherine de Médicis qui l’apporta de son Italie natale lorsqu’elle épousa Henri II), l’artichaut est issu de l’évolution du chardon sauvage. Il se complait en Bretagne, au point de devenir le légume phare avec le chou (chou-fleur, brocoli, chou pommé) de la « ceinture dorée » : cette frange côtière autour de Roscoff, dans le Léon, s’étendant sur Trégor et le Goëlo, propice aux primeurs car fertile en limon et peu affectée par les variations de températures.

La présence de l’artichaut est signalée, avant la Révolution, à Belle-Île et autour de Saint-Malo, dans le Pays bigouden et le Quimperois. Mais, c’est autour de Roscoff (Léon), où il dispose des meilleurs sols pour s’épanouir. En général, on plantait de l’artichaut, une fois les pommes de terre arrachées. Au début du XXe siècle, l’artichaut se démocratise, quittant son statut de « légume de luxe ». Le camus de Bretagne (créé en 1810 par un agronome parisien) devient le préféré des français, dépassant le petit violet. Les années 70 marquent l’âge d’or de l’artichaut breton avec 100 000 tonnes produites sur la « ceinture dorée » ! En 1990, l’artichaut violet méditerranéen sera acclimaté avec succès en Bretagne, occupant des surfaces importantes. Malgré un « tassement », la Bretagne maintient son hégémonie sur l’artichaut devant le Languedoc-Roussillon et la Provence, assurant les trois quarts de la production nationale.

L’ Artichaut, une plante nommée cynara était connue des Grecs et des Romains. Reste à savoir à quoi elle correspondait exactement. On lui a attribué des pouvoirs aphrodisiaques. Il semble cependant que l’artichaut que nous connaissons ne soit apparu en Europe qu’à la fin du Moyen Âge, et qu’il s’agisse d’un chardon transformé par sélection par les horticulteurs (tout comme le cardon).

Il serait originaire d’Afrique du Nord, d’Égypte ou d’Éthiopie. Il est régulièrement cité par les agronomes arabes ; Ibn Al-’Awwâm, agronome andalou du Moyen Âge, décrit sa culture et sa reproduction par œilletonnage, les Andalous sélectionnent des variétés à grosse tête, écrit-il (art. 2 Chap. XXVIII du livre d’agriculture), ce qui montre qu’ils le consomment.

Sa culture est mentionnée en Italie du Nord à partir du xve siècle1. En 1532, on trouve la première mention de l’artichaut en Avignon, d’où il est diffusé dans le Comtat et le Languedoc. Cette fleur de chardon améliorée par les Arabes, a été apportée de Naples à Florence en 1466 par Filippo Strozzi. La tradition veut que son introduction en France soit liée au personnage de Catherine de Médicis, qui était très friande de fonds d’artichauts. La Florentine en apporta de son Italie natale lorsqu’elle épousa le futur roi de France, Henri II. Les explorateurs français et espagnols l’importèrent en Amérique. Louis XIV aurait été également un grand consommateur d’artichauts.

  • Le camus ou camus de Bretagne : le plus gros des artichauts (300 à 500 g/pièce) ; son capitule, vert tendre, a une forme très arrondie aux bractées très serrées, courtes et larges ; créé en 1810 par un agronome parisien, il est produit de mai à novembre dans l’Ouest de la France, notamment en Bretagne ; il se consomme bouilli ou à la vapeur, avec une vinaigrette, de la mayonnaise ou de la crème fraiche ; les fonds d’artichauts peuvent aussi être farcis.

L’herboristerie traditionnelle utilise l’artichaut en feuilles fraîches ou séchées, en jus (de plante entière ou en divers extraits liquides) ou en extraits solides. En France, la Note Explicative de l’Agence du médicament (1998) admet qu’il est possible d’utiliser la feuille d’artichaut

  • pour faciliter les fonctions d’élimination urinaire et digestive ;
  • comme cholérétique ou cholagogue ;
  • pour favoriser l’élimination rénale de l’eau.

Les effets bénéfiques de l’artichaut sur le foie et la vésicule biliaire sont connus depuis longtemps et habituellement appréciés au lendemain de réveillons copieusement arrosés. Mais comme le remarque un peu sardoniquement Bruneton12 « Pour nombre de pharmacologues, les affections traitées par cholagogues et les cholérétiques auraient pour seule origine des irritations de la muqueuse gastrique : dans ces conditions, l’intérêt d’accroître la sécrétion de bile ou de stimuler la contraction vésiculaire n’apparaît pas très clairement. »

Contre-indications :

  • calculs biliaires ou obstruction des voies biliaires parce que l’artichaut stimule la production de bile
  • allergie aux plantes de la famille des composées (marguerites, asters, camomille, etc.)

L’extrait d’artichaut manifeste une aptitude à retarder l’oxydation des lipoprotéines de basses densité LDL (mauvais cholestérol). Et comme on sait que la lutéoline (et dans une moindre mesure la lutéoline 7-0-glucoside) manifeste aussi cette activité, on est en mesure de supposer que l’activité antioxydante de l’artichaut relèverait en partie de ses flavonoïdes. Rappelons que l’oxydation du LDL provoque sa précipitation sur les parois vasculaires et la formation de cellules spumeuses qui réduisent le diamètre des vaisseaux sanguins.

 

 

Publié dans Bretagne, FLORE FRANCAISE | Pas de Commentaire »

 

leprintempsdesconsciences |
Lechocdescultures |
Change Ton Monde |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | C'est LE REVE
| Détachement Terre Antilles ...
| ATELIER RELAIS DU TARN ET G...