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    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Au temps de la Fronde

Posté par francesca7 le 20 février 2014

Jeu du hoca (L’engouement pour le)

(D’après « Musée universel », paru en 1875)

 
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La Fronde (1648-1653), née d’un mécontentement prenant sa source dans la crise économique et l’augmentation de la pression fiscale en vue de faire face aux dépenses de la guerre de Trente Ans, assiste à l’essor du jeu du hocal’appât du gain séduisant nombre de personnes cependant qu’il n’y avait en réalité qu’un seul gagnant : le banquier

À la suite de Mazarin que les faveurs d’Anne d’Autriche avaient fait successeur de Richelieu, une véritable invasion d’Italiens, roués et avides, s’abattit sur la France. Ceux des compatriotes de Giuseppe Mazarini qui ne pouvaient avoir directement part aux finances de l’Etat, levaient tribut sur la crédulité publique pour leur propre compte, et à l’aide de leur génie particulier.

A côté d’un d’Emeri, surintendant des-finances, qui, selon l’expression de Retz, « ne cherchait que des noms pour trouver des édits », et du Napolitain Tonti, qui imagina les emprunts viagers, des aventuriers de toute classe poursuivaient la fortune par un chemin tout aussi sûr, quoique moins ambitieux.

Leurs brelans et tripots réunissaient chaque soir une nombreuse société d’élégants et de débauchés qui se passionnaient pour les jeux de hasard, que le dévergondage de la spéculation avait rendus tristement célèbres en Italie. Il y avait toujours un gagnant : le banquier. Quant au joueur, il payait son droit d’apprentissage. Ces gains, souvent énormes, devinrent une ressource pour l’Etat, et s’il faut en croire les médisants pamphlets de la Fronde, Mazarin, non content de lever un droit régalien sur les académies, en partagea quelquefois les bénéfices.

De tous les jeux de hasard qui se disputèrent alors la vogue, le plus renommé, le plus dévorant, fut le hoca. Les papes Urbain VIII et Innocent X, témoins des ruines que la manie de ce jeu avait accumulées en Italie, portèrent des édits sévères contre ceux qui le tenaient. Proscrit à Rome, lehoca se réfugia à Paris, où il jouit bientôt d’une faveur inouïe, grâce à la tolérance, bien plus, à la complicité des pouvoirs. Il y eut des académies de hoca dans chaque quartier de Paris : Prompti, Maure, Rabbosi et la signora Anne se partagèrent l’affluence des joueurs, dont la bourse s’allégeait à chaque fois.

Les émotions politiques, les barricades, la guerre civile n’arrêtèrent pas cet engouement. La Fronde fut l’âge d’or du hoca, célébré par les Mazarinades, et joué, non seulement dans des maisons spéciales, mais chez les particuliers, aux corps de garde, dans toutes les réunions et sous tous les rangs de la société. La cruelle leçon qui avait instruit l’Italie se fit cependant sentir à la France ; le Parlement s’émut des banqueroutes continuellement provoquées par l’adresse des banquiers, essaya d’interdire leurs indignes tromperies, et se fit le défenseur des familles qui élevaient vers son autorité leurs cris désolés. Mais en vain ; jusqu’à la mort de Mazarin et pendant l’agonie de son système, le hoca prospéra, malgré les défenses et les peines édictées contre lui.

Voici quel était ce jeu. On avait un grand tableau divisé par raies, en trente carrés, au milieu desquels étaient gravés trente numéros. Sur l’un ou plusieurs de ces numéros, celui qui jouait contre le banquier mettait la somme qu’il voulait hasarder. Pour décider son gain ou sa perte, il y avait un sac contenant trente boules marquées intérieurement des mêmes numéros que ceux qui étaient gravés dans les carrés du tableau. On mêlait et secouait le plus possible ces boules dans le sac. Ensuite, un des joueurs qui avaient mis au jeu — et cent personnes pouvaient y mettre en même temps —, tirait une des boules du sac, l’ouvrait, annonçait et montrait le numéro.

Si celui qui était pareil sur le carré du tableau était couvert de quelque somme, il fallait que le banquier payât vingt-huit fois cette somme. Par exemple, s’il y avait un louis sur ce numéro, il en payait vingt-huit ; mais tout ce qui était couché sur les autres numéros, perdu pour les joueurs, appartenait au banquier, lequel avait d’ailleurs pour lui deux des numéros de profit. En effet, on mettait indifféremment sur trente numéros, et il n’en payait que vingt-huit aux gens que le hasard favorisait. Cela ne constituait aux joueurs que vingt-huit chances contre trente.

On comprend ce que devenaient les intérêts des joueurs entre les mains habiles du banquier qui devait souvent piper les boules plus à la grecque qu’à l’italienne, et qui d’ailleurs bénéficiait d’une mise ; car, proportionnellement, il devait payer 29 fois la mise au lieu de 28.

Il fallut, pour déraciner le hoca, une déclaration royale qui vint renforcer, le 18 décembre 1660, les arrêts du Parlement, désarmé devant la passion dominante. Un an après (1661), Mazarin meurt ; la France est épuisée, la misère est générale ; tous les jeux cessent un instant faute d’argent, mais pour reprendre bientôt avec une nouvelle ardeur à la cour éblouissante de Louis XIV.

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