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    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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la Corse et la Nativité de la Vierge.

Posté par francesca7 le 21 février 2014

 

Entre foi et traditions la Corse célèbre cette fête Le 8 septembre.

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Si la Semaine Sainte et ses traditionnelles processions comme le Catenacciu de Sartène sont les célébrations religieuses corses les plus connues, le culte marial a une importance capitale dans la vie des Corses, culminant le 8 septembre lors des célébrations entourant la nativité de la Vierge Marie.

« Dio vi Salve Regina » (Que Dieu vous garde Reine)…l’hymne de la nation corse est dédié à la Vierge Marie. Un couplet ultime écrit en corse a été rajouté quand ce chant religieux a été décrété hymne officiel au XVIIIème siècle : Voi dai nemici nostri, À noi date vittoria, È poi l’Eterna gloria, In Paradisu (Sur nos ennemis, Donnez-nous la victoire, Et l’Éternelle gloire, Au Paradis). Il est chanté lors de toutes les célébrations ou concerts, entremêlant histoire, tradition, patriotisme et foi.

La Corse sous la protection de la Vierge Marie depuis le XVIIIème siècle

Lors de la consulte d’Orezza le 30 janvier 1735, la nation corse proclame son indépendance de Gênes, se plaçant sous la protection de la Vierge Marie. « Nous élisons pour la protection de notre patrie et de tout le royaume, l’Immaculée Conception Vierge Marie, et nous décrétons de plus que toutes les armes et drapeaux de notre dit royaume soient empreints de l’image de l’Immaculée Conception, que la veille et le jour de sa fête soient célébrés dans tout le royaume avec la plus parfaite dévotion et les démonstrations de joie les plus grandes… » Apparu en Corse au Vème siècle, le culte de la Vierge Marie devient alors prédominant dans une île où vénération et respect de la femme et de la mère sont au cœur de la culture. Dominique Verdoni, anthropologue spécialiste du patrimoine corse, souligne ainsi que «Les Corses sont très attachés à leur terre, qu’ils considèrent comme leur mère. Marie incarne l’île. »*

A Santa di U Niolu, Pancheraccia, Alesani, Lavasina…des lieux de pèlerinage à découvrir dans toute l’Île

la Corse et la Nativité de la Vierge. dans Corse 161px-Inmaculada_%28Zurbar%C3%A1n%29A chaque lieu, son miracle, son lieu de dévotion à la Vierge Marie, ses traditions religieuses. Le miracle de Pancheraccia, bien qu’il ne soit pas officiellement reconnu par l’Eglise catholique, date du XVIIIe siècle. La Vierge Marie a fait naître une source dans la montagne après être apparue à une fillette égarée et assoiffée. Cette année, la messe des célébrations du 8 septembre sera chantée par le groupe I Muvrini. A Casamaccioli, c’est le pèlerinage de Santa di U Niolu qui attire chaque année des milliers de personnes . Institutionnalisée en 1835, une foire atypique mêle les bergers et leurs bestiaux venus de toute la micro-région, les métiers et l’artisanat traditionnel corse. Naguère, ce rassemblement des bergers de la région après l’estive était le théâtre de joutes oratoires, les célèbres chjam’è rispondi. A Alesani, le couvent Saint-François attire lui aussi des centaines de pèlerins pour les célébrations du 8 septembre. C’est ici que fut couronné Théodore de Neuhoff, éphémère roi de Corse. L’édifice abrite la Vierge à la Cerise, célèbre peinture du XVème siècle dont l’original n’est sorti qu’en ce jour de célébration. Au Cap Corse, les fidèles se rendent au sanctuaire de Notre Dame des Grâces à Lavasina. Plusieurs miracles entourent ce lieu de culte et son célèbre tableau, tous en relation avec la Vierge Marie. Que l’on soit croyant ou simplement respectueux des traditions, les festivités du 8 septembre sont un temps fort à découvrir dans l’Île.

 

Publié dans Corse, HUMEUR DES ANCETRES | Pas de Commentaire »

L’époque pisane et génoise de la CORSE

Posté par francesca7 le 21 février 2014

 

la Tour Genoise

la Tour Genoise

En raison des rivalités que connaît la Corse, au xie siècle, le pape accorde à l’évêque de Pise l’investiture des évêques corses et les Pisans commencent deux siècles de domination sur l’île. Sous le gouvernement des juges et des seigneurs pisans, des constructions sont édifiées (églises, ponts, etc.). Mais, Pise perd la protection pontificale et des rivalités internes l’affaiblissent. Gênes entre alors en conflit contre son ancien allié dans la lutte contre les Sarrasins. En 1284, à la bataille navale de Meloria, la flotte pisane est détruite. Plusieurs campagnes de Gênes (1289-1290) lui rallient les féodaux, alors que les Pisans renoncent à la Corse. La trêve signée par Pise en juillet 1299 accorde la domination totale de l’île par Gênes. Celle-ci devient génoise pour six siècles, en dépit du Saint-Siège, qui tente en 1297 de confier la direction de la Corse à la maison d’Aragon (Royaume de Sardaigne et de Corse). Les Génois doivent cependant défendre leur nouvelle conquête face aux menaces des Sarrasins (les tours qui ceinturent l’île sont construites plus tard dans ce but), des Aragonais, installés en Sardaigne, des Français, pour qui la Corse est un avant-poste contre l’Espagne. Mais Gênes fonde sa conquête sur sa puissance bancaire.

Gênes partage l’île en dix provinces, elles-mêmes divisées en pièves (les soixante-six pièves reprises du système féodal). Les Génois construisent (urbanisation : Bastia devient siège du gouverneur, ponts, routes, etc.), développent les vergers, importent de Corse vins, huiles, bois, huîtres, poix, mais imposent lourdement la Corse et s’assurent la quasi-exclusivité du commerce avec l’île. La langue et certains usages (religieux notamment) corses sont grandement influencés par l’occupant.

En 1297, le pape Boniface VIII tente de réaffirmer son autorité sur la Corse et la Sardaigne en y investissant Jacques II, roi d’Aragon, et en 1305, le pape Clément V renouvelle cette tentative. Les Aragonais ne s’attaquent qu’à la Sardaigne pisane, dans un premier temps. Les Génois, craignant de voir la Corse envahie, s’allient aux Pisans pour lutter contre les Aragonais en Sardaigne. Mais bientôt, Jacques II renonce à ses droits sur la Corse en échange de la paix en Sardaigne, et s’y installe. Cependant, en 1346, les troupes du roi d’Aragon Pierre IV débarquent versBonifacio, et une guerre éclate entre les Génois et les Aragonais et leurs alliés Vénitiens. Gênes sort victorieuse du conflit mais doit alors faire face à la montée de la puissance de la noblesse corse.

La rivalité entre les féodaux corses, les clans génois et le pape Eugène IV se conclut en 1453 par la cession du gouvernement de l’île à une banque, l’Office de Saint Georges. L’Office bâtit de nouvelles tours sur le littoral ainsi que des villes fortifiées : Ajaccio (1492), Porto-Vecchio (1539).

En 1553, les Corses, menés par Sampiero Corso, alliés aux Français et aux Turcs d’Alger, entament une révolution qui prend Gênes par surprise. Bastia tombe en quelques heures, Corte se rend sans combattre, Saint-Florent et Ajaccio ouvrent leur porte aux révolutionnaires. Bonifacio et Calvi, peuplées de Ligures fidèles aux Génois, résistent à l’abri de leur citadelle. La première tombe, la seconde n’est jamais conquise. L’amiral génois Andrea Doria contre-attaque avec une armada face aux Français, qui ont dégarni la Corse après la victoire et le retrait de leurs alliés turcs. Le général français de Thermes voit les villes tomber tour à tour : Bastia tient huit jours, Saint-Florent résiste trois mois. Sampiero récupère Corte et Vescovato. La Guerre de Corse s’enlise en guerre d’usure : De Thermes et Sampiero sont écartés par la France au profit du général Giordanno Orsini. Le moral des Corses révoltés est entretenu par une suite de guérillas, malgré des représailles jusqu’à la trêve de Vaucelles (5 février 1556), quand Henri II de France rend à Gênes certaines places fortes. Les Génois ne reprennent possession de l’île tout entière qu’avec le traité du Cateau-Cambrésis (3 avril 1559).

L'époque pisane et génoise de la CORSE dans Corse 220px-Corsica_Prehistory_Casteddu_d%27AraghjuL’Office de Saint Georges, qui reprend le commandement de la Corse, impose une série de mesures jugées dictatoriales. La révolte du peuple corse repart lors du débarquement de Sampiero, aidé par Catherine de Médicis, au golfe de Valinco (12 juin 1564). Les insurgés reconquièrent l’intérieur de l’île, laissant les villes côtières aux Génois. Malgré les renforts envoyés rapidement, Gênes n’inflige aucune défaite décisive à Sampiero. Des villages sont détruits, Cervione brûlé, mais Corte se rend aux insurgés. La République doit faire appel aux Espagnols pour reprendre certaines places (1566), tandis que les renforts envoyés par la France à Sampiero s’avèrent inefficaces. Après nombre de trahisons et de désertions dans les rangs insurgés, Sampiero est tué près de Cauro (guet-apens d’Eccica-Suarella, 17 janvier 1567). Son fils de 18 ans ne continue la lutte que deux ans avant de s’exiler en France (1er avril 1569).

La République de Gênes exploite le Royaume de Corse comme une colonie, moyennant des droits à payer à l’Office de Saint Georges. L’administration est réorganisée autour de paroisses démocratiques, une crise ravage l’économie, Calvi et Bonifacio bénéficient de franchises et d’exemption pour leur fidélité aux Ligures, le gouverneur de la colonie instaure un système juridique corrompu. Les Statuts (décembre 1571) garantissent un minimum de justice et le Syndicat défend, pour un temps, les autochtones. Le maquis devient le refuge des condamnés par contumace, mais l’insécurité est réduite par une redevance sur les ports d’armes. Les impôts comme le commerce sont iniques et les Génois se réservent des monopoles. Après 1638, une nouvelle politique économique est alors instaurée : plantation d’arbres et de vignes, accroissement du cheptel, etc. mais aucun Corse ne peut accéder à la propriété. Les bergers corses sont chassés peu à peu des plaines, les autochtones grondent. En 1729, éclate la guerre d’Indépendance.

 

 

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La brebis corse

Posté par francesca7 le 21 février 2014

- La brebis corse, qui permet de transmettre la longue tradition pastorale de l’île de Beauté. Sanson considérait la race corse comme  » une variété misérable du groupe des Pyrénées « . Ce qui est certain, c’est que, depuis très longtemps, le climat, la faiblesse des ressources alimentaires et le mode de vie ont modelé le type ovin Corse et expliquent les échecs des essais d’amélioration par des apports de sangs extérieurs (Mérinos, Dishley, Barbarin) au XIX ème siècle. Mais fallait-il véritablement promouvoir de tels croisements ? Boyer et Sajous rapportent qu’en 1922, la production laitière des brebis Corses était égale à celle des brebis Lacaune, nettement plus lourdes (et que leur lait était plus riche en matière grasse 79.7 contre 70.5g/l). Cette équivalence n’existe plus, mais une question reste posée pour les éleveurs de plaine qui, s’ils souhaitent augmenter leur productivité en introduisant des béliers Sardes, se voient contraints de rompre avec les systèmes pastoraux traditionnels (plein air, transhumance, etc..) 

 Standard de race … L’homogénéisation de la population a permis d’établir le standard de la race Corse, dont nous empruntons la description au Docteur Romani (revue Technique laitière n665) : 

Animaux de format réduit : la taille varie chez la brebis de 0.50 m à 0.60 m, le poids vif de 30 à 40 kg pour un poids de carcasse de 13 à 20 kg. La taille du mâle peut atteindre 0.65 m pour un poids de 50kg. 

Tête : elle est très fine avec une farce longue ; chanfrein plat ou légèrement brusqué chez la brebis, plus busqué chez le bélier ; présence d’un toupet sur le front. Les oreilles sont petites, implantées bas et portées le plus souvent horizontalement. Les cornes sont parfois absentes chez la femelles ; lorsqu’elles existent, elles sont petites, minces et aplaties. Chez le mâle, elles sont annelées, enroulées en spirales et rejetées en arrière. La couleur des muqueuses varie avec celle de la toison. Elles sont noires pour les brebis noires ou d’un rose plus ou moins soutenu si la toison est grise ou blanche. 

Corps : il est régulier avec un thorax développé en hauteur, un dos droit, une croupe étroite et un gigot bien peu développé. 
Queue : elle est longue et fine (30 à 35). Membres : ils sont remarquablement fins. Les onglons sont de couleur blanche ou brune. Mamelle : elle est développée et conformée en  » pis de chèvre « . Elle présente parfois des trayons supplémentaires. Laine : la coloration de la toison est assez variable avec des sujets tirant sur le blanc (environs 50 %), de couleur noire (environ 30 %), de couleur grise, rousse ou cendrée (environ 20 %). Les brebis entièrement blanches sont plus rares. La toison est très ouverte avec inexistence de laine sous le cou, sur les membres et sous le ventre. Elle pèse de 1kg à 1.200kg et est composée d’une laine grossière et jarreuse à brins longs qui ne peut trouver son utilisation que dans la confection de tapis et de matelas. 

 Aptitudes, Extension… La race corse se définit par un petit format, une grande rusticité et de bonnes aptitudes à la traite et à la production . Agile et bonne marcheuse, ellle vit en plein air dans des zones arides de parcours et de montagne méditerranéens. Elle est exploitée essentielllement pour la production de lait destiné à la fabrication de fromages régionaux : Niolo, Venaco, Sartène… de même qu’une spécialité devenue depuis juin 1983, produit d’appellation contrôlée : le brocciu ; une partie de la collecte est néanmoins exportée par des industriels sous forme de féta. La race corse est la seule race européenne où l’on trouve encore une très grande variation des couleurs de la toison. 

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Demeure seigneuriale du Château d’Andelot

Posté par francesca7 le 21 février 2014

chateau andelot_b_smallDe sa construction, en 1206, aux années 1660, le château appartient à la puissante famille de Coligny, avant de passer à Gilbert V de Langheac, par son mariage à Barbe de Coligny, marquise d’Andelot. Le Château d’Andelot-Morval a été construit au XIIème siècle. C’était un château féodal avec trois portes successives garnies de tours et ponts-levis, il était entouré de fossés séparés par une imposante muraille. Le premier sire d’Andelot fut Humbert II sire de Coligny. Le dernier descendant fut Joachim de Coligny, sa fille vendit le château au XIIIème siècle au président de la quatrième chambre du parlement de Besançon, son fils prit le titre de marquis d’Andelot. Les paysans envahirent le château à la révolution et brûlèrent les archives et les chartes. Les biens furent confisqués. Le dernier marquis d’Andelot mourut en 1804, son frère émigra aux Etats-Unis où une des filles du marquis d’Andelot épousa un fils Belin d’une famille d’émigrés. Ferdinand Belin et son cousin Pierre du Pont de Nemours rachetèrent le château en 1924 pour le restaurer. Il ne restait que le donjon et les tours de la troisième porte au XIVème siècle. Aujourd’hui, entièrement restauré, il est devenu une hostellerie de luxe.

En 1702, leur petit-fils Marie-Roger vend le château à Joachim Guyénard, président au Parlement de Besançon. La famille de ce dernier garde la propriété jusqu’à la Révolution, puis émigre aux États-Unis.

Confisqué, le château est vendu comme bien national, en 1807, à la famille Viot, qui le conservent jusqu’en 1924.

À cette date, les descendants des émigrés Guyénard, Ferdinand Lammot Belin et son cousin Pierre S. du Pont, rachètent le château de leur ancêtre qu’ils restaurent et transmettent à leurs descendants, qui en sont toujours propriétaires.

Jusqu’à la Révolution, le château d’Andelot a une allure de vaste forteresse médiévale.
Pour accéder au donjon, le visiteur doit passer sur les pont-levis de trois portes garnies de tours, afin de franchir les trois enceintes successives et leurs larges fossés. L’une des tour de la dernière porte fait office de prison.

Lors de la Grande Peur, les paysans du village brûlent le château en même temps que les chartes de leur servilité et les archives seigneuriales.

De la forteresse ne demeure plus aujourd’hui que le donjon et la troisième entrée du xive siècle, inscrite aux monuments historiques depuis 1926.

Le château d’Andelot est une ancienne demeure seigneuriale, construite au xiiie siècle à Andelot-Morval, dans l’actuel département français du Jura.

chateau-de-andelot-39_f_smallLa construction du Château remonte au XIIe siècle, au temps des premiers seigneurs de Coligny qui 
       portaient les titres de sires de Coligny et du pays du Revermont et descendaient des comtes de Bourgogne. Le plus
       célèbre des Coligny à avoir habité le château est François, premier marquis d’Andelot & frère de l’amiral Gaspard de
       Coligny, assassiné lors du massacre de la Saint-Barthélemy  en 1572. Joachim de Coligny fut le dernier descendant
       mâle du lignage. 
       Sa fille, Anne Louise de Coligny, vendit la terre d’Andelot,  au début du XVIIIe siècle, à Joachim Guyennard. Son fils
       Gaspard Guyennard se fit confirmer en 1746, par lettres patentes du roi, le titre de marquis d’Andelot. 
       A la révolution, lors de la Grande Peur,  les paysans envahirent le château  et le brûlèrent, en même temps que les
       chartes de leur condition servile. En 1827, le château passa à la famille Viot. Au XIXe siècle il ne restait plus rien du
       puissant château féodal avec ses trois portes successives garnies de tours & pont-levis et ses larges fossés séparés
       par une épaisse muraille.

 

 
En 1924 Ferdinand Lammot Belin & son cousin Pierre du Pont de Nemours, descendants du dernier marquis d’Andelot,
rachetèrent le château de leur ancêtre pour le réparer et le faire revivre en retrouvant les racines de leur mémoire. 
  
Château d’Andelot, rue de l’Eglise, 39320 Andelot Morval, tel. 03 84 85 41 49, ouvert à la location privée de mai à
octobre

 

 

 

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histoire de la saucisse de Morteau

Posté par francesca7 le 21 février 2014

 

280px-Saucisses_de_Morteau_-_Photo_CRTLa saucisse de Morteau, appelée également la « Belle de Morteau », et à Morteau même, « bonne saucisse », est une saucisse fumée de manière traditionnelle dans des tuyésdans la région de Morteau dans le Haut-Doubs en Franche-Comté. Elle bénéficie d’un label IGP depuis 2010.

À l’origine la saucisse de Morteau est produite sur les plateaux et montagnes du massif du Jura du Haut-Doubs à une altitude supérieure à 600 mètres. La ville de Morteau se retrouve précisément au centre de l’aire traditionnelle des tuyés.

En 2006 une demande d’IGP est formulée sur ce produit et est obtenue en août 2010. La zone de production a ainsi été étendue à la seule Franche-Comté en totalité, incluant ainsi lessalaisonniers de la plaine afin de clarifier le marché et les situations conflictuelles entre fabricants « du haut » et ceux « du bas ».

Elle est plus grosse, un peu plus grasse et plus fumée que la saucisse de Montbéliard.

Son Histoire :

Depuis les temps anciens en Franche Comté, on conservait les viandes en les salant et en les fumant, pour faire face au climat rude et froid des plateaux du Jura.

Cette technique ancestrale s’est par la suite développée en parallèle de la tradition d’engraissement de porcs avec le petit lait issu de la fabrication des fromages comtois.

Ainsi dès l’Antiquité, les salaisons et viandes fumées Séquanes ont vu leur commerce dépasser les frontières des Gaules, jusqu’à Rome, où elles étaient l’objet d’un réel engouement.

La saucisse et le Jésu de Morteau, la saucisse de Montbéliard, le Jambon de Luxeuil, le Jambon fumé du Haut-Doubs, le Bresi sont devenus les fleurons des charcuteries et salaisons de Franche-Comté.

 

Mais revenons à notre Morteau…

Au commencement était la forêt…

Son implantation géographique n’est pas le fruit du hasard. L’histoire de la Morteau remonte au moins au XVIème siècle, lorsque les montagnons (paysans de la partie haute de la Franche-Comté) partent à la conquête des vastes forêts de sapins et d’épicéas des massifs jurassiens. Ils utilisent la seule chose qu’ils possèdent : le bois. Ils construisent des fermes dites « à tuyé », et se chauffent, cuisent et fument leurs salaisons dans cette pièce-cheminée située au centre de la maison.

La saucisse de Morteau faisait alors partie de l’alimentation rurale traditionnelle, plus particulièrement en repas du dimanche ou à Noël pour le Jésu de Morteau.

Puis la réputation et la consommation du produit se sont étendues en dehors de son berceau d’origine, diffusées par les marchands et voyageurs de passage à partir du XVIIIe siècle. 
 
Les siècles ont passé mais la tradition se perpétue !

histoire de la saucisse de Morteau dans Jura 220px-Saucisse_morteauAujourd’hui, la saucisse de Morteau est toujours fumée dans ces tuyés, de manière traditionnelle à la sciure de bois de résineux et de genévrier. Elle est également fabriquée à plus grande échelle de façon plus industrielle mais respecte toujours le procédé de fabrication qui a fait sa notoriété.

A l’heure actuelle, la production de saucisses de Morteau approche 4000 tonnes annuelles et pèse un poids économique important pour la filière porcine régionale.

L’appellation « saucisse de Morteau » bénéficie depuis le 2 janvier 2007 d’une protection nationale, en attendant prochainement l’enregistrement européen de l’IGP (Indication Géographique Protégée). Obtenue grâce à une initiative de «l’Association de Défense et de Promotion des Charcuteries et Salaisons IGP de Franche-Comté», cette protection traduit une volonté des professionnels de la filière de garantir une qualité certifiée et un savoir-faire unique. N’est pas Morteau qui veut !

Visite d’une ferme à tuyé

Dès le XVIe siècle, l’ingéniosité des anciens donne naissance à la célèbre ferme à tuyé. Une vaste demeure en harmonie avec la nature, capable de recueillir les eaux de pluie, d’affronter l’hiver, et surtout de nourrir avec bonheur toute la famille, grâce à son centre de vie : le tuyé. C’est le foyer, l’âme, la cuisine et le garde-manger. Il laisse fumer lentement en son coeur les salaisons, dont la fameuse saucisse de Morteau. Cette pièce centrale surmontée d’une immense hotte pyramidale tout en planches, peut mesurer de 12 à 15 mètres de haut. 

 

 

 

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Dans le Loiret : le Canal d’Orléans

Posté par francesca7 le 21 février 2014

 

 

Illustration.Le canal d’Orléans se situe dans la région Centre entièrement à l’intérieur du département du Loiret. Il court sur 78,65 kilomètres entre Orléans, où il débouche dans la Loire et Châlette-sur-Loing, où il rejoint le canal du Loing et le canal de Briare au niveau du bief de Buges. Sa partie ouest est située dans l’aire urbaine d’Orléans et la région naturelle du val de Loire, sa partie médiane dans la forêt d’Orléans et sa partie est dans la région naturelle du Gâtinais et l’aire urbaine de Montargis.

usqu’au début du xxe siècle, l’embouchure sur la Loire du canal d’Orléans ne se situait pas sur la commune d’Orléans, mais sur celle de Combleux, au lieu-dit la Patache, à une dizaine de kilomètres à l’est d’Orléans, ce que ne manquaient pas de faire remarquer les encyclopédistes du xixe siècle.

Après Orléans, Saint-Jean-de-Braye et Combleux, le canal traverse Chécy et change déjà d’orientation pour pénétrer dans la forêt. Sur la commune de Mardié, aux abords de l’ancien port de Pont-aux-Moines, il est traversé par l’actuelle route départementale 960 reliant Orléans à Châteauneuf-sur-Loire. Il passe ensuite à Donnery puis à Fay-aux-Loges, et dans ce dernier bief, il utilisa longtemps le cours même de la petite rivière du Cens. De l’écluse de Fay-aux-Loges, le canal traverse ensuite, après l’écluse de la Jonchère, des régions moins fertiles, d’aspect plus désolé, les habitations se font plus rares. Après Vitry-aux-Loges, on rejoint enfin l’étang de la vallée pour atteindre à ce point le seuil montagneux qui constitue la ligne de partage des eaux de la Seine et de la Loire ; on quitte le versant Loire, et le canal, à Combreux, pour entrer dans son bief de distribution. Celui-ci se développe sur les communes de Sury-aux-Bois et de Châtenoy. Différents étangs et réservoirs l’alimentent, en particulier la Noue Mazonne, où se termine le bief de partage. Le canal pénètre alors dans le bassin de la Seine : après les étangs du Gué des Cens et de Grignon, on retrouve l’ancien canal de Robert Mahieu : l’angle droit que forme le tracé à Vieilles-Maisons-sur-Joudry s’explique très bien par ce raccordement. Les difficultés suscitées aux bateliers par cette jonction amèneront plus tard les ingénieurs à en modifier les accès pour la rendre plus commode. Le canal se développe ensuite jusqu’à Buges par les territoires des communes de Coudroy, Noyers, Chailly-en-Gâtinais, Presnoy, Chevillon-sur-Huillard, Saint-Maurice-sur-Fessard, Pannes, Corquilleroy et enfin Châlette-sur-Loing.

 

Après avoir été la propriété de différents ducs d’Orléans, de Philippe à Louis-Philippe Joseph, le domaine du canal est acquis à la République en avril 1793, peu avant l’exécution à la guillotine du dernier duc. Mais, affermé à la compagnie Bellesme, celui-ci est mal entretenu et est vendu à une société privée, la Compagnie des canaux d’Orléans et du Loing par la loi du 23 décembre 1809. L’État rachète finalement une nouvelle fois le domaine à cette compagnie par la loi du 1er août 1860 et en confie la gestion à l’administration des ponts et chaussées.

Le canal est finalement déclassé par décision du 12 novembre 1954 et affecté au ministère de l’Agriculture. La partie déclassée du canal d’Orléans comprise entre les écluses de la Folie et de Combleux est donnée en location ausyndicat mixte de gestion du canal d’Orléans et de ses annexes par convention bail du 22 novembre 1978 pour une période de 18 années consécutives venant à échéance le 31 mars 1996.

Le bail entre l’État et le syndicat mixte du canal est toutefois résilié en 1984 et la gestion du domaine est confiée au Département du Loiret par décision du ministre chargé du domaine le 4 septembre 1984. Une convention est signée le 28 décembre 1984 entre la direction générale des Impôts et le Département dans le but de poursuivre, en l’intensifiant, l’opération de réhabilitation entreprise par le syndicat mixte, tout en préservant le caractère naturel du bien. La durée de la convention est fixée à 50 années courant à partir du 1er janvier 1985 et s’achevant ainsi le 31 décembre 2035. Parallèlement le département confie la gestion courante du domaine au syndicat mixte de gestion du canal d’Orléans en 1985.

Les Haleurs du canal

Les Haleurs du canal

Le déclassement du canal a pour conséquence son classement dans le domaine privé de l’État. Par ailleurs la loi du 30 juillet 2003 relative au transfert du domaine public fluvial de l’État ne s’appliquant pas dans le cas du domaine privé de l’État, la section du canal confiée en gestion ne lui a pas été transférée sur le plan domanial. Il ressort ainsi la répartition de domanialité suivante.

  • 1676 : Robert Mahieu, négociant en bois en Forêt d’Orléans, demande l’autorisation au Duc d’Orléans (1640-1701) de creuser une voie d’eau entre le Loing (pour rejoindre Paris via la Seine) et le secteur de Lorris. 
  • 1677-1678 : ouverture du tronçon entre Vieilles Maisons et Buges. 
  • 1679 : Robert Mahieu veut prolonger le Canal jusqu’à la Loire à Orléans. Par manque de fonds, il cède le Canal au Duc d’Orléans qui l’abandonne à son tour à un architecte et à un financier. 
  • 1681 : début de la construction du Canal. Entre-temps, le Duc reprend la concession et confie le chantier à Jean de Creil. 
  • 1686-1691 : Jean-Baptiste de Régemortes dirige la fin de la construction du Canal. 
  • 1692 : ouverture du Canal d’Orléans. Succès immédiat: le 5 Mars 1692 passage du premier bateau de la Loire à la Seine.

 1692-1793 : « Siècle d’or » du Canal d’Orléans ». Près de 2 000 bateaux remontent la Loire depuis Nantes et gagnent Paris par le Canal d’Orléans. 

  • 1793 :A la Révolution, Le Canal d’Orléans devient un Bien National; son propriétaire, Philippe Égalité, duc d’Orléans (1747-1793) est guillotiné . 
  • 1863 : après différents propriétaires, la gestion du Canal est confiée aux Ponts et Chaussées pour 91 ans. 
  • 1879 : pour concurrencer le chemin de fer, Charles Freycinet lance un programme de modernisation des canaux français. L’idée de prolonger le Canal jusqu’à Orléans est évoquée. 
  • 1908-1921 : Travaux du deuxième tronçon Combleux – Orléans (appelé Canal Latéral à la Loire): inauguration le 3 juillet 1921. 
  • 1954 : le chemin de fer entraine le déclin de la navigation sur le canal d’Orléans, qui est ensuite déclassé. 
  • 1978 : création du Syndicat Mixte de Gestion du Canal d’Orléans. Il réunit le Département du Loiret et les 20 communes riveraines. 
  • 1985 : l’État confie au Département du Loiret la gestion du domaine pour 50 ans. Ce dernier mène depuis un programme régulier de restauration.

 

 

 

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