Circuit dans la vallée de la Bienne
Posté par francesca7 le 9 mars 2014
Tout d’abord, la Bienne, affluent de l’Ain, a un cours très pittoresque, presque constamment en gorges. C’est un torrent qui naît près des Rousses, à 1 100 m d’altitude. De sa source à Morez, il suit une profonde entaille orientée Sud-Est-Nord-Ouest qui coupe par des cluses les chaînons jurassiens. Morez occupe l’un de ces cluses. Sortie de la ville, la rivière fait un coude à angle droit et prend la direction générale des vals de la région, c’est à dire Nord-Est – Sud-Ouest. A St Claude, dans le site magnifique, elle reçoit le Tacon, puis s’infléchit fortement vers l’Ouest et recommence à tailler son chemin au travers des chaînons montagneux. Elle prend ensuite un cours paresseux, trace de nombreux méandres au milieu des champs et des bois, avant de confondre ses eaux avec celles d el’Ain dans la retenue de Coiselet.
Les gorges de la Bienne sont longues de 25 km situées au cœur du massif et du département du Jura è La Bienne parcours le massif jurassien à travers une vallée encaissée, elle se resserre et les versants deviennent extrêmement raides, voire des falaises. .
De Morbier à Valfin-lès-Saint-Claude, les gorges de la Bienne ont été creusées dans un synclinal en suivant le sens des plis jurassiens en direction du sud-ouest ; à partir de Valfin, la Bienne bifurque vers le sud et coupe l’anticlinal des côtes de la Bienne avant de suivre le sens du synclinal de Longchaumois de la cascade de la Vouivre à Saint-Claude. Les versants des gorges de la Bienne sont principalement constitués de calcaires sublithographiques du Kimméridgien.
Située sur le territoire du Parc naturel régional du Haut-Jura, le site des « Vallées et côtes de la Bienne, du Tacon et du Flumen » s’étale sur 14 982 ha, du nord au sud de Morbier aux Bouchoux, et de l’est à l’ouest des Molunes à Chancia. Affluent de l’Ain, la Bienne naît de la confluence du Bief de la Chaille et de l’Evalude, à une altitude de 1 100 mètres. Flanquée à l’est comme à l’ouest de reliefs très accentués, elle entaille profondément le massif plissé jurassien jusqu’à Saint-Claude (environ 400 m d’altitude) où elle reçoit le Tacon, grossi du Flumen. Elle poursuit son cours plus calmement en traçant de nombreux méandres avant de confondre ses eaux avec celles de l’Ain dans la retenue de Coiselet (environ 310 m d’altitude). Le Tacon, son principal affluent, parcourt une combe longue et profonde (entre 1020 et 420 m d’altitude) avant de recevoir le Flumen. Celui-ci est formé à partir des eaux qui s’échappent de grottes ouvertes dans les couches calcaires ; ces résurgences sont alimentées par une série de pertes qui affectent les écoulements superficiels des plateaux voisins.
Le CANTOU a ouvert ses portes le 20 septembre1997.
L’établissement, étant situé à proximité du village de Molinges, permet un accès assez simple et un environnement calme pour les occupants. Les terrasses offrent un espace de détente pour les occupants et leurs visiteurs. Chaque résident est muni d’une alarme, reliée au personnel. Le résident aménage le logement avec ses propres meubles, le décore à son goût, afin qu’il se sente comme chez lui, et peut garder son médecin traitant. Les familles peuvent venir manger après réservation, le résident peut sortir comme il le souhaite.
L’AAPPMA La Biennoise souhaite interdire la pêche sur 24 kilomètres, pour une durée indéterminée, à la suite de la forte mortalité de poissons découverte à la mi-mars dans cette rivière jurassienne. Sur son blog, le pêcheur jurassien précise que « les limites du secteur fermé à la pêche sont pour l’amont, la confluence du Tacon avec la Bienne à St Claude et pour l’aval, la confluence du Merdançon et la Bienne à Dortan« . Cette décision intervient alors que les analyses réalisées par l’ONEMA sur les poissons morts ne sont toujours pas connues. Aujourd’hui encore, Charles Varenne, le président de l’ AAPPMA, récupère des poissons morts au bord de cette rivière. Et pourtant, selon l’association de pêche, des pêcheurs continuaient de pêcher et de manger leurs prises. La Biennoise veut également sauvegarder les truites encore bien portantes.
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http://www.dailymotion.com/video/xpm6uiLe site des « Vallées et côtes de la Bienne, du Tacon et du Flumen », est également marqué par une forte activité industrielle représentée par quelques entreprises importantes et une multiplicité d’autres de petites tailles. Héritières d’une longue tradition locale, elles sont à l’origine de productions spécifiques telles la lunetterie, la taille de pierres précieuses et semi précieuses, les métiers du bois (tournerie…), le jouet… Plus récemment, de nouvelles industries sont apparues autour du plastique, du traitement de surface, du décolletage, des mécaniques diverses…
Ces entreprises, dont plusieurs restent encore à ce jour non raccordées à un réseau d’eau usée et rejettent directement leurs effluents dans la Bienne et son bassin versant, sont à l’origine de pollutions diverses : métaux lourds, matières en suspension, huiles, hydrocarbures…
Les analyses réalisées au milieu des années 1990, au démarrage du contrat de rivière Bienne révélaient ainsi diverses pollutions dont la plus conséquente provenait des métaux lourds. Celle-ci était particulièrement importante en haute Bienne (secteur de La Doye, Morez, Morbier), les concentrations restant significatives jusqu’à l’amont de Saint-Claude. Plus à l’aval, on observe une diminution progressive qui pourrait en partie s’expliquer l’absence de rejets importants, l’augmentation des débits de la Bienne et le rôle de « piège à sédiments » qu’a pu jouer le barrage d’Etable.
A ce jour, et suite notamment, au contrat de rivière Bienne et à l’engagement de 11 industriels de la lunette de Morez à mettre en place des stations d’épuration autonomes et performantes, les concentrations en métaux (Chrome, Cuivre, Nickel, Plomb et Zinc) ont considérablement diminuées. A titre d’exemple, les cours d’eau de l’Evalude et du Chapy étaient, en 1995, les affluents de la Bienne les plus pollués par les métaux. Or, aujourd’hui, les analyses révèlent que ces cours d’eau ont retrouvé une qualité tout à fait satisfaisante. Cette très nette amélioration peut aujourd’hui être attribuée aux efforts des industriels en ce qui concerne l’Evalude, à l’amélioration du traitement des effluents sur la commune de Septmoncel en ce qui concerne le Chapy.
Activités estivales.
On parle d’activités estivales mais il convient de rappeler que les loisirs ci-dessous présentés sont en réalité pratiqués du printemps (plus tardif sur les hauteurs du site que dans la vallée de la Bienne) à l’automne.
Les activités de randonnée
La première d’entre eux est nettement la randonnée pédestre et la promenade (plus courte et pratiquée sur l’ensemble des saisons sans neige par la population locale notamment). Des itinéraires balisés et entretenus par les communautés de communes en étroite collaboration avec le Parc naturel régional du Haut-Jura (pour la marche à pied mais également pour le VTT) jalonnent l’ensemble du site de la Bienne, du Tacon et du Flumen . Ils ont, pour la très très grande majorité d’entre eux, intégré les sensibilités environnementales. Localement toutefois, des traversées de pâturages (abritant souvent des milieux type pelouses sèches, sensibles à un piétinement important) ou le dérangement d’oiseaux rupestres sont signalées ; elles sont souvent le fait de promeneurs locaux qui s’écartent des sentiers balisés. C’est la raison pour laquelle, il semble important aux personnes ayant étudié cette problématique, de se donner les moyens d’informer les promeneurs. Signalons également, pour information et pour en terminer avec les activités dites « de randonnée » que le « grand huit », itinéraire équestre, traverse le site de la Bienne au gré des 2000 km de circuit qu’il emprunte dans le Jura, de la plaine de la Bresse aux montagnes du Parc Naturel Régional en passant par la région du vignoble et des lacs.
La pratique du VTT est également omniprésente sur le site mais est le fait d’un public beaucoup moins important du fait de son caractère particulièrement physique. Les adeptes de ce sport restent généralement sur les sentiers balisés à cet effet même si la traversée de milieux sensibles tels que les pelouses sèches ou pelouses sur dalles calcaires est à surveiller. Une course annuelle de renommée nationale traverse en partie le site et mérite d’être signalée : la Forestière.
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