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    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Sur les routes de l’Histoire de France

Posté par francesca7 le 18 février 2014

  par Lorent Deutsch

(Source : Le Figaro)

 

 
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Après les rues de Paris, le comédien a arpenté les routes de France sur les traces de notre passé ­celtique, romain et royal. Le fruit de ses recherches et de ses promenades érudites, Hexagone, sort cette semaine en ­librairie. Une formidable leçon d’histoire et de géographie.

Vous savez pourquoi il y a tous ces platanes le long des routes nationales ? C’est Henri II qui les a fait planter en 1552 sur tout le territoire royal. A la fois pour bien délimiter le domaine public et empêcher les paysans d’empiéter sur celui-ci mais aussi pour avoir à disposition de grandes quantités de bois et pouvoir fabriquer ­rapidement des affûts de canon en cas de guerre soudaine. »

Depuis Métronome (immense succès de librairie : 1,5 million d’exemplaires vendus), on savait Lorànt Deutsch incollable sur Paris. On n’avait rien vu ni rien entendu. Son nouveau livre,Hexagone, promenade à la fois réjouissante, érudite et fascinante « sur les routes de l’Histoire de France », témoigne d’une passion qui va bien au-delà du périphérique et des portes de la capitale.

De la voie hérakléenne sur les pas d’Hercule au chemin moyenâgeux de la Regordane, de la Gaule celtique ou romaine à la monarchie capétienne, du port phocéen de Marseille à la cathédrale de Reims, des remparts romains de Strasbourg aux caves du Prince Noir à Montauban, de la colline de Fourvière au Mont-Saint-Michel, de Paris à ­Perpignan, le comédien a entremêlé histoire et géographie, figures de proue et anonymes, faits et légendes, bergères et princes pour restituer dans son nouveau livre (« écrit avec les pieds, donc »), avec la verve et l’enthousiasme qui font son charme et sa singularité, un récit national qui vaut bien ceux, fragmentaires, orientés ou ennuyeux (parfois les trois), imposés par l’Education nationale.

Pour présenter en avant-première aux lecteurs du Figaro Magazine le fruit de ses recherches et de ses pérégrinations, nous avons emmené le comédien dans le parc France Miniature, à Elancourt, à une trentaine de kilomètres à l’ouest de Paris. Là, des dizaines de lieux et de bâtiments parmi les plus remarquables de France ont été reconstitués à l’échelle 1/30. Parrain du Petit Paris reproduit, sur le même modèle, à Bessac, en Dordogne, l’acteur en train de terminer un tournage aux côtés de Denis Podalydès et de Didier Bourdon, n’y avait jamais mis les pieds. Il en est reparti enchanté, non sans avoir eu l’occasion de déployer « en direct » ses connaissances passionnées et encyclopédiques de l’histoire et de la géographie françaises : ému devant les moulins vendéens du mont aux Alouettes, excité devant le Trophée des Alpes de La Turbie marquant la première frontière entre la Gaule et l’Italie, intarissable devant Chambord, la corderie royale de Rochefort ou la cathédrale de Chartres…

LE FIGARO MAGAZINE – Comment est né Hexagone ?

Lorànt DEUTSCH - Après avoir terminé Métronome, je me suis senti un peu orphelin et comme sevré de ma passion pour l’Histoire. Dans les trois ans qui ont suivi, j’ai enchaîné quatre tournées théâtrales et je me suis retrouvé sur les routes pendant de longs mois. C’est là qu’a germé l’idée de reproduire dans un jardin plus vaste que mon cher Paris la méthodologie de Métronome : trouver ce qui se cache derrière les noms des villes, des villages, des lieux-dits et des rivières, comprendre pourquoi tel bourg a été abandonné et tel autre est devenu un chef-lieu de canton, déchiffrer les lettres gravées sur les pierres jalonnant les chemins de la Gaule celtique ou romaine, faire parler les murs, les ponts, les puits, les rues…

La géographie s’impose à nous dans sa réalité quotidienne, puisque c’est notre cadre de vie. Or, elle a été façonnée selon un mode d’emploi qui s’appelle l’Histoire. Je suis donc parti à la recherche de ce mode d’emploi, qui a permis de bâtir le pays merveilleux dans lequel nous vivons.

Vous mêlez à la fois les sources bibliographiques les plus sérieuses et un style à vous beaucoup moins classique. Ne craignez-vous pas que ce mélange des genres vous attire des reproches ?

J’ai appris l’histoire de France dans Balzac, Dumas et surtout Michelet, dont j’adore l’énergie romanesque et lyrique, fût-ce parfois au détriment de la vérité scientifique. Avec lui, on entre dans l’histoire de France par une porte décorée avec pinacle et macarons ! Il donne de la vie à des lieux ou à des personnes disparus ou morts ­depuis des siècles.

A ma modeste mesure, je me situe dans cette veine. Oui, j’entends à nouveau les critiques sur le fait que je ne suis pas un universitaire. Je les accepte, tout en rappelant la double définition du mot historien que donne Alain Rey dans son dictionnaire de la langue française : « celui qui s’intéresse à l’histoire » et « celui qui en fait une discipline scientifique ». Je ne prétends rien apporter de neuf. Je compile les travaux des spécialistes pour les retranscrire humblement, avec mes mots, mes sentiments et mes impressions.

En quoi vous différenciez-vous justement des autres historiens, y compris des non-scientifiques ?

Je m’intéresse surtout aux endroits et aux époques qui ont disparu du champ d’observation du grand public et je les remets en lumière. J’essaie de rééquilibrer les choses par rapport à ce qu’on trouve habituellement dans les livres pour raconter l’histoire autrement, en quittant le récit national classique qui passe par les grandes dynasties ou les grands thèmes comme les guerres de Religion, la Renaissance ou le pouvoir central monarchique, au profit de chemins de traverse qui me font croiser Dabogert, Charles le Chauve ou Jean Ier le Posthume autant que Louis XIV ou Napoléon.

On sent chez vous un attachement aux figures historiques…

Oui, et c’est en cela que je m’oppose farouchement à l’enseignement de l’histoire globalisante qui tend à les éliminer, au prétexte que leur mise en valeur serait synonyme de « repli identitaire » et surtout entraverait une approche de l’Histoire purement « laïque » ! Forcément : l’héroïsme de ces hommes et de ces femmes laisse supposer chez eux une forme de supériorité, donc d’inégalité, notion à certains insupportable. Sans compter qu’à les considérer comme plus élevés que les autres êtres humains, cela nous oblige à lever la tête, donc à risquer d’apercevoir l’ombre de Dieu…

Mais tout de même ! J’ai parfois l’impression que certains de nos dirigeants se croient en 1791 et sont sur le point de proclamer la République en danger ! Il est vrai que celle-ci n’a que cent cinquante ans au compteur quand la ­monarchie en affiche mille cinq cents : elle a encore peut-être besoin de se rassurer. Moi, je n’en suis pas là. Je dis simplement que l’histoire de France a besoin d’être incarnée. Ce sont les hommes qui ont fait l’Histoire, pas des concepts.

Vous faites la part belle aux époques celtiques et romaines. Pour quelles raisons ?

Toutes sauf idéologiques. Je ne préfère pas les chefs celtes aux Valois, aux Capétiens ou aux républicains, mais je veux donner la mesure du temps. Les Celtes sont restés près de mille ans sur notre territoire, il est normal d’en parler plus abondamment que de François Ier. J’ai juste un peu de mal avec l’histoire contemporaine, car je préfère que les os soient bien blanchis pour appréhender les événements avec assez de recul, sans aucun affect personnel.

Je vois bien qu’on peine à être objectif pour évoquer la décolonisation, l’Occupation ou l’Holocauste, car il existe encore des personnes vivantes qui ont souffert dans leur chair à l’occasion de ces événements. Moi-même, comment pourrais-je parler de la Seconde Guerre mondiale de manière sereine et rationnelle en sachant que la famille de mon père a disparu à Treblinka ? Cela m’est impossible.

Quels sont les lieux qui vous ont le plus impressionné durant votre tour de France ?

Aigues-Mortes et sa forteresse perdue dans les sables, qui résume si bien « le rêve évanoui » de Saint Louis ; Carcassonne, dont les murs résonnent encore des gémissements des Cathares torturés ; Mollans-sur-Ouvèze, dans la Drôme, où un Gaulois a dessiné sur la paroi d’une grotte un graffiti représentant un éléphant d’Hannibal qu’il avait dû voir passer devant chez lui. Quelle émotion de toucher des yeux ce témoignage écrit sur une pierre il y a 2 200 ans…

Informations pratiques : 
Hexagone. Sur les routes de l’Histoire de France, de Lorànt Deutsch, Michel Lafon, 384 p., 18,95 € LE COMMANDER SUR AMAZON

Jean-Christophe Buisson
Le Figaro

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