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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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  • > Archives pour le Lundi 24 mars 2014

la prophétie du Pain

Posté par francesca7 le 24 mars 2014

 

Présages et ordalies par le pain,
la paille, la charrue

(D’après « Le pain » paru en 1909)

 
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Nous ne devons pas nous étonner que le pain et le blé soient doués de vertus prophétiques, et qu’ils excellent à marquer des présages ainsi que divers objets avec lesquels ils ont été en contact et qui appartiennent à leur domaine, tels que paille et instruments de culture, charrue, herse, faucille, fléau, etc.

Les exemples abondent, nous n’en citerons que quelques-uns, sans nous astreindre ni à les présenter en un ordre strict que comporte difficilement la matière, ni à toujours les accompagner d’éclaircissements.

Quand une maison brûle, si le pain sur la table est entièrement consumé, le malheur en veut à la famille et la demeure sera bientôt détruite par un nouvel incendie. Nuit de Saint-Sylvestre, pour connaître ce qui vous arrivera l’année d’après, regardez dans le four tout noir et écoutez bien les bruits que vous entendrez. Ce procédé n’est pas à la portée des gens dépourvus d’imagination. Le four est ici un équivalent magique du sein de la Terre.

En cette même nuit, piquez un couteau dans le pain pour une heure ou deux. Si des miettes adhèrent, année pluvieuse. Si la lame est humide, année de disette. Voulez-vous adresser au sort des questions personnelles ? Pensez votre demande, mais rien n’en dites. Jetez sur la table cinq boulettes de pain. Si elles tombent en croix, réponse affirmative ; elle est négative si elles affectent tout autre forme. Des boulettes, c’est bien, des grains d’orge ou de blé, ce serait encore mieux.

Pain cuisant, en partie se déchirant, noces prochaines. Pain cuit fendu tout à fait et séparé en deux ou trois tronçons, tristes nouvelles, mort d’un proche, cœur blessé. Le mariage sera-t-il heureux ? Dans une assiette d’eau, jetez de l’avoine ; si elle surnage, bon signe, sinon non. Au dîner de noces, faites rafle des débris de pain laissés par les convives, et, sans mot dire, cachez-les dans votre armoire. La personne mourra première dont le pain est premier à moisir. Effet de sympathie.

Nuit de Saint-André, faites un pilot de farine ; au matin si votre petite pyramide s’est éboulée, réglez vos comptes avec le monde et avec Dieu, préparez-vous à faire mort chrétienne. La nuit du 17 juin, une goutte miraculeuse tombe du ciel dans le Nil et lui donne le pouvoir de grossir et d’enfler. C’est la crue qui va commencer, et tous les habitants vont et viennent le long du fleuve, tâchant dans l’obscurité de discerner la chute de la malheureuse goutte. Après le coucher du soleil, il en est qui, tentant la Providence, pétrissent de la farine dont ils font des boulettes sur lesquelles ils impriment chacun son cachet et les laissent toute la nuit sur la terrasse, sous la rosée qui descend des étoiles. Au matin ils les regardent attentivement. Une boulette sans fissure appartiendrait à quelqu’un qui ne vivrait plus longtemps, mais une boulette largement fendillée présage longue vie.

la prophétie du Pain dans Epiceries gourmandes 200px-Pompei_paneUn des communiants mourra bientôt si dans le saint ciboire il se trouve une hostie en trop, rien qu’une. Si après avoir bien balayé, on est surpris de voir encore une paille sur le plancher, on aura bientôt des hôtes, et cela s’explique ainsi : aux temps du bonhomme Jadis, on festoyait sur des pailles et jonchées. Vous rencontrez deux pailles en croix sur votre chemin ? C’est une invitation à retourner sur vos pas. Vous passez outre. Gare qu’une autre croix se dresse bientôt sur une tombe que vous devinez. Gare encore si une botte de paille tombe du grenier sans raison suffisante. Pensez donc ! Les morts sont couchés sur la paille. Et gare si un brin de paille tombe sur le dos d’une poule qui l’emporte sans y faire attention. Et si la paille porte épi, bientôt on emportera un jeune homme au cimetière.

Un vol a été commis. Que le maître assemble la maisonnée, distribue à tous et à chacun des pailles de même longueur qu’il se fera rendre quinze ou vingt minutes après… Celle du voleur aura allongé. Le procédé réussit au moins une fois, un jour que le voleur se trahit en mordant le bout de sa paille pour la faire paraître plus courte. « Mon petit Jean, si le pain que te donne Bonne Maman se casse et s’ébrigaille dans tes mains, c’est que tu aurais oublié de faire ta prière. Ma petite Jeanne, si le couteau de maman qui te sert à goûter ne veut pas aller droit, c’est que tu as menti, pas n’est un long temps ».

Mais voici quelque chose de plus étonnant que tout le reste. Quelqu’un s’est noyé, il s’agit de retrouver son corps. Eh bien ! Cuisez un pain, sur sa croûte écrivez le nom de l’homme disparu, puis jetez la miche à l’eau, et suivez ses mouvements. Elle cherchera sa direction, flottera ici et là, en apparence au gré du vent et des courants, et finira par s’arrêter sur le cadavre.

Plus encore que la pioche ou le joug, la charrue a été de tout temps chose sacrée. En Russie et en Allemagne, on dit que, pour préserver un village des épidémies, il n’est meilleur moyen que de dresser à l’entour un sillon avec une charrue traînée par deux vaches blanches, par des vaches noires, il n’importe. Le procédé nous remet en mémoire le rite prescrit par les augures de l’Etrurie pour la fondation des villes, et que suivit Enée pour l’établissement d’Eryx en Sicile.

L’ordalie par le soc de la charrue portait le nom technique de judicium ferri ou d’examen pedale. Des socs au nombre de six, neuf ou douze étaient rangés sur le sol à intervalles égaux, on les avait chauffés à rouge, et l’accusé prouvait son innocence s’il pouvait marcher, sans être blessé, sur le fer incandescent. Cette épreuve était imposée aux laboureurs, aux paysans et, en général, au menu peuple. Quant aux nobles, ils avaient l’avantage le plus souvent d’en appeler au jugement de Dieu par l’épée et de s’administrer des coups d’estoc et de taille en fait de preuves et d’arguments.

Dans son Superstition and Force, Lea rapporte, d’après la Gazette de Bombay, un fait de ce genre qui s’est passé à Oudaïpour, en Inde, en 1873. Un cultivateur, pour se disculper de quelque méfait, fut obligé de tenir un soc chauffé à blanc dans ses mains nues ou à peu près, car les feuilles de pipoul dont il les avait enveloppées ne leur donnaient qu’une protection illusoire : le pipoul, plante sacrée, n’avait dans l’espèce qu’une signification religieuse. Jacob Grimm le remarquait déjà : c’est parce que la charrue était un objet sacré que la justice en appelait à son témoignage. On l’employait pour contrecarrer les malices des jeteurs de sorts, pour mâter et dompter les suppôts du Diable. Et comme on comptait par feux les familles d’un canton, l’on comptait par charrues les exploitations agricoles d’un district. Les paysans français évaluaient les superficies de terrains arables par charrues, journaux ou journées de labourage ; et c’est pour s’accommoder à leur langue que la métrologie officielle a adopté la désignation d’ares et d’hectares.

Suivant l’ancien droit germanique, la Trêve de Dieu ou la Paix du Roi devait s’étendre autour du castel, demeure du 

 dans Epiceries gourmandes

monarque suzerain, au nord et au septentrion, au levant, au couchant, sur une étendue de terrain qu’on déterminait en mesurant dans chaque direction trois milles – vingt-et-un kilomètres environ – plus trois largeurs de champ, plus trois largeurs de sillon, plus neuf grains d’orge rangés bout à bout. Ce qui prouve, remarque encore J. Grimm, que le grain d’orge était l’unité qu’on mettait à la base des mesures de surfaces. Il y avait aussi la paille comme mesure de longueur, à laquelle se rapporte mainte superstition encore vivace au début du XXe siècle, entre autres celle de mesurer un malade avec des pailles, et, selon que sa taille a varié, le lendemain ou trois jours après, il doit guérir ou mourir.

Il n’est de meilleure preuve de la haute vénération qu’entretenaient nos ancêtres pour la charrue que la rigueur extrême avec laquelle ils en défendaient la propriété. Qui dérobait une charrue était condamné à mort ; il était réputé sacrilège et non moins coupable que s’il avait volé des vases sacrés dans une église. La charrue, disait-on, est de Dieu qui sacre le paysan avec le hoyau, comme le noble avec l’épée et le roi avec le sceptre.

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Le fromage de Provence

Posté par francesca7 le 24 mars 2014

 

Le fromage de Provence doit sa saveur à la variété des pâturages ainsi qu’à une fabrication artisanale et de qualité.

Le fromage de Provence compte peu de stars connus mais une mosaïque de produits. On compte à peu près 700 producteurs fermiers qui font la diversité du fromage de Provence. La richesse du fromage de Provence est dans cette palette, qui mériterait plus d’une appellation…

Simples, autant qu’enthousiasmantes, les traditions culinaires de la Provence et des Alpes du Sud séduisent les amoureux d’une cuisine pleine de couleur et de soleil, comme les palais les plus exigeants. les saveurs et les odeurs révèlent des univers auxquels font échos les étals animés des marchés ou l’on trouve le véritable fromage de Provence…

Quelques fromages de Provence : 

Tomme_d'Arles
les tommes de brebis d’Arles et ses dérivés, «  gardians  » ou tommes de Camargue, fromages frais à pâte lisse, qui s’affinent remarquablement. Les tommes de chèvre à l’ancienne, caillés doux à l’intérieur crémeux, que l’on trouve dans les Alpes de Hautes Provence ; les notables fromages de chèvres du Rove à la pâte fine, dont on aperçoit quelques troupeaux dans le var et le Vaucluse, un produit rare, pour amateurs, fabriqué notamment par le dernier producteur de l’Estaque au nord de Marseille, à Ensué-la-Redonne; les pâtes pressées du haut-pays niçois, surtout des fromages de vaches avec les tommes d’Entrevaux ou d’Annot, de Tende, de la Vésubie ou de l’Ubaye et les petits chèvres, la galette de vache ou la brousse de brebis. Autant de  » micro-appellations « , et bien d’autres encore telles que le  » champoléon  » ou les  » boussardes « .
Sur les versant de la montagne de Lure, au cœur du pays de Giono, les troupeaux de chèvres profitent des meilleurs conditions pour permettre aux éleveurs de nous offrir une belle variété de fromages : le Banon. Un grand  » chèvre « , caillé doux, dont l’onctuosité est incomparable. Emmailloté dans des feuilles de châtaignier, ceint de brins de raphia, on dirait qu’il fuit le soleil. Autrefois on le faisait macérer dans l’eau-de-vie et cela lui donnait du caractère. Aujourd’hui, on l’affine une dizaine de jours, on le trempe dans du marc, puis on l’affine à nouveau dans la feuille, de châtaignier bien sûr, séchée (rousse, pas verte). C’est le fromage de l’automne. Frais, on le vend nature ou rehaussé d’épices ou de sarriette. Il prend alors le nom de banon au poivre d’âne.

Le fromage de Provence doit sa saveur à la variété des pâturages ainsi qu’à une fabrication artisanale et de qualité. Ainsi, faite de lait de chèvre cru, moulée en faisselle 24 heures après la traite puis égouttée, la tomme fraîche est recherchée essentiellement pour sa finesse. Affiné en cave, ce fromage de Provence est dit  » demi-sec  » ou  » sec « . Cette tomme a une pâte jaune parsemée de trous arrondis. Elle est fruitée car elle est fabriquée exclusivement  avec du lait cru d’alpage. Sa croûte se confectionne petit à petit grâce à des moisissures appelées  » poils de chats « .

Une fois la tomme réalisée, il reste le petit lait qui est porté à ébullition et mis à coaguler grâce à du vinaigre blanc. Il se forme en surface une sorte d’écume de petit lait. Vendue le jour même, la brousse doit être consommée très rapidement. Juste sortie du chaudron et encore chaude, c’est un régal que seuls ceux de la montagne connaissent…

Un peu comme une mousse de lait, légère et naturellement sucrée par le lactose, la brousse est un aliment sain et très digeste. Sa consistance peut plaire énormément ou dégoûter lors de la première dégustation. Elle se déguste sucrée, avec de la  » brande  » (alcool fort) pour les vieux du coin, ou salée et poivrée selon les goûts.

Quand à l’élevage ovin, apparaît en région Provence Alpes Côte d’Azur dès le néolithique. Depuis vingt siècles, les échanges inhérents aux transhumances vont transmettre un savoir faire fromager. Le moyen âge est riche de témoignages quant à la place du fromage dans l’alimentation, où il est considéré comme une  » viande blanche « , et dans la vie sociale. Les écrits de Noé Chèvre du Rovede Barras, entrepreneur de transhumance, en 1480 attestent la quasi exclusivité du lait de brebis et l’existence de deux grands types de fromages, que nous retrouverons au fil des époques : le fromage au lait entier, égoutté en faisselle et les  » séras  » fabriqués à partir du petit lait résultant des premiers. Fromages fabriqués sur les montagnes et descendus en vallée et en basse Provence. A cette époque, les fromages étaient de grosses pièces d’environ 1.5 kg.

Plus tard, ces deux techniques, complémentaires, existent toujours, on verra aussi apparaître les fromages bleus, les fromages fermentés ainsi que les brousses.
Aux XVIIIe et XIXe siècles, pour plusieurs raisons, le lait de vache va peu à peu remplacer celui de brebis. L’orientation de la filière ovine vers la laine puis la viande va rendre de plus en plus confidentielle la production de fromage.
Aujourd’hui, il reste quelques producteurs de fromages de brebis mais la plupart d’entre eux et même les habitants de hauts lieux de cette tradition fromagère sont surpris d’entendre que le fromage au lait de brebis a été autrefois une réalité.

La région Provence Alpes Côte d’Azur est un territoire contrasté, des plaines de la Crau aux montagnes des Hautes Alpes en passant par le littoral méditerranéen. 
Notre région est un lieu de prédilection pour l’espèce ovine : le mouton est présent dans tous les habitats provençaux du Néolithique et chaque fois qu’une étude quantitative a été réalisée, il occupe une place de premier plan. Au IIIe millénaire, le mouton demeure la base du troupeau dans les sites chalcolithiques.

Les transhumances d’été et d’hiver sont apparues très tôt dans notre région. De nombreux textes en font état. Ces échanges entre basse Provence, Dauphiné, Haute Provence et Italie ont marqué la vie des populations alpines et ont aussi permis de transmettre les techniques de fabrication fromagère …

Des raisons politiques vont amener à l’abandon progressif de l’élevage traditionnel ovin : C’est le cas notamment dans le Queyras, où le traité d’Utrecht (1713), interdisant les mouvements de transhumance inverse des bergers queyrassins dans le Piémont , et la politique forestière du XIXe siècle conduiront ceux-ci à se tourner vers la vache. 

Pourtant, comme le dit Madame MEYER-MOYNE, dans son livre  » Balade dans le Queyras  » :  » … jusque là, c’étaient les brebis qui avaient leurs préférences, car plus rustiques et mieux adaptées aux terrains en pente. Elles détruisaient la forêt et les pâturages. Petit à petit, les vaches prirent une plus grande importance et la production laitière devint abondante…  » l’antériorité de l’élevage ovin ne fait aucun doute. Et si, après l’introduction de la vache, l’activité fromagère s’est organisée et développée autour des fruitières entre autres, on peut raisonnablement penser que la tradition fromagère ne date pas de cette époque et que, comme nous le verrons plus bas, les fromages au lait de brebis ont une réelle antériorité dans le département des Hautes Alpes. 

Le fromage en Provence avait non seulement une fonction économique mais remplissait également un rôle social :
Il servait de monnaie d’échange, on l’utilisait pour payer taxes et droits seigneuriaux et on l’offrait même aux notabilités pour une faveur à demander ou une démarche à accomplir.
Comme le souligne Bertrand BONNIN  » … de nombreux documents montrent qu’il permettait la livraison d’une quantité importante de fromage de brebis pour le paiement des droits seigneuriaux ou des loyers des terres. « .On compte 30 exploitations sur la région qui produisent du lait de brebis, elles sont situées principalement à l’est, à l’exception d’une dans les Bouches du Rhône.

On compte 4 162 brebis laitières sur la région PACA. L’effectif moyen des troupeau est de 135 têtes mais avec de grands écarts (de 14 à 800 brebis). C’est dans le système laitier que les effectifs sont les plus élevés (360 brebis en moyenne)
La race qui domine est la Lacaune. On la trouve dans tous les départements et dans tous les systèmes de production. La race Brigasque est localisée dans le sud des Alpes Maritimes et du Var.
Les races autres que la Lacaune se retrouvent essentiellement dans les systèmes pastoraux.

16 élevages sur 30 possèdent au moins une autre espèce que des brebis laitières. Pour 50 % d’entre eux, un troupeau de chèvres est associé aux brebis. On compte 490 chèvres dans ces troupeaux. Elles sont pour la plupart des cas conduites de la même façon que les brebis laitières.
Dans les autres élevages non spécialisés, on trouve soit des troupeaux de brebis viande, soit une association de brebis laitières, chèvres et vaches pour la transformation fromagère.
Sur ces 16 élevages non spécialisés, le troupeau de brebis laitières est secondaire dans 5 exploitations seulement.

Le fromage de Provence dans Les FromagesLa plupart des exploitations (26) utilisent la surface fourragère pour la pâture. 17 troupeaux pâturent également de façon régulière sur des parcours. 9 exploitations partent en estive, surtout les troupeaux du système pastoral qui y continuent parfois la traite des brebis. Pour les autres systèmes, ce sont des brebis taries qui montent en montagne.

La pratique de l’ensilage est peu fréquente et se rencontre seulement chez trois éleveurs du système laitier. 21 exploitations ont recours à des achats de fourrage pour constituer leurS stocks hivernaux.

L’utilisation des céréales est majoritaire (dans 24 troupeaux), cinq éleveurs seulement n’en utilisent pas . L’achat de concentré du commerce est courant pour 13 exploitations.

90% des exploitations produisent plus de 5000 litres. Dans le groupe des plus de 20 000 litres, on retrouve cinq élevages du système laitier et trois du système herbager. Chez les laitiers, 3 exploitations produisent plus de 50 000 litres. Les rendements par brebis sont très variables d’un troupeau à l’autre, moins de 100 litres à 300 litres par brebis. Les plus élevés se trouvent dans les systèmes laitiers et herbagers.

 
Le fromage de Provence par type de fabrication : 
* Lactiques 21
* Pâtes pressées 17 
* Pâtes molles 6 
* Spécialités 9
* Lait ou caillé 6

85 % des fromagers fabriquent du fromage de Provence de type lactique. C’est la production dominante pour seulement 50 % d’entre eux, pour les autres la fabrication qui domine est la pâte pressée.

La pâte molle est surtout produite dans les exploitations des systèmes mixtes et herbagers.

Des structures d’exploitation de petites tailles qui dépassent rarement les 50 ha de SAU.Une alimentation des troupeaux basés sur la pâture. 30 % des troupeaux partent en estive. Un tiers des producteurs commercialisent plus de 75% de leur production en direct.

  Retrouvez un autre fromage de Provence :

SOURCE http://androuet.com/fromage-paris.html

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