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    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Marguerite Duras et les prostituées

Posté par francesca7 le 15 février 2014

 

 

 

 

Extrait de : Les prostituées blanches

Dans L’Amant, Marguerite Duras établit enfin le lien ténu qui unit la femme de l’ambassadeur à la jeune fille blanche. Et ce lien passe par la réprobation. En effet, le suicide scandaleux du jeune homme isole la dame, la désigne d’emblée à l’opprobre public, et c’est à elle que s’identifie la jeune fille lorsqu’à son tour elle est en butte au scandale du déshonneur. Elles se rejoignent dans la réprobation populaire parce que toutes deux ont un amant :

« La même différence sépare la dame et la jeune fille au chapeau plat des autres gens du poste. De même que toutes les deux regardent les longues avenues des fleuves, de même elles sont. Isolées toutes les deux. Seules, des reines. Leur disgrâce va de soi. Toutes deux au discrédit vouées du fait de la nature de ce corps qu’elles ont, caressé par des amants, baisé par leurs bouches, livrées à l’infamie d’une jouissance à en mourir, disent-elles, à en mourir de cette mort mystérieuse des amants sans amour. C’est de cela qu’il est question, de cette humeur à mourir. Cela s’échappe d’elles, de leurs chambres, cette mort si forte qu’on en connaît le fait dans la ville entière ».

C’est littéralement et progressivement que le texte procède à l’identification de l’enfant (« la petite prostituée blanche du poste de Sadec » ) et de la femme de l’ambassadeur (« la prostituée de Calcutta » ). Les deux personnages apparaissent tout d’abord séparément dans la formulation conjonctive « la dame et la jeune fille au chapeau plat » pour ensuite se rejoindre dans la locution « toutes les deux », réitérée à trois reprises. La formulation en écho « de même que… de même… » souligne l’identité respective des deux femmes pour mieux mettre l’accent sur leur principale ressemblance (« de même elles sont »). Le pluriel s’efface ensuite devant le singulier lorsqu’il s’agit d’évoquer « la nature de ce corps qu’elles ont, caressé par des amants, baisé par leurs bouches ». Un même corps de prostituée, voilà ce qu’elles ont.

L’enfant a besoin de cette réprobation, elle qui éprouve toujours (comme Marguerite Duras elle-même) une honte, un sentiment de culpabilité, elle qui s’étonne, en quittant la chambre de son amant qu’il n’y ait « personne pour la punir, la battre, la défigurer, l’insulter » 

Duras atteint ici « la source de la fascination et de l’écriture »  étroitement liées par l’amour et la mort, retrouvant ainsi la nature même de l’écrit telle qu’elle l’a toujours conçue :

« Je me suis dit qu’on écrivait toujours sur le corps mort du monde et, de même, sur le corps mort de l’amour. Que c’était dans les états d’absence que l’écrit s’engouffrait pour ne remplacer rien de ce qui avait été vécu ou supposé l’avoir été, mais pour en consigner le désert par lui laissé » 

Marguerite Duras est donc parvenue à se libérer de cette fascination pour Anne-Marie Stretter, et ce par son écriture. Elle a refermé l’écriture sur son sujet – « on n’écrit rien en dehors de soi, ça n’existe pas »  – et a posé son écriture autobiographique comme seule capable de remonter aux origines de l’écrit. Grâce au meurtre de la mère, elle a pu, enfin, dire « je ».

 

images (12)Marguerite Duras, nom de plume de Marguerite Germaine Marie Donnadieu, est une écrivaine, dramaturge, scénariste et réalisatrice française, née le 4 avril 1914 à Gia Dinh (autre nom de Saïgon), alors en Indochine française, morte le 3 mars 1996 à Paris.

Par la diversité et la modernité de son œuvre, qui renouvelle le genre romanesque et bouscule les conventions théâtrales et cinématographiques, elle est un auteur important de la seconde moitié du xxe siècle, quelles que soient les critiques qui aient pu être adressées à son œuvre.

En mai 1987, Marguerite Duras est citée comme témoin au procès de Klaus Barbie mais refuse de comparaître. En juin de la même année, elle publie La Vie matérielle, suivi en septembre par Emily L..

L’Amant devient un projet de film du producteur Claude Berri. À la demande de ce dernier, elle s’attelle à l’écriture du scénario, bientôt interrompu par une nouvelle hospitalisation, le 17 octobre 1988. Souffrant de crise d’emphysème et subissant une trachéotomie, elle est plongée dans un coma artificiel dont elle ne s’éveille que cinq mois plus tard.

Pendant ce temps, le réalisateur Jean-Jacques Annaud est contacté. Il accepte de réaliser le film et se met à en faire l’adaptation. Marguerite Duras sort de l’hôpital en automne 1989 et reprend le projet en cours en rencontrant le cinéaste. La collaboration tourne court et le film se fait sans elle. Se sentant dépossédée de son histoire, elle s’empresse de la réécrire : L’Amant de la Chine du Nord est publié en 1991, juste avant la sortie du film. Duras a désormais des difficultés physiques pour écrire. Cependant, d’autres livres paraissent ; ils sont dictés ou retranscrits. C’est le cas de Yann Andréa Steiner (1992) et d’Écrire (1993). En 1995, paraît l’ultime opus C’est tout, un ensemble de propos recueillis par Yann Andréa, réédité en 1999 dans sa version définitive.

Le dimanche 3 mars 1996, à huit heures, Marguerite meurt au troisième étage du numéro 5 de la rue Saint-Benoît. Elle allait avoir quatre-vingt-deux ans. Les obsèques ont lieu le 7 mars, en l’église Saint-Germain-des-Prés. Elle est enterrée au cimetière du Montparnasse. Sur sa tombe, son nom de plume, deux dates et ses initiales : M D.

 

Une Réponse à “Marguerite Duras et les prostituées”

  1. Le pédagogue dit :

    Le pédagogue :

    Intellectuelle de gauche, elle a été « célébrée » à sa vieillesse, pour un petit écrit intitulé « L’amant » (Éditions de Minuit, Paris 1984).
    Un écrit qui a trait, semble-t-il, à ses frasques sexuelles durant sa jeunesse au Vietnam colonisé par la France.
    Marguerite Duras, de son vrai nom Donnadieu, a obtenu pour cela le prix « Goncourt » et beaucoup d’argent.
    Son premier écrit (L’Empire Français, Éditions Gallimard) qui date de 1940, publié sous son vrai nom alors qu’elle était employée au ministère des colonies, a été occulté.
    1940, c’est l’année du début de l’occupation de la France par l’Allemagne du national-socialisme, du nazisme.
    L’écrit est une propagande colonialiste, une apologie du colonialisme français.
    Aujourd’hui encore, beaucoup de personnes en France, de gauche, de droite, et autres, adeptes du système colonialo-impérialo-sioniste, ont la nostalgie du « bon vieux temps » !
    La France colonialiste a connu cinq ans d’occupation par l’Allemagne du national-socialisme, du nazisme, pendant ce qui a été appelé la deuxième guerre mondiale (1940-1945).
    Une énorme importance continue d’être accordée à cette période au nom de ce qui est appelé « le devoir de mémoire », entretenu par un flot constant de publications, de films, d’images, de conférences, de discours, de cérémonies, de célébrations, de commémorations, d’hommages, de décorations et autres.
    Mais lorsque des personnes des pays qui ont connu le colonialisme et ses horreurs pendant des dizaines et des dizaines d’années veulent parler de ces horreurs, la France, qui continue des horreurs colonialo-impérialo-sionistes, réclame le silence avec orgueil, arrogance, et dénégation en leur ordonnant de « tourner la page » et d’être reconnaissants pour l’apport « civilisationnel » du colonialo-impérialo-sionisme « qui continue de veiller sur les valeurs de l’humanité » !
    Pendant que la France fêtait par exemple « la libération » de l’occupation du national-socialisme, du nazisme, après l’utilisation des populations colonisées par centaines de milliers comme chair à canon, de leurs biens, et de leurs territoires, le colonialisme français continuait l’asservissement, l’oppression, les massacres et autres horreurs dans les pays colonisés.
    Les criminels colonialistes, impérialo-sionistes et leurs collaborateurs ont été récompensés, sont récompensés.
    Des intellectuels, hommes et femmes, de gauche, de droite et autres, continuent de vanter « la belle époque de l’Empire colonial français », et de considérer que les crimes contre l’humanité commis par le colonialisme, par l’impérialo-sionisme, crimes qui se poursuivent, sont des « inventions des obscurantistes, des fanatiques, des musulmans, des intégristes, des islamistes, des terroristes, des arabes, des antisémites, des barbares, des ennemis de la civilisation, des ennemis des droits de l’homme, des ennemis des femmes ».

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